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On nous cache tout : la vérité sur l’histoire entre Apple et le FBI

Donc l’histoire :

Le FBI récupère l’iPhone d’un terroriste, après un attentat.

Ils souhaitent savoir ce qu’il y a dedans, et comme le machin est sécurisé, ils demandent à Apple de « l’ouvrir ». Apple répond « non ».

Les grands de l’internet s’en mêlent, pour soutenir Apple. Motif : respect de la vie privée.

Apple communique à fond sur cette posture, jusqu’à en parler lors de la dernière Keynotes (peut être que ça manquait d’actualité produit diraient les mauvaises langues 😉 ). C’est super bon pour l’image d’Apple dans son rôle favori de rebelle, surtout avec des concurrents comme Google ou Facebook qui doivent avoir beaucoup moins d’états d’âme à transmettre des données aux autorités. Il suffit de se rappeler des discours tellement homogènes au moment de l’affaire Snowden / NSA.

Quelques jours après, le FBI annonce qu’ils annulent leur demande, disant qu’ils ont « ouvert l’iphone » via des hackers.

Bon alors ? Qu’en penser ?

En premier, je dirais que cette histoire sur la vie privée est quand même un peu limite. A part quelques hackers éclairés, toute notre vie numérique est accessible assez facilement, via les services SAAS qu’on utilise, Google en particulier.

Beaucoup de données sont également accessibles via les opérateurs, qui, quand on leur demande « gentiment », donnent ces infos. Les opérateurs ont vraiment accès à beaucoup d’infos : géo localisation dans le temps, appels passés et reçus, SMS, et évidemment trafic Internet entrant et sortant (sauf si on est en Wifi).

Donc, le FBI devait déjà posséder beaucoup d’informations.

Ont ils réellement craqué l’iPhone ? Je n’en sais rien, mais je me pose des questions. Je sens bien que mon idée fait un peu « théorie du complot » mais sur un coup comme ça, on peut imaginer que le FBI ai pu bluffer, pour casser l’image d’Apple, surtout s’ils savaient qu’ils ne pourraient pas obliger Apple a ouvrir l’iPhone.

En laissant croire que finalement ça « s’ouvre de l’extérieur », le discours d’Apple sur le sujet est extrêmement fragilisé.

Donc info ou intox ? On ne le saura sans doute jamais mais a titre perso, je ne parierais pas trop sur la protection de ma vie privée, même si j’ai un iPhone…

 

 

 

Moto G : Difficile de résister…

Allez vous vous acheter un iPhone C, à 600 €, ou un Moto G, à 170 € ?

Au bout du compte, vous aurez un smartphone, qui n’aura pas une durée de vie beaucoup plus courte que ce que fait Apple…

L’ergonomie ne sera peut être pas aussi fluide… Mais est-ce que ça vaut 430 € ?

Moto G

Probablement pas…

Ce prix est bien dans la philosophie de Google, ou tous les services sembles gratuits, ou pas cher… La logique, c’est que ce terminal est un panneau publicitaire pour google, dans votre poche.

La bonne nouvelle, c’est la vrai démocratisation des smartphones.

 

Visite du Data Center de Google

Je reste fasciné devant ces images, qui permettent de mieux « toucher du doigt » la réalité derrière une boite comme Google :

La vidéo est sympa aussi :

Toutes les photos, c’est par ici.

Et vous pouvez donc utiliser Street view pour naviguer directement dans le data center !

Le livre électronique – qui va gagner la bataille ?

Bon, j’ai fait un article hier, sur un livre-application qui sort un peu de l’ordinaire… Mais le livre numérique à une actualité chargée 😉

Le livre électronique n’est plus une hypothèse, un « truc qui peut arriver » : c’est en train d’arriver.

Que vous y passiez cette année, ou l’année prochaine, dans 2 ou 3 ans pour les plus réticents, la « bascule » est en cours.

Reste quelques questions intéressantes :

  • Quel sera le type de la liseuse universelle ? écran passif « paper ink » ou écran actif ?
  • La liseuse sera-t-elle un appareil dédié ou la fonction liseuse sera-t-elle intégrée à des « trucs à tout faire » ?
  • Les DRM resteront elles d’actualité ou est-ce, comme pour la musique, une lubie passagère ?
  • Et surtout, quels seront les acteurs qui vont vraiment s’en sortir gagnant ?

