Archives de catégorie : ARAOK !

Dans la série « le e-commerce dans le monde », je demande « la chine »

Tout le monde le sait, la chine est LE pays avec une croissance de folie.

La société translated.net propose une projection, en 2015.

D’après cette projection, le premier pays du e-commerce, à cette date sera… La chine.

Même si l’accès à internet est encore limité aujourd’hui pour la plupart des habitants, vu la population totale, ce résultat n’est pas très étonnant.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude ici.

Ces chiffres et données sont intéressants, mais à challenger. Je suis, par exemple, un peu surpris par la place de l’Inde, qui me semble également avoir un très fort potentiel…

Le vrai bon sujet du Web11 : SoLoMo

L’accroche du Web11 était vraiment bien choisie : SoLoMo, c’est à dire

  • Social
  • Locale
  • Mobile

Je pense que c’est un très bon positionnement :

Social, parce que fondamentalement, l’homme est social, et être social, cela veut dire créer des liens. Et justement, le lien est l’élément au coeur du web.

Locale, parce qu’on vie les pieds dans un environnement locale. Avoir le monde accessible en un clic, c’est cool, mais avoir des services en lien avec là ou je suis, c’est top. Et cela devient possible parce que, de plus en plus, « la machine » qui me permet d’aller sur Internet sait ou je suis.

Mobile, parce qu’on se déplace, et qu’avoir avcès à internet « partout, tout le temps » est un vrai besoin et génère de vrais usages.

Il s’agit donc bien de trois vecteurs, qui constituent une tendance majeure du web.

C’est une excellente synthèse des enjeux clés qui vont changer le web, maintenant, aujourd’hui ;).

Responsive Web Design, mon grain de sel ;)

Les tailles des écrans varient énormément, et ce phénomène ne fait que s’amplifier.

Les nagigateurs se diversifient, sans qu’on voie de réelle convergence arriver. En fait, comme l’historique du web augmente (mécaniquement 😉 ) et qu’on ne contrôle pas les mises à jours des logiciels, le nombre de navigateurs augmente mécaniquement, au fil du temps.

Le contexte de l’internaute est de plus en plus varié : chez lui, avec un ordinateur, chez lui, avec une tablette, une console de jeux mobile ; en mobilité, avec un smartphone, …
Ce contexte est important, parce qu’en fonction de celui-ci, les problématiques ne sont pas les mêmes : la bande passante n’est pas du tout la même, entre un internaute qui accède à un réseau wifi et un internaute en mobilité, en 3G ou Edge.

Enfin, même quand l’internaute est chez lui, devant un bien classique ordinateur, la taille de la fenêtre du navigateur peut tout à fait ne couvrir qu’une partie de son écran.

Bref, le contexte de navigation devient de plus en plus varié, avec pas mal de paramètres à prendre en compte.

D’ou la tendance actuelle, intéressante, du Responsive Web Design.

Cette notion vient de l’architecture physique, ou l’on essaye de faire des éléments qui évoluent, en fonction des besoins ou usages.
Exemple : une vitre est transparente et peut devenir opaque, en fonction de l’usage de la pièce.

Je veux pas la ramener, mais c’est bien ce à quoi Wokup s’était attelé dès 1999 !

Donc, ce n’est pas un sujet nouveau, mais on peut dire que c’est un sujet qui devient de plus en plus important.

L’idée, du Responsive Web Design, c’est de changer la façon de concevoir un site web, de manière à ce qu’il soit « intrincèquement » adaptable aux différentes configurations.

On a bien l’idée d’un contenu unique, qui s’adapte à l’ensemble des situations.

 

Ce que j’en pense :

C’est un vrai sujet, c’est donc très bien qu’il soit traité 😉

Comme le dit ce très bon article (en Français en plus), cela ne concerne pas que la partie technique. Il faut que les designers pensent au site différemment, le conçoivent différemment.
Il faut dans le même temps que les décideurs, les manageurs, comprennent ces enjeux, et fassent des choix cohérent par rapport à ce besoin, qu’ils demandent à leurs agences : « comment le site s’adapte aux différentes tailles d’écrans » ?

