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Identité numérique, avis clients et réseaux sociaux

J’aurais du rajouter « et choucroute garnie », non ? 😉

Plus sérieusement, je crois que ce billet est tout à fait fondamental, sur l’avenir des réseaux sociaux, et du e-commerce.

Je m’explique !

On sait bien que pour le e-commerce, les avis clients représentent juste une dimension fondamentale.

Les études, les résultats concordent : les clients écoutent les avis de leurs « frères ». Ces avis ont plus de valeurs que tout ce que pourra dire le marchand.

C’est vrai, et cela a pour conséquence que les faux avis se développent.

Comment pourrait il en être autrement ? Avoir des avis riches, cela fait vendre, cela représente donc rapidement de gros enjeux. Cela devient vite très rentable de « fabriquer » des avis bidons.

Cette offre, des avis bidons, se professionnalise.

Avant, on avait des trucs de bas niveau : des stagiaires, avec la doc technique sous les yeux, qui « récitaient » la doc dans les avis clients par exemple.

Cela a bien changé aujourd’hui, avec des boites qui proposent un travail plutôt qualitatif : Ip variés, commentaires travaillé, qui font « plus vrai que nature ».

Sauf que, pour beaucoup de monde, c’est « pas bien » :

Cela tue le modèle des avis clients, il ne faut pas s’y tromper. Ces offres déforment le modèle.

Et puis, un pro ne fera jamais le même retour d’expérience qu’un vrai client.

Un élément de solution, c’est ce que fait déjà Amazon : c’est faire la différence, entre un avis « anonyme » et un avis d’un utilisateur identifié, connu. Chez Amazon, ils parlent de « Trusted User ».

Je parle de tout ça parce que Google, avec Google+, propose qu’on puisse jouer avec son réseau social à condition qu’on avance avec sa vraie identité.

Cela n’a peut être l’air de rien, mais cela change tout !

Sur les autres services, on peut « avoir un faux nez » : Facebook, Twitter. Je peux être « celui que je veux ».

Pour Google, je trouve cette stratégie incroyablement intelligente et différentiante.

Parenthèse : pour Google, savoir qui s’exprime, c’est une façon d’intégrer les avis des Internautes sur les résultats de recherche, et de minimiser le biais des faux avis… Google a finalement le même problème qu’un e-commerçant !

Cela veut dire que sur le réseau de Google, on sait vraiment à qui on parle, qui s’exprime.

Et maintenant, vous voyez le lien entre les trois éléments du titre ?

Google propose un service ou on ne peut être que ce qu’on dit être. Les réseaux sociaux sont évidement un vecteur clé pour les avis clients, sur site ou déportés sur les réseaux sociaux.

Sans doute comme vous, je vais suivre cela de très près, et j’espère que Google va réussir cette percée là, qui est, à mon avis, porteuse de valeur, à tous les sens du terme !

 

Quelle valeur pour l’information ?

Derrière cette question banale, je veux parler, en particulier, de la révolution qui touche le journalisme.

Donc, quelle valeur pour l’information ?

C’est bien la question de la presse, qui, si on simplifie, cherche, trouve et présente de l’information, et la vend, via différents médias.

Ce système marchait depuis des années, des siècles en fait…

Mais, vous me voyez venir, quelle est la valeur du scoop, dans un monde ou pas mal de monde a son mobile connecté sous la main, et peut capturer l’information, directement à la source ?

Et si c’est un journaliste qui arrive quand même à trouver une info inédite, quelle est la valeur de cette information, qui va être reprise, qui va « buzzer » a la vitesse de … l’internet ?

Quand on pense aux grands évènements récents, on a eu plus d’info, bien plus vite, sur Twitter et autres réseaux sociaux que dans la presse…

Donc, la valeur du scoop est en chute libre. Ce n’est plus là qu’il y a de la valeur à créer, tout simplement.

Mais alors, comment créer de la valeur ?

La valeur existe bien sûr ! Mais elle c’est déplacée.