Difficile d’avoir des réponses certaines à ces questions, mais voici quelques éléments de réflexions :

Certains fans des liseuses actuelles, basées sur des écrans « paper ink », pour un usage dédié, ne jurent que par ces appareils, et ne voudrait pas d’une tablette « à tout faire ». Pourtant, je pense que la fonction liseuse ne va pas rester un appareil dédié. La fonction de liseuse s’insère très bien dans une tablette, et il y a pleins d’intérêt à regrouper la liseuse dans un tel appareil. C’est un peu la même chose que pour les appareils photos, ou les consoles de jeux. A part pour des usages « extrême », l’appareil dédié perd du terrain face à la « boite à tout faire ».

Si l’on croit que la liseuse n’est qu’une fonction d’un autre appareil, la question de l’écran est réglé : ça sera un écran couleur, actif. L’autonomie reste un vrai sujet, mais je ne crois simplement pas que les gens vont se balader avec un truc en plus (encombrement, poids) tout ça pour avoir une liseuse qui a plus d’autonomie.

Le sujet des DRM est un vrai sujet ! Et je n’ai pas d’idée claire sur la question. Mon impression est que les éditeurs sont encore plus nerveux que les majors pour la musique, c’est pas peu dire ;).
Et objectivement, je comprends la nervosité, le contenu « livre » est encore plus compact que la musique… Combien de milliers de livres peut on mettre sur une clé USB ?
Ceci dit, le fait qu’il n’y ai pas de format unique rend l’expérience de lecture bien lourde.
Savoir que j’achète des livres, mais que rien de me garanti que je pourrais les lire d’ici 20 ans n’est pas très rassurant…
Amazon propose ses propres DRM, Apple les siennes, et d’autres plateformes proposent d’autres formats…

Le sujet des DRM ramène à l’analyse des acteurs en place.

Amazon d’un côté, avec sa puissance dans le e-commerce mondial, investi massivement ce terrain, avec la vente d’ebooks, des liseuses kindle, et maintenant de la sortie des tablettes Kindle Fire. On voit donc qu’Amazon joue sur les deux tableaux, et se permet de ne pas faire de choix… Quoi qu’o mon avis, ils ont plutôt choisi la tablette, et on est juste sur une période de transition. La particularité d’Amazon est sa politique de prix, très très agressive, puisque le Kindle Fire est proposé à partir de 160 € ! Mais pour ce prix là, Amazon a le droit de publier sur l’écran d’accueil des publicités… On est donc sur un modèle désormais classique, ou l’appareil principale est bradé, peut même être vendu à perte, parce qu’ensuite on se rattrape sur « les consommables », les ebooks ici.

Un autre élément remarquable pour Amazon est sa volonté de faire pression sur les éditeurs, avec la fonction sur son site « vous souhaitez lire ce livre sur votre kindle ». On voit bien que la suite logique c’est « vous voulez publier votre livre directement sur la marketplace d’Amazon 😉

Google et Android de l’autre, ne me semble pas particulièrement actif sur ce secteur, au delà du fait que sur Android, on peut installer des applications pour lire les ebooks…. Etonnant car Google a investi de l’énergie et de l’argent sur de grands projets de bibliothèque en ligne. On peut pas être partout à la fois, même quand on s’appelle Google ;).

Apple et l’univers iOS, et l’ipad en particulier. Apple comme Amazon propose la chaîne de valeur complète, avec le matériel, le logiciel, et la place de marché pour acheter des livres. Bon, pour ma part, je lis des ebooks sur iPhone :

Pour Apple, l’actualité, c’est bien sûr la sortie attendue de l’iPhone 5 et de l’iPad mini, 2 terminaux naturels pour la lecture !

Bien sûr, impossible de lire un livre acheté sur l’Apple Store sur un terminal Android ou Amazon…

Alors, comment les choses vont évoluer : DRM or not ? Standard universel ou standard de fait, accordé au plus fort ? A suivre 😉 Mais j’ai quand même tendance à penser que les acteurs qui se sont positionnés en amont et en globalité sur ce marché vont disposé d’un avantage clé pour les années à venir.

Quelle vision a Google du référencement des sites e-commerce ?

Quand j’ai vu les dernières news, sur les algos de Google pour gérer l’index de certains site, je me suis vraiment dit : « c’est quoi ce B… » :

Après une modification dans la page, le référencement de la page se met à faire du yoyo pendant des semaines, avant de bénéficier de l’amélioration prévue…

Je me suis demandé comment Google pouvait appliquer de tels algos, puisque le résultat est finalement de désavantager pendant des semaines un site qui devrait plutôt être avantagé.

