Archives de catégorie : ARAOK !

Le blues du blogueur

Cela fait plus de 5 ans maintenant que je tiens ce blog.

Ecrire si régulièrement est plus ou moins facile.

En temps normal, c’est plutôt facile 😉

Mon secret : j’ai comme un processus qui tourne en tâche de fond, la journée, et qui me permet d’identifier un sujet pour la news du jour.

Comme mon travail , c’est le conseil en e-commerce, je me trouve forcément confronté à une idée, un problème, qui fera un « bon petit article ».

Donc, quand ça coince, c’est que c’est « dans ma tête ».

En ce moment, par exemple, je publie un peu moins régulièrement.

Pourquoi ? Je vais vous dire la raison, au fond : j’ai un secret que je ne peux pas (encore) partager avec vous.

C’est finalement assez normal : un truc qui m’occupe pas mal en ce moment, j’aimerais pouvoir échanger avec vous dessus. Je le ferais d’ailleurs dès que je pourrais, mais c’est trop tôt…

Ceux qui me connaissent bien n’auront pas de mal à savoir de quoi il s’agit…

Ah, que de mystère !

Bon, au niveau planning, je devrais pouvoir vous en dire plus d’ici quelques mois. Septembre je pense.

C’est long ? Pas plus que la sortie de l’iPhone 5 😉

D’ici là, je vais continuer, avec des articles liés au conseil en e-commerce, et tous autres sujets liés de près ou de loin au e-commerce !

A suivre.

Allo, Ici New York

Je suis, depuis Samedi, à New York, avec toute l’équipe Prestashop et quelques partenaires.

Discussion très sympa avec Olivier et d’autres, sur la situation e-commerce dans le monde (rien que ça 😉 ).

Le point de départ, c’est le constat, sur les spécificités du marché Français :

Il y a plus de comparateurs de prix en France qu’ailleurs

Il y a plus de places de marchés qu’ailleurs (avec Price Minister, CDiscount, Fnac, Pixmania…)

C’est sans doute la raison qui fait qu’en France, le marché des moteurs de gestion de flux catalogue est bien plus important qu’ailleurs.

Autre élément qui saute aux yeux, vue d’ici : la domination très forte d’Amazon. Vous allez me dire : « Hey, pas la peine de venir à New York pour voir ça ». Et vous aurez raison, mais c’est comme ça, il y a des choses dont on prend mieux conscience en situation.

Donc, cette domination très forte d’Amazon ici n’a rien à voir avec la situation en France. Ici, on va sur Amazon, on cherche ce qu’on souhaite acheter, et, si on ne le trouve pas, on va éventuellement voir ailleurs.

Cette domination d’Amazon, ainsi que le développement toujours très fort de Facebook sont autant de danger en fait pour Google : si les internautes ne cherchent plus, c’est pas bon pour eux ;).

Bon, comme vous pouvez le voir, on refait le monde…

News de Wizishop

Wizishop, solution de e-commerce en mode SAAS, évolue.

voici quelques news:

La solution intègre maintenant un moteur, permettant de paramétrer des opérations marketing : réduction pour un nouveau client, réduction au delà d’un certain nombre de commandes, offrir les frais de port au dela de certaines conditions… Sur ce type de sujet, les équipes marketing sont toujours très créatives, les moteurs doivent suivre 😉

Les autres news:

La plateforme a pas mal été optimisée, et les performances sont bien meilleures

Le back office permet maintenant de gérer des droits, en fonction du rôle de chacun

Wizishop propose une solution de migration, permettant aux clients qui le désirent de changer de solution.

Wizishop fait tourner plus de 1250 boutiques, avec de belles perspectives de croissance.

A suivre 😉

Barcamp Prestashop à New York : Let’s go !

Le nouveau barcamp Prestashop a lieu à New York :

Une bonne partie de l’équipe Prestashop fait le voyage. C’est une bonne façon d’accélérer le développement de la solution aux US !

Et vous savez quoi ? J’y serais !