Si le buzz actuel sur cette approche fait bouger les choses dans ce sens, et aide l’ensemble des acteurs : développeurs, designers, décideurs, c’est déjà très très bien !

Maintenant, l’approche est intéressante, mais n’est pas suffisante.

Je ne pense pas, pour ma part, que le seul sujet soit la mise en forme, aussi intelligente soit-elle.
Exemple : on ne va pas afficher le même nombre de produits, entre une interface pour smartphone et un ordinateur.

Je ne vois pas non plus pourquoi on envoie le même contenu à l’internaute, quelque soit sa configuration.

Je sais que ce n’est pas l’approche « standard », mais je pense qu’il est plus adapté, pour certains éléments, d’envoyer un contenu adapté à la configuration de l’internaute.

Exemples :

  • il est en mobilité, sur un petit écran : j’envoie des images petites, légères.
  • Il est chez lui, avec un bon réseau : j’envoie des images en haute définition, permettant d’avoir une qualité au top.
  • Il navigue depuis IE6 😉

Bref, je pense que la solution passe par un mixe entre ce que propose le Responsive Web Design, et des technologies côté serveur.

La partie Responsive Web Design permet d’avoir un contenu avec une certaine élasticité.

La partie serveur permet d’optimiser ce qu’on envoie à l’internaute, tant au niveau du poid qu’au niveau du format.

Maintenant, l’approche dont je parle n’exsite pas…. Pas encore !

Merci à

Wizishop : le livre. Gagnez un exemplaire

Wizishop, solution e-commerce en mode SAAS, vient de sortir un livre sur le e-marketing.

Je n’ai pas encore eu le temps de lire ce livre, mais je le ferais ;).

C’est un bon sujet, sur lequel on a toujours à apprendre, et Wizishop a une bonne expérience du sujet, avec toutes les boutiques qu’ils opèrent.

Vous pouvez acheter le livre ici.

Vous pouvez également tenter votre chance, et gagner un exemplaire gratuit.

Pour cela ? Je vous propose un petit quiz :

  • Quelle est date de création de CDiscount
  • Quel est le concurrent de Voyage SNCF qui ne devrait pas tarder à ouvrir ses portes ?
  • Quel est le mode de paiement préféré en Allemagne ?
  • Une question plus dure pour la fin : pour le patron de Zappos, qu’est-ce qui est le plus important (en tout cas d’après ce qu’il dit) ?

Bonne chance à tous !

Quelques chiffres sur la publicité mobile en France et en Europe

La société InMobi est une agence de publicité spécialisée sur le marché des mobiles.

Ils m’ont envoyés tout un tas de docs, que je vous propose, ils contiennent des infos intéressantes.

Cliquez sur les images, pour charger les PDF originaux.

Marché de la publicité sur mobile en France :

 

Même chose au niveau europe :

 

Interview de Julien Chaumond, à propos de Giftmania

Je vous propose une petite interview de Julien Chaumond, CEO de Digital Mammouth (j’adore ce nom 😉 ).

Digital Mammouth est l’éditeur de Prodca.st

Julien est co-auteur sur ce blog.

Bonjour Julien. Peux-tu nous présenter Giftmania ?

Bonjour François.

Giftmania est une application Facebook que nous (= Prodcast) avons développé avec Pixmania et Like Shop (une autre startup de recommandation de produits sur Facebook) pour permettre de trouver le cadeau de Noël idéal pour ses amis en fonction de leurs Likes, et donc pour une fois, d’être 100% sûr de ne pas faire des cadeaux ratés 🙂


L’application permet aussi de faire sa propre liste de cadeaux en fonction de ce qu’on a aimé sur Facebook, et de la partager en utilisant les nouveaux leviers sociaux de Facebook (Ticker, Timeline, Open Graph 2.0, etc.). Nous sommes d’ailleurs parmi les premiers en France et en Europe à avoir intégré ces nouveaux leviers de viralité de Facebook dans un contexte e-commerce.

