Archives de catégorie : réseaux sociaux

Les aperçus de produits directement dans Twitter !

Cet article est écrit par Julien Chaumond, auteur du livre Social commerce et fondateur et CEO de Productism. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Nous en parlions il y a quelques mois pour les produits Amazon : il va bientôt être possible, pour un plus grand nombre de sites partenaires (sites d’une certaine taille tout de même donc) d’utiliser les expanded tweets, c’est-à-dire des aperçus des liens partagés (fiches produits par exemple dans le cas du e-commerce, mais aussi articles de blog, etc.) directement dans le flux Twitter, ce qui d’après Twitter augmente le taux de clic et donc le trafic vers les sites partenaires.

— Un exemple d’Expanded Tweet pour un site de contenu —

— La preview d’un produit Amazon (avec photo produit, titre, descriptif) —

Samedi dernier se tenait dans le cadre de Futur en Seine (un événement sur les technologies en Ile-de-France) le premier événement développeurs de Twitter, avec des équipes de Twitter US.

Les équipes de Twitter ont donc profité de cette occasion pour présenter les expanded tweets (appelés Twitter Cards pour les développeurs) :

Concrètement, les sites partenaires doivent ajouter des balises très semblables aux balises Open Graph Protocol de Facebook (et partiellement compatibles, d’ailleurs), ce qui permet de spécifier une image et une description à afficher directement dans le flux Twitter lorsque l’URL de la page est partagée.

Twitter ouvre donc progressivement les partenariats Expanded Tweets avec des sites d’une certaine taille — pour postuler, c’est ici !

Débrief du Facebook Developer Garage Paris: 10 nouvelles agences certifiées Facebook en France

Cet article est écrit par Julien Chaumond, auteur du livre Social commerce et CEO de Productism. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Jeudi dernier se tenait chez France Télévisions la 4ème édition du Facebook Developer Garage France, la rencontre de l’écosystème de développeurs Facebook.

Un timing parfait puisque Facebook venait d’annoncer la refonte de son programme Partenaires, les programmes « Facebook Preferred Developper Consultant » (PDC) et « Marketing API » (MAP) qui fusionnent pour devenir le programme « Preferred Marketing Developer ». En effet, la distinction entre les deux programmes n’avait plus énormément de sens, le développement d’une application et l’étude/optimisation des analytics et actions marketing correspondantes étant assez naturellement liés 🙂

Le nouveau programme est décliné par spécialités: Pages (i.e. les nouvelles Pages Timeline), Publicité Facebook, Applications (notamment les applications Timeline et Open Graph), et enfin Analytics.

10 nouvelles agences Françaises ont donc été certifiées, dont notamment MFG Labs (qui a édité l’application Cinemur) et Milky Interactive, l’agence « qui monte », créée par Pierre Matuchet qui est l’ancien DG de Voyages SNCF (nous avions parlé des applis Facebook de Voyages SNCF notamment ici). Les autres sont : En3mots Agency, 24h00/Boosket, OUAT Entertainment, PlayApp, V4x Interactive Factory, Hobbynote, Adictiz Studio, et Fullsix Group.

Il y a donc en tout aujourd’hui 30 agences certifiées Facebook en France (cf. l’annuaire officiel ici) sur 234 au total, un nombre qui semble plutôt important ! Ainsi en Grande-Bretagne par exemple il n’y en a que 13. Alors, le marché est-il saturé en France ? 🙂

En tout cas ce qui est clair c’est qu’il y a du boulot : dans la salle une personne sur 3 ou 4 était en train de rédiger une propale sous Keynote 🙂

Le Developer Garage a aussi été l’occasion d’assister à des présentations techniques par les nouveaux ingénieurs français qui ont récemment rejoint Facebook (ils sont basés à Londres), notamment Bruce Hazan et Stéphane Crozatier. A bientôt pour le prochain !

Girls Tech in Paris

Cet article est écrit par Augustin GUELDRY, fondateur de COLICOACH Conseil livraison et logistique e-commerce et du blog Livrezfacile.

J’ai assisté cette semaine à la soirée Girls Tech in Paris qui vise à récompenser des femmes entrepreneuses dans les technologies. Le concours était ouvert à l’ensemble de l’Europe et était sponsorisé notamment par Ventech, Orange, Le Web et Founder Institute.

La short- list était de 5 projets en compétition pour le titre suprême.

