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Applications mobiles : il reste du travail ;)

J’étais en déplacement ce week end.

Une bonne occasion pour tester quelques applications mobiles.

La bonne nouvelle c’est qu’il y a du travail, on sait quoi faire ;).

Ce que je veux dire, c’est que les applications que j’ai testées ne sont pas très au point au niveau ergonomie.

Deux exemples :

Premier exemple : Voyages-sncf. L’application est plus tôt pas mal pensée.

Mais pourquoi tout réinitialiser en cas de problème de connexion lors de la dernière étape ?

Plus grave : l’affichage d’une erreur, sur la saisie d’un champ, décale la page, et m’empêche de voir ce que je tappe dans le champ du formulaire !

Le choix du type de réduction, avec un widget joli mais pas du tout ergonomique est également à revoir.

Autre exemple : AlloCiné. J’ai créé un compte depuis l’application mobile. Première page, pas de problème. J’arrive sur la deuxième page, qui me demande de renseigner un Captcha. Là, je reçois un message d’erreur… qui concerne en fait la page précédente… Incompréhensible pour un internaute « lambda ».

Pourtant, il ne s’agit pas de petites applications, mais bien d’applications « pro ».

Bien développer des applications mobiles demande un savoir faire très particulier.

Si on doit être obsédé par la qualité d’un formulaire sur le web, il faut être carrément psycho-maniaque pour une application mobile. La recette prend ici toute son importance.

C’est d’autant plus dommage qu’une application mobile doit justement être faite pour offrir une expérience « fluide » aux internautes qui ont une attache suffisemment forte avec une marque pour télécharger l’application !

 

L’idée et l’exécution…

Discussion enflammée (comme toujours 😉 ) avec Benjamin ce midi.

Benjamin :

Au final, seul l’exécution compte.
Tu prends une mauvaise idée. Bien mise en oeuvre, ça donne quelque chose.
Par contre, tu prends une bonne idée, avec une mise en oeuvre pourrie, ça donne rien.

Ah là là ce que je ne suis pas d’accord 😉

C’est pourtant un truc qu’on retrouve souvent.

L’autre façon de dire ça, c’est un truc du genre :

L’idée c’est 5%, 95%, c’est l’excecussion.

Ce que je pense, c’est que cette séparation entre idée et exécution est complètement artificielle et je ne vois pas du tout pourquoi on minimise comme ça l’importance d’être créatif pour bien mener une aventure entrepreneuriale.

Pour moi, une bonne exécution doit nécessairement être alimentée, en continu, par des idées. Des idées pour se développer face à des acteurs plus gros, plus riches. Il faut donc faire « malin ». Il ne s’agit donc pas de « dérouler » un programme, une « excecussion ».

Bien sûr, je suis bien d’accord avec certains éléments inclus dans cette assertion : si l’exécution n’est pas bonne, on ne crée rien. Il faut être bon sur tout un tas de choses très opérationnelles: le management, l’organisation, …

Donc, pour moi, réussir c’est concilier les deux axes : de bonnes idées, sur les différents items et la capacité à bien mettre en oeuvre.

J’ai vu des boites bien mal se porter avec des personnes qui pourtant savaient « exécuter »…

Perspectives 2012

En ce début d’année, c’est un bon moment pour essayer de prendre un peu de recul, et d’anticiper les futures tendances.

Le contexte est difficile, il faut regarder ça en face.

En Inde, nos interlocuteurs ont déclarés qu’il y avait 70% de tourisme en moins. 70 % !

L’économie mondiale est instable, et la France est dans la tourmante.

Cela n’a pas de sens, il me semble, que de parler de perspective, sans prendre cet élément en compte.

Bien sûr, personne ne sait vraiment ce qui va se passer.

les choses peuvent se tasser, comme en 2008. Un peu de mauvais temps, quelques mesurettes, et hop, c’est reparti.

Mais ça peut aussi « taper dur »…

Dans ce contexte, les consommateurs sont prudents, et on ça se comprend.

Alors, fin de la croissance du e-commerce ?

Pas sûr !

Quand chacun doit faire attention à ce qu’il dépense, Internet est un bon moyen de « dépenser mieux » !

Quelle solution permet, à part le e-commerce, de comparer les offres des marchands, en quelques minutes ?

Quelle solution permet de choisir une offre moins cher, sans faire des km ?

Alors bien sûr, la tension sur les prix va être plus forte.

Bon, le décor étant planté, voici comment je vois les choses :

Je pense donc qu’on peut tabler sur une croissance du e-commerce en 2012.

