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SpreadButton : Le chainon manquant entre les réseaux sociaux et le e-commerce ?

Comme je vous l’ai dit lors de mon petit billet sur le Lengow Day, j’ai trouvé la présentation d’Olivier, sur Spread Button, de très bon niveau.

Il faut dire que le sujet me passionne !

La vision d’Olivier, c’est qu’au fond, le social commerce, c’est du CRM amélioré à la sauce sociale.

Donc, il travaille, creuse ce sillon.

Exemple d’utilisation, avec Kusmi Tea.

La boutique a mis en place, avec la solution Spread Button, un jeu concours :

Capture d’écran 2013-04-15 à 19.52.00

Rien ne vaut une vidéo pour comprendre la suite :

Résultat des courses après quelques mois :

– 10 000 fans de plus pour la marque

– 10% de CA généré via cette opération

Et surtout, une base CRM enrichie avec les données des Fans. L’application de Spreadbutton permet de gérer des profils d’utilisateurs, qui contiennent les données du CRM marchand et de Facebook.

Vous pouvez télécharger la présentation d’Olivier ici.

fab, une référence pour le f-commerce ?

Fab est un site e-commerce :

Quelles sont les spécificités de ce site ?

Déjà, il faut donner son mail pour entrer :

Hum, ce n’est pas très habituel, ni très conseillé. C’est une bonne idée pour des sites très particuliers, qui ne comptent pas sur le référencement naturel.

Fab est un site qui vend des produits design.

Le site fonctionne un peu sur le principe de vente privée :

Les produits sont en vente sur une plage de temps donnée :

Une fois sur une fiche produit, c’est presque comme sur n’importe quel site e-commerce :

On a un gros discount sur le prix, et un bouton d’ajout au panier bien visible.

Ce qu’on remarque, c’est au dessus, le « Add to Favorites » . Sur la plupart des sites, ce type de fonction est discret. Ici, c’est le deuxième élément mis en avant, juste après le bouton d’ajout au panier (quand même 😉 ).

Remarquez en haut, toutes les options de partage : Twitter, Facebook, le bouton like de Facebook, et enfin, le bouton de Pinterest !

On sent bien que pour Fab, le partage, c’est pas de la rigolade !

Si je clique sur le coeur, ce message s’affiche :

Deux choses intéressantes :

  • On est sur une fonction bien plus évoluée que le « like » de base de Facebook
  • Regardez le message en bas de la fenêtre : si cette invitation me dérange, je peux la désactiver.

Poursuivons. Je clique sur le lien proposé, pour montrer ce produit à mes amis sur Facebook  :

Cela ouvre une fenêtre, qui me demande si je veux ajouter l’application Fab à Facebook :

Bon, cette étape est un peu anxiogène, on me dit que cette application va publier en mon nom des informations sur les produits. …

Je ne connais pas le taux de transformation à cette étape un peu sensible… ça serait intéressant d’avoir plus d’infos là dessus.

Ce qui est sûr, c’est que c’est bien mieux, de mon point de vue, d’avoir une application de la marque du magasin.

Bon, allé, tant pis pour mes amis Facebook, je dis ok :

Le résultat : je reçois un mail :

Le bouton, on ne peut plus incitatif, envoie sur la page Live Feed du site :

Au survol d’une vignette, l’ensemble des boutons de partage sont affichés

Je peux certe acheter ce produit, mais le partager, en parler autour de moi, à mes amis, c’est presque plus important !

Une autre chose m’a marqué : le site bouge en permanence. En haut de la page, un bouton affiche le nombre de nouveaux éléments :

Un clic sur ce bouton et la page se met à jour, en ajax.

Bon, vous ne pouvez pas ne pas avoir vu le bouton d’à côté : Invite. Oui, partager, inviter…. on est clairement dans le social à fond !

Un clic sur Invite m’amène sur une page qui affiche la liste de mes amis, et me propose de choisir les amis avec qui je veux faire du shopping ;).

La fonction d’ajout un commentaire est branchée sur Facebook également :

Résultat : ce commentaire apparait sur le site Fab.com, mais également sur ma page Facebook, et est donc vu par mes amis :

Au final, c’est la première boutique que je vois ou les fonctions sociales sont autant mises en avant.

Ce site a eu l’intelligence de complètement concevoir son fontionnement par rapport à ce que proposent les réseaux sociaux, ce qui est bien plus efficace que d’essayer de « vendre sur Facebook ».

Pour finir, je vous propose une interview du fondateur de ce site, qui parle du lien entre son site et Facebook :

La création de valeur autour de Facebook

Facebook vient de m’envoyer une infographie, pour illustrer la création de valeur, estimée, en europe, autour de cette application.

Je la publie ici, vous la trouverez sans doute un peu partout. Il serait intéressant de connaitre la méthodologie employée pour arriver à ces chiffres.

