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Google secoue ses index, avec Caffeine et Mayday

Deux mises à jour ces derniers mois, avec MayDay, en Mai et Caffeine, en Juin.

Les deux évènements sont peut être disctinct, mais bon, c’est quand même deux évènements clés, qui ont nécessairement un impact sur le référencement naturel de nos chères pages.

Caffeine est une mise à jour majeure, qui modifie en profondeur la façon dont google indexe les pages.

L’idée est d’être beaucoup plus réactif, et de prendre en compte des modifications dans des pages presque instantanément.

C’est la suite logique de la prise en compte, par Google, que le Web évolue, et devient de plus en plus temps réel, avec des outils comme Twitter, FaceBook, …

Mayday est une modification de l’algorithme d’indexation. Pour Google, il s’agit d’améliorer la qualité des résultats de recherche.

Pour le e-commerce (et plus généralement ceux qui vivent sur Internet), cela rebelote les règles, et demande à faire des tests, et des modifications, pour remonter, petit à petit, dans les index de Google.

C’est bien le côté un peu surréaliste de la situation actuelle :

Pour les pros de l’internet, remonter dans l’index de Google est juste vital.

Pour Google, ceux qui font du référencement naturel de manière pro sont des spammeurs, puisqu’ils font tout pour remonter dans l’index de Google, de manière « artificielle ». Il est donc fondamental de « secouer » les règles, de manière à ne pas avoir un index uniquement rempli de « publicités gratuites ».

Bon, même si, chez Google, on ne « fait pas le mal » (« don’t be evil »), difficile de ne pas avoir en tête que, si le référencement naturel devient moins bon, cela pousse à acheter du référencement payant…

Le seul qui ait vraiment réussi à en échapper, c’est Ventes Privées, puisque ses ventes passent par l’emailing !

Articles sur le sujet :

Et en prime, la vidéo de Google sur MayDay :

Y a-t-il arnaque avec Google Adwords ?

Je discutais il y a quelques semaines avec un expert du sujet, acteur du e-commerce depuis bien longtemps.

D’après lui, pas de doute, il y a arnaque.

Son avis est le suivant :

Google ferait tout pour maximiser ses revenus sous Adwords, avec des algos « border line ».

Premier exemples, sur la manipulation artificielle du référencement naturel :

Google baisserait artificiellement le référencement naturel, dès qu’on se lancerait dans le référencement payant.

On voit bien quelle serait la logique derrière une telle manœuvre : puisque le client paye, autant « l’encourager » à payer plus, en limitant la part de trafic naturel.

Autre exemple : le prix des enchères.

Le prix du CPC des annonces de Google n’est pas transparent, puisqu’il est basé sur la « quality score ».

Je ne sais pas si c’est vrai, ça me semble très difficile à prouver.

Mais je me dis que :

  • Ce serait très risqué pour Google de faire ça, principalement vis à vis de la loie anti trust américaine ;
  • On a tendance, face à une boite comme Google, à imaginer des scénarios un peu « parano ». Dans la réalité, c’est sans doute pas si simple que ça de « tout recouper ».

Et vous, qu’en pensez vous ?

Google, Apple et Facebook, ex-entreprises les plus cools ?

Cet article est écrit par Christophe Davy, dirigeant de Brand Online Commerce, qui intervient ponctuellement sur ce blog. Son contenu n’engage pas François Ziserman, qui d’ailleurs de manière générale réprouve le plus souvent ce que dit et écrit Christophe. A se demander pourquoi il l’a invité sur son blog…

En 2008, on pouvait encore écrire ceci :

– A ma gauche, Google, Apple et Facebook, les entreprises coolissimes par excellence, celles dont on ne peut absolument pas dire de mal sans s’attirer les foudres de ses adeptes, celles dont les produits et services sont encensés avant même d’avoir été testés, celles qui sont en train de changer le monde en bien,

– A ma droite, Microsoft et IBM, les entreprises d’un autre âge, spécialistes de l’entrave à la concurrence (à la concurrence des entreprises coolissimes notamment) et des technologies qui ne font pas rêver.

Et bien il est frappant de constater comment les choses ont bougé en deux ans.