La valeur aujourd’hui, est, de mon point de vue sur :

  • La qualité des informations
  • La qualité des analyses
Ce que je veux dire, c’est que, quand les journaux ne font que reprendre a peu près les mêmes informations, ils « creusent » leur propre fin.
Regardez l’affaire DSK : les premiers jours, c’était un grand n’importe quoi. Les journaux n’avaient aucune information, ne savaient rien sur Nafissatou Diallo. Cela n’empêchait pas grand monde de parler, pour dire… rien et n’importe quoi, en boucle.
Les journalistes n’ont, en général (il y a bien sûr des exceptions, heureusement), pas fait leur travail, travail à valeur ajouté pour prendre du recul, chercher à recouper les informations, mieux analyser.
Ceci dit, en restant sur cet exemple, on peut y voir une contradiction : mettre cette affaire en avant, ça a été, c’est encore le moyen de doper les ventes.
Certe, mais je pense que cette analyse est trop court-termiste. Vous créez du trafic, vous vendez un peu plus, mais la valeur ajouté n’y est pas. C’est un feu de paille.
Maintenant, c’est toujours très très dure de gérer une activité qui est en pleine révolution.
De mon expérience, la plupart des sociétés, au sens « groupe d’individus » (entreprises, …), n’arrivent pas à bien négocier un tel changement.
Pour mieux expliquer ça, j’ai rien de mieux que l’image de l’évolution, avec des espèces qui apparaissent, parce qu’elles sont bien adapté au contexte, à un moment donné. Puis le contexte évolue. L’espèce ne s’adapte pas assez vite, elle va simplement s’éteindre. D’autres prendront le relai.
Pour les entreprises, en général, c’est la même chose. Les entreprises qui s’adaptent sont très très rares.

Un concurrent gênant sur Wikipédia ? Ne vous laissez pas tenter à supprimer son nom, ça pourrait vous coûter cher !

Cet article est écrit par Diane MULLENEX, Associée du Cabinet d’Avocats Ichay & Mullenex, responsable du Département Technologies Média Télécommunications, invitée par François à réagir sur l’actualité juridique du e-commerce sur ce blog.

 Le 1er juillet 2011 dernier, le Tribunal de commerce a condamné la société Hi-Media, spécialisée en micro paiement, pour dénigrement pour avoir supprimé d’une page Wikipédia le nom de Rentabiliweb, une société concurrente. Il s’agissait d’une page consacrée au micro paiement qui énumérait les acteurs de ce secteur, parmi lesquels se trouvaient Hi-Media et Rentabiliweb. La société Hi-Media a donc été condamnée à payer 25.000 € de dommages-intérêts à Rentabiliweb. Les juges ont évalué le préjudice à ce montant en justifiant que l’encyclopédie en ligne n’était pas le type de site web visité par les internautes pour trouver des fournisseurs de service.

 C’est en juillet 2008 que la société Rentabiliweb s’est aperçue que sa marque avait été effacée des références mentionnées sur la page « micro paiement » de Wikipédia. En identifiant l’adresse IP, Rentabiliweb s’est aperçu qu’un ordinateur de la société Hi-Media était à l’origine de cette suppression.

 Les juges du fond ont considéré que Rentabiliweb avait rapporté des éléments de preuve suffisants permettant d’établir que la suppression de sa marque avait été faite par une personne « agissant sous l’autorité d’Hi-Media ».

 Mais toute l’ironie de cette affaire est que la plaignante se retrouve à payer plus de dommages et intérêts que la société qu’elle a attaquée initialement : Rentabiliweb a de son côté été condamné à payer 100.000 € à Hi-Media pour parasitisme et dénigrement. Il lui est reproché, après avoir manifesté son intérêt pour le service Allopass d’Hi-Media, d’avoir dénigré ce service en invoquant publiquement « sa perte de vitesse » et son manque d’intérêt. Mais Rentabiliweb a déjà saisila Courd’appel pour contester cette décision que la société trouve injustifiée.

 Toujours est-il que cette affaire témoigne que Wikipédia ne doit pas servir de champ de bataille entre concurrents et c’est tant mieux !

 Diane Mullenex – Avocat àla Cour– Solicitor England & Wales- Ichay & Mullenex Avocats – www.ichay-mullenex.fr

Retour sur le bouton « J’aime » d’Amazon

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

En plein milieu de la Guerre des boutons dont parlait François il y a deux semaines (Boutons +1 de Google, Facebook Like, Tweet this, etc.) et qui continue à faire rage, un bouton est passé relativement inaperçu, en tout cas en France, alors même qu’il émane directement, non pas d’un réseau social, mais d’un e-commerçant : c’est le bouton « J’aime » d’Amazon.

Amazon a commencé à tester son bouton Like sur Amazon US vers novembre 2010, mais il n’a été mis en production sur Amazon.fr qu’il y a un mois environ (vers fin mai-début juin).

