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Le commerce conversationnel, vocal ou écrit

Les commerçants ont a peine eu le temps de se mettre au « Mobile first » qu’il faut penser à la suite.

C’est ce qui est passionnant dans notre métier, il faut se réinventer en permanence.

Donc le commerce conversationnel. De quoi parle-t-on ?

En fait on parle de plusieurs choses.

Vous le savez sans doute, les « Home Pod » se vendent comme des petits pains.

Amazon avait lancé Echo il y a quelques années, et ça a tellement bien marché qu’aujourd’hui, Amazon investi massivement sur ce « machin ».

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Ce pod permet de dialoguer avec un robot. L’usage va donc bien au delà du commerce. On peut demander la météo, demander quels films sont sortis cette semaine, demander des infos type wikipedia (connaissance générale).

Le pod permet bien sûr de rendre des services lié à l’activité ecommerce d’Amazon. On peut demander la situation de sa dernière commande, ou même passer une commande… Bon, j’ai testé cette option, et c’est pas encore très convainquant. Si je dis : « Alexa je veux acheter un ventilateur ». La voie synthétique récite la fiche produit du premier produit trouvé. C’est très moche. Ensuite Alexa me demande « voulez vous l’acheter ? ». Si je dis non, le Pod me propose le produit suivant. Bref, cette partie là n’est pas vraiment utilisable.

Face à ce succès, Google a sorti son propre pod, Google Home.

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Le principe est le même, évidement lié à tous les services Google : Mail, Calendrier….

Sur ce marché des Pods, ce qui m’étonne, c’est l’absence de Microsoft… Mais c’est un autre sujet.

Mon avis est que cela traduit un mouvement de fond. La technologie de reconnaissance vocale a atteint un super niveau, et les algos d’Intelligence artificielle vont permettre de faire des progrès rapides sur l’intelligence du dialogue. Tout cela va permettre une expérience de plus en plus qualitative pour les utilisateurs.

Toujours sur ces interfaces basées sur le dialogue vocal, n’oublions pas que nos smartphones intègrent également ces technologies, avec Siri ou Ok Google.

L’autre sujet, ce sont les application de chat sur mobile, WhatsApp ou Messenger.

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On passe tous beaucoup de temps sur ces applications, bien plus que sur toutes les autres App.

Très vite, ces apps vont permettre d’échanger avec des robots, via des APIs.

On parle donc aussi de conversationnel, non plus vocal, mais écrit.

Pour les marchands, c’est un nouveau canal à conquérir, pour proposer plus de services, plus de proximités aux clients.

Dans les deux cas, conversationnel oral ou conversationnel écrit, ce sont de vrais nouveaux médias, et comme toujours dans ces cas là, il faut se les approprier pour être performant.

Ce qui me semble évident, c’est qu’une communication agressive aura un effet négatif très rapidement. Il faut bien voir que ces canaux sont très « intimes ». Le Pod est chez vous, dans votre salon, et l’application Whatsapp ou Messenger est sur votre smartphone, là aussi, dans votre espace privé.

Donc si un marchand se met à utiliser un tel canal pour « chasser », il va se faire éjecter à la vitesse de la lumière.

Comme la base est là, les terminaux et applications sont massivement déployées, les usages vont venir très vite. très très vite !

Etes vous Mobile First ?

Mobile First, la plupart des marchands en parlent.

Le mobile est devenu un canal majeur des visiteurs d’un site web. Il s’agit donc d’adapter le site à ce support.

Adapter ? Non justement ! Mobile First, c’est l’idée qu’on conçoit le service pour le mobile, pour le mobile en premier.

Mais jusqu’ou faut il aller dans cette logique ?

Je vous propose de vous raconter une histoire : celle de What’s App.

What’s App a été créé en 2009. En 2009, Skype est déjà une solution largement utilisée. Pourtant, What’s App va proposer de développer un service d’échange de messages… Mais va concevoir sa solution pour le mobile, et rien que pour le mobile.