Les principales tendances déjà amorcées vont se poursuivre :

  • La poursuite de la mutation HTML5 du Web, avec la perte de vitesse du Flash, remplacé par des solutions HTML5.
  • L’accès mobile va poursuivre sa croissance très rapide, boosté par de nouveaux terminaux, et des offres opérateurs de plus en plus orientés Internet. A voir en particulier ce que va nous proposer Free Mobile par exemple. A voir également, Apple devrait sortir son iPhone 5
  • Au delà de l’accès mobile, l’accès « tout sauf PC » va se poursuivre, avec la progression des accès depuis des tablettes.
  • Les liens entre le e-commerce et les réseaux sociaux vont se développer. Ce domaine est particulièrement jeune. Tout est à inventer… Mais ce secteur va exploser, c’est certain. Pourquoi ? Parce qu’on est des animaux sociaux, en général, et dans nos actes de consommation en particulier. Qui est mieux placé que mes amis pour me conseiller le dernier livre à lire ? Le film à acheter ?
  • La poursuite de la dématérialisation des médias, avec, après la musique et les films, les livres. Je pensais que ça prendrais plus de temps, mais c’était sans compter sur le booster que peut mettre une boite comme Amazon. 2012 vera les offres exploser sur ce domaine.
  • Développement du e-commerce géo localisé. Parce que si le web est global, nos vie sont locales ;). Comme les équipements techniques sont de plus en plus pourvues de puces GPS, le navigateur « sait ou vous êtes » et cela ouvre la porte au e-commerce local. Google l’a bien compris depuis longtemps en investissant depuis de nombreuses années sur Google Maps.

Le multi canal va bien sûr rester un sujet central pour beaucoup d’acteurs, ayant des magasins, et cherchant à maximiser la valeur entre les différents canaux, pour offrir une expérience cohérente et riche.

Bon, ça, se sont des tendances, finalement peu impactées par le contexte.

Au niveau des solutions du e-commerce, je pense que le contexte « tendu » va encourager des solutions du type SAAS. Pourquoi ? Parce que cela permet d’opérer des sites e-commerce en limitant les équipes internes, les risques (pour peu qu’on choisisse bien sa solution 😉 ). Au delà du SAAS, je suis convaincu que des solutions de type « bus e-commerce », à la X-Commerce, vont se développer. 2012 ? 2015 ? Je ne sais pas, mais ça va venir ;).

Autre tendance, les avis clients. Dans un contexte ou on doit « faire les bons achats », les consommateurs vont accorder encore plus d’importance aux avis consommateurs. C’est d’ailleur complètement en lien avec le f-commerce… Bref, pour revenir sur les avis consommateurs, ses avis sont importants et donc la tentation est grande de les bidonner. Cela existe, bien sûr. Il y a un marché pour ça. C’est combien d’euros pour un avis bidon ? Les offres sont plus ou moins qualitatives, mais on peut faire confiance aux « créatifs » : si rien n’est fait, le web sera rempli d’avis bidons, tuant la valeur de ces avis. Je pense que, assez naturellement, pour contrer cet effet, des solutions vont se généraliser, permettant d’avoir des avis « certifiés ».

Au final, pour les e-commerçants, un contexte tendu, c’est un moyen de gagner des parts de marchés, de renforcer sa position.

Pour beaucoup, l’exercice va être « faire plus avec moins ».

et ce n’est pas un mauvais exercice !

Au delà de ces tendances, quels sont les évènements qui peuvent apporter des ruptures plus franches ?

Certains gros acteurs peuvent changer la donne, avec des offres en ruptures.

Amazon peut booster l’offre « légo » et augmenter sa prise sur le marché e-commerce et logistique.

Google… Ah google. On peut quand même difficilement parler tendances et ne pas parler de google. La situation de Google n’est plus si confortable que ça. Les conflits d’intérêts apparaissent de plus en plus évidents. Comment tout ça va-t-il évoluer ?

En tout cas, aujourd’hui, Google reste l’acteur majeur à prendre en compte pour travailler l’acquisition de trafic.
A voir à ce sujet les perspectives SEO proposées par des pros (exemple : blog.axe-net.fr/SEO-tendances-2012 ou encore webrankinfo.com/dossiers/conseils/referencement-2012).

Et vous, vous voyez quoi comme tendances et ruptures pour 2012 ?

Et bien sûr : Bonne année à tous !

Etude Spartoo – Ifop : 70% des consommateurs déclarent avoir décaler leurs achats, pour attendre les soldes

C’est 30% de plus que d’habitude !

50% des clients déclarent avoir un budget solde moins important que d’habitude.

Pour rappel, les soldes, c’est mercredi 11 janvier.

Dans ce contexte, Spartoo prépare les soldes, avec des discounts allant jusqu’à -70%.

La crise va-elle favoriser les « leaders », qui pourront faire des offres plus attractives ?