Ceci dit, une chose est sûre : Facebook est une énorme machine, c’est devenu un « web dans le web », des tas d’utilisateurs y passent des heures.

Le frein au changement est assez fort, puisqu’on a tous ses amis sur Facebook, et pas sur un nouveau système (voir la peine qu’à Google+ à décoller).

Donc, Facebook doit évidemment être travaillé avec une attention toute particulière.

Et puis, ce qui est également certain, c’est que ce business en est à ses tout débuts. ça ne peut que croitre très fort dans les prochaines années !

Voici le document donc :

Interview de Julien Chaumond, à propos de Giftmania

Je vous propose une petite interview de Julien Chaumond, CEO de Digital Mammouth (j’adore ce nom 😉 ).

Digital Mammouth est l’éditeur de Prodca.st

Julien est co-auteur sur ce blog.

Bonjour Julien. Peux-tu nous présenter Giftmania ?

Bonjour François.

Giftmania est une application Facebook que nous (= Prodcast) avons développé avec Pixmania et Like Shop (une autre startup de recommandation de produits sur Facebook) pour permettre de trouver le cadeau de Noël idéal pour ses amis en fonction de leurs Likes, et donc pour une fois, d’être 100% sûr de ne pas faire des cadeaux ratés 🙂


L’application permet aussi de faire sa propre liste de cadeaux en fonction de ce qu’on a aimé sur Facebook, et de la partager en utilisant les nouveaux leviers sociaux de Facebook (Ticker, Timeline, Open Graph 2.0, etc.). Nous sommes d’ailleurs parmi les premiers en France et en Europe à avoir intégré ces nouveaux leviers de viralité de Facebook dans un contexte e-commerce.

Quel est l’intérêt pour l’utilisateur ?

La promesse pour l’utilisateur, c’est d’abord d’être sûr de faire des cadeaux qui vont faire plaisir (c’est un peu compliqué parfois :)).

C’est aussi dans l’autre sens, la possibilité de faire sa propre liste et de l’envoyer « subtilement » à ses amis pour recevoir des cadeaux que l’on aime, et ne pas avoir à les revendre en ligne début janvier !

Quel est l’intérêt d’une application Facebook pour un e-commerçant comme Pixmania ?

L’intérêt pour un e-commerçant d’avoir une application Facebook sociale (cf. aussi ma réponse à la question suivante), c’est de pouvoir toucher ses clients en amont de leur processus d’achat (lorsque le client arrive sur le site e-commerce, il sait déjà à peu près quel produit acheter et à quel prix), au moment où ils discutent avec leurs amis des produits qui les intéressent pour Noël, c’est-à-dire au moment où le pouvoir de la recommandation sociale est le plus fort.

Dans le cas de Giftmania, la recommendation sociale est encore plus forte car les produits sont suggérés en fonction des Likes des utilisateurs et de ses amis : nous avons développé un algorithme permettant de « matcher » des produits du catalogue Pixmania avec des Likes dans un certain nombre de catégories (films, artistes, mais aussi marques, etc.). Les résultats sont parfois surprenants mais sont en grande majorité très pertinents !

Le Ticker

En quoi une appli de Social commerce est-elle plus puissante qu’une appli « store front » ?

Giftmania n’est pas une appli de type « store front », c’est-à-dire une boutique alternative directement sur Facebook : nous générons et redirigeons du trafic depuis Facebook vers le site du e-commerçant. Dans une appli store-front, l’utilisateur va pouvoir acheter son produit directement sur Facebook, mais bien souvent, il n’y a rien de social là-dedans. Ce n’est pas parce que c’est sur Facebook que c’est social !

Nous ne sommes pas non plus un « simple » outil de communication du e-commerçant vers les réseaux sociaux : ce n’est pas le e-commerçant qui parle directement à ses clients (comme sur une page Fan par exemple), mais les clients qui recommandent eux-mêmes des produits du e-commerçant à leurs amis. Ce qui est fondamentalement différent !

Tu nous parlais récemment des nouveaux leviers sociaux de Facebook, qu’est-ce qu’ils permettent de faire concrètement sur Giftmania ?

Concrètement, nous avons défini avec Pixmania un certain nombre d’actions Open Graph 2.0, c’est-à-dire des actions analogues au Like mais spécifiques à l’application : dans notre cas, « ajouter à sa liste » et « partager à sa liste », par exemple.

Cela nous permet d’utiliser au mieux le Ticker (screenshot n°1) puis de définir des agrégations, qui sont des « widgets » affichés directement sur la Timeline, le nouveau profil Facebook (screenshot n°2).

Une agrégation sur la Timeline

Comment vois-tu l’avenir ? Quelles nouvelles fonctions pensez-vous développer ?

