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Le nouveau service proposé par Jérôme Keloghlanian : Findizer

Bon, c’est parce qu’on a un « bug » dans le projet de loi de finance 2013 que tout s’arête 😉

Jérôme, après avoir dirigé le e-commerce de Décathlon, a monté un nouveau service : Findizer.

Findizer est un moteur de shopping, orienté « social ».

Concrètement, un utilisateur se connecte via Facebook, et peut choisir les produits qu’il aime, ou dont il a envie, parmi l’ensemble des produits proposés par le site (500 000 produits dès l’ouverture, et ça devrait grossir très vite).

C’est donc un service, qui permet de sélectionner les produits que j’ai, ou dont j’ai envie.

On est donc à la croisée entre un moteur de shopping, et le social-commerce.

Pour le marchand, Findizer est un canal d’acquisition, de la famille des moteurs de shopping.

Bonne chance Jérôme pour cette nouvelle aventure !

Interview de Julien Chaumond, à propos de Giftmania

Je vous propose une petite interview de Julien Chaumond, CEO de Digital Mammouth (j’adore ce nom 😉 ).

Digital Mammouth est l’éditeur de Prodca.st

Julien est co-auteur sur ce blog.

Bonjour Julien. Peux-tu nous présenter Giftmania ?

Bonjour François.

Giftmania est une application Facebook que nous (= Prodcast) avons développé avec Pixmania et Like Shop (une autre startup de recommandation de produits sur Facebook) pour permettre de trouver le cadeau de Noël idéal pour ses amis en fonction de leurs Likes, et donc pour une fois, d’être 100% sûr de ne pas faire des cadeaux ratés 🙂


L’application permet aussi de faire sa propre liste de cadeaux en fonction de ce qu’on a aimé sur Facebook, et de la partager en utilisant les nouveaux leviers sociaux de Facebook (Ticker, Timeline, Open Graph 2.0, etc.). Nous sommes d’ailleurs parmi les premiers en France et en Europe à avoir intégré ces nouveaux leviers de viralité de Facebook dans un contexte e-commerce.

Quel est l’intérêt pour l’utilisateur ?

La promesse pour l’utilisateur, c’est d’abord d’être sûr de faire des cadeaux qui vont faire plaisir (c’est un peu compliqué parfois :)).

C’est aussi dans l’autre sens, la possibilité de faire sa propre liste et de l’envoyer « subtilement » à ses amis pour recevoir des cadeaux que l’on aime, et ne pas avoir à les revendre en ligne début janvier !

Quel est l’intérêt d’une application Facebook pour un e-commerçant comme Pixmania ?

L’intérêt pour un e-commerçant d’avoir une application Facebook sociale (cf. aussi ma réponse à la question suivante), c’est de pouvoir toucher ses clients en amont de leur processus d’achat (lorsque le client arrive sur le site e-commerce, il sait déjà à peu près quel produit acheter et à quel prix), au moment où ils discutent avec leurs amis des produits qui les intéressent pour Noël, c’est-à-dire au moment où le pouvoir de la recommandation sociale est le plus fort.

Dans le cas de Giftmania, la recommendation sociale est encore plus forte car les produits sont suggérés en fonction des Likes des utilisateurs et de ses amis : nous avons développé un algorithme permettant de « matcher » des produits du catalogue Pixmania avec des Likes dans un certain nombre de catégories (films, artistes, mais aussi marques, etc.). Les résultats sont parfois surprenants mais sont en grande majorité très pertinents !

Le Ticker

En quoi une appli de Social commerce est-elle plus puissante qu’une appli « store front » ?

Giftmania n’est pas une appli de type « store front », c’est-à-dire une boutique alternative directement sur Facebook : nous générons et redirigeons du trafic depuis Facebook vers le site du e-commerçant. Dans une appli store-front, l’utilisateur va pouvoir acheter son produit directement sur Facebook, mais bien souvent, il n’y a rien de social là-dedans. Ce n’est pas parce que c’est sur Facebook que c’est social !

Nous ne sommes pas non plus un « simple » outil de communication du e-commerçant vers les réseaux sociaux : ce n’est pas le e-commerçant qui parle directement à ses clients (comme sur une page Fan par exemple), mais les clients qui recommandent eux-mêmes des produits du e-commerçant à leurs amis. Ce qui est fondamentalement différent !

Tu nous parlais récemment des nouveaux leviers sociaux de Facebook, qu’est-ce qu’ils permettent de faire concrètement sur Giftmania ?