Ce qu’il y a d’intéressant avec le bouton J’aime d’Amazon, c’est qu’il permet de faire de la recommandation basée sur des signaux explicites (Amazon le dit clairement : « nous vous recommanderons des articles basés sur les produits que vous aimez ») alors que jusqu’à maintenant la recommandation était plutôt basée sur des signaux implicites (par exemple : j’ai consulté cet article, j’ai acheté cet autre article, etc.).

En revanche, le bouton « J’aime » n’est pas — pour l’instant ! — utilisé d’une manière sociale, c’est-à-dire que je peux facilement consulter la liste des produits que j’aime (sur la page « Chez vous« ), mais pas ceux des autres clients, amis, personnes ayant les mêmes centres d’intérêts, etc.  Même sur Amazon.com, où le e-commerçant a expérimenté l’intégration avec Facebook, ce qui a fait beaucoup de bruit (Voir ce bon article en anglais : Amazon’s Facebook Integration Is The Future Of Commerce), son bouton « J’aime » n’est pas relié à Facebook ou aux profils des clients.

Ce qui est très intéressant en termes d’usages, avec ces boutons, c’est qu’ils permettent au client d’exprimer de manière très simple, informelle, un intérêt pour un produit.

Du coup, comme il est beaucoup plus simple et rapide de cliquer sur « J’aime », que d’écrire un avis consommateur par exemple, le volume des données créées (et donc utilisables) est très important : je me suis amusé à faire un échantillonage aléatoire (ou à peu près…) d’une dizaine de produits, et il y a déjà, un mois seulement après la mise en place, souvent plus de « J’aime » que de commentaires clients, et parfois, 5 voire 10 fois plus !

Ainsi par exemple :

Qu’en pensez-vous ? Et pour les marchands plus petits qu’Amazon, cela a-t-il du sens de mettre en place un bouton « J’aime », plus spécifique que le Like de Facebook (où tout peut être Liké, pas seulement les produits) ?

Tour des sites 1h avant les Soldes

Cet article est écrit par Antoine d’Arifat, DG de Brand Online Commerce, invité de François sur ce blog.

Dans la vie d’un e-commerçant les grosses bascules sont courantes :
– des bascules techniques : changement de version ou pire changement de plateforme,
– des bascules commerciales : arrivée de la nouvelle collection ou démarrage des soldes.
Cette dernière est très délicate car elle se trouve juste avant un pic de business très important.

Face à cette échéance chacun joue de sa stratégie, de ses moyens et du respect de la réglementation. La réglementation stipule une ouverture des soldes à 8h du matin.
Je vous propose un parcours de captures d’écran faites entre 7h et 8h du matin le premier jour des soldes.

Voici une première série d’acteurs qui ont opté pour une ouverture un peu avant 8h avec une page d’accueil orienté soldes. Ce sont un peu des « mauvais élèves » car ils n’ont pas attendu le top départ pour se lancer.
Dans ce domaine, La Redoute a bien fait les choses et propose même des facilités de paiement sur 3 mois. Imparable.

Chez Verbaudet et Cyrillus on n’a pas perdu de temps non plus. Le dispositif est bien en place. A priori il pourrait s’agir d’une politique globale du groupe Redcats.
Les Soldes c’est parti aussi chez Etam.
Coté Zara c’est plus sobre mais les soldes sont bien là un peu avant l’heure.
On est aussi à l’attaque chez Sarenza.
Contrairement à Spartoo qui a joué les « bons élèves ».

Coté « bons élèves » on distingue deux catégories : ceux qui ont opté pour une page d’attente interdisant l’accès au site et ceux qui ont fait la bascule « à chaud » après 8h.

Voici quelques exemples de ceux qui ont opté pour un gel du site avec juste une page d’attente.
Petit Bateau. On est dans l’esprit de la marque mais on peut regretter que la page ne soit pas plus orientée soldes.
Célio. Belle exécution avec un minuteur qui fait tout de suite monter la tension. Ici les soldes sont un évènement.
Naf Naf. C’est plus sobre mais l’heure d’ouverture est au moins indiquée.

C’est le Rush des SOLD3S chez les 3Suisses ! La jolie page d’attente nous dit que des clientes font déjà leur shopping. Difficile de savoir si c’est vrai ou pas puisque j’ai eu le droit à cette page toute la matinée.

Chez Promod on a le droit à une page internationale qui ne dit pas la même chose en fonction de la langue.