Je pense que les applis comme Giftmania vont vraiment marcher, notamment parce que les APIs de Facebook vont permettre de faire de plus en plus de choses. Les e-commerçants sont aussi de plus en plus motivés pour développer des applis vraiment originales et spécifiques.

Ce n’est pas un hasard si Walmart vient de lancer Shopycat, une application analogue à Giftmania 🙂

Sur Giftmania, nous comptons encore améliorer la pertinence des produits suggérés et optimiser la viralité de l’appli. Ensuite nous passerons du temps à analyser les différentes données sur le trafic apporté vers Pixmania et la conversion — mais ça pourra faire l’objet d’un autre article 🙂

Merci Julien. A bientôt !

Madame Choup vous propose des réductions contre un peu de communication sur Facebook

Si tout le monde est à peu près ok pour bien voir qu’il y a des choses à faire, entre Facebook et les sites e-commerce, la « martingale » magique n’a pas encore été trouvée.

Benjamin m’avait parlé de Madame Choup, site de vente de vêtements de cuisine, qui propose un module Facebook original.

Visite guidée :

Regardez bien, au niveau des produits, le site propose deux prix :

Acheter « malin », cela veut dire que je peux économiser 6 €, soit près de 10%.

Comment ? Simplement en acceptant de communiquer, sur Facebook, auprès de 10 « amis ».

Allons y : j’achète malin ;).

Mon panier affiche bien le produit, mais au prix de base. Pour l’instant, je ne suis pas très malin…

Ensuite, je vous passe les étapes, classiques, de création de compte.

Sur validation du panier, une popup s’ouvre, qui me demande l’autorisation d’accéder à mes informations Facebook :

Bon, je valide. Madame Choup, ou plutôt son application Facebook a maintenant accès à mes contacts… L’application me demande de choisir, parmi mes contacts, a qui je veux envoyer un message sur ce site :

Après avoir choisi 10 « cobayes » (désolé les amis 😉 ), je peux personnaliser le message qui sera envoyé :

Bon, ensuite, je peux poursuivre mes achats.

J’imagine que normalement, j’aurais du avoir une réduction, mais pour cet essai, ça n’a pas marché. J’ai spammé mes amis pour rien, désolé ;).

Alors, bonne idée ou pas ?

Etes vous prêt à spammer vos amis, pour avoir une réduction ?

Les internautes sont ils prêt à passer par des chemins pas si court que ça ?

Pleins de bonnes questions. A suivre !

Benjamin, de Presque Parfait, nous parle de Facebook

Je lis un peu partout que le f-commerce c’est nul, que ça marche pas….

J’ai proposé à Benjamin un échange sur ce sujet.

Voici les notes que j’ai prises suite à cet échange :

Déjà, il faut dire que Presque parfait est une marque. Les produits que propose la boutique, on ne les trouvent que chez moi.

La situation est donc différente pour un revendeur, pour qui les produits ne sont pas exclusifs, et qui doit pour exister se battre sur les prix, les services.

Presque parfait existe maintenant depuis un an.

J’ai tout misé sur le bouche à oreille.

Le bouton « Like » sur les pages produits est plutôt bien utilisé.
Exemple : sur un produit comme ce body, on est à plus de 450 like.

Chaque fois qu’une personne clique sur ce lien, l’info remonte dans son flux Facebook, et ces amis reçoivent cette info.

15% du trafic arrivent sur la boutique directement par ce moyen.

Pour les ventes, j’ai deux scénarios :

1) L’achat impulsif :

  • Découverte de la boutique sur Facebook,
  • Arrivée sur le site
  • Achat

2) L’achat « multi couche » :

  • Découverte de la boutique via Facebook,
  • Visite « de courtoisie », pour voir
  • Achat plus tard, en retrouvant la boutique via Google

Pour arriver à ce résultat, j’ai mis en avant les éléments de Facebook sur le site :

Sur la page produit, il y a deux boutons biens visibles : le bouton d’ajout au panier et le bouton like.

Il y a aussi l’encart Facebook associé à la boutique, en bas des pages.

Le bouton Like de cet espace là est bien plus fort, puisque là, le client dit : j’aime la marque.

Après, la question est : comment communiquer sur Facebook.

Il faut bien voir que les gens ne sont pas sur Facebook pour travailler. On est dans le fun, le loisir.

Il faut donc être très attentif à communiquer de manière adaptée.

En particulier, il faut se garder d’une communication trop « push » commercialement.

Je communique plutôt sur l’actualité des produits, ou sur des choses « fun », en rapport avec la marque :

Attention aussi à ne pas trop publier ! Il faut bien voir que par rapport à un blog, Facebook, c’est du push : les personnent qui aiment la marque reçoivent, sur leur mur, les publications. Si ils ont le sentiment d’être spammés, ils vont se désabonnés.