Google s’est transformé progressivement en une sorte de big brother qui fait très peur. Avant, il n’y avait pas une semaine sans qu’un nouveau produit ou service de Google ne sorte, dans une frénésie créative et innovante totale, et sous les applaudissements ébahis de tous ; souvenez-vous de la sortie de Google Earth, quelle claque on a tous pris ! Aujourd’hui, il n’y a pas une semaine sans que n’éclate une polémique sur ce que Google se permet de faire en s’asseyant sur des règles élémentaires de droit des pays (la dernière en date, c’est la polémique sur la collecte de données wifi réalisée par les Google cars, qui n’étaient censées faire que des photos).

Apple, de son côté, a réussi à imposer avec iPod/iTunes/iPhone/iPad des standards fermés et propriétaires à des consommateurs qui rejettent pourtant régulièrement le payant et se tournent sans cesse vers le gratuit et l’open-source. Sacré tour de force, fondé sur une qualité et une ergonomie sans faille des produits et des services. Mais les procédures de contrôle de l’Apple Store, obscures (je n’ai pas écrit obscurantistes) et anti-concurrentielles (une parmi d’autres : le navigateur Opera n’a été validé qu’une fois la base d’iPhone bien développée avec Safari), ressemblent à s’y méprendre au comportement quasi-monopolistique des grandes années de Microsoft avec Windows. Tout de suite, ça fait moins cool.

Facebook est devenu un web à lui tout seul, offrant un véritable lieu de vie pour ses membres. C’est ludique, drôle (ah, les « points cools », c’est juste trop bien), on y trouve tout le monde (400.000.000 de membres ; sauf moi). Facebook réunit en un seul site l’email, un MSN-like, un Twitter-like, un Linkedin-like, des plateformes de jeu, du e-commerce, des forums, du stockage de photos et de vidéos,… Et en plus, cela a été créé par un petit gars qui a l’air ahuri de celui qui se demande encore pourquoi son site a pris une telle ampleur. Trop cool ! Du coup, excités par tant de coolitude, les membres se lâchent, et publient progressivement des éléments de plus en plus intimes de leur vie privée. Et c’est là justement que cela a fini par se gâter récemment. Car Facebook (et son créateur) s’assoit sur la notion de vie privée, jugée obsolète, et le dit haut et fort, alors que les membres pensaient naturellement disposer de ce droit. En cette année 2010, Facebook inquiète les parents, inquiète les entreprises, inquiète en fait tout le monde. Et inquiétude et coolitude ne font pas bon ménage.

Et Microsoft ? Et bien cette entreprise a perdu beaucoup de sa superbe au niveau business, mais elle a aussi quitté la ligne de tir des développeurs. Qui aujourd’hui passe du temps à casser du sucre sur le dos de .Net, Windows ou Office ? En devenant moins hégémonique, Microsoft est en train de se racheter une virginité, et s’y emploie d’ailleurs activement en donnant énormément de moyens aux développeurs et… en soutenant l’open-source ! D’ici qu’on entende que Microsoft est une entreprise cool…

IBM est aussi un cas intéressant, dans le sens où ce n’est pas une entreprise cool, et qu’elle ne l’a jamais été. Mais IBM est toujours là, et renaît en permanence de ses cendres. Les publicités IBM sont souvent pathétiques, il n’y a jamais de buzz sur IBM (d’ailleurs les mots buzz et IBM ont l’air d’appartenir à deux siècles différents), mais finalement on connaît tous quelqu’un qui bosse chez IBM ou dans une de ses filiales comme on connaît tous quelqu’un qui bosse dans la fonction publique. IBM n’est pas cool, mais IBM fait partie du paysage.

Maintenant, qui peut dire quelle sera l’évolution à court-terme du positionnement de ces entreprises dans l’opinion ? Attendons, observons, et nous constaterons comment les cartes vont éventuellement se redistribuer.

Entre focalisation et contrôle

Pour une entreprise, le choix est toujours difficile :

Vaut il mieux être focalisé, et « le meilleur du monde » sur son cœur de métier, ou vaut il mieux s’étendre, encore et encore, et ainsi tirer le maximum de revenus des clients, en leur proposant « la totale » ?

Cette question se pose dans des contextes très différents.

Premier exemple avec Google.

Pendant longtemps, Google nous expliquait que pour eux, moins un client restait longtemps sur leurs pages et mieux c’était : cela veut dire que l’internaute à trouvé ce qu’il cherche.

Mais Google change, et propose toujours plus de services.

Et ces services sont de plus en plus envahissants, sur les pages de Google.

Ainsi, quand on fait une recherche, ce qui est mis en avant, ce sont avant tout les services proposés par Google : voir les vidéos associées sur Youtube, voir l’actualité via le service de… Google bien sûr, ou encore cet encart, dès la home page de Google, me proposant de changer de navigateur, et d’utiliser Chrome.