En tout cas, la recherche de bonnes affaires favorise le e-commerce, qui est un bon outil pour les consommateurs qui recherchent rapidement et facilement les meilleurs prix.

Qui va mettre « la fessé sur les prix » pour reprendre l’expression d’un discounter en ligne 😉 ?

A suivre.

La révolution en marche du livre numérique

Je pensais que ça prendrais plus de temps.

Je pensais qu’on était attaché au suport papier, qu’on connait depuis qu’on est gamin.

Mais je savais bien que le mouvement serait inéluctable.

Je pensais donc que ça irai moins vite, et qu’il faudrait plutôt compter pour un vrai décollage du ebook d’ici 10 ans.

Je me trompais.

Le livre numérique décolle maintenant. On est au début de l’inflexion, mais elle est très nette.

Bien sûr, certains acteurs ont participés à ce coup de booster, Amazon en tête.

Amazon, le vendeur historique du livre en ligne.

Amazon a parié très tôt sur la dématérialisation du livre, et sur la volonté de maîtriser la chaîne complète.

La chaîne complète, cela a commencé par la sortie du Kindel.

Puis Amazon est parti négocier, avec les éditeurs, pour obtenir les précieux contenus numériques.

Comme les choses sont un peu complexe à ce niveau là, parce que les éditeurs sont « plus que prudents » face à cette révolution, Amazon adapte, en parallèle, une autre stratégie : elle s’adresse directement aux auteurs !

L’histoire est en marche. Les lecteurs ebook seronr un cadeau de Noël, les internautes vont de plus en plus avoir de choix…

Bref, si la réalité du ebook est encore assez faible en 2011, 2012 va représenter une vrai accélération, qui n’est pas prêt de s’arrêter.

Les contenus vont, d’une manière ou d’une autre, arriver sur les lecteurs.

Les internautes pourront choisir, entre une liseuse spécialisée, ou lire les ebooks depuis un smartphone ou une tablette.

Et le piratage ?

Il va bien se développer, merci 😉

Blague a part, le piratage ne peut pas être complètement bloqué, a partir du moment ou on est dans le monde numérique.

On peut déjà télécharger des ebooks piratés…

Maintenant, l’expérience iTunes devrait servir d’exemple : si on propose une expérience utilisateur vraiment bien faite, avec un contenu de qualité, et un prix adapté au numérique, peu de gens chercheront à pirater.

Je suis par exemple marqué par les prix des jeux vidéos sur l’app store. Les prix de la pluârt des jeux sont de quelques euros, bien loin des 40 € pour les versions consoles… Les éditeurs de jeux se sont complètement adapté au modèle, et on revue leur business model.

L’histoire du livre fait qu’on n’a pas cette liberté aujourd’hui, et les prix des livres numériques sont pratiquement les mêmes que les éditions papiers… En 2011, peut être en 2012, mais pour combien de temps encore ?

C’est Noël, enfin presque !

My Love from The Bird And The Bee on Vimeo.

J’adore. Pas vous ?

Bon, on part en Inde du Sud, voire des boites et rejoindre Pauline.

En fait, ce billet est programmé, normalement, à cette heure ci, je suis dans l’avion.

Je ne vais probablement pas publier, pendant les 15 jours à venir. J’ai quand même programmé quelques billets, pour cette semaine ;).

On verra si les autres auteurs du blog prennent le relai 😉

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

 

Choix d’une plateforme SAAS : LE critère clé à ne pas oublier

Quand on veut se lancer sur le e-commerce, une bonne solution peut être de passer par une solution SAAS.

Il y a le choix : Oxatis, Power Boutique, ePages, RentAShop, sans oublier les solutions open sources avec leur option SAAS : prestabox et magento go

Comment choisir ?

Il y a plusieurs critères à prendre en compte, et il faut prendre son temps pour choisir, parce qu’une fois qu’on est parti avec une solution, on ne change pas si facilement que ça.

Après quelques années, si la boutique c’est bien développée, et qu’on souhaite évoluer, et changer de solution, on va devoir récupérer ses données : catalogue, clients, commandes.

C’est justement LE critère auquel je pense : vérifiez bien que vous pourrez récupérer ces données, dans un format facile à exploiter, pour relancer la nouvelle boutique sans devoir tout refaire.

C’est particulièrement délicat pour la partie catalogue, parce que les données ne sont « pas plates » : produits déclinables, …

Un format exploitable, c’est donc probablement plus un dump SQL qu’un fichier plat.

Il faudra également pouvoir récupérer l’ensemble des médias, les photos associés aux produits.

Le HTML 5 en action – Editeur Wysiwig directement dans la page

On le dit, on le répète, le HTML 5 est l’une des évolutions, des révolutions du web.