Concrètement, nous avons défini avec Pixmania un certain nombre d’actions Open Graph 2.0, c’est-à-dire des actions analogues au Like mais spécifiques à l’application : dans notre cas, « ajouter à sa liste » et « partager à sa liste », par exemple.

Cela nous permet d’utiliser au mieux le Ticker (screenshot n°1) puis de définir des agrégations, qui sont des « widgets » affichés directement sur la Timeline, le nouveau profil Facebook (screenshot n°2).

Une agrégation sur la Timeline

Comment vois-tu l’avenir ? Quelles nouvelles fonctions pensez-vous développer ?

Je pense que les applis comme Giftmania vont vraiment marcher, notamment parce que les APIs de Facebook vont permettre de faire de plus en plus de choses. Les e-commerçants sont aussi de plus en plus motivés pour développer des applis vraiment originales et spécifiques.

Ce n’est pas un hasard si Walmart vient de lancer Shopycat, une application analogue à Giftmania 🙂

Sur Giftmania, nous comptons encore améliorer la pertinence des produits suggérés et optimiser la viralité de l’appli. Ensuite nous passerons du temps à analyser les différentes données sur le trafic apporté vers Pixmania et la conversion — mais ça pourra faire l’objet d’un autre article 🙂

Merci Julien. A bientôt !

Le livre « Social commerce » en téléchargement gratuit

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

En janvier dernier, je publiais un livre sur le Social commerce, que François présentait ici. Le livre a bien marché, j’ai eu beaucoup de retours positifs, et il a même été traduit en coréen ! 🙂

J’ai donc décidé de mettre le PDF du livre en téléchargement gratuit sur Prodcast : http://productism.com/product/2953801200-social-commerce

Prodcast (ma startup donc) est un site social où les utilisateurs (il faut Facebook ou Twitter pour s’inscrire) commentent et se recommandent des produits. En plein dans le sujet donc 🙂

Retour sur le bouton « J’aime » d’Amazon

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

En plein milieu de la Guerre des boutons dont parlait François il y a deux semaines (Boutons +1 de Google, Facebook Like, Tweet this, etc.) et qui continue à faire rage, un bouton est passé relativement inaperçu, en tout cas en France, alors même qu’il émane directement, non pas d’un réseau social, mais d’un e-commerçant : c’est le bouton « J’aime » d’Amazon.

Amazon a commencé à tester son bouton Like sur Amazon US vers novembre 2010, mais il n’a été mis en production sur Amazon.fr qu’il y a un mois environ (vers fin mai-début juin).

Ce qu’il y a d’intéressant avec le bouton J’aime d’Amazon, c’est qu’il permet de faire de la recommandation basée sur des signaux explicites (Amazon le dit clairement : « nous vous recommanderons des articles basés sur les produits que vous aimez ») alors que jusqu’à maintenant la recommandation était plutôt basée sur des signaux implicites (par exemple : j’ai consulté cet article, j’ai acheté cet autre article, etc.).

En revanche, le bouton « J’aime » n’est pas — pour l’instant ! — utilisé d’une manière sociale, c’est-à-dire que je peux facilement consulter la liste des produits que j’aime (sur la page « Chez vous« ), mais pas ceux des autres clients, amis, personnes ayant les mêmes centres d’intérêts, etc.  Même sur Amazon.com, où le e-commerçant a expérimenté l’intégration avec Facebook, ce qui a fait beaucoup de bruit (Voir ce bon article en anglais : Amazon’s Facebook Integration Is The Future Of Commerce), son bouton « J’aime » n’est pas relié à Facebook ou aux profils des clients.

Ce qui est très intéressant en termes d’usages, avec ces boutons, c’est qu’ils permettent au client d’exprimer de manière très simple, informelle, un intérêt pour un produit.

Du coup, comme il est beaucoup plus simple et rapide de cliquer sur « J’aime », que d’écrire un avis consommateur par exemple, le volume des données créées (et donc utilisables) est très important : je me suis amusé à faire un échantillonage aléatoire (ou à peu près…) d’une dizaine de produits, et il y a déjà, un mois seulement après la mise en place, souvent plus de « J’aime » que de commentaires clients, et parfois, 5 voire 10 fois plus !

Ainsi par exemple :

Qu’en pensez-vous ? Et pour les marchands plus petits qu’Amazon, cela a-t-il du sens de mettre en place un bouton « J’aime », plus spécifique que le Like de Facebook (où tout peut être Liké, pas seulement les produits) ?