 » Face aux 5 femmes d’exception sélectionnées en France, UK, Israël, Pologne et Russie, un jury de qualité a tranché. Ce jury était composé, entre autres, de Gilles Babinet (Musiwave, Eyeka, MXP4, Captain Dash), représentant de l’entrepreneuriat en France, de Claudia Helming (Dawanda), représentante de l’entrepreneuriat en Allemagne, de Alena Osipova (Fast Lane Ventures), représentante du capital risque en Russie, de Pascal Latouche, Directeur Nouveaux concepts Marketing chez Orange et de Catherine Barba, The Digital Factory. »

La gagnante est Lina Bachar Kirshon pour la société buzzdoes d’Israel et qui a fait une présentation simple mais très convaincante de son innovation. De quoi s’agit il exactement ?

Cela s’adresse aux développeurs d’application pour les mobiles en permettant à leurs utilisateurs de devenir eux-même promoteur de l’application.

Le concept utilise le principe du bouche à oreille :

L’utilisateur recommande à ses amis l’application et cela lui permet d’être récompensé lorsque sa recommandation amène de nouveaux utilisateurs au développeur de l’application.

L’objectif de ce marketing viral est de faire émerger votre App parmi les centaines de milliers existantes et les 60.000 nouvelles qui paraissent chaque mois …

J’ai demandé à Catherine Barba de bien vouloir nous dire ce qui a retenu son attention dans cette entreprise : « Je trouve que la qualité de la présentation très orientée sur les bénéfices clients (et moins sur la technologie utilisée) et l’enthousiasme ont fait la différence »

Un grand bravo pour les initiateurs de ce Girls Tech in Paris qui démontre tout le potentiel de créativité des femmes dans les technologies

Les nouvelles Pages marques Facebook : c’est parti !

Cet article est écrit par Julien Chaumond, auteur du livre Social commerce et Fondateur et CEO de Productism. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Ca y est ! C’était attendu depuis le lancement officiel de Timeline, le nouveau profil de Facebook pour les pages utilisateur. Facebook a lancé hier, lors d’un grand événement orienté Marketing, les nouvelles Pages, également basées sur Timeline.

Concrètement, l’expérience utilisateur est donc à nouveau cohérente entre les pages profils et les pages marques (la différence de design et d’ergonomie devenait de plus en plus étrange). Comme pour les profils personnels, les marques ont maintenant beaucoup plus de possibilités d’expression visuelle, avec des photos beaucoup plus grandes, notamment tout en haut de la page (« Cover picture »), et une vue chronologique permettant de « remonter dans le temps ».

C’est vrai que certaines pages mises en avant par Facebook sont très réussies visuellement :

Ce qui est intéressant, c’est que contrairement à la Timeline pour profils, le déploiement de ces nouvelles pages va être très rapide : toutes les pages y seront passées dès le 30 mars.

Si le lancement de Timeline pour les marques était à prévoir, les annonces d’hier ont tout de même apporté pas mal de surprises, et les marques/commerçants et leurs agences vont avoir du boulot d’ici le 30 mars 🙂 :

  • Il ne sera plus possible de définir un « Welcome Tab », c’est-à-dire un onglet affiché aux utilisateurs de Facebook qui ne likent pas encore votre marque, et leur demandant de le faire (« Like Gate »). Est-ce que cela va marquer la fin de la « course aux Likes » ?
  • En parlant de ces « Page Tabs » (des onglets où les marques peuvent ajouter des applications à leur page) : ils vont quasiment disparaître, en tout cas sous leur forme actuelle : la présentation en onglets au-dessous du logo de la marque disparaît, au profit des petites vignettes que l’on avait déjà pour les applications sur la Timeline. Et la page tab proprement dite, a un layout complètement différent (plus de colonne de gauche, et une largeur beaucoup plus élevée).
Ce qu’on peut dire, c’est que la distinction entre applications Canvas et Page tabs va donc fortement diminuer. Et pas mal de marques ou fournisseurs de solutions de page tabs vont devoir modifier sensiblement leurs offres (et rapidement !) pour les adapter au format et à l’ergonomie des nouvelles pages.

Dans l’ensemble, les changements semblent positifs pour l’utilisateur, et je pense que ces évolutions ont été faites vraiment en pensant d’abord à l’utilisateur. Reste aux marques à s’y adapter ! En parallèle à ces évolutions, ce qui est clair, c’est que Facebook met aussi de plus en plus la pression aux marques pour qu’elles annoncent sur la plateforme, avec de nouveaux outils publicitaires comme le Reach Generator pour augmenter la visibilité des Pages.

