Archives de catégorie : ARAOK !

C’est Jeudi, c’est Favori

Tous les ans, la Fevad organise une « fiesta e-commerce » : les Favori.

C’est l’occasion de se rencontrer, d’échanger, de partager, …

Cela permet de faire du « bon buzz » sur notre domaine préféré. Objectivement, je pense que la Fevad fait un super boulot de lobying pour le e-commerce, et c’est plus qu’indispensable, face aux politiques de tous poils qui 1) cherchent toujours de nouvelles sources de revenus et 2) ne sont pas « digital natives » si vous voyez ce que je veux dire ;).

Bon, les récompenses vont plutôt vers les très gros sites, mais grâce à l’excellente initiative d’Olivier, il y a maintenant un prix « espoir e-commerce », pour les sites jeunes et pleins d’avenir.

Je vous raconterais tout ça 😉

 

Les 10 ans de Vente Privée

En fait, l’histoire de Vente Privée a commencée en 1985, par la création d’une entreprise de déstockage.

En 2000, les fondateurs basculent le modèle physique vers Internet, avec une offre différente des sites e-commerce classique : catalogue éphémère, évènements quotidiens, prix « cassés » et attention à la mise en scène des produits.

En 2004, les choses commencent à vraiment démarrer.

En 2005, la croissance est de 500%.

Aujourd’hui, l’entreprise est présente dans 8 pays européens : France, Allemagne, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Belgique, Autriche, Pays-Bas et depuis début Novembre, aux US avec Amex.

Le chiffre d’affaires sur 2011 devrait dépasser le milliard €, via 14 millions de membres.

10% du chiffre d’affaires est généré depuis les mobiles.

Quelques chiffres complémentaires :

  • 1400 employés
  • 41 Millions de produits vendus en 2010
  • 2 Millions de visiteurs uniques par jour
  • 160 000 m2 d’entrepôts
  • 1450 marques vendues via le site
A suivre !

La solution pour limiter les réunions à ralonge

Les réunions à ralonge, vous connaissez ?

Il y a trop de monde, la réunion dure trop longtemps, sans être vraiment pilotée…

Bref, on perd du temps.

Je pense que ce gadget est intéressant :

Vous entrez le cout moyen par personne, le nombre de personnes.

Après, vous lancez le chrono, et ce gadget affiche le cout de la réunion.

Bon, je pense que c’est à manier avec precaution, parce qu’il n’est pas forcément très sain de mettre trop de pression. De même, il peut être très utile de « perdre un peu de temps »… Mais si il y a abus, vous pouvez dégainer ce gadget, ça doit calmer je pense 😉

Les règles pour éviter la fraude

Les sites de vente en ligne sont sujet à plusieurs types de fraudes.

Mais il existe des moyens d’identifier la plupart de ces fraudes.

Comment ?

voici les règles :

Et non, je partage à peu près tout sur ce blog, mais je ne donnerais pas ces règles 😉

Pourquoi ?

Pour une seule raison : je ne veux pas que ces règles soient publiques. Sinon, elles perdraient instantanément leur valeur, étant connues des fraudeurs.

Si vous avez un site, vous pouvez me contacter, ou contacter d’autres spécialistes.

Il existe également des sociétés spécialisées dans la détection des fraudes, comme Fia Net.

Patrice Cassard récidive et sort un nouveau site : neeed

Neeed est un tout nouveau site, imaginé par Patrice.

Donc Neeed : ce site propose à chacun de se créer des listes de produits, trouvés sur des boutiques en ligne.

L’enregistrement se fait via son compte Facebook ou Twitter.

Une fois enregistré, on ajoute un raccourci à son navigateur.

Ensuite, on va sur n’importe quel site, sur n’importe quel fiche produit. Un clic sur le raccourci permet d’afficher un cadre autour du produit à ajouter :

Un clic sur le bouton « Ajouter » permet de compléter les informations sur le produit :

Les informations à ajouter sont très simples : catégorie, et gamme de prix.

Ensuite, le produit est automatiquement ajouté à la liste de mes produits sur Neeed :

On constitue sa liste à partir de produits trouvés sur d’autres sites donc, mais également à partir des produits identifiés par d’autres membres de la communauté Neeed.

Il s’agit donc d’un réseau social, ou chacun a sa propre liste de produits préférés. On peut suivre d’autres membres et donc être suivi.

J’ai trouvé le site très très bien fait, le design vraiment super

Si vous testez, n’oubliez pas que le site est en « alpha » : tout n’est pas fini.

Je suis pour ma part convaincu qu’il y a de la valeur à créer des services de qualités, entre les consommateurs et les sites marchands, donc pil poil sur ce type de positionnement.

Des services de ce type existent aux US : SvpplyFancy ou Lyst.

A suivre : comment l’usage va se développer, et  quel sera le modèle économique le mieux adapté ?