Google est clairement dans une logique « d’en prendre le plus possible » et de lier au maximum les services, les uns entre les autres.

Dans le monde des éditeurs de logiciels, cette question, de la focalisation, est complètement centrale.

La tentation est extrêmement forte de tout faire pour répondre à tous les besoins des clients, principalement parce que la plupart des clients n’ont pas (ou très peu) de ressource technique. Si l’éditeur propose une réponse partielle, le client va devoir assembler plusieurs solutions, et c’est pas simple.

C’est bien comme ça que ce sont développés les solutions de type ERP : une solution qui fait tout.

Pour notre petit monde du e-commerce, cette question est bien sûr clé.

Le cœur d’une solution e-commerce, c’est quoi ?

  • Le catalogue ?
  • La gestion du compte ?
  • La gestion du processus achat et des commandes ?

Après, des solutions se proposent de compléter le moteur e-commerce :

  • Les solutions de CRM, pour gérer de manière plus cohérente l’ensemble des interactions avec les clients ;
  • Les solutions de « searchandising », pour enrichir la navigation dans le catalogue, par les catégories ou la recherche ;
  • Les solutions « CMS », pour faciliter l’édition de pages de contenus, autres que les pages directement générées par le catalogue.

Sans parler de tous les liens à faire avec les systèmes d’informations de l’entreprise : ERP, comptabilité, logistique…

Et c’est sûr que pour faire une solution basée sur l’assemblage de briques, il va falloir de la technique, et, si on n’a pas d’équipe technique interne, une société de développement informatique (intégrateur, SSII, on l’appelle comme on veut).

Le retour du Minitel via Google

Finalement, si on y réfléchi bien, l’annonce du Netbook Chrome de Google est l’annonce d’un super minitel.

Fini les données et applications locales.

Le terminal Chrome de Google n’a pratiquement plus rien en local : pas de stockage, ni pour ses données ni pour les applications.

Tout est centralisé, chez Google bien sûr.

Hugo Lunardelli explique dans son article tous les dangers que cela représente, avec des gouvernements un brin totalitaires.

Marrant comment les choses changent. Microsoft, en défenseur des libertés individuelles ? Je n’aurais pas imaginé ça ;).

En tout cas, je partage l’avis de l’auteur de cet article intéressant : il est important de ne pas tomber dans un tel modèle, bien trop centralisé.

7 768 466 415 157 250

7 768 466 415 157 250,

Cela fait :

  • 250 octets
  • 157 kilos octets
  • 415 mega octets
  • 466 giga octets
  • 768 tera octets
  • 7 peta octets

C’est quoi ce monstre ?

La capacité de stockage de GMail, tout simplement.

Cette information est affichée, en page d’accueil de GMail, quand on n’est pas connecté.

Comme chaque compte permet de stocker près de 6 Go, cela ne représente « que » 1,3 millions de comptes…

Hum, en fait, comme GMail compte plus de 100 millions de comptes (au fait, quelqu’un sait il combien il y a de compte GMail ?), cela représente un espace de stockage moyen de 74 mega octets par compte, ce qui me semble assez réaliste.

8 peta octets donc (en arrondissant un peu), cela ne fait « que » 16 000 disques durs de 1 tera, si on sécurise un minimum (RAID 1).

Discussion passionnée sur les méthodes de recrutement de Google

Encore une discussion passionnée un midi, chez Araok !

Le sujet : le recrutement chez Google.

C’est parti de Benjamin, qui nous a raconté l’histoire d’un gars qu’il connait, qui a passé pas mal d’entretiens, pour finalement être « boulé » avec comme raison ses résultats scolaires, pas au top.

La question qu’on c’est posé est surtout la suivante :

Est-ce une bonne idée de ne recruter que « des premiers de la classe » ?

Certains défendent l’idée qu’effectivement, un très bon élève a développé des qualités, qui lui permettront de particulièrement bien s’adapter à l’entreprise.

D’autres (dont moi, je dois dire), pensent plutôt que :

  • C’est bizarre de s’intéresser aux résultats scolaires, au delà d’une certaine expérience. Il me semble que ce qu’à fait la personne après ces études fini par être plus important que son adaptation au système scolaire.
  • C’est prendre le risque d’avoir des profils un peu « homogène ».

Bon, je n’aurais jamais été recruté chez Google ;).

