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Google s’invite dans votre site marchand

Vous avez aimé quand google a aidé vos clients à vous trouver ?

Vous allez peut être adorer quand Google permettra à vos clients de trouver les bons produits dans votre site e-commerce :

Google vient en effet d’annoncer Google Commerce Search.

C’est donc un concurrent aux produits spécialisés dans la recherche intégrée aux site marchands : Antidot ou autres FredHopper.

Google propose son service en mode SAAS.

Le savoir faire de Google en terme de recherche permet d’être très confiant sur la capacité du moteur à :

  • Répondre très rapidement ;
  • Être très tolérant et intelligent par rapport aux fautes d’orthographes.

Après, un moteur e-commerce, ce n’est pas un moteur de recherche « universel ».

Au risque de décevoir les plus naïfs, un marchand a une politique commerciale : il doit pouvoir choisir les produits à mettre en avant.

Les meilleurs moteurs du marché permettent de définir des règles métiers, pour pousser les produits en fonction :

  • De la marge ;
  • Du stock ;
  • Des volumes de vente (pousser les best sellers) ;

Dans la description produit, Google parle de cette possibilité, et explique que le marchand peut égler l’ordre d’affichage des produits par attribut sur les produits ou par catégorie. Intéréssant, mais ça demande à être testé et comparé aux meilleurs.

Au niveau du prix, Google c’est apparemment aligné sur les prix du marché, en proposant un prix fonction du nombre de requêtes, avec un plancher à 50 000 $ par an. Dommage : il aurait été tellement intelligent de ne pas mettre de plancher…

Petite vidéo de présentation du produit :

L’algo de Google mis à mal avec les nouveaux contenus du Web

Le coeur de la valeur de Google, c’est la qualité des réponses quand on fait une recherche.

Et l’idée, génial à l’époque, c’est de monter la valeur d’une page en fonction du nombre et de la qualité des pages qui pointent vers cette page.

Donc, on peut dire que pour Google, une nouvelle page a nécessairement une valeur faible.

Ensuite, dans le temps, la page va « se bonifier » en récoltant des liens entrants.

Tout cela a plutôt bien marché pendant pas mal d’années.

Mais voilà, le Web devient un média de plus en plus « temps réel ». La meilleure illustration est Twitter.

J’ai lu plusieurs infos indiquant que Google allait ajouter Twitter à ses résultats de recherche.

gootwee

Pour Google, c’est une question vitale. Ils ne peuvent pas ignorer ces contenus, qui ont notamment permis d’avoir des informations sur des évènements majeurs dans le monde, avant même qu’ils soient repris par les médias traditionnels.

Mais au delà de Twitter, c’est toute la logique de l’algo de Google qui est ébranlé par cette évolution du « Web temps réel », puisque pour ces informations, la valeur ne peut pas être lié à son « enracinement web ».

Google Wave – Mes convictions

Suite au déjeuner-débat de la semaine dernière, j’ai maintenant les idées très claires par rapport à Google Wave.

A mon sens, Google Wave représente potentiellement une révolution dans nos outils de communications.

« Potentiellement », parce qu’objectivement, on ne peut jamais être certain qu’un tel service prenne.

On en a parlé lors de notre débat. Une techno peut être bien meilleure que les technos en places et ne pas prendre.

On pourrait prendre l’exemple des bases de données objets ou, sur un autre domaine, du moteur rotatif NSU Wankel. Le moteur est théoriquement mieux que le moteur classique, à piston, mais le gain n’est sans doute pas suffisant par rapport aux investissements industriels réalisés sur le moteur traditionnel…

Donc, Google Wave, c’est un outil de communication, inventé à partir de tout ce qu’on sait faire aujourd’hui.

On peut s’en passer (la preuve, on s’en passe), de même qu’on pourrait se passer de mobile, … Mais bon, une fois qu’on y a gouté…

Là ou c’est d’ailleurs fun, c’est que Google, en réalisant une intégration très fine entre GMail et son Instant Messager maison, réduit la fracture entre cette solution « bricolée » et Google Wave.