On connait la suite : 450 millions d’utilisateurs actifs début 2014, avec une progression folle.

Alors, quelle est la clé du succès de What’s App ?

Et bien son extrême focalisation sur les mobiles (et une parfaite exécution, c’est sûr).

Imaginez, vous bosser pour skype. Vous pensez à votre service sur mobile. Vous allez vous concentrer sur la qualité de l’interface, l’ergonomie, de manière à rendre l’expérience du client satisfaisante.

Maintenant, regardez ce qu’à fait What’s App :

Comment s’inscrit on sur What’s App ? Juste en entrant son numéro de mobile, pas besoin de savoir autre chose.

Faut il saisir un mot de passe ? Non, le mobile, avec envoie d’un SMS, permet cette authentification.

Faut il ajouter ses contacts ? Non plus, l’accès au carnet d’adresse permet d’ajouter directement toutes les personnes de son carnet d’adresse.

Si vous comparez attentivement l’expérience de l’utilisateur, entre ce que propose Skype et ce que propose What’s App, en particulier sur cette partie inscription, vous prenez la mesure de ce que veut vraiment dire « Mobile First ».

Alors, êtes vous mobile first ? 😉

 

Pourquoi n’y a-t-il pas d’Amazon Français ?

Mon humble réponse à cet article des Echos qui retrace la vie de quelques gros acteurs du ecommerce Français : Pixmania, Rueducommerce, CDiscount, Oscaro et Priceminister

L’analyse du journaliste, pour faire simple, c’est de dire que les finances n’ont pas suivies.

Peut être… Mais je pense qu’il y a une autre raison : la culture technique.

La force d’Amazon, c’est d’avoir monté un système d’information qui est une machine de guerre.

Le e-commerce, c’est du « techno-marketing ». Bien sûr, il faut savoir trouver les bons produits, savoir acheter, et savoir vendre… Il faut également s’approprier toute la culture spécifique du ecommerce, et ça fait un « gros morceau ».

Il faut intégrer les notions d’acquisition de trafic : SEO, SEM.

Il faut de plus développer une culture de la data : mettre en place les outils pour avoir de la donnée, et faire de l’analyse.

Mais il faut également avoir une vrai vision de l’urbanisme de son système d’information ecommerce…

C’est sur ce dernier point que, je pense, on pêche le plus.

La difficulté, c’est le passage à l’échelle.

Bien sûr, quand on démarre, il ne s’agit pas d’urbanisme. On prend des outils open source, quelques développeurs, et zou, on a un site en ligne.

Mais quand on doit traiter 100, 1000 commandes par jour, c’est une autre histoire.

Et si on veut de la croissance et de l’agilité, sans urbanisme, on est mort. Le système d’information devient une pieuvre incontrôlable, qui tient par « miracle » et que personne n’ose bouger.

ça coute de plus en plus cher à maintenir, les pannes sont de plus en plus fréquentes, et difficile à corriger…

Le problème ? Pas de vision ambitieuse de la plate forme. On bricole ce qui marche, à cout réduit. Ce qui a fait la réussite des débuts donne l’assurance qu’il faut continuer comme ça…

Alors oui, ça a bien un rapport avec les moyens financiers, mais pas uniquement.

 

Fin d’un mythe : pas de PMD universelle

Je dois le dire : je n’aime pas les promesses bidons.

La « DMP universelle » en est une.

La DMP universelle, c’est une « boite » qui va contenir, monsieur le client, toutes les données sur vos clients et prospects.

En stockant tout, vous pourrez tout faire !

Génial :

Vous allez stocker le parcours des visiteurs sur vos sites, stocker les données CRM, les données issues des magasins, des call centers…

Un peu d’algo par dessus, et vous pourrez « créer de la valeur » en proposant des scénarios futuristes…

Je n’y crois pas, car en fait, c’est justement au niveau des scénarios que ça coince :

Avec les technologies actuelles, on doit au contraire constuire la DMP en fonction de ce qu’on veut en faire.