Je conseille 3 communication par semaine, pas plus. Par contre, il est très important de répondre, de réagir en temps réel.

Bien sûr, de temps en temps, je peux également envoyer une information commerciale :

Au début, je communiquais de la même manière entre le blog et Facebook. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, parce qu’il s’agit en fait de deux cibles différentes.

Sur le blog, il s’agit principalement de personnes qui suivent l’activité e-commerce de la marque. Alors que sur FaceBook, il s’agit de personnes qui aiment la marque.

Tout cela fonctionne, mais je suis dépendant de Facebook.

Facebook gère un « espèce de quality score » à la Google.

Quand on publie sur la page, l’info n’est pas systématiquement relayée sur les murs des fans. Plus un message est commenté, plus le quality score monte, et plus les billets seront diffusés. Cela marche aussi dans l’autre sens : si un message n’a pas de commentaire, le quality score baisse, et les prochains messages seront moins diffusés…

Le fonctionnement de Facebook n’est pas du tout transparent, c’est une sorte de « boite noir ».
Des fois, j’ai un buzz qui monte, mais je ne sais pas forcément d’ou cela vient. Facebook ne propose pas de moteur de recherche !

Au final :

Facebook est très bien pour se faire connaitre.
Je conseille de rester sur quelque chose de simple : le bouton « Like », j’aime, est très bien, très simple.

Spread-Button

 

Spread-Button se propose de faire le lien entre un site e-commerce et les réseaux sociaux :

Tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a là un positionnement stratégique, une opportunité, un besoin…

Maintenant, la question est : comment faire ce lien ? Que proposer, tant pour le marchand que pour le client ?

L’approche de Spread Button est intéressante :

Il s’agit de connecter les deux mondes via une base client.

Une fois cette connection réalisée, c’est gagné : la base a accès aux données de chaque univers, et peut les exploiter.

Les fonctions proposées sont :

  • Segmentation : Segmenter la base, à partir de données du e-commerce croisées avec des données sociales
  • Acquisition : Lancer des opérations virales, pour capter de nouveaux clients et de nouvelles commandes
  • Tracking : Suivre et mesurer les opérations réalisées grâce aux opérations d’acquisitions
Petit exemple illustré :
Un site intègre un bandeau « attractif » (gagnez un bon de réduction de 10%)
Un clic sur la pub, et l’internaute rentre dans le « tunnel » permettant de se connecter sur l’un des réseaux sociaux (prenons Facebook) :
L’internaute clique donc sur le logo Facebook :
Après avoir renseigné ses identifiants, il doit valider l’utilisation de l’application SpreadButton :
Retour sur la boutique pour l’étape suivante :
Encore un clic, pour arriver sur le code tant recherché 😉 :
Un clic sur partager, permet d’arriver sur la page suivante :
A cette étape, Facebook redemande une autorisation :
Bon, si on valide, on arrive au bout :
Petite copie d’écran du back office, pour montrer à quoi ressemble un « client connecté » :
Je trouve l’idée d’Olivier très intéressante, mais je pense qu’il est indispensable de raccourcir ce chemin !

 

 

Facebook et e-commerce. Bon, on fait quoi ?

Le développement des réseaux sociaux en général et de Facebook en particulier change la donne.

Quand on fait du e-commerce, on se dit que nécessairement, on doit s’intéresser a ce qui se passe sur Facebook.

Et c’est vrai 😉 !

On doit s’y intéressé, parce que les internautes, les clients, y passent du temps, et que c’est un moyen, parmi d’autres, de faire du e-marketing : d’échanger avec les clients, de voir ce qui se dit sur votre marque, …

Mais mon sentiment, partagé par plusieurs collègues avec qui j’ai échangé sur le sujet, est que certaines idées ne sont pas forcément les bonnes.

En particulier, je ne suis pas convaincu par l’idée de vendre directement sur Facebook.

Bon, comme toute généralité, on pourra trouver des contres exemples. Et on peut effectivement se dire que, pour certains produits, très « sociaux », ce type de mise en vente peut avoir du sens. Un « La Fraise » sur Facebook, c’est vrai que ça peu se défendre.

Mais pour les autres, non !

Pourquoi ?

Pour plusieurs raisons !

La première est qu’il n’y a pas de raison de faire ça !

Les internautes passent du temps sur FaceBook, mais ils n’ont aucun problème à cliquer sur un lien et aller sur un site marchand, qui pourra proposer une expérience d’achat bien plus riche (sans jeu de mots).

Deuxième raison : c’est une erreur stratégique ! Ceux qui font ça se privent simplement de toutes les données autour de l’acte d’achat. Ces données sont généreusement transférées à FaceBook !

D’ailleurs, j’ai l’impression que Julien Codorniou est en phase avec ça.

Enfin, il y a pleins d’autres choses, bien plus maline, à faire avec Facebook ;). Petit teasing…