Je pense que la question du scénario (a quoi va servir Google Wave) n’est pas une bonne question… Parce que Le scénario, c’est n’importe quel échange entre un groupe de personne. C’est un peu comme si on devait faire un scénario pour décrire l’intérêt du mail, à un fana du Fax. On peut tout faire avec un fax : envoyer une lettre à un groupe de personnes, … Mais le confort d’utilisation est plus grand avec le mail.

Comme bien souvent en informatique, on est en face d’un nouveau système, mais la différence ne se fait pas vraiment au niveau du « quoi » mais plutôt au niveau du « comment ».

Après, j’ai lu des critiques « débiles » sur Google Wave, par des gens qui me semblent tout mélanger.

Google Wave, c’est plusieurs choses en même temps :

  • Une nouvelle norme pour communiquer (donc un nouveau protocole pour remplacer le Mail) ;
  • Une implémentation open source, proposée par Google ;
  • Un service, proposé par Google, pour tester le bazar.

Tout le monde peut donc se recréer son serveur Google Wave, sans rien devoir à Google.

De même, tout le monde peut récupérer l’implémentation open source, pour se créer son propre système Google Wave à moindre coût.

Le service n’est donc là que pour montrer un exemple de mise en oeuvre.

Bon, maintenant, il reste une question pas très claire pour moi :

Existe-t-il dans Google Wave des passerelles « In » et « Out » par rapport au Mail et à l’instant messaging ?

C’est une question clé : pour s’imposer, Google Wave devra composer avec le mail, et pendant pas mal de temps.

Il doit donc être possible d’associer à une discussion une personne qui a juste une adresse mail.

De même, une personne qui a une adresse mail doit pouvoir envoyer un message à quelqu’un utilisant Google Wave.

J’ai pas vu d’info sur ces questions, mais je ne peux pas croire que les gars de ce projet n’aient pas penser à ça…

Débat : Google Wave

Le « déjeuner-débat » fait rage ce midi : Google Wave, un truc d’ingénieur ou un nouveau média pour communiquer « plus et mieux » ?

Avec Benjamin, Étienne, Vincent, Sébastien et moi.

Benjamin :

Plusieurs points posent problèmes :

C’est un nouveau monde imperméable : il n’y a pas de passerelle avec les médias de communications classiques (Mail, instant messagerie)

L’outil est trop complexe :

Beaucoup trop de fonctionnalités…

ça aurait peut être été plus malin d’avancer plus par étapes

Encore un « killer de productivité » : on va passer notre temps à regarder les caractères arriver, un par un…

Quel est le réel scénario d’usage ? On ne sait pas quoi en faire

Si pour expliquer, il faut une vidéo d’une heure, c’est pas bon signe

Vincent :

C’est pas parce qu’on comprend pas un truc tout de suite qu’il n’est pas bien. Exemple, les fils de discussion sur GMail, c’était pas hyper clair au début…

Génial de regrouper les différents média : Instant Messaging, Mail, dans la même structure

C’est un protocole, un moyen, pas une fin en soi

Sébastien :

Au niveau technique, c’est bluffant, mais je ne vois pas l’usage

François :

Analogie avec le mail il y a 25 ans : c’était utilisé par le réseau des universitaires, dans une interface Unix.

Personne n’aurait imaginé à l’époque que ça pourrait devenir un média de masse

Maintenant, Google Wave, c’est un protocole ouvert et une solution open source

Benjamin

Quel réel scénario d’usage ?

François

Il n’y a pas de nouveau scénario : c’est de la communication.

On n’est donc pas dans une rupture au niveau des fonctions proposées, mais au niveau de la rupture sur la façon de communiquer

Benjamin

C’est comme les flux RSS, Twitter, ce sont des « trips d’ingénieur » : ça restera confiné à une petite communquté

François

Bonne analogie, effectivement, entre tweeter, RSS et Google Wave

Effectivement, ce sont trois « protocoles », brut de décoffrage.

Il faut le temps pour que ces plateformes trouvent leurs marques, leurs usages.