Je prends un exemple qui concerne Target2Sell : la recommandation temps réel de produits :

On a bien une DMP pour faire ça, avec des données extrêmement variées : Web, magasin, CRM, …

Mais toute la DMP est conçue par rapport à une contrainte très forte : faire des recommandations spécialisées pour chaque visiteur, en 50 ms !

Et je peux vous dire que c’est pas une mince affaire ! 50 ms, c’est pas beaucoup… Alors on doit mettre en oeuvre tout un tas de technologies permettant de gagner du temps.

Résultat, ça marche, plutôt bien même, mais c’est pas universel.

Il ne serait juste pas possible de faire des recommandations de produits personnalisés en temps réel, en s’appuyant sur une DMP… pas conçue pour ça.

Décideur TV spécial e-commerce, 1ère

On a enregistré il y a quelques jours la première vidéo de l’émission décideur TV spécial e-commerce :

Merci à Nicolas pour sa participation 🙂

Alors, ça vous plait ? On va essayé d’en faire une émission régulière, au moins mensuelle.
On cherche des sponsors d’ailleurs 🙂

La « webification » des magasins

Première étape : Internet arrive. en quelques années, ce média se révèle être un super outil pour vendre et pour gérer une relation « 1-2-1 » avec les clients.

Les entreprises s’emparent progressivement de ce média et se mettent au e-commerce.

Mais comment vendre en ligne ?

La première idée est d’appliquer ce qu’on sait de la vente « classique » à ce nouveau canal. En filant la métaphore avec le monde physique, le marketing devient e-marketing : on parle de tête de gondole, d’animation des rayons, de parcours client, de mise en scène des produits…

Et puis le e-commerce se développe, et on « apprend en marchant » : le e-marketing se démarque du marketing. L’acquisition client est très spécifique par exemple. Dans le monde physique, la concurrence est géographique. Sur le web, elle est surtout sémantique : quels sont les acteurs qui se positionnent sur tels mots clés, liés à tels produits ?

Avec l’arrivée de pur players, le e-commerce devient un canal à part entière. Pour bien vendre en ligne, les entreprises ont maintenant appris à se battre avec les bonnes armes : analytics, canaux d’acquisitions spécifiques, outils de e-merchandising adaptés (search, filtres, recommandations de produits, …).

Tout ce chemin fait qu’aujourd’hui, pas mal d’entreprises ont développées une culture web.

Aujourd’hui, cette culture irradie l’ensemble de l’entreprise.

Auchan devient Auchan.fr.

La web-culture se développe partout, et entre dans les magasins.

Les clients se baladent dans les rayons avec leurs smartphones.

De plus en plus de magasins sont équipés de bornes wifi, les vendeurs de tablettes.

On voit se développer des caisses connectés, ou des bornes Internet.

Je sais pas vous, mais je trouve cette tendance intéressante… Ou cela va-t-il mener ? Quels sont les prochains usages connectés en magasin ?

On parle de beaucoup de choses pas très réalistes, faites pour faire le buzz.

Pendant ce temps là, de vrais changements s’opèrent, plutôt rapidement en fait.

Quand on ne veut pas de client

Je souhaitais ouvrir une nouvelle ligne ce week end. Je regarde ce que propose Sosh, et je décide d’y aller.

Mais arrivé sur la première étape, je suis bloqué :

Première étape du processus d'achat Sosh

Pas de bouton « Valider », ou « étape suivante ». Par contre, j’ai pu imprimer, voir les conditions générales de ventes…

Finalement, j’ai ouvert une ligne chez Free 😉

C’est marrant car en relisant ce billet, et en regardant ma copie d’écran, je me rends compte que c’est probablement parce que le mobile choisi n’est plus dispo…

Sur le coup, je ne l’avais pas vu !