(autres infos ici, merci à Olivier)

 

 

Quand l’image sort du cadre

On le dit, on le répète : pour un site e-commerce, la qualité des photos est un élément clé.

Maintenant, quand on a de belles photos, il faut les mettre en avant !

Certains sites proposent des photos de plus en plus grandes.

Le site KillSpencer, trouvé au hasard de surfs, va très loin.

Page d’accueil  :

Un peu dans l’esprit de ce que fait Apple, la home met en avant un énorme visuel.

Bon, apple va plus loin puisque leur home ne met en avant qu’un seul produit, alors que là, il s’agit d’un slider, qui fait défiler 10 images XXL.

Sur sélection d’une catégorie, on arrive sur une page comme ça :

Là encore, ce qui est mis en avant, ce sont les photos des produits.

Et voilà la fiche produit :

On est sur une charte qui pousse le minimalisme jusqu’au bout. Il n’y a pas de texte de description sur cette fiche !

Et l’ensemble des actions sont en superposition, par dessus la photo, dont le bouton d’ajout au panier.

En fait, il faut cliquer sur le bouton, en bas à gauche, pour afficher une description en superposition :

Je vous épargne le processus achat, plus classique.

Alors, bonne idée ou pas ? Un des points à valider, c’est si cette façon d’afficher le texte est « SEO friendly ». Qu’en pensent les experts ?

 

 

La guerre fratricide Samsung Apple

Apple maîtrise la chaîne de bout en bout des appareils vendus.

Faux !

Même si apple a une maîtrise assez large de la chaîne verticale, Apple assemble des composants, acheté sur le marché.

Ainsi, les iPhones actuels sont pas mal fournis chez Samsung : écran, mémoire, processeur… Cela fait pas mal !

Mais Samsung a copié Apple, et propose des appareils qui, c’est évident, sont très inspirés par Apple. Il suffit d’avoir en main un produit Samsung pour se rendre compte a quel point la copie est évidente.

Alors les deux boites s’attaquent mutuellement. Apple essaie (et réussi !) de bloquer les ventes du Galaxy Tabs, et Samsung contre attaque en essayant de bloquer les ventes du nouvel iPhone 5 et attaque Apple sur l’usage de brevets, qu’utiliserait Apple dans les iPhones.

C’est étonnant cette situation, et sûrement destructeur pour les deux entreprises.

Au début, on disait que c’est de la « coopétition » : partenaire et concurrent à la fois.

On disait aussi que Samsung est tellement gros que ce ne sont pas les mêmes personnes, les mêmes équipes qui s’occupent de fournir les pièces détachés à Apple et qui conçoivent et vendent les appareils copiés sur Apple.

Mais les choses ont pris une telle ampleur !

Est-ce que Samsung a réellement les moyens d’embêter Apple avec les brevets ? Je n’en suis pas certain. Même si vous allez penser que je ne suis pas neutre, je pense que la situation d’Apple est plus forte.

Aujourd’hui, Apple cherche par tous les moyens à changer de fournisseur. Cela va prendre du temps mais Apple va y arriver.

Pour Samsung, c’est la prévision de revenus en baisse, avec ce client là en tout cas.

Est-ce que cela sera compensé par la vente de smartphones maison ? Peut être, quand on vois les nouveaux terminaux qui sortent…

 

Quel futur pour les systèmes e-commerce

Assez rapidement, quand on développe un système e-commerce (à ma connaissance, je suis le seul à utiliser ce terme, je devrais le déposer 😉 ), on doit découper le système en plusieurs composants.

Mais le découpage est rarement satisfaisant.

Rarement satisfaisant ?

  • La plupart du temps, une bonne partie des fonctions se recoupent entre les différents composants ;
  • L’expérience des utilisateurs métier n’est pas cohérente. Chaque composant propose son propre back office, et les équipes métiers, qui travaillent sur ces interfaces, doivent jongler d’un système à l’autre
  • Les mises à jours deviennent complexes, avec des coûts et des délais difficile à bien anticiper, parce que, comme chaque composant propose sa propre logique, il faut adapter « profondément » l’évolution à chaque composant

Alors, ou est le bug ?

Est-ce une erreur de découper un problème en sous parties ?

Non, bien sûr, le problème n’est pas là.

Le problème est assez simple en fait :

Les modules qu’on assemble ne sont pas réellement fait les uns pour les autres, tout simplement.

L’assemblage est donc un « bricolage ». Je ne mets pas en doute le travaille technique (c’est un autre sujet). Mais brancher ensemble deux systèmes qui ne sont pas fait pour ça, ça ne peut pas faire une solution de qualité (malgrés les promesses commerciales…). Ou alors, le cout devient rédhibitoire.

Alors, quelle est la solution ?