Beaucoup d’acteurs ont fait des bascules « à chaud » :  Sequoia Paris à basculé à 8h pile, Lacoste vers 8h20…

Je ne vous ai pas fait de copie d’écran, l’intérêt est moindre dans ce cas de figure. Par bascules « à chaud », comprenez des bascules en plein pic d’affluence. C’est risqué mais respectueux de la réglementation.

Il reste quelques autres catégories d’acteurs :

– ceux qui ont lancé les soldes avant l’heure mais ont gardé une home neutre comme Bonpoint,– ceux qui ont basculé plus tard dans la journée comme Kipling qui proposait un code promo avec -25% de remise jusqu’au 11/1 le matin des soldes,
– enfin ceux pour qui les soldes ne sont pas prioritaires comme Longchamp. Ce n’était pas le cas pour les précédentes saisons. Mais quand il ne reste que quelques pièces car la collection s’est bien vendue, cela a du sens.

En conclusion, basculer en mode solde n’est pas une mince affaire et chacun se voit obligé de prendre des risques avec le plus souvent des impacts financiers importants.
Un seul conseil, n’ajoutez pas trop, à la pression naturelle, de grosses opérations marketing qui ferait exploser le trafic. Les mauvaises surprises sont souvent à la clé.

Todolist de ce qu’il ne faut pas oublier pour lancer sa boutique en ligne…

Ma Boutique en LigneCe petit billet est là pour synthétiser ce que nous rappelons de façon régulière à nos clients mais également à toutes les personnes qui n’osent pas franchir la ligne du E-commerce car ils ne savent pas par quel bout commencer et par où s’y prendre (Et ils sont nombreux à passer les portes de NewQuest :) ). Nous allons tacher ici de lister les 10 commandements du E-commerçant souhaitant se lancer dans le « grand bain » du E-business sans oublier ses brassières : On n’est jamais trop prudent…

Il faut avant tout garder en tête que l’informatique ne résout pas tout et ne réalise pas de miracles. Tout E-commerçant qui se respecte vous le dira : « Devenir E-commerçant, c’est beaucoup de travail avant, pendant et après la mise en ligne de votre site marchand… »
Lancer son projet E-commerce est donc avant tout une réflexion complète et une prise de recul préalable. Posez vous les bonnes questions et notamment une : « Ai-je une cible et un catalogue qui peut l’attirer », car vendre en ligne c’est avant tout charmer son client et rendre accessible 24h sur 24 un service commercial.

Pour se mettre en situation, imaginez en ouvrant votre site E-commerce que c’est un peu comme ouvrir un nouveau magasin dans une ville inconnue à l’étranger avec des mœurs et des habitudes qui s’écartent de vos clients habituels même si les pulsions acheteuses restent communes à tous les hommes et femmes :)

Vous allez devoir ainsi acheter votre fond de commerce (Votre hébergement, votre paiement en ligne…), décorer votre magasin et faire vos rayons (Faire du zoning, de l’ergonomie, du Webdesign), vous équiper pour améliorer vos ventes (Développements des outils fonctionnels et spécifiques), et enfin le promouvoir parfois avant même que la boutique ne soit ouverte, en mettant de gros autocollants sur la vitrine, en publiant des prospectus ou de grandes affiches dans toute la ville (Référencement, Promotion en ligne, Buzz Media).

Mais il ne faut pas laisser de coté des principes simples et emprunts de bon sens.
Quand vous réfléchissez à votre boutique en ligne idéale il y a ainsi quelques questions incontournables à ne pas rater :

– Un bon nom de domaine : C’est déjà une petit longueur d’avance !
nom_domaine_ecommerceCar oui le nom de domaine est un peu l’enseigne qui va briller dans la nuit noire. Beaucoup vous conseillerons « le nom de domaine avec des vrais morceaux de mots clés à l’intérieur » ceci afin d’obtenir les bonnes grâces des moteurs. Effectivement cela peut servir… Mais rappelons que votre site E-commerce est avant tout votre marque, votre représentation, et que son nom doit pouvoir se retenir facilement : On retient une marque simple plus facilement…Timefy, Headict, Homology… Tous ces projets (Dont les créateurs témoignent plus loin) ont un nom qui marque et reste en tête. Il ne souffrent cependant pas d’un mauvais référencement, bien au contraire… Donc Marketeur en herbe : Lâchez-vous !