Ce petit exemple montre un autre aspect de ce qu’on peut faire.

Ce petit site fait la démo de l’édition d’une page web, directement sur la page.

Un clic sur « Try It Now », et la page est réaffichée, mais elle devient éditable directement :

Sur l’image ci dessus, le texte encadré d’un filet bleu est éditable. Un double clic sur le texte fait apparaitre un menu contextuel, permettant de changer la mise en forme (gras, italique, …). On peut bien sûr également modifier le texte (j’ai donc fièrement ajouté le « coucou » et « c’est trop cool » dans le titre ;).

Pas mal, non ?

C’est quand même plus « user friendly que la plupart des back offices 😉

Je vous le dit, le HTML 5 n’a pas fini de nous étonner !

(via Julien)

Le modèle de données, au coeur du métier du e-commerce

C’est marrant la vie.

J’ai commencé par me passionner pour la modélisation des données, et les systèmes pour gérer ces données, les systèmes de gestion de bases de données (SGBD pour les intimes).

j’avais travaillé, pendant mes études, sur un système innovant, orienté objet.

La réflexion, dans le courant de ce que faisait O2 à l’époque, était de travailler sur un système de modélisation, permettant de faire « plus et mieux » que ce que propose les SGBD relationnels.

J’avais même acheté un NeXT pour développer une première version du système ! A l’époque, c’était un investissement très élevé, le prix d’une belle voiture neuve…

A la base, la réflexion, c’est de ce dire que la modélisation c’est super important, parce que c’est la « racine », et qu’ensuite, on empile les couches par dessus cette brique.

C’était bien avant le Web, bien avant le e-commerce.

Et aujourd’hui, je me rends compte à quel point ces réflexions restent d’actualités.

Dans les systèmes web, les bases de données sont, plus que jamais, au coeur du système.

Plusieurs experts du domaine, que je connais, commencent leurs analyses à partir de l’audit du système de gestion des données, relationnel dans 99% des cas.

Si une donnée est mal modélisée dans la base de données, il y a peu de chance pour que les choses s’améliorent sur les couches supérieures.

Le modèle relationnel est il fondamentalement pourri ?

Non, bien sûr que non !

Comme souvent en informatique, le pouvoir d’expression n’est pas en cause : on peut tout modéliser avec une base de données relationnelle.

C’est bien pour ça d’ailleurs que ce modèle a survécu, et même écrasé les modèles alternatifs des années 80 / 90.

La théorie, c’est qu’on n’a qu’à rajouter les couches qui vont bien, par dessus le modèle relationnel.

Ainsi, on peut très bien ajouter une couche objet, entre la programmation et le base de données.

Cela marche bien… Sauf que le Web challenge tout ça.

Les serveurs web se servent de la base de données pour beaucoup de choses, en permanence, en temps réel.

Résultat, la base de données devient rapidement « le maillon faible » du web, vis à vis des performances. On doit optimiser la base pour qu’elle réponde vite, et donc avoir de bons temps de réponses sur le site web.

Conséquence : on oublie la qualité de la modélisation, les formes normales pour ceux qui connaissent, et on fait de bons grosses tables plates, capable d’afficher rapidement les informations dont on a besoin.

Bon, l’autre problème, c’est que les bons concepteurs de bases de données ne courent pas les rues

Je suis convaincu que les choses doivent évoluer… Vont évoluer !

On doit, par exemple, ajouter des couches, de manière à séparer le coeur du modèle de données – ou l’on doit privilégier la qualité de la modélisation – et la couche de présentation, on l’on doit privilégier les temps de réponses.

Bref, la modélisation de données, c’est un bon fil rouge, entre hier, aujourd’hui et demain !

Tout ça pour dire que, entre le début de ma vie professionnelle et aujourd’hui, je me rends compte à quel point tout cela est cohérent.

 

 

Formation : Choix des composants e-commerce

Je donne, principalement avec le CCM Benchmark, des formations.

Le sujet de la prochaine session est : « choix des composants pour le système e-commerce« .

De mon point de vue, c’est un super sujet ;).

Quels sont les composants clés à choisir ?

Comment construire son système e-commerce, entre le searchandising, le CRM, la logistique, … ? Sur quels critères ?

Au delà des briques, comment conduire le projet e-commerce ? Les technos, les boites, il s’agit de ne pas se tromper !

Ces questions sont très impactantes pour la suite, pour la vie du site.

Pendant cette journée, après un « overview » de quelques sujets clés, on prend le temps de se poser les bonnes questions, de prendre du recul, et d’échanger sur ces problématiques clés.

Pour tout savoir, c’est ici. La formation a lieu le 12 janvier, à Paris.