Il faut être pragmatique. Cette solution n’est pas complètement satisfaisante, mais c’est bien souvent la meilleure qu’on ait sous la main. Cette réflexion est donc plus une réflexion « moyen terme » qu’autre chose.

Pour aujourd’hui, une bonne tactique, c’est bien souvent d’identifier un composant « leader », et d’effectuer un assemblage autour de ce composant central.
Un autre élément de qualité, c’est de monter une architecture SOA. Cela permet au moins de définir des contrats clean entre les composants.

Demain, je suis convaincu que les choses vont/doivent changer…

Un des éléments qui doit bouger, j’en ai la conviction, c’est la couverture fonctionnelle d’un composant.
Pour moi, c’est la base d’une architecture à base de plusieurs « briques » : chaque brique doit répondre à une description fonctionnelle très précise. Et qu’on arrête de mélanger interface et coeur du système !
Je n’invente rien en disant ça, j’applique simplement les fondamentaux de la conception modulaire, qui n’ont pratiquement pas bougés depuis 20 ans :
Un module doit définir clairement son interface métier (son API quoi) : c’est le contrat qui doit être rempli par le module.
D’ailleurs, sur des briques plus anciennes, et donc plus mûres, la promesse est bien plus claire. Exemple : un système de gestion de bases de données… gère des données. Les choses sont bien séparées entre le moteur et l’interface. On devrait avoir ce type de séparation, pour monter notre système e-commerce de demain.

C’est un sujet excitant, parce qu’il y a beaucoup à faire, et beaucoup de valeur à apporter !

Si cela vous intéresse d’en savoir plus sur ce sujet passionnant, que vous avez une expertise d’architecte, vous connaissez bien la technique, et vous vous dites que l’aventure est peut être pour vous, contactez moi !

Vente Privée ouvre son site aux US

Vente Privée avait annoncé le lancement des opérations aux US, via un partenaire prestigieux : Amex.

Le site est ouvert :

Une première vente est en ligne, avec la marque Paul et Joe :

On retrouve les codes Vente Privée : de beaux visuels, des produits de marque, à des prix discount.

Maintenant, d’autres acteurs se sont développés aux US sur ce secteur, il va falloir se battre !

Quelle expérience pour acheter et lire un eBook ?

Comme je suis souvent en déplacement, que j’ai un iPhone, j’ai voulu tester les solutions pour lire des ebooks, sans m’encombrer d’un nouvel équipement.

L’offre d’Apple, intégrée dans iTunes, fonctionne plutôt pas mal, avec une expérience d’achat plutôt simple :

  • On achète les livres, soit depuis l’ordinateur (iTunes) soit depuis l’iPhone.
  • Le livre acheté est chargé. Il vaut mieux avoir du Wifi à ce moment là ;).
  • On peut ensuite lire le livre. Le lecteur intégré est plutôt de bonne qualité.
  • Dommage qu’il n’y ai pas de lecteur sur le Mac, ça donnerait plus de souplesse.
  • Dommage également : le choix est quand même plutôt limité : il vaut mieux choisir parmi les livres de la boutique plutôt que chercher un livre spécifique, qui a peu de chance d’être présent ;).
J’ai voulu tester d’autres systèmes. J’ai donc essayé une autre offre, Numilog en l’occurence.
Donc, sur cette offre, je dois en premier choisir un livre, depuis un site e-commerce relativement classique (sur l’ordinateur donc).
Sur le site, les choses deviennent rapidement plus complexes, puisque le site affiche plusieurs messages d’alertes.
Au moment de l’achat, le site me demande de choisir, entre PDF et ePub. PDF, je me dis que le format sera lisible sur n’importe quel support. Je choisi donc ce support.
Une fois l’achat réalisé, le site me propose un lien pour télécharger le fichier.
Tient ? Le fichier est tout petit, et pas au format PDF ?
En fait, il s’agit d’un format PDF protégé via une DRM. Le fichier chargé doit être ouvert avec un lecteur spécifique,…. On est loin d’un fichier PDF…
Bon, je fais court,
  • J’ai échangé 16 emails avec le support (!)
  • J’ai fini par réussir à lire mon contenu, sur iPhone et Mac, avec un lecteur spécifique sur chaque machine. Mais je ne suis pas sûr qu’une personne « lambda » aurait eu la patience et les connaissances pour réaliser l’ensemble des opérations.
On est très loin de l’expérience d’achat et de lecture d’Apple.
Bien sûr, pour Apple, c’est plus facile, puisque le Reader et la boutique sont pré-installés sur l’iPhone. Mais la différence va bien au delà.
Si les éditeurs ne veulent pas se « laisser manger par la vilaine pomme », comment se fait-il qu’ils ne se soient pas mis d’accord, pour se regrouper et créer une solution digne de ce nom ?
Il reste un sacré chemin à parcourir, et pendant ce temps, les leaders américains, Apple, Amazon, gagnent en puissance !