Super occasion pour échanger avec les équipes sur les nouvelles versions à venir, voir le développement de la solution aux us, …

Pour ceux qui viennent, on pourra discuter 😉

Et pour les autres, je vous tiendrais au courant, si possible en temps réel.

Décodage pour New York avec toute l’équipe Prestashop Samedi prochain !

Le shopping du futur, vu par Google et surtout Paypal

Plein Ecran, l’excellente émission de Cédric, se propose cette semaine de faire un tour sur le shopping du futur :

Comment le smartphone et le paiement avec mobile peuvent faire évoluer le commerce physique ?

Paypal qui se propose de devenir un moyen de paiement de référence dans le monde physique, en proposant tout un tas de services :

  • Payer avec les terminaux de paiement actuel
  • Gérer la boutique en ligne pour les commerçants
  • Gérer le programme fidélité
Bref, de belles ambitions 😉

Recommandation et recommandation

Comment proposer le bon produit à l’internaute qui visite le site ?

Prenons un et un seul exemple pour simplifier l’explication : on veut proposer, sur la fiche produit, d’autres produits, permettant à l’internaute d’avoir d’autres choix.
L’idée, c’est un peu ce que fait le vendeur, quand vous avez un produit sous les yeux : il peut vous proposer des alternatives intéressantes.

C’est commercialement une action délicate, parce que si c’est bien fait, ça peut permettre de conclure la vente, et même éventuellement de conclure avec un produit plus cher.

Mais c’est délicat donc, parce que si cette action est maladroite, elle peut aboutir au résultat contraire : semer le doute dans la tête du client, et finalement le faire partir sans qu’il n’achète rien…

Il y a plusieurs façon pour choisir les produits à proposer au visiteur :

  • On peut faire ce choix à la main. Des personnes, qui connaissent bien l’offre associent à la main les produits entre eux.
  • On peut faire tourner des « moulinettes » qui vont chercher à faire des associations automatiques, à partir de critères associés aux produits : associer un produit de la même catégorie, mais avec une couleur différente, ou une matière différente. On peut aussi chercher à associer des produits légèrement plus chers.
  • Toujours dans l’esprit de faire tourner des moulinettes, on peut chercher à partir des achats précédemment réalisés. On retrouve, sur cette idée, l’accroche d’Amazon : « Les clients qui achètent ce produit achètent souvent ».
  • Ou encore, on peut chercher à associer des produits, à partir des navigations des autres internautes : « Que regardent les clients après avoir vu ce produit »

On peut rendre cela bien plus compliqué, en essayant de « comprendre » ce que fait l’internaute sur le site, à partir de sa navigation : les pages visitées, les mots recherchés, le temps passé sur les différentes pages.

Tout cela vous semble bien futile ? Gadget ? Vous de devriez pas 😉 !

Bien fait, ces systèmes permettent d’améliorer significativement la performance commerciale du site.

C’est exprès que je ne parle pas directement du taux de transformation, qui n’est que l’un des facteurs de performance d’un site e-commerce.

Avec un tel service, bien paramétré, on peut simultanément augmenter le panier moyen, le taux de transformation, voir la fidélité.

Oxatis évangelise sur le Cloud, le SAAS, pour le e-commerce

Marc m’a montré cette vidéo, qui, au delà de la publicité pour Oxatis, est plutôt bien faite de mon point de vue, pour comprendre l’intérêt de l’approche SAAS pour le e-commerce :

News de Lengow

Lengow, vous connaissez, c’est une solution qui permet de publier son catalogue sur… tout un tas de sites : moteurs de shopping, places de marchés, …

Lengow se développe très bien.

Je pense qu’on peut objectivement dire que c’est en France la solution leader, tant d’un point de vue fonctionnel que commercial.

Lengow c’est aujourd’hui :

  • Plus de 600 clients
  • 720 exports différents (Lengow permet donc de publier son catalogue vers potentiellement des centaines de cibles différentes)
  • Une base de donnée de 58 millions de produits !!!

