Archives de catégorie : e-marketing

L’erreur fatale des lois sur les Cookies

Cela fait des années que des lois s’empiles les unes sur les autres, pour contraindre l’usage des cookies.

L’idée de l’Europe, reprise par chaque pays, est d’obtenir le consentement des clients, avant de collecter leurs données.

Comme les cookies sont le meilleur moyen pour tracer un internaute, les lois obliges les annonceurs à ajouter des popups, pour demander l’avis du client avant de le tracker. Continuer la lecture

Adapter dynamiquement le site : jusqu’où aller ?

Pourquoi afficher le même site, pour tous les internautes ?

Pourquoi ne pas complètement adapter le site, en fonction de l’internaute et du contexte ?

Jusqu’où peut on aller ?

J’ai bien évidemment fouillé ce sujet avec… Amazon.

On ne s’en rend pas forcément compte, mais Amazon va très loin sur ce sujet.

J’ai compté plus de 20 personnalisations différentes sur le site, et je ne pense pas avoir tout vu.

Toutes les pages sont impactées : la page produit, les pages listes, la home page, le panier, …

Alors, jusqu’où peut on aller ?

Quelle est la limite ?

Je ne sais pas, mais on peut être sûr qu’Amazon fait des tests AB, et cela montre qu’on peut aller très loin, ça doit bien marcher.

Et c’est logique !

La logique, c’est qu’on vendra plus et mieux si on présente à l’internaute des choses qu’il a plus de chance de vouloir acheter.

Tout est là : comment identifier ce que veut l’internaute ?

Question d’autant plus subtile que l’internaute peut changer d’idées au fil de sa navigation.

Recommandation et recommandation

Comment proposer le bon produit à l’internaute qui visite le site ?

Prenons un et un seul exemple pour simplifier l’explication : on veut proposer, sur la fiche produit, d’autres produits, permettant à l’internaute d’avoir d’autres choix.
L’idée, c’est un peu ce que fait le vendeur, quand vous avez un produit sous les yeux : il peut vous proposer des alternatives intéressantes.

C’est commercialement une action délicate, parce que si c’est bien fait, ça peut permettre de conclure la vente, et même éventuellement de conclure avec un produit plus cher.

Mais c’est délicat donc, parce que si cette action est maladroite, elle peut aboutir au résultat contraire : semer le doute dans la tête du client, et finalement le faire partir sans qu’il n’achète rien…

Il y a plusieurs façon pour choisir les produits à proposer au visiteur :

  • On peut faire ce choix à la main. Des personnes, qui connaissent bien l’offre associent à la main les produits entre eux.
  • On peut faire tourner des « moulinettes » qui vont chercher à faire des associations automatiques, à partir de critères associés aux produits : associer un produit de la même catégorie, mais avec une couleur différente, ou une matière différente. On peut aussi chercher à associer des produits légèrement plus chers.
  • Toujours dans l’esprit de faire tourner des moulinettes, on peut chercher à partir des achats précédemment réalisés. On retrouve, sur cette idée, l’accroche d’Amazon : « Les clients qui achètent ce produit achètent souvent ».
  • Ou encore, on peut chercher à associer des produits, à partir des navigations des autres internautes : « Que regardent les clients après avoir vu ce produit »

On peut rendre cela bien plus compliqué, en essayant de « comprendre » ce que fait l’internaute sur le site, à partir de sa navigation : les pages visitées, les mots recherchés, le temps passé sur les différentes pages.

Tout cela vous semble bien futile ? Gadget ? Vous de devriez pas 😉 !

Bien fait, ces systèmes permettent d’améliorer significativement la performance commerciale du site.

C’est exprès que je ne parle pas directement du taux de transformation, qui n’est que l’un des facteurs de performance d’un site e-commerce.

Avec un tel service, bien paramétré, on peut simultanément augmenter le panier moyen, le taux de transformation, voir la fidélité.

News de Lengow

Lengow, vous connaissez, c’est une solution qui permet de publier son catalogue sur… tout un tas de sites : moteurs de shopping, places de marchés, …

Lengow se développe très bien.