En lisant des trucs de ci de là, j’ai fini par me faire une idée.

tout d’abord, cet algo sera appliqué que pour certaines pages, certains sites. Sur quels critères ? Et bien ça parait évident : sur les sites qui cherchent à améliorer leur référencement via du SEO, et pas via du contenu nouveau, intéressant, …. Bref, c’est bien le positionnement de google que de chercher à pénaliser ceux qui font du « SEO pour le SEO ».

En poussant le raisonnement un peu plus loin, je me suis dit qu’en fait, Google ne devait pas souhaiter bien indexer les sites e-commerce…

En fait, je pense que pour Google, le bon emplacement pour un site e-commerce est via les publicités, Adwords ou moteur de shopping, pas via le référencement naturel.

Parce que dans la plupart des cas, un site e-commerce ne s’indexe pas très naturellement (d’ou le travail de SEO), mais surtout parce que cela leur permet d’augmenter leurs revenus.

A voir : www.webrankinfo.com/dossiers/r-et-d/brevet-ranking-documents

A discuter avec votre spécialiste SEO (ce que je ne suis pas) 🙂

Google Now – L’idée qui va rapporter un max… Mais à qui ?

Google Now est un nouvel assistant, pour Androïd.

Une bonne vidéo vaut mieux qu’un long discours :

Quand on y réfléchi, l’idée est excellente : Google, en croisant tout un tas de données déjà existantes (RV, position, préférences, recherches fréquentes, …) peut très facilement faire des suggestions intelligentes.

Et quand on y réfléchi un peu plus on se dit que de là à faire des suggestions « sponsorisées », il n’y a qu’un pas :

« Tient, vous passez juste à côté d’un magasin qui propose des supers promotions sur le cassoulet, et justement, vous aimez ça et vous n’en n’avez pas acheté depuis 17 jours »

Vous voyez l’idée ? Et en même temps, je dois dire que ça fait … peur, non ?

ça semble tellement, tellement efficace !

Et je vois d’ici la « séparation » entre les recommandations « naturelles » et les recommandations « sponsorisées » (le fond jaune quoi).

 

Google poursuit sa croissance

Le chiffre d’affaires de Google poursuit sa croissance :

Ce qui ressort de ce graphique, c’est l’importance des revenus Adwords, et Adsense dans une moindre mesure.

C’est bien pour Google que ses revenus continuent à croitre mais un modèle aussi monolithique est forcément fragile.

Google résiste bien aux changements en cours, mais pour combien de temps :

  • Développement des usages mobiles,
  • Changement de paradigme lié aux tablettes,
  • Changements de comportements liés à Facebook
  • Développement du HTML5

A suivre !

(via Webrankinfo)

Google Shopping devient un site commercial

Cet article est écrit par Antoine d’Arifat, DG de Brand Online Commerce, invité de François sur ce blog.

Nous avions bien compris que Google Shopping deviendrait payant.

Bien sûr quand ça devient payant on est vite tentés de faire évoluer le produit vers une version plus commerciale. Comme par exemple ici.

Toujours sur cette page on retrouve 3 push qui nous rappellent que Google a des vraies ambitions dans le secteur avec :

– Google catalogs > les fameux catalogues papier sont de retour mais en version numérique avec des liens vers les fiches produit, des vidéos, la recherche de la boutique la plus proche ou l’achat en ligne sans oublier la possibilité de tout partager sur le web. Très fun.

– Google shopper > l’appli mobile des pros du shopping 🙂

– Google offers > le Groupon by Google

Juste sous ces push on retrouve 3 zones avec des sélection de produits : les plus populaires de la semaine, une selection thématique et les derniers produits que vous avez vus.

En cliquant sur un élément du slider principal on arrive sur une page plus familière mais avec quelques nouveautés. Ici on a pris le temps de structurer un peu le produit, avec des catégories et sous-catégories, soit un équivalent d’un fil d’Ariane.

Au passage on peut choisir la silhouette ou la couleur

Vous l’aurez compris, Google pousse ses pions loin dans le shopping.

Si « googler » veut encore dire aujourd’hui « rechercher sur le web », je prends le pari de dire que ça n’aura plus du tout ce sens dans quelques années 🙂