La solution est commercialisée en France, Allemagne, Espagne, Canada, Uk

Le modèle full SAAS rend se développement commercial plus facile. Un bureau peut être ouvert en 2 mois.

Pour Mickael, avec qui j’ai discuté ce matin, le pricing de Lengow est bien adapté au marché. Pour rappel, le prix dépend de la taille du catalogue et du nombre de flux sortants, à partir de 99 € par mois.

Cela veut dire que tous les clients disposent du même outil, avec 100% des fonctions.

Mickael donc me disait que le pricing était plutôt bien accepté, parce qu’il est très facile à prévoir (pas de hausse du prix en période d’affluence), et qu’en plus, les outils proposés par Lengow permettent très rapidement de faire la preuve du ROI de l’outil.

Lengow a de très belle références, qu’on peut voir sur le site (elles sont discrètes). Citons : Wonderbox, La Redoute, Castorama, 3Suisses, But, Fnac, Decathlon, …

So far so good comme on dit 😉

 

 

Netwave WebSales Booster : une nouvelle solution pour pousser les bons produits aux bons moments

Améliorer son taux de transformation, augmenter le montant du panier, tout e-comerçant souhaite cela.

Conséquence, pas mal d’acteurs vous abordent, avec cette promesse.

Vous allez sur un salon e-commerce, ou e-marketing, et beaucoup de boites font cette proposition : « Améliorez votre taux de transformation ».

Et c’est vrai que pour faire ça, on peut jouer sur de très nombreux facteurs : la qualité du site, la qualité de l’offre, les temps de réponses, …

Parmi cet ensemble de possible, une famille de solutions vous proposent d’atteindre ces objectifs, amélioration de la performance commerciale du site donc, en vous aidant à proposer les bons produits aux bons moments.

Là encore, on peut atteindre cette promesse de plusieurs façons. Celle qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le « push » de produits ou d’informations, en complément des pages.
Il s’agit de ces encarts, un peu comme des publicités sur les sites.

Ce sont par exemple des produits mis en avant sur la home page ou sur des pages listes.

Ce sont des suggestions d’autres produits « intéressants » suggérés sur les pages produits.

Ce sont d’autres propositions, pour compléter le panier, sur la page panier.

On peut trouver encore bien d’autres exemples… (allez voir sur Amazon si vous voulez des idées 😉 )

Pour faire ça, on peut essayer de gérer des liens entre les produits, qui permettrons de pousser les bonnes informations, en fonction du contexte.

Mais ce travail manuel a plusieurs limites :

  • Il devient vite fastidieux, parce que la combinatoire est très élevée.
  • Plus embêtant, comment savoir quels sont les bonnes propositions à faire ?
  • Encore plus grave : suivant le contexte, les éléments à pousser peuvent être très différents.

Si on ne peut pas faire le travail à la main, il va falloir le faire de manière automatique.

Cette longue introduction pour vous parler de Websales Booster.

C’est une nouvelle solution, développée et commercialisée par NetWave (ancien Linea Soft).

Leur solution fait exactement ce dont je viens de parler :

  • Des capteurs permettent de « savoir » ce que fait l’internaute,
  • Des « règles métiers » permettent d’en déduire ce qui semble intéressant de « tester » auprès de l’internaute
  • Des « templates » permettent de pousser les différentes informations aux bons endroits.

La solution se met en oeuvre avec une intégration technique, qui doit pouvoir être plutôt légère (5 à 10 jours).

La solution démarre sur un mode « apprentissage » d’un mois. Durant cette phase, le moteur ne fait aucune suggestion, mais « apprend » à partir de ce qui se passe sur le site.

Ensuite, le moteur commence à pousser ses propositions. Cette bascule est progressive : au début, le moteur ne fait des suggestions que sur une petite partie des internautes (5% par exemple).