Je pense qu’on peut objectivement dire que c’est en France la solution leader, tant d’un point de vue fonctionnel que commercial.

Lengow c’est aujourd’hui :

  • Plus de 600 clients
  • 720 exports différents (Lengow permet donc de publier son catalogue vers potentiellement des centaines de cibles différentes)
  • Une base de donnée de 58 millions de produits !!!

La solution est commercialisée en France, Allemagne, Espagne, Canada, Uk

Le modèle full SAAS rend se développement commercial plus facile. Un bureau peut être ouvert en 2 mois.

Pour Mickael, avec qui j’ai discuté ce matin, le pricing de Lengow est bien adapté au marché. Pour rappel, le prix dépend de la taille du catalogue et du nombre de flux sortants, à partir de 99 € par mois.

Cela veut dire que tous les clients disposent du même outil, avec 100% des fonctions.

Mickael donc me disait que le pricing était plutôt bien accepté, parce qu’il est très facile à prévoir (pas de hausse du prix en période d’affluence), et qu’en plus, les outils proposés par Lengow permettent très rapidement de faire la preuve du ROI de l’outil.

Lengow a de très belle références, qu’on peut voir sur le site (elles sont discrètes). Citons : Wonderbox, La Redoute, Castorama, 3Suisses, But, Fnac, Decathlon, …

So far so good comme on dit 😉

 

 

Classer les produits d’un site e-commerce, trop facile !

Comment classer les produits sur un site e-commerce ?

Classer les produits ? C’est simple.

Prenons un exemple : une librairie en ligne (j’aurai pu prendre n’importe quel exemple…)

On va classer les livres de manière thématique, comme en librairie : Les romans, les essais, les livres touristiques, les livres sur le sport, …

Bonne idée ;).

Sauf que, sauf qu’on peut aussi classer les livres par auteur.

Heu, on peut également classer les livres par collection (Pleïade, Poche, …).

Hum, il serait mieux de classer les livres par date de sortie.

Au fait, on veut pouvoir faire des classement marketing : la fête des mères, la saint Valentin, Noël, ….

Bon, vous l’avez compris, il n’y a pas qu’une clé d’entrée. Pour tout catalogue, en se creusant un peu la tête, on trouve plusieurs façon d’entrer.

Et ne croyez pas que ce n’est pas important !

Ce qui est en jeu, c’est le taux de transformation du site, et son référencement naturel.

Le taux de tranformation, parce que l’internaute trouvera, ou pas, ce qu’il cherche, en fonction de ces choix de navigation.

Le SEO parce que ces clés d’accès impactent le référencement naturel.

Bon, la chance qu’on a avec le numérique, c’est qu’on peut créer plusieurs clés pour un seul site.

On peut, pour rester sur notre exemple, classer les livres par thématiques, et par auteur.

Mais on doit faire des choix, il n’est pas raisonnable de tout proposer à l’internaute.

Alors, comment choisir ?

C’est une bonne question ;).

A mon sens, c’est un travail itératif. On commence d’une certaine façon, qui nous semble la meilleure. On s’appuie sur l’expérience interne (ce qu’en disent les commerciaux habitués à vendre aux clients). On doit aussi prendre en compte l’avis du SEO et de l’ergonome.

Ensuite, on analyse ce qui se passe sur le site, et on adapte au fur et à mesure.

Pouvoir faire ça, ça veut dire plusieurs choses :

1) On doit être capable n’analyser ! Ce n’est pas si évident que ça. Cela veut dire qu’on aura défini des indicateurs permettant de mesurer la performance de telle clé d’entrée, par rapport à telle autre.

2) On doit avoir un moteur e-commerce capable de gérer des arborescences riches et multiples. Les produits doivent pouvoir être dans plusieurs catégories simultanément.

3) La solution en place doit avoir été suffisamment bien faite pour qu’il soit possible de « jouer » avec les catégories : on doit pouvoir modifier les clés de navigations, sans avoir à tout refaire.