Android versus iPhone : ou le vrai intérêt d’avoir un parc avec (presque) un seul modèle

Android versus iPhone : ou le vrai intérêt d’avoir un parc avec (presque) un seul modèle

La grande force de l’iPhone, c’est l’extrême homogénéité du parc.
Depuis le lancement de l’iPhone, tous les téléphones Apple ont finalement pratiquement la même forme, exactement le même écran, et juste quelques fonctions en plus pour le GS (3G, GPS et boussole).

On ne peut pas dire la même chose côté Androïd :
Les tailles, les formes, les fonctions : tout peut différer d’un terminal à l’autre.

Ça n’a l’air de rien mais cette différence change tout pour la qualité des applications !

Si vous connaissez exactement les spécifications du mobile, vous pouvez développer une application parfaitement adaptée au mobile et à son usage.

Si le mobile peut avoir un clavier ou pas, un écran plus large que haut ou au contraire un écran vertical, … l’application doit soit s’adapter à tous ces cas, et c’est « l’enfer » à concevoir et à développer, soit l’application fait « au mieux » et cela veut dire finalement une interface « moyennement » adapté à chaque cas.

Pour le client, ça change tout.

En mobilité plus qu’ailleurs, avoir une interface parfaitement adaptée est un vrai plus.

L’application doit être pensé pour être simple, rapide à utiliser, et tout ce qui permet d’améliorer l’ergonomie est bon a prendre.

Pour revenir à l’iPhone, il y a à mon sens clairement deux types d’applications :

  • Celles conçues pour être faciles à utiliser, avec un vrai travail sur le service et son ergonomie ;
  • Les autres, avec des effets « woihou » mais finalement pas vraiment utilisables.

Bien sûr, rien n’empêche de faire du « woihou » et de bien penser l’application… Mais c’est une question de priorité et de moyens.

Et vous, votre application, vous la voulez dans quelle catégorie ?

Pour la première catégorie, Araok est là pour vous aider 😉

Google Temps réel

Beaucoup de nouveau services sont basés sur le « temps réel », l’information instantannée.

Mine de rien, c’est une sacré révolution (encore une 😉 ). Le protocole sous jacent n’était pas du tout fait pour ça…

Donc, Twitter, Facebook, les chat, … Tous ces services sont basées sur le temps réel : dès que l’info est publiée, elle est diffusée.

Et même si Google essaye d’adapter son moteur, c’est un peu la quadrature du cercle, parce qu’à l’origine, pour Google, plus une info est référencée, plus elle apparait haut placé.

(on avait déjà discuté de tout ça dans ce billet)

Et bien Google vient d’annoncer la sortie d’un service de recherche temps réel :

C’est une révolution !

Si le service est rapidement déployé, cela peut tout changer dans les stratégies SEO des marchands (et des autres).

Si aujourd’hui des services comme Twitter restent marginaux pour le e-commerce, ce type de changement peut clairement changer la donne, et pousser les e-marchands à développer une communication temps réel riche !

A suivre de très prêt donc !

(info trouvée via Cédric Ingrand (twitter) )

Quand la puissance devient un frein – La fin de google ?

Le titre est un brin provocateur, c’est sûr !

Google développe des tas d’applications, bien au delà du moteur de recherche : Map, Mail, News, OS, Navigateur, … La liste est bien longue !

Google a naturellement intérêt à faire des liens croisés entre ses applications maison :

  • Privilégier Google Maps sur le moteur de recherche ;
  • Privilégier les vidéos de Youtube sur les autre services ;

Tout ça se passe plutôt bien les services sont réellement les meilleurs.

Ce n’est plus la même musique si d’autres services sont meilleurs : c’est une sorte de « prise d’otage de l’internaute », un peu comme si un éditeur d’OS voulait imposer son navigateur Web, vous voyez ? 😉

A pousser ses propres vidéos (Youtube), ses propres services de géolocalisation (map), ses services de comparaison de produits, … Google tombe, petit à petit, vers le travers de Yahoo : à savoir avoir une page remplie de liens vers ses propres services.

logogoogle

Tout ces liens qui peuvent être vu comme « polluant », à ajouter aux liens sans valeur qui encombrent les pages de recherche (comme le disait Eric sur commentcamarche)… C’est le cœur de la valeur de Google qui est attaqué, c’est à dire : la capacité de Google d’afficher des réponses pertinentes.

A là là, pas simple d’être un leader mondial !