Avantages :

  • Si les suggestions ne sont pas bonnes, cela n’impacte pas l’ensemble du site.
  • Cela permet de faire de l’AB testing, et de comparer la performance de la solution

La solution cible plutôt les gros sites, voir les très gros.
Un élément qui pousse Websales a aller dans cette direction, c’est que la solution a besoin de beaucoup de données, qui sont donc difficile à collecter sur les « petits » sites.

La solution est vendue en mode SAAS, avec un prix de 10 000 € pour 1 millions de visiteurs traités.
Autrement dit, le visiteur traité coute 1c €.
Le client achète un « pack » de millions de visiteurs à traiter (exemple : 6 packs pour traiter 6 millions de visiteurs). Ensuite, dès que la « réserve » de visiteurs à traiter est consommer, il doit racheter des packs.
Bien sûr, l’achat de packs est dégressifs.

La solution est actuellement en Beta test, sur plusieurs sites.

A suivre !

Classer les produits d’un site e-commerce, trop facile !

Comment classer les produits sur un site e-commerce ?

Classer les produits ? C’est simple.

Prenons un exemple : une librairie en ligne (j’aurai pu prendre n’importe quel exemple…)

On va classer les livres de manière thématique, comme en librairie : Les romans, les essais, les livres touristiques, les livres sur le sport, …

Bonne idée ;).

Sauf que, sauf qu’on peut aussi classer les livres par auteur.

Heu, on peut également classer les livres par collection (Pleïade, Poche, …).

Hum, il serait mieux de classer les livres par date de sortie.

Au fait, on veut pouvoir faire des classement marketing : la fête des mères, la saint Valentin, Noël, ….

Bon, vous l’avez compris, il n’y a pas qu’une clé d’entrée. Pour tout catalogue, en se creusant un peu la tête, on trouve plusieurs façon d’entrer.

Et ne croyez pas que ce n’est pas important !

Ce qui est en jeu, c’est le taux de transformation du site, et son référencement naturel.

Le taux de tranformation, parce que l’internaute trouvera, ou pas, ce qu’il cherche, en fonction de ces choix de navigation.

Le SEO parce que ces clés d’accès impactent le référencement naturel.

Bon, la chance qu’on a avec le numérique, c’est qu’on peut créer plusieurs clés pour un seul site.

On peut, pour rester sur notre exemple, classer les livres par thématiques, et par auteur.

Mais on doit faire des choix, il n’est pas raisonnable de tout proposer à l’internaute.

Alors, comment choisir ?

C’est une bonne question ;).

A mon sens, c’est un travail itératif. On commence d’une certaine façon, qui nous semble la meilleure. On s’appuie sur l’expérience interne (ce qu’en disent les commerciaux habitués à vendre aux clients). On doit aussi prendre en compte l’avis du SEO et de l’ergonome.

Ensuite, on analyse ce qui se passe sur le site, et on adapte au fur et à mesure.

Pouvoir faire ça, ça veut dire plusieurs choses :

1) On doit être capable n’analyser ! Ce n’est pas si évident que ça. Cela veut dire qu’on aura défini des indicateurs permettant de mesurer la performance de telle clé d’entrée, par rapport à telle autre.

2) On doit avoir un moteur e-commerce capable de gérer des arborescences riches et multiples. Les produits doivent pouvoir être dans plusieurs catégories simultanément.

3) La solution en place doit avoir été suffisamment bien faite pour qu’il soit possible de « jouer » avec les catégories : on doit pouvoir modifier les clés de navigations, sans avoir à tout refaire.

Enfin, il faut bien voir que les différentes clés de navigations s’entrecroisent. Ce que je veux dire, c’est qu’on doit pouvoir utiliser une clé comme filtre, quand on rentre dans le catalogue avec une autre clé. Exemple : je rentre dans le catalogue par le thème « Roman contemporain ». Je peux ensuite filtrer par auteur, date de parution, prix. Réciproquement, je rentre dans le catalogue par auteur. Je peux ensuite filtrer par thématique. Là encore, l’outil e-commerce doit le permettre.

Alors, comment on le classe, ce catalogue 😉 ?