Enfin, il faut bien voir que les différentes clés de navigations s’entrecroisent. Ce que je veux dire, c’est qu’on doit pouvoir utiliser une clé comme filtre, quand on rentre dans le catalogue avec une autre clé. Exemple : je rentre dans le catalogue par le thème « Roman contemporain ». Je peux ensuite filtrer par auteur, date de parution, prix. Réciproquement, je rentre dans le catalogue par auteur. Je peux ensuite filtrer par thématique. Là encore, l’outil e-commerce doit le permettre.

Alors, comment on le classe, ce catalogue 😉 ?

Si on jouait tous ensemble avec le Eye Tracking ?

Cet article est écrit par Yann Costes, co-fondateur et CEO de NewQuest, Agence Web qui gagne à être connue pour ses travaux et réalisations dans le domaine du E-business, du E-marketing et bien plus encore. Yann va tacher de trouver des sujets d’articles originaux et décalés pour agrémenter le blog. Vous pouvez suivre NewQuest sur Twitter et sur Facebook.

L’Eye Tracking est un outil fascinant qui nous permet désormais de mieux comprendre et analyser le comportement des utilisateurs devant un site Internet, un site marchand ou une application mobile, qu’ils soient devant un ordinateur, un Smartphone ou une Tablette. Nous allons tacher dans les prochains mois de mettre en avant des réflexes et des comportements utilisateurs face à des sites marchands et des portails divers et variés. Toute la difficulté est de mettre en place un protocole original, efficace et imaginer le contexte utilisateur permettant de mettre en exergue le comportement inattendu de l’Internaute.

Pour démontrer notre capacité à expérimenter, et nous aventurer sur des chemins encore inconnus, nous avons mis en place notre protocole sur une expérience simple : Comment recherchons nous Charlie ??? (Je suis sûr que vous vous étiez déjà posé la question et qu’elle vous brulait les lèvres 🙂 ) Quel rapport avec le Web ou le E-commerce me direz vous ? Aucun si ce n’est la preuve que le comportement constaté n’est parfois pas du tout celui qu’on attend ce qui est d’autant plus captivant pour des études plus sérieuses (Que nous ne manquerons pas de présenter ici 🙂 )

Pour mener cette petite étude, nous avons pris comme cobayes une trentaine de personnes et nous avons pu identifier différentes techniques de recherche :

  • La minutie : l’internaute adopte une technique stratégique qui consiste à balayer la carte de haut en bas avant de tomber sur Charlie…
  • La chance : comme son nom l’indique, l’utilisateur n’adopte aucune stratégie, il a juste un coup de bol !
  • L’expertise : par rapport au minutieux, l’expert part du centre de la carte pour ensuite s’éloigner vers les bords en faisant des cercles !
  • Le survol : appelez-le le « survoleur », celui qui promène son regard aux 4 coins de la carte ! Une technique plutôt aléatoire… 🙂

Et vous ? Dans quelle catégorie vous placeriez vous ?

En moyenne, il a fallu 35 secondes avant de trouver Charlie et question rapidité, certains ont véritablement une âme de chasseur.
Mais que ce passerait t’il si ces même 30 personnes étaient réparties en trois tranches d’âges différentes et si nous demandions à chacun de trouver les coordonnées de votre Hotline sur votre site ? C’est que nous allons tacher d’étudier très prochainement ici.

Toute l’étude est disponible ici :

http://www.newquest.fr/eye-tracking/analyses/ou-est-charlie

N’hésitez donc pas dans vos commentaires à nous soumettre vos idées d’étude, vos sites et applications à tester, même les plus insolites, pour que nous cherchions la petite bête et trouvions les forces et faiblesses marketing et ergonomiques de tout ce qui nous tombe sous la main et s’utilise avec une souris ou un écran tactile !

Les mauvaises pratiques – Opt-in pour mail d’abonnement

Vu sur un site e-commerce, les deux messages sur la même page du processus e-commerce!

J’ai remplacé la marque par YYY :

En nous communiquant votre numéro de téléphone, vous acceptez de recevoir par téléphone et/ou par sms les offres commerciales de YYY, si vous ne le souhaitez pas, cochez la case suivante et/ou de nos partenaires, si vous ne le souhaitez pas, cochez la case suivante

YYY est responsable de la collecte et du traitement des données à caractère personnel que vous avez bien voulu nous confier. Les informations nominatives obligatoires collectées par YYY sont nécessaires au traitement de votre commande et à la gestion de nos relations commerciales. Conformément à la loi « Informatique et Libertés », vous disposez d’un droit d’accès, d’interrogation, de rectification et d’opposition aux données vous concernant. Par notre intermédiaire, vous pouvez être amené à recevoir par e-mail les offres YYY, si vous ne le souhaitez pas, cochez la case suivante  et/ou de nos partenaires, si vous ne le souhaitez pas cochez la case suivante  ou cliquez sur le lien de désinscription figurant en bas de chacune de nos offres. Vous pouvez être amené à recevoir par courrier des offres YYY, si vous ne souhaitez pas, cochez la case suivante  et/ou de nos partenaires, si vous ne le souhaitez pas cochez la case suivante

Tout est nul : le texte, tourné de manière incompréhensible. Le non respect de l’internaute qui doit cocher les cases pour se désinscrire, y compris des emails des « partenaires »…

Bref, a éviter !

Livre blanc sur le clic to call, par iAdvize

Le clic to call permet d’aider le client à entrer en relation avec le marchand. C’est donc une bonne idée pour réduire les distances, et améliorer le taux de transformation.

iAdvize est une solution qui se développe bien d’après ce que j’entends 😉

Ils bénéficient maintenant d’une bonne expérience sur ces sujets.

C’est donc intéressant d’écouter ce qu’ils ont à dire. Ils viennent de sortir un livre blanc.

Voici quelques slides de présentation :

Exemple de progrès à faire sur les sites marchands – Mémoriser les préférences entre les pages

Pas mal de sites proposent des outils permettant de naviguer dans les produits via des filtres.

Exemple sur Amazon, pour choisir ses chaussures en fonction de leurs tailles (pleins d’autres le font) :

Quand on sélectionne un produit, on arrive sur la fiche produit :

Comme vous pouvez le voir, la taille n’est pas sélectionnée, alors que qu’on a déjà indiqué, sur la pagé précédente, la taille recherchée.

Détail me direz vous ?

Oui, mais au final, une expérience d’achat de qualité, c’est tout un tas de petits détails bien pensés.

 

Conception du site e-commerce – Quels critères pour décider ?

Concevoir un site, c’est, sur chaque page, sur chaque élément du site, se poser tout un tas de questions.

Doit on ajouter telle option sur telle page ?

Et si l’internaute veut faire ceci, ou cela ?

Si on est plusieurs autour de la table, les idées vont fuser, et cela permet d’être sûr de bien regarder les choses sur plusieurs angles de vues.

C’est très bien.

Sauf que…

Sauf que, si on avance comme ça, on va rajouter tout un tas d’options, de liens, de boutons.

Le site va être « boursouflé ».

Le site est conçu sans cohérence, sans ligne claire.

Surtout : on ne drive pas la conception en fonction de critères de performance : principalement SEO et performance commerciale.

Il est fondamental, dans cette phase, de définir et de garder ces objectifs en tête.

L’objectif n’est pas que l’internaute puisse faire facilement ceci ou cela.

L’objectif est de vendre plus ! (je sais, je suis un poète…)

Pour cela, on doit plutôt simplifier le site, de manière à ce que les choses apparaissent comme très claires, comme évidentes pour l’internaute.

Et, je le dis souvent, faire simple, c’est compliqué.

C’est compliqué parce qu’il faut arbitrer, arbitrer entre ce qu’on doit garder et ce qu’on doit retirer.

A ce stade, c’est souvent bien utile de faire appels à des pros ;).

Mais personne n’a la science infuse. Tout site doit faire ce travail de manière itérative.

Faire de manière itérative, cela veut dire bien mesurer ce qui se passe sur le site. Cela veut donc dire mettre en place les outils d’analytics… avec la mise en place d’indicateurs adaptés aux questions qu’on se pose (aller au delà du paramétrage par défaut donc).

Cela veut dire aussi, si possible, faire des tests AB.

Tout un programme !