– Ne pas négliger ses photos et son Pack Shooting :
photos-ecommerceCe qui fait vendre est avant tout le visuel. A l’instar d’un magasin physique, un internaute ne peut pas toucher le produit ou même l’essayer. Il faut donc lui donner autant que possible la possibilité de s’approprier le produit s’imaginer en sa possession, bref l’aider à se projeter avec : Cela passe par un maximum d’information descriptive mais aussi (Car l’internaute et feignant n’ayons pas peur des mots) de grands visuels de qualité permettant de voir le produit sous tous ses angles de prêt et de loin.
Le plus de photo possible donc mais aussi et pourquoi pas d’autres technologies comme des visions à 360° des essais virtuels ou des calculs en temps réels de la forme future du produit en cours de configuration (De la 3D par exemple, ou des 360° fait avec des outils tels que PackShot Creator). Il faut en tous les cas, ne pas prendre ces photos à la légère et les faire faire par un professionnel ou maitriser de A à Z leur création et leur retouche : Laissons par pitié de coté le polaroid scanné de 200 pixel de large pris au fond de votre garage… Autant ne pas faire de site.

– Pensez à l’ergonomie avant le design :
design_ecommerceSans prendre l’exemple extrême de Cdiscount il y a bel et bien de sites marchands qu’on pourrait juger « Moches » et qui pourtant marchent. Il prennent en compte le regard de l’internaute attirent l’œil bref ils vendent à grand coup de tête de gondole et promotion tape à l’œil : Et çà marche. Attention cependant, il n’y a pas de matrice ergonomique miracle, la mise en page de votre site se travaille en fonction de vos produit (Encore et toujours) à mettre en avant et vos opérations de vente.
Un stand RedBull n’aura pas la même forme et présentation qu’un Stand « Cheminée et Poêle ». Il y a bien évidemment des basics à suivre (En fonction parfois du pays auquel vous vous adressez : Un site marchand US n’aura pas forcément le même fonctionnement qu’un site européen) sur le sens de lecture, les parties de l’interface qu’on va croiser d’office, etc. Vos outils Web analytics vous permettent d’analyser cela de même que les solutions de Eye Tracking.

– Pensez à son paiement en ligne :
paiement_ecommercePour cela ne pas hésiter à mettre ses banques en concurrence : Un paiement en ligne est un coût, une part de votre marge qui se multiplie si vous proposez plusieurs services. C’est cependant un service en plus et LE point final de votre commande. A ne pas rater donc et à soigner. Chaque système de paiement en ligne tache désormais de proposer son petit outil en plus. Gardez en tête, dans le cas des banques, qu’au final la plupart utilisera la même solution que celle d’Atos.
Des paiements en ligne plus « exotiques » (Paypal, Ogone, Paybox) offrent certains avantages comme le paiement spécifique pour mobile, le paiement en plusieurs fois, le contre remboursement etc. etc. Donc en fonction de votre projet certains paiements en ligne spécifiques pourront rendre votre projet viable. A noter également, comme le décrit très bien l’ami François, qu’un paiement en ligne s’habille et s’approprie : On peut donc l’habiller aussi bien qu’une poupée Barbie.Point importantLe plus tôt sera toujours le mieux ne vous retrouvez pas le jour de l’ouverture de votre boutique sans avoir envoyé le PV de recette et demandé l’activation du paiement en ligne à votre banque : C’est un coup à perdre 72 heures.

– Quel transporteur allez vous utiliser :
transport_ecommerceEt oui ! Car il est hors de question de financer l’achat d’un Solex pour livrer vos produits régionaux. Il faut trouver les différents modes de transports proposés à vos clients : Plus ou moins rapide, plus ou moins cher. La mode est actuellement aux So Collissimo And Co qui permettent dechoisir son point de livraison : Avantage non négligeable. Attention le choix d’un transporteur ne s’arrête pas là : Il faut bien vous renseigner sur le tarif en fonction du volume/poids mais surtout du pays. Les classes de taxation et tarifs de livraison par pays sont très souvent un petit casse tête sous forme d’un Rubik’s cube à « n » facettes en fonction du nombre de pays : Même un Tetris en mode Expert ressemble à un jeu d’éveil à coté. Donc pour le shipping Worldwide : Prenez votre élan et réfléchissez y à deux fois avant de vous lancer dans le 4 fois 100 m.