Mais alors, pourquoi proposer un m mobile qui n’est pas dispo ?

RFM avec Wizishop

Wizishop propose de nouveaux services.

La solution permet notamment de gérer une segmentation avancée des clients, segmentation appelée RFM (Récence / Fréquence / Montant). Ce n’est pas une radio 🙂 A ma connaissance, ce sont des outils développés par les acteurs historiques de la VAD

Wizishop calcul un profil RFM et l’associe à chaque fiche client. Cela permet ensuite d’utiliser ces informations, pour analyser sa base client, ou pour segmenter les emails.

Setam, e-commerçant heureux

Je vous propose un témoignage ce matin, le témoignage d’un e-commerçant, Setam, qui se développe bien, sur un marché assez spécifique : l’équipement pour les pros.

Capture d’écran 2014-09-05 à 11.50.28

Au fait, Setam est client Target2Sell 😉

Setam gère plus de 8000 références. Impossible de faire des liens à la main entre les produits. Une solution de recommandation automatisée comme Target2Sell permet d’automatiser les choses, et donc de gagner du temps.

Le e-commerce pour Setam représente 15% du chiffre d’affaires total de l’entreprise. C’est donc un canal clé.

Un des enjeux clé pour l’entreprise, c’est la fidélisation. La question n’est pas si simple que ça : comment choisir les produits à proposer suite à un achat sur ce type de produit ?

Il sera intéressant d’analyser ce que propose Target2Sell dans ce contexte ;).

 

Oxatis – 7300 boutiques en ligne !

Oxatis est devenu au fil des ans un leader européen du e-commerce.

Oxatis

Depuis 2001  (13 ans déjà 😉 ) les fondamentaux sont les mêmes : proposer une solution SAAS e-commerce, permettant de mettre en ligne un site e-commerce en quelques clics.

Aujourd’hui, Oxatis, c’est :

  • 7300 boutiques,
  • plus de 3 millions de commandes traités via les boutiques, soit une commande toutes les 6 secondes
  • 315 millions d’Euros de CA
  • 5 millions de produits
  • 9 millions d’acheteurs français
  • plus de 80 personnes, 350 revendeurs…

Les boutiques Oxatis ont bien évoluées au fil des ans. La richesse fonctionnelle est aujourd’hui impressionnante !

Vous avez sans doute fait des achats sur une boutique oxatis sans le savoir… C’est ce qui m’est arrivé, pour l’achat des sièges de bureau de Target2Sell : je suis tombé sur un site spécialisé en sièges de bureaux : Direct siège.

Direct Siège

C’est souvent ça, le ecommerce qui fonctionne : un marché de niche, un vendeur qui connait son marché, qui sait acheter, et qui sait bien choisir sa gamme. Avec une solution full SAAS bien choisie, il n’a pas à s’occuper de la plate forme, des serveurs, des évolutions techniques…

Plusieurs boutiques Oxatis ont de très beaux résultats.

Aujourd’hui, les nouvelles technologies mises en place, et dont bénéficient de facto tous les clients Oxatis, permettent de réaliser des boutiques très avancées, très « custom », tout en gardant la compatibilité à 100% avec la solution.

Pour faire ça, Oxatis propose la solution suivante : les éléments customs sont réalisés « client side », via des programmes Javascript, qui font appel à des fonctions disponibles via des web services. Oxatis propose son propre studio pour réaliser ces intégrations.

Exemple : commencal store, qui propose des vélos pro :

commencalLa boutique permet de passer des commandes complexes, via un configurateur très sophistiqué :

Configurateur

L’équipe m’a montré d’autres exemples impressionnant, avec par exemple la possibilité de gérer des formations en ligne, y compris la réservation des inscriptions, ou la gestion de prix spécifiques à chaque client (via les liens avec les ERP gérés par la solution).

Bien joué !