Quel est l’intérêt pour l’utilisateur ?

La promesse pour l’utilisateur, c’est d’abord d’être sûr de faire des cadeaux qui vont faire plaisir (c’est un peu compliqué parfois :)).

C’est aussi dans l’autre sens, la possibilité de faire sa propre liste et de l’envoyer « subtilement » à ses amis pour recevoir des cadeaux que l’on aime, et ne pas avoir à les revendre en ligne début janvier !

Quel est l’intérêt d’une application Facebook pour un e-commerçant comme Pixmania ?

L’intérêt pour un e-commerçant d’avoir une application Facebook sociale (cf. aussi ma réponse à la question suivante), c’est de pouvoir toucher ses clients en amont de leur processus d’achat (lorsque le client arrive sur le site e-commerce, il sait déjà à peu près quel produit acheter et à quel prix), au moment où ils discutent avec leurs amis des produits qui les intéressent pour Noël, c’est-à-dire au moment où le pouvoir de la recommandation sociale est le plus fort.

Dans le cas de Giftmania, la recommendation sociale est encore plus forte car les produits sont suggérés en fonction des Likes des utilisateurs et de ses amis : nous avons développé un algorithme permettant de « matcher » des produits du catalogue Pixmania avec des Likes dans un certain nombre de catégories (films, artistes, mais aussi marques, etc.). Les résultats sont parfois surprenants mais sont en grande majorité très pertinents !

Le Ticker

En quoi une appli de Social commerce est-elle plus puissante qu’une appli « store front » ?

Giftmania n’est pas une appli de type « store front », c’est-à-dire une boutique alternative directement sur Facebook : nous générons et redirigeons du trafic depuis Facebook vers le site du e-commerçant. Dans une appli store-front, l’utilisateur va pouvoir acheter son produit directement sur Facebook, mais bien souvent, il n’y a rien de social là-dedans. Ce n’est pas parce que c’est sur Facebook que c’est social !

Nous ne sommes pas non plus un « simple » outil de communication du e-commerçant vers les réseaux sociaux : ce n’est pas le e-commerçant qui parle directement à ses clients (comme sur une page Fan par exemple), mais les clients qui recommandent eux-mêmes des produits du e-commerçant à leurs amis. Ce qui est fondamentalement différent !

Tu nous parlais récemment des nouveaux leviers sociaux de Facebook, qu’est-ce qu’ils permettent de faire concrètement sur Giftmania ?

Concrètement, nous avons défini avec Pixmania un certain nombre d’actions Open Graph 2.0, c’est-à-dire des actions analogues au Like mais spécifiques à l’application : dans notre cas, « ajouter à sa liste » et « partager à sa liste », par exemple.

Cela nous permet d’utiliser au mieux le Ticker (screenshot n°1) puis de définir des agrégations, qui sont des « widgets » affichés directement sur la Timeline, le nouveau profil Facebook (screenshot n°2).

Une agrégation sur la Timeline

Comment vois-tu l’avenir ? Quelles nouvelles fonctions pensez-vous développer ?

Je pense que les applis comme Giftmania vont vraiment marcher, notamment parce que les APIs de Facebook vont permettre de faire de plus en plus de choses. Les e-commerçants sont aussi de plus en plus motivés pour développer des applis vraiment originales et spécifiques.

Ce n’est pas un hasard si Walmart vient de lancer Shopycat, une application analogue à Giftmania 🙂

Sur Giftmania, nous comptons encore améliorer la pertinence des produits suggérés et optimiser la viralité de l’appli. Ensuite nous passerons du temps à analyser les différentes données sur le trafic apporté vers Pixmania et la conversion — mais ça pourra faire l’objet d’un autre article 🙂

Merci Julien. A bientôt !

Auto interview

Bonjour François

Bonjour François

Peux tu te présenter ?