– Avez vous besoin d’un logisticien ou non et dans quel but :
Qu’est ce donc que cet être étrange et venu d’ailleurs qu’on appel « Le Logisticien » (Ça fait très titre de film à la « Transporteur »). C’est un homme (Ou une femme) qui a la chance d’avoir beaucoup d’espace à revendre pour vous proposer du stockage. Alors concrètement qu’est ce que cet Être mystique apporte ? Il est indispensable si vous avez une de ces attentes :
– Avoir une vie et laisser la boutique tourner seule : Partez en vacances, faites de week-end en famille : Si votre boutique est interfacée avec une logistique, elle tournera seule et n’aura pas besoin de vous pour lancer les commandes et la livraison de vos clients.
– Éviter de transformer votre maison en un croisement entre le Showroom et le bordel systématique : Car si vos produits sont encombrants, votre foyer va vite ressembler au contenu d’un container chinois (Et si vous avez un chien ou des enfants : Un accident est si vite arrivé :) )
Il existe de bons et de moins bons logisticiens, sélectionnez les en fonction du coût évidemment mais également de la qualité de service client du suivi des commandes et des ré-approvisionnement en magasin : Bref de leur capacité à vous simplifier la vie.

– Comment choisir LA solution e-commerce idéale :
ecommerce_bagAlors là attention pas de polémique. Soyons honnête et transparent, à NewQuest nous exploitons désormais très largement Prestashop après avoir pas mal bossé sur OSCommerce ou Magento. MAIS c’est un choix technique, philosophique et tout ce qu’on veut, qui n’entache pas notre objectivité, mais passons… Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution E-commerce : Il y en a beaucoup avec chacun leurs avantages et il y a fort à parier que de nouvelles verront le jour dans un futur proche. Seulement deux critères doivent, en tant que E-commercant, diriger votre choix :
1) La maitrise que votre agence a de la solution que vous avez retenue,
2) Le prix non pas d’acquisition de votre site mais bien de sa maintenance.

Car au final c’est le maintient et l’évolution d’un site marchand qui est le plus chronophage et le plus couteux. Une équation simple donc à résoudre en vous documentant sur les différentes solutions et les réalisations des agences que vous souhaitez consulter. Attention aux articles de blog critiques qui dénoncent ou soutiennent telle ou telle solution E-commerce : C’est tout sauf objectif. Comparez très simplement les fonctionnalités offertes par les solutions et décrites dans leurs site respectifs… Savoir que telle solution va exploiter +5% de ressource mémoire dans la mémoire vive de votre serveur ou stock ses données dans 50 tables plutôt que 13 (Aucune relation avec des faits ou évènements ayant pus exister :) ) ne vous concerne au final que très peu et vous pouvez vous en brosser le nombril avec le pinceau de l’indifférence : Ce qui compte c’est comment votre agence traite tout cela.

– Exploitez votre site avant même qu’il existe :
L’une des obsessions d’un E-commercant en dehors de ses ventes est l’apport de trafic issu des moteurs de recherche. Il faut du coup au plus tôt donner des chances à votre site d’être pris en compte par les moteurs de recherche. Cela veut dire : Mettre du contenu accessible le plus tôt possible sur son nom de domaine. Le minimum est une page d’attente présentant votre activité et le futur site/catalogue proposé le top est de mettre en place dès le lancement de votre projet un blog permettant d’exposer votre projet au fil du temps et tous les avantages (Nombreux, exceptionnels, rares et jamais vu : Vous devez en être persuadé(e) :) ) que votre offre va proposer. Cela donnera toujours matière à Google and Co et de quoi effectuer une première indexation/analyse de votre futur site E-commerce. Une page Facebook va vous permettre d’organiser une communauté autour de votre projet et offre mais ne permettra cependant pas de donner ses lettres de noblesse à votre site sur les moteurs de recherche.

De façon générale il faut également se référer à certains principes :
– Méfions nous des marchand de rêve qui vende des sites E-commerce avec des mensualités qui, cumulée demande au final des sommes faramineuse.
– Il existe des solution très pertinentes/compétitives et disponibles sous la forme d’un service qui permette de créer sa propre boutique en quelques clic avec son propre nom de domaine. Ce sont de très bon outils pour débuter avec un catalogue de vente en ligne simple et tester son marché. On pense notamment à Shopify ouPrestabox, et même, pourquoi pas E-bay (Très bon terrain de jeu pour s’initier à la vente en ligne).
– Avant tout prendre le temps d’analyser les différentes solutions E-commerce existantes pour être sûr de bien comprendre les fonctionnalités, avantages et inconvénients proposés par chacune.
– Même si vous avez un très bon feeling avec une agence particulière ne pas hésiter à faire malgré tout plusieurs devis, pour avoir des échelles de comparaison mais aussi car l’expérience de chaque agence ou spécialiste du E-commerce vous permettra de vous forger une idée précise et glaner des idées différentes à mettre en œuvre pour votre projet.