Le temps que les marketeurs d’approprient ces outils et crée les applications « métier »

Mais si ça se trouve, la rupture n’est pas suffisante, et les « petits plus », la plus grande fluidité apporté par GW ne sera pas suffisant pour changer les usages et basculer sur GW

Vincent

Mais c’est Google : il ont une telle énergie, puissance…

Ils ont vraiment les moyens de lancer ça et de réussir !

Les autres

Oui, enfin, Google, ils ont pas tout réussi…

Question clé : ou sont stocké les données ?

Sébastien, Vincent :

Ce qu’on a compris, c’est qu’on peut se monter son « Wave » chez soi

Donc, les données ne sont pas nécessairement chez Google

La conclusion qui semble se dégager :

Probablement un outil génial en entreprise

consensus pour voir de la valeur pour les outils collaboratifs en entreprise

Pour le grand public : a voir, dois faire ces preuves

Je ferais une synthèse plus personnelle sur Google Wave dans un prochain billet

Les grandes manœuvres autour du livre électronique : c’est parti !

Les annonces se succèdent, à un rythme toujours plus rapide :

  • Google et Amazon avaient initié le mouvement, il y a quelque temps maintenant (Google avec ses projets de bibliothèque numérique, et Amazon avec son Kindle) ;
  • Les grandes manœuvres, entre Amazon, Yahoo, Microsoft, qui se posent « contre » Google ;
  • Sony, à la recherche d’un second souffle, ce dit que c’est le moment pour faire allégeance à Google ;
  • ….

2010 sera l’année du livre électronique, très probablement…

Le dual screen d'Asus

Tout est en place maintenant :

  • Les terminaux sont bien au point ;
  • Il y a suffisamment de contenu pour lancer vraiment l’offre.

On peut dire qu’il y a complémentarité entre les deux univers (papier / ebook), je pense que d’ici quelques années, le papier sera un peu ce qu’est la photo argentique aujourd’hui : un souvenir plein de nostalgie.

Cette mutation va faire a l’évidence de gros ravages, dans l’industrie du papier, déjà pas trop en forme.

Mais je pense également que ce changement va prendre du temps, et qu’on va vivre pas mal d’années avec les deux formats. Pourquoi ? Principalement parce que la culture du papier ne se remplace pas comme ça… et qu’il faudra peut être attendre une génération pour faire la bascule complète.

Bon, ne répétez pas ce que je viens de dire, autour de moi, il y a pas mal de gros lecteurs, qui trouvent mes propos hérétiques…

Au fait, vous pensez que cette analyse a échappé à Steve Jobs ? Ah le eBook d’apple, annoncé en 2010, il va être beau ! (pas difficile en tout cas de faire mieux qu’Amazon 😉 ).

Et si google rebelotait un peu les règles ?

On nous annonce donc une nouvelle version du célèbre moteur de recherche.

A en croire les informations, pas de révolution au niveau des résultats de recherches…

Comme on peut tester ce nouveau moteur, j’ai voulu faire quelques essais…

En haut, le nouveau site, et en bas, notre bon vieux Google.

Oublions le fait que le nouveau site ne contient pas de pub (en haut et sur le côté droit).

Concentrons nous sur les résultats.

Et oui, les résultats ne sont pas du tout les mêmes !

Quels sont les règles qui expliques ces changements ?

Je laisse les pros du SEO donner plus d’explications… mais la réalité est que tout le monde ne fait qu’essayer de deviner ce que cache jalousement Google : son algo qui permet de classer les résultats des recherches.

Mais pourquoi ces changements ?

Bon, il est tout à fait normal pour Google de mettre à jour régulièrement son moteur.

Mais Google pourrait tout à fait faire une telle mise à jour en gardant le même tri.

La réponse est plutôt à mon avis la volonté qu’à Google de « rebeloter » les cartes, régulièrement.

Objectif : rester maître du jeux, et faire que l’ordre des résultats soit le « résultat naturel », et non « trafiqué » par des entreprises, ayant analysé le comportement du moteur (les entreprises spécialisées dans le SEO donc).

(Source : Benjamin)

PS : merci Polo … Décidément, retour de vacances vraiment difficile 😉