Oui, avec plaisir. Je suis consultant, consultant en e-commerce.
Cela veut dire que j’accompagne des entreprises, dans leurs projets e-commerce.

C’est à dire ?

Ben je peux intervenir très en amont, quand l’entreprise se demande si elle va vendre en ligne, si c’est une bonne idée, et comment y aller.
J’interviens également plus en aval, pour aider sur des projets de refonte ou d’ouverture de site e-commerce. Je fais les cahiers des charges, j’aide à sélectionner les meilleurs prestataires, j’aide à suivre le projet.

Tu fais ça pour quels types d’entreprises ?

Je fais ça pour de petites boites qui se lancent, ou pour de gros projets.
Dans le monde de la grande distribution, j’ai par exemple accompagné Alinéa, dans un projet de refonte e-commerce.
J’ai également travaillé avec des pur players, comme lepape, leader de la vente d’équipements sportifs.
J’ai aussi travaillé avec des marques, comme Salomon.
Enfin, il y a pleins de projets dont je ne peux pas parler, parce que dans bien des cas, il y a des contraintes de confidentialités…

Quelle est ta valeur ajoutée à ton avis ?

Je pense que ma culture mixte, technique, marketing, …, apporte beaucoup.
La technique parce que pour un projet e-commerce, le système d’information e-commerce est évidemment fondamental : on ne pourra faire commercialement que ce que permet le système.
Le marketing, parce que pour vendre, il faut, de manière universelle, travailler le marketing, avec, en plus, la dimension web.
D’autres connaissances me servent : le management, parce que souvent, les projets e-commerce vont avec des enjeux de conduite du changement, de réorganisation.

T’es trop fort, tu connais tout toi ! La technique, le marketing, le management !!!

Attention, je ne suis pas spécialiste de tous les sujets.
La meilleure façon d’expliquer mon rôle est l’analogie avec la construction, et le maître d’oeuvre.
Il coordonne l’ensemble des artisans, maçons, plâtriers, couvreurs, électriciens, … Il sait sélectionner les meilleurs artisans pour chaque corps de métiers, les faire travailler sur le même chantier, mais il ne saurait pas les remplacer.
Moi, c’est pareil, pour le e-commerce.
Je ne suis ni développeur, ni expert SEO, ni designer, ni hébergeur, … Par contre, je bosse beaucoup pour maintenir une connaissance suffisante de chacun de ses sujets, permettant d’identifier les besoins, et de sourcer les bons acteurs. Cette connaissance me permet également de faire des accompagnements e-commerce de qualité.
Après, mon parcours d’entrepreneur m’aide à avoir une couverture assez large. Avoir monté deux startups m’a beaucoup apporté, sur le management (wokup, 100 personnes en 18 mois !), le marketing, l’organisation de l’entreprise, les bases de la finance, … Quand on est patron de startup, on apprend très vite sur beaucoup de sujet !

Tu es un généraliste alors ?

C’est paradoxal : je suis généraliste en ce sens que je développe une culture sur l’ensemble des métiers du e-commerce. Dans le même temps, je suis spécialiste, spécialiste e-commerce.

Les projets que tu accompagnes se passe-t-ils toujours bien ?

Bien sûr que non ;).
Je suis humain, je peux faire des erreurs, mais surtout, la réussite d’un projet, c’est un travail collectif. Je suis un élément de ce travail collaboratif.
Enfin, certains clients prennent du conseil et n’écoutent pas toujours les recommandations. C’est d’ailleurs à mon sens un élément clé de mon métier de conseil : apprendre à bien conseiller. Bien conseiller, c’est aider le client à aller dans la bonne direction. Ce n’est pas exactement la même chose que « lui dire ce qu’il faut faire ».

Tu penses que les gens qui font du e-commerce doivent forcément passer par du conseil ?

Bien sûr que non !
Mais, contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, le choix est très rarement sur un critère de prix.
Je te donne un exemple : un auto entrepreneur se lance. Il a identifié une niche avec un potentiel sympa, mais n’a pas creusé les autres aspects. En achetant 1/2 journée ou 1 journée de conseil, on pourra couvrir pas mal d’item, et permettre d’économiser beaucoup d’argent.
Je peux raconter la même histoire, de manière négative : j’ai par exemple reçu un coup de fil d’un e-marchant, qui avait dépensé 30 000 € pour une boutique pourri, réalisée en Flash. Je me suis dit que c’était bien dommage qu’il m’appelle après ce choix. J’aurais sans doute pu le convaincre de faire d’autres choix. Là, il ne restait plus qu’à tout jeter, ça peut être très dure.

Bon, et tu fais ça depuis longtemps ?

Oui. Araok existe depuis 6 ans maintenant !

Et tu ne t’ennuies pas ? Ce n’est pas un peu toujours la même chose ?

Non, ce n’est pas toujours la même chose ;).
Le plus important dans mon métier est l’humain. Et l’humain, il est différent, sur tous les projets.
Ensuite, la techno évolue très vite. Je suis en veille permanente. J’ai un devoir « d’un coup d’avance ». C’est super motivant.

Bon, c’est combien de personnes Araok ?

Je suis tout seul pour l’instant.

Tout seul ? La louze ! D’autres boites sur ce type d’activité sont bien plus grosses.

Oui, c’est vrai.
Mais pourquoi juger une boite à sa taille ?
Bon, ceci dit, tu soulèves un point délicat ;).
J’ai parlé de ce sujet dans ce billet.

Et comment vois tu la suite ?

Pour moi ? Je vais poursuivre dans cette voie. Tant que j’apprends, que j’apporte, c’est bien.
En parallèle, on (ma femme et moi) s’occupe de Rue Coquette. Ce site, de vente de bijoux de créateurs, est un super laboratoire pour Araok. Ce site permet de tester des trucs, de valider des hypothèses…
Et puis, en travaillant ce site, j’ai découvert des choses. Cela me donne l’angle de vue du e-commerçant.

Et la suite du e-commerce ? Tu vois ça comment ?

Alors là, c’est une super bonne question, mais je pourrais en remplir un livre ;).
Pour faire court, le pense que cela va continuer à se développer. On est loin du « taquet ».
Et puis il y a de nouvelles ruptures en cours ou à venir. En vrac : le HTML5, le m-commerce, la géolocalisation, l’impact des réseaux sociaux sur le e-commerce, le développement du multi canal…

Quand j’entends « la fin du e-commerce en 2020 », je ne me sens pas du tout en phase. De plus, je pense que c’est un message dangereux.
Je passe mon temps à évangéliser sur les spécificités du e-commerce, pendant que d’autres disent : « le e-commerce n’existe pas, ce n’est que du commerce ».

Ok ok, keep cool. Un mot pour finir ?

Oui, merci pour ces questions 😉

A bientôt

Quand tu veux 😉

Un catalogue « riche »: Alinéa

J’ai participé à l’élaboration de ce nouveau site. Je ne suis donc pas neutre 😉

Alinéa a revu entièrement son site e-commerce.

Je vous propose une petite visite guidée, qui met en avant quelques éléments intéressants.

Premier point, le site propose une navigation avec un menu vertical, à gauche :

Le menu est déplié sur la page d’accueil, permettant de bien présenter les différentes entrées aux internautes. Il est replié sur les autres pages.

Le menu propose différentes « clés » d’entrées, par type de produits, mais aussi par pièces.

Ce menu est complété par un menu horizontal, présentant des entrées plus marketing : Promos, Nouveautés, …

Chaque entrée du menu de gauche permet de déplier un sous menu, affichant toutes les entrées de la catégorie choisie. Exemple :

L’un des gros avantage de cette présentation est qu’elle permet de présenter un choix assez précis au client, avec des profondeurs de catalogue variées, en fonction des catégories. Ce que je veux dire, c’est tout simplement que ces menus peuvent avoir des contenus variés et des tailles variés. A mon sens, une bonne conception doit prendre en compte ce type de contraintes : présenter clairement les choses aux internautes, et être facile à vivre, pour les équipes métiers.

Une fois une catégorie choisie, on arrive sur une page « liste de produits ». L’une des particularité, importante par rapport aux produits vendus, c’est de proposer soit une vue en 3 colonnes :

…cette vue permet de présenter de grands visuels, dès cette page. Soit une vue en 4 colonnes :

Cette vue est plus adapté pour des produits « déco », et permet d’aficher un choix bien plus large en un coup d’oeil.

La navigation dans le site se fait soit en affinant sa catégorie, soir en utilisant la navigation par facettes.

Autre solution proposée par le site : l’internaute peut naviguer dans les « idées déco » .

L’internaute choisi la pièce, le style. Le site lui propose une image ou il peut sélectionné chaque produit proposé :

 

Allé, un dernier point pour cet article : le moteur de recherche. Le site met en oeuvre un moteur avancé, permettant de proposer des suggestions de recherches, et des produits, aux premiers caractères saisis :

 

Pas mal, non ?

Bravo à toute l’équipe d’Alinéa et aux différents prestataires, pour la qualité du travail :).

Interview de François Bancilhon, PDG de Data Publica

J’ai interviewé François Bancilhon, PDG de la société Data Publica (note : une société dont je suis actionnaire), pour comprendre ce que faisait sa société dans l’éco-système de l’Open Data.

Bonjour François. C’est quoi l’Open Data ?

Bonjour François ;). C’est l’idée selon laquelle les données publiques (celles qui sont recueillies, maintenue et utilisées par les organismes publics) doivent être ouvertes aux citoyens et aux entreprises. Aux citoyens pour des raisons de transparence, aux entreprises pour qu’elles puissent s’en servir pour améliorer leurs processus métiers ou créer de nouveaux services (transports, tourisme, etc.)

Donc ça ne touche pas aux données du secteur privé ?

La loi ne s’applique qu’aux données publiques, mais rien n’empêche une société privé d’ouvrir certaines de ses données, pour des raisons de transparence ou pour contribuer au développement d’un éco-système autour d’eux.

Que fait Data Publica ?

Nous avons d’abord construit un annuaire des données françaises (payantes ou gratuites, publiques ou privées, régionales, nationales ou européennes), nous avons fait l’inventaire de plus de 10 000 jeux de données, nous avons renseigné leur méta-données (date, éditeur, sujet, etc) et nous offrons un moteur de recherche pour naviguer et rechercher des données dans l’annuaire.

C’est gratuit ?

Absolument, il suffit de se connecter à www.data-publica.com et de naviguer !

Donc comment vous gagnez de l’argent ?

Tout d’abord en développant des jeux de données sur les spécifications de nos clients. Le client vient nous voir, nous décrit les données qu’il veut, nous identifions les sources, nous extrayons les données, nous les traitons et les livrons au client.

Exemple ?

Nous construisons en ce moment pour un client le jeu de données des appels d’offres publics : il y a 8000 sources, il faut les crawler, les extraire, les formater, les dédupliquer et les livrer.

Vous vendez de la donnée publique ?

Non, nous aidons gratuitement les gens à accéder plus facilement à la donnée publique par notre annuaire. Nous ne vendons que la valeur ajouté que nous avons incorporé dans les données, publiques ou non.

Autre service que vous fournissez ?

Nous avons ouvert un « Data Store » (comme un App Store, mais pour les données), où l’on peut acheter des données et y accéder immédiatement.

Quel type de données y trouve-t-on ?

De toute sorte : des données sur la fiabilité des entreprises, sur les circonscriptions susceptibles de basculer d’un côté à l’autre aux prochaines élections, ou sur la notation financière des collectivités locales.

Qui peut utiliser le service ?