Pour finir, un film sympa présenté par Facebook : http://vimeo.com/37605266

Facebook Pages from Strike Anywhere on Vimeo.

Twitter lance (timidement) ses pages marques

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Twitter les avait dévoilées en décembre dernier pour une poignée de partenaires US, ce sont maintenant une vingtaine de marques britanniques qui ont ce privilège à leur tour : entre autres Asda, Cadbury, Sky, et Lynx (le nom anglais du déo Axe, qui a aussi fait récemment une appli Facebook très réussie pour le lancement de son dernier produit) :

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les pages marques sur Twitter ne sont pas fondamentalement différentes des pages personnelles… :

  • Un peu plus de customisation graphique (la bannière en haut de la page, au-dessus des Tweets, mais qui n’est pas cliquable)
  • la possibilité de garder en permanence en haut du flux un message particulier, un « Promoted tweet » — et lorsque celui-ci contient une photo ou une vidéo, celle-ci est « dépliée » par défaut.

Pour avoir accès à la bêta de ces pages marques, il faut déjà être annonceur sur la plateforme, ce qui n’est pas très facile, car la mise initiale se situe autour de 25,000 $… 🙂

A votre avis, quelles seront les prochaines fonctionnalités Twitter spécifiques pour les marques ? Est-ce que ces pages vont se généraliser rapidement ?

L’aperçu des produits Amazon directement dans le flux Twitter

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Cela fait maintenant quelques semaines que c’est sorti (depuis début décembre), mais c’est passé relativement inaperçu bien que ce soit assez puissant : lorsqu’un tweet contient un lien vers une page produit Amazon, en cliquant sur « View media », des infos sur le produit apparaissent (la photo produit et un bouton acheter, mais aussi les derniers avis Amazon, etc.). Ca marche avec tous les liens Amazon (amazon.fr y compris donc).

Twitter a donc étendu les « inline previews« , à partir des photos (avec des applis comme Instagram, Twitpic et maintenant leur propre service de photos) à la vidéo (embedding des vidéos Youtube), et maintenant donc au e-commerce !

Le seul autre « e-commerçant » à bénéficier aujourd’hui à ma connaissance de ces inlines previews, c’est Apple/iTunes, avec les liens vers l’App Store notamment pour les applications iOS.

Il faut remarquer d’ailleurs que Twitter ne réécrit pas les liens en liens affiliés Amazon (ce qui aurait pu être un élément de monétisation important pour eux — la plateforme de blogs Posterous l’avait justement fait il y a quelques mois) — ou alors est-ce qu’ils ont un deal secret avec Amazon ?

Quoi qu’il en soit, quelques questions auxquelles on serait vraiment, vraiment heureux d’avoir des réponses :

  • Quel est l’impact de ces inline previews pour Amazon ? Est-ce que leur taux de conversion depuis Twitter a explosé ?
  • Est-ce que la majorité des utilisateurs font un simple copier-coller de l’URL de la page produit, ou est-ce qu’ils utilisent les boutons de partage ? Sur la page produit, ou en post-purchase ? En d’autres termes, comment Amazon incite-t-il ses clients à partager sur Twitter ?
  • Et le plus important : quand on fait du e-commerce mais qu’on n’est pas Amazon, comment fait-on pour avoir nos produits dans Twitter ? 🙂

Alors, mieux que le F-commerce, le Twit-commerce ? 🙂

Timeline : l’Arlésienne de Facebook ?

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

C’est la question que de nombreux participants poseront sûrement au prochain Facebook Developer Garage parisien, le 6 décembre à l’EPITA (toutes les places pour la conf sont parties en 20 minutes 🙂 ) : quand est-ce que la Timeline (et toutes les nouvelles fonctionnalités liées) sera ouverte au grand public ?

La Timeline était l’annonce principale de Mark Zuckerberg au f8, le 22 septembre dernier. C’est d’abord une nouvelle page profil Facebook complètement remise à jour (avec des photos beaucoup plus grandes, des fonctionnalités mises en avant, d’autres — comme le Poke — beaucoup moins visibles, etc.). C’est aussi (d’où le nom…) la possibilité de « remonter dans le temps » et de revenir plusieurs années en arrière dans son propre flux et dans celui de ses amis, d’une manière très visuelle et ludique (mