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Google Now – L’idée qui va rapporter un max… Mais à qui ?

Google Now est un nouvel assistant, pour Androïd.

Une bonne vidéo vaut mieux qu’un long discours :

Quand on y réfléchi, l’idée est excellente : Google, en croisant tout un tas de données déjà existantes (RV, position, préférences, recherches fréquentes, …) peut très facilement faire des suggestions intelligentes.

Et quand on y réfléchi un peu plus on se dit que de là à faire des suggestions « sponsorisées », il n’y a qu’un pas :

« Tient, vous passez juste à côté d’un magasin qui propose des supers promotions sur le cassoulet, et justement, vous aimez ça et vous n’en n’avez pas acheté depuis 17 jours »

Vous voyez l’idée ? Et en même temps, je dois dire que ça fait … peur, non ?

ça semble tellement, tellement efficace !

Et je vois d’ici la « séparation » entre les recommandations « naturelles » et les recommandations « sponsorisées » (le fond jaune quoi).

 

Quelques chiffres sur la publicité mobile en France et en Europe

La société InMobi est une agence de publicité spécialisée sur le marché des mobiles.

Ils m’ont envoyés tout un tas de docs, que je vous propose, ils contiennent des infos intéressantes.

Cliquez sur les images, pour charger les PDF originaux.

Marché de la publicité sur mobile en France :

 

Même chose au niveau europe :

 

Application iPhone du Figaro

Pas mal de journaux proposent une application iPhone :

Le modèle classique, c’est celle du Monde. Au début, la plupart des applications étaient sur ce modèle, assez bien fait il faut dire.

Le Figaro a souhaité se différentier.

Les premières tentatives étaient plutôt ratées, mais ils ont persévéré, et cela a abouti une version vraiment intéressante.

Cette page d’accueil présente les rubriques et les articles par rubrique. On navigue dans les articles verticalement, et on change de rubrique en faisant défiler la page, à gauche ou à droite.

Comme toute application bien conçue, on peut l’utiliser verticalement ou horizontalement :

Sur cette page, le mode paysage est complètement différent du mode portrait : de haut en bas, on navigue entre les rubriques, et de gauche à droite, on fait coulisser les articles. Très bien vu !

Cette ergonomie reprend les meilleures pratiques, adaptées au terminal (autre exemple : on actualise le contenu en « tirant » vers le bas).

Cela permet, pour l’usager, de prendre en main l’application, sans avoir à réfléchir ou à lire un manuel ;).

C’est bien de cette façon qu’il faut procéder pour créer une application réussie sur mobile (iPhone ou Androïd) :

On peut innover, mais il faut le faire dans le « sens du terminal » et bien sûr dans le sens de l’utilisateur : connaitre les usages du mobile pour créer une « expérience » riche, agréable, fluide.

Finalement, quand on y pense, naviguer entre des articles d’un journal, ou naviguer entre les produits d’un catalogue, c’est pas forcément si différent que ça ! Cela montre, à mon avis, tout ce qu’on peut faire, dans le domaine du m-commerce : créer une expérience plus immersive, plus riche, pour mieux présenter les produits.

Windows 7 mobile ou le pari de la déstructuration des applications

Sur l’iphone, et autres iPad, Androïd, iPod, …, le paradigme est assez simple : on n’est plus dans le monde multi fenêtré. Une fois qu’on a choisi une application, elle occupe tout l’écran.

Pour ma part, je trouve que c’est un vrai progrès… D’ailleurs, cette interface, sur l’iPad, est un choix fort : vu la taille de l’écran, on aurai très bien pu imaginer un système multi fenêtré.

Toujours sur ce sujet, intéressant de voir que, pour la sortie de la prochaine version de l’OS d’Apple, l’une des nouveauté est la gestion plus poussée du mode plein écran pour les applications.

Bref, tout ça pour dire : il y a un vrai courant pour aller vers des applications en mode plein écran.

Microsoft, qui c’est rendu compte, avec la sortie de l’iPhone, a quel point ils avaient du retard, a pris le pari de remettre ce paradigme en cause.

L’idée, c’est donc de ne pas avoir des interfaces centrées sur une application, mais de proposer une navigation par « thématiques », thématiques alimentées par plusieurs applications.

L’idée est bien « disruptive ».

Quelques exemples :

L’agenda, peut être alimenté par plusieurs applications.

Pareil pour le navigateur audio : alimenté par le player natif, ou par des applications du type spotify.

On peut imaginer de tels usages, pour les applications de type réseaux sociaux bien sûr…

Alors, c’est une bonne idée ?

Ben… Je dois dire que je ne suis pas convaincu…

Je trouve que c’est trop compliqué.

D’ailleurs, quand on y réfléchi, il n’est pas si facile de trouver des bons exemples.

Et vous, vous pensez que cette idée va se développer ?

Jacques-Antoine Granjon de ventes privées et le mobile

Toujours intéressant d’écouter Jacques Antoine Granjon, invité pour le concours de création d’applications mobiles sur le nouveau système Windows Phone 7 :

(via FrenchWeb)

Le gyroscope de l’iPhone 4 – Quel usage ?

L’une des grosses nouveauté de l’iphone 4 est un gyroscope.

L’iPhone avait déjà :

  • Une boussole
  • Un accéléromètre
  • Un indicateur d’inclinaison
  • Un GPS

Alors, pourquoi ajouter un gyroscope ?

C’est en fait un capteur essentiel, pour plusieurs cas de figures :

  • Cela peut permettre de prendre le relai, de manière assez fiable, quand on est en guidage type GPS, et qu’on passe sous un tunel. Ceux qui utilisent une application type Tomtom, et qui passent par La Défense comprendront ce que je veux dire
  • Autre exemple d’application : améliorer notablement les applications de type « réalité augmenté ».
  • Les jeux bien sûr.

On voit bien, dans la vidéo, a quel point l’usage du gyroscope permet un ajustement fin avec les déplacement du mobile.

Vivement que les applications exploitent ce capteur !

Zoom sur une application – Avertinoo

Avertinoo est une application sur iPhone, qui permet d’être prévenu quand il y a des « choses à savoir » sur la route : radars, accidents, policiers, …

Le fonctionnement est « collaboratif ».

Explication :

Quand on lance l’application, on arrive directement sur le panneau de contrôle :

(vous imaginez que j’ai fait une copie d’écran à 120 km/h… Pour info, pour faire une copie d’écran, il faut appuyer sur deux touches…)

Le centre m’indique que « tout est ok » devant moi.

En haut, je sais qu’il y a 6 « ouvreurs » , c’est à dire qu’il y a 6 personnes qui sont passées avant moi sur la route, et qu’ils n’ont rien signalé.

Si un évènement est signalé, je peux pas le louper :

Le message est clair !

Bon, comme je le disais, le fonctionnement est collaboratif.

Bien  sûr, les évènements « statiques » (radars fixes) sont enregistrés, mais surtout, chacun peut signaler un évènement, d’un simple clic sur l’écran :

C’est finalement très simple :

Trois types d’évènements, sur lesquels on peut choisir le sens, et c’est tout.

Évidemment, l’intérêt d’une telle application est très fort.

Pourtant, les applications GPS n’intègrent pas cette fonction.

C’est une application dédiée, qui ne « fait que ça ». Je ne peux donc pas savoir en même temps ou je dois aller et savoir s’il y a un radar devant !

Étonnant, non ?

Cela montre bien la difficulté qu’on les entreprises à s’adapter à de nouveaux paradigmes.

Les éditeurs d’applications GPS ont bien essayés d’intégrer des fonctions sociales.

J’ai vu par exemple plusieurs fonctions, comme la possibilité d’envoyer ma position sur Twitter ou Facebook, pouvoir dialoguer avec d’autres utilisateurs de l’application GPS… Bref, des fonctions inadaptés à un GPS.

Application mobile ou site web pour mobile ? Le point de vue d’Elasticpath

C’est un sujet qui va encore nous faire parler un bout de temps :

Est il mieux de faire un site pour mobile, ou faut il développer une application mobile ?

Mon avis est qu’il faut faire les deux, par étape.

Le point de vue d’Elasticpath :

Comment naviguer dans le catalogue sur iPhone ?

Petite étude par fonction, sur l’iPhone.

Au lieu d’étudier un site dans son ensemble, il me semble intéressant de prendre une fonction, et de voir comment elle est traitée sur différentes applications.

Premier cas avec la navigation dans le catalogue donc.

Cette fonction est évidement fondamentale : l’objectif est de permettre à l’utilisateur de trouver ce qu’il cherche.

Et comme on est en mobilité, le challenge n’est pas évident :

  • Petit écran (comparé à un ordinateur) ;
  • Souvent beaucoup de produits ;
  • Pas de clavier ni de souris…

C’est parti !

Premier exemple avec Yoox :

Pas le choix : l’utilisateur doit trouver son bonheur dans une liste de catégories.

De catégories en sous catégories, on finit par arriver à une page de vignettes :

Ce choix peut se justifier par la taille du catalogue de Yoox, qui doit être réduit (ça reste à vérifier, c’est une hypothèse) ?

Deuxième exemple avec Rue Du commerce (découverte grâce à un commentaire sur ce billet) :

Ici encore, on nous propose avant tout un ensemble de catégories.

Petite fonction complémentaire, quand on est sur l’avant dernier niveau : on peut déplier la sous catégorie sans sortir de la page :

En bas de l’écran, la barre d’options propose un moteur de recherche :

Cette fonction est très basique :

  • Pas de recherche prédictive
  • Ce qui est proposé, ce sont les catégories, les produits ne sont donc pas mis en avant

Pas de merchandising de la recherche donc, ce qui est dommage en mobilité, ou l’efficacité est pourtant prépondérante. Mais bon, c’est une première version…

Passons à nos amis américains : eBay en premier :

Ce coup ci, ce qui est mis en avant, c’est bien le moteur de recherche. On ne nous parle plus de catégories !

Deux façon de chercher : le champ de recherche en haut de l’écran, et une navigation dans des images, pour choisir parmi des best sellers.

Quand on commence à saisir un mot, les résultats s’affichent bien en temps réel, au fil de la saisie.

Et les résultats proposés sont bien directement des produits, ce qui doit permettre de mieux transformer.

Sur sélection d’un produit, on arrive bien sur les annonces, avec éventuellement des outils pour affiner la recherche :

Suite de la visite US avec Amazon :

Ici encore, la priorité est à la recherche, même si Amazon utilise pas mal d’espace pour pousser quelques produits clés (le Kindle en l’occurence).

Comme pour eBay, la recherche est assistée :

On arrive bien directement sur une liste de produits, avec, dès la liste, pas mal d’infos en fait :

Bon, je ne reviens pas sur la fonction innovante proposée par Amazon, qui consiste à prendre une photo d’un produit pour lancer une recherche sur des produits similaires.

On a fini ? Non ! Deux autres applications méritent le détour à mon avis : ce sont les applications proposées par Apple, iTunes et App Stores :

Et bien Apple, qui doit pourtant proposer une navigation dans un catalogue très profond ne met pas en avant la recherche, mais propose plutôt une animation, avec mise en avant de produits.

Bon, la recherche est bien présente en barre de contrôle :

On a bien une recherche assistée très efficace, et surtout, un résultat de recherche particulièrement travaillé, comme sur le site web d’Apple d’ailleur :

m-Commerce et m-Marketing : halte à l’amateurisme !

Ceux qui connaissent mon parcours savent que j’ai un
intérêt particulier par rapport aux applications mobiles et à l’internet « professionnel » sur mobile.

Par « Professionnel », j’entends l’utilisation du mobile par des entreprises, qui ont donc un devoir de « bien faire les choses », par respect pour leurs clients, et par respect pour leur propre image !

Ceci étant dit, vous pouvez imaginer que je télécharge « tout ce qui passe » sur l’iPhone (et qui est lié de près ou de loin au e-commerce.

Je sais bien, ce n’est pas le seule mobile connecté… Mais Matthias fait le reste du travail sur Androïd ;).

Donc, j’ai récupéré et testé plus de 50 applications mobiles.

Et bien il faut le dire : très peu d’applications laissent une bonne impression !

Beaucoup d’applications sont carrément inexploitables.

D’autres ont une ergonomie non aboutie, non cohérente.

Certaines proposent un service qui n’a pas vraiment d’intêt en mobilité…

Allons, messieurs les e-marchands, on peut faire mieux que ça quand même !

Bien sûr, certaines applications sortent du lot, et sont bien faites, et sans nécessairement faire un « gros truc qui coûte cher ».

Pour moi, le mot clé est « cohérence ».

On peut faire une application juste pour communiquer sur sa marque, pour apporter un service malin, pour présenter des produits…

On peut faire pleins de choses, mais il faut bien le faire !

Sur ce sujet, comme sur d’autres, je recommande également de travailler un tel sujet en prenant en compte la « variable temps » : il faut penser une application comme un logiciel, avec des versions successives.

Pour une discussion sur le sujet, vous savez ou nous joindre 😉.