Pour mieux illustrer l’expérience de E-commerçant, nous avons taché de collecter les témoignages et notes de quelques uns des E-commerçants les plus notables avec qui nous avons le plaisir (et la chance) de travailler et qui, à la différences d’autres projets E-commerces, ont du tout prévoir et penser à l’avance. Leurs conseils et remarques sont très intéressants, c’est toujours des pièges en moins évités.

Ces interviews et témoignages se retrouvent sur notre article dédié à la méthode à suivre pour lancer son site E-commerce.

Nous avons taché ici de lister les points et problématiques que nous croisons  très régulièrement dans les projets pour lesquels nous intervenons, mais ce n’est pas forcément exhaustif tant lancer son site E-commerce n’est pas une mince affaire. Aussi n’hésitez pas à nous laisser vos remarques, commentaires et avis : Ce sera toujours un bon fascicule  pour le lecteur égaré !

Comment se lancer dans le e-commerce (2)

Ce billet est la suite de ce premier billet.

Vous avez donc vos produits, vous savez à qui le vendre, et combien.

La question, c’est comment vendre les produits ?

Plusieurs solutions s’ouvrent à vous :

  • Vous pouvez mettre en place votre propre site en ligne, en développant votre propre boutique, probablement basée sur une solution open-source (prestashop, magento, …) ;
  • Vous pouvez également utiliser des solutions « prêtes à l’emploi » sur un modèle SAAS ;
  • Enfin, vous pouvez simplement utiliser des places de marché, qui permettent de mettre en vente les produits en quelques clics.

La première solution est clairement la plus riche fonctionnellement mais également la plus cher, de 10 à 50 000 euros.

Bon, ok, si vous êtes un pro du PHP, alors vous pourrez faire ça vous même…

Cette solution est très bien… un petit peu plus tard, quand vous aurez déjà fait vos premières ventes, et que vous aurez un sens assez précis de ce que vous voulez faire avec votre site.

La deuxième solution est clairement moins cher. Pas d’investissement lourd au démarrage. En général, les seuls coûts initiaux sont liés à la charte graphique (quelques milliers d’euros donc).

Ces solutions permettent de mettre votre boutique en ligne en quelques jours. Ces boutiques sont complètes, avec le catalogue, les fiches produits, le processus achat…

Mais attention, ces solutions sont relativement rigides : vous ne pourrez pas modifier à votre guise votre boutique. Le processus achat ne vous plait pas ? Dommage, il sera difficile de le modifier, et chaque modification risque d’alourdir rapidement la facture initiale…

Comment choisir parmi l’ensemble de ces solutions ?

Deux conseils :

  1. Prenez le temps de bien utiliser les boutiques cités en référence par l’éditeur. Toutes les boutiques d’un éditeur sont pratiquement sur le même modèle. Si la boutique de référence vous plait, la votre vous plaira probablement.
  2. Entrez en contact avec des marchands qui utilisent la solution que vous avez identifié. En général, les marchands sont heureux de parler de leur expérience. Mon conseil : bien creuser les questions… Au début, le marchand dira que tout est bien, ce n’est qu’au fil des discussions que vous comprendrez quels sont les limites du système. Un des points sur lequel il faut être particulièrement attentif est la qualité et la réactivité du support. En cas de bug, de plantage, quelle est la réactivité de l’éditeur ?

La troisième solution est donc la moins cher. On achète quelques produits, et on les mets en vente sur des places de marché comme ebay, priceminister

Donc, investissement minimum.

Pour autant, cette solution est une très bonne solution pour se lancer : vous pouvez ainsi valider votre positionnement, vos prix, et surtout, votre e-marketing : quels sont les phrases et les mots, les outils qui font vendre ?

Vous pourrez également vous entraîner avec Adwords, pour faire de la publicité et renvoyer les internautes vers vos produits.

Prêt ? Go !

Comment se lancer dans le e-commerce (1) ?

Ce billet ne s’adresse pas aux sociétés, mais plutôt à ceux qui veulent « tout plaquer », changer de métier, et se disent que vendre sur Internet est bien tentant.

Le premier point est clairement le produit : vous voulez vendre quoi ?

Idéalement, vous avez un produit qui va intéresser plus d’une personne, qui n’est pas facile à trouver aujourd’hui, et qui peut être livré.