Toute personne cherchant de la donnée : pour les données sur la fiabilité des entreprises, leurs fournisseurs, ou leurs clients ; pour les données sur élections, les partis politiques et leurs stratèges, pour la notation financière des collectivités locales

Les données sont fournies dans quels formats ?

Dans les formats classiques les plus adaptés à l’usage du jeu de données : XLS, ODP, SQL,CSV, DSPL, etc. D’autres données temps réel seront fournies sous forme d’API ou de services Web.

Dernière question : J’ai des données, je peux gagner de l’argent grâce à Data Publica ?

Absolument, nous rencontrons tous les jours des gens qui ont des données intéressantes et qui n’ont pas pensé à les valoriser. Hier encore par exemple, une PME innovante qui a des données très riches sur les performances et la qualité des applications Web.

Merci François 🙂

 

En direct live des Favori de la Fevad

Voici mes notes, prises en direct pendant « l’évènement e-commerce de l’année »

C’est « brut de fonderie », publié via l’iphone, puisqu’il n’y a pas de réseau Wifi ;).

Bonne lecture 😉

50% des américains déclarent comparer les prix en magasin, depuis leur téléphone

Jacques Antoine Granjon
40% des étudiants, en école de design US sont des chinois
Les chinois deviendrons des créateurs de marques, il faut s’y préparer

Pourquoi n’y a-t-il pas de vente de nains de jardins sur Vente Privée ?
Parce que ça se vend trop bien qu’il n’y a pas de stock

Prix du meilleur nouveau site ?
Paul & Joe, contre Asos !
Agence « Oniby » ? E-commerce délégué

« Magasine de mode en ligne »

Meilleure innovation
Amazon pour ipad, Vente Privée ou Voyage SNCF
Voyage SNCF pour le billet dématérialisé
Prépare le M-Billet
1/3 des billets vendus sont dématérialisés

Social commerce
Fnac spectacle, La redoute, Vestiaire de copines
Comment déterminer quel est le meilleur site ? Etude
– Niveau d’intéraction sur le site (nombre de like)
Identifier les 30 sites ayant le plus d’interaction

Ensuite, analyse des stratégies sociales : qualité de l’intégration, qualité de l’annimation commerciale, réactivité, …
Le vainqueur est vestiaire de copines
Site de moins de 2 ans
Exemple d’intéraction sociale : 3 millions
55 000 facebook fan
Recrutement des clients principalement social
Cela favorise le repeat business
3% de la base achète et vend tous les mois

Blog e-commerce : info-ecommerce.fr

Meilleure publicité télé
jechange.fr

Meilleure communication
Envie de Fraise, pour une publicité juste avant l’acouchement de Carla, sur la une de libé 😉

Prix de la performance
Analyse avec une grille d’analyse
Yves Rocher

Prix du meilleur espoir e-commerce
Bronze : Menlook.com
Argent : Pompe-a-bierre.com
Or : Expertissime.com : panier moyen de 1300 € !!!

Prix des internautes :
Meilleur site m-commerce : Amazon
Amazon, premier site aux US : 2 Milliards $

Meilleur site de mode : Sarenza.com
450 marques, 25 000 modèles de chaussures
Quelle réaction par rappor à la concurence ?
Etre meilleur, et se différencier via l’international

Meilleur site de produits techniques : Rue du commerce
« 4000 sites en France font des ventes mobiles via Paypal »
Rue du commerce : « on est des survivant, on a passé le millénaire. Combien sont dans notre cas ? »
« 13 ans d’aventure »

Meilleur site Beauté : Yves Rocher
Jean Emile rosenblum : Annonce sur e-Merchant. Sortie du site Carrefour.fr + compte Celio
Cross canal : mini site par magasin

Meilleur site de produits culturels : Amazon.fr

Meilleur site de voyage en ligne : opodo.fr

Meilleur site de vente B2B  : LDLC Pro

Meilleur site de l’année 2011 : Amazon.fr

Allez, je file manger des petits fours, j’ai faim moi !