La question du produit est évidement complètement fondamentale. Sur Internet, si vous êtes sur un modèle de vente classique (un site, qui met en vente des produits), le principal apporteur d’affaire est Google. Et comment les Internautes vont ils trouver vos produits ? Ils vont les trouver parce que vous allez travailler votre référencement naturel : quand les Internautes taperont certains mots, liés à vos produits, il faut que votre site apparaisse en haut de la liste. Quand on choisi son produit, ou plutôt la gamme de produit, on doit penser à « l’espace sémantique » que l’on veut prendre sur Internet. Inutile de rêver prendre des mots trop génériques, ils sont déjà pris par des poids lourds. Il vous faudra choisir une « niche sémantique ».

La question suivante est bien évidement la question du prix. A quel prix allez vous avoir les produits, et à combien allez vous les vendre ?

Bon, vous avez un produit, vous avez une idée du prix. Votre espace sémantique est a peu près clair. Maintenant, comment mettre en vente tout ça ?

Ce sera l’objet d’un prochain billet ;).

« voir » mon réseau social sur Facebook

L’application Nexus s’installe sur FaceBook (ici) et permet de générer une vision graphique de « mon » réseau.

Cela donne ça :

Vision graphique de mon réseau FaceBook

Où ça :

Vision graphique (autre !) de mon réseau FaceBook

Essayez, c’est assez joli : les points sont actifs, en cliquant dessus, on voit les relations associées à ce point.

Sympa.

Euh, ça sert à quoi ?

A rien, bien sûr !

Internet, espace commercial ?

J’étais en voiture ce matin, ça m’a permit d’écouter l’émission Service Public sur France Inter, dont le sujet était : « Les 10 plaies d’Internet », avec deux invités, Christophe Parcot, DG France de Yahoo et Dominique Maniez, qui vient d’écrire un livre sur les risques liées à Internet.

Beaucoup de choses intéressantes dans ce débat, même si le niveau était assez bas.

Par exemple, sur les Cookies, il a été dit pas mal de bêtises. Les cookies, c’est une technique, qui permet de garder la trace de votre venue sur un site, et de sauvegarder certaines options.

Comme toute technique, elle peut être utilisée pour vous apporter un réel service (éviter de ressaisir des options sur un service, sur lequel on revient), ou pour des d’autres objectifs moins « généreux » (améliorer la connaissance sur les usages des clients, pour améliorer l’offre…).

Autre sujet de discussion : GMail.

Dominique Maniez est très agressif contre Google, parce que celui ci, entre autre, analyse le contenu des emails, pour nous envoyer de la publicité « ciblée ».

Et de décrire l’analogie suivante : « seriez vous prêt à laisser votre facteur ouvrir votre courrier, pour vous glisser de la publicité ciblée, en contrepartie d’un service gratuit ? ».

J’ai trouvé l’analogie décalée : le facteur, c’est un homme, qui me connaît. Le service de Google effectivement analyse le contenu de mes mails, mais c’est un programme. Et dans le contrat, si j’ai bien lu, Google s’interdit tout autre usage de cette connaissance (Google s’engage à respecter mon droit d’auteur, et à ne pas communiquer à des tiers ces données).

Chacun fait comme il veut mais en ce qui me concerne, cela ne me dérange pas.

J’ai trouvé une question, posée par un auditeur, intéressante : la question sur le mélange, sur Internet, entre les usages non commerciaux et commerciaux.

Le gars se demandait si cet état de fait était inéluctable, ou si on pouvait imaginer une séparation, entre un monde fait d’échanges de services, sans publicité, sans services commerciaux, et monde rempli « capitaliste ».

Je pense qu’effectivement, le business « change tout » et qu’Internet est un espace investi par les entreprises. Le gars de Yahoo a beau dire qu’il y a séparation entre les réponses commerciales et les « autres réponses », je ne trouve pas que dans les fait, cette séparation soit très nette. D’ailleurs, c’est bien le propos de l’ensemble des boites qui travaillent le référencement naturel que de « biaiser » les réponses des moteurs de recherche, dans l’intérêt de leurs clients : des entreprises commerciales.

Mais je ne pense pas qu’une séparation soit possible, ni même souhaitable en fait. Internet n’est qu’une extension virtuelle de ce qui se passe dans le réel. On retrouve à ce niveau les mêmes mécanismes, les mêmes règles fondamentales.

Internet est donc un espace ou se côtoie le capitalisme et un monde d’utopie, de partage… Tout cela est étroitement mêlé.

Je préfère ce modèle parce qu’il me semble que tous les autres modèles reviendraient en fait à un système avec moins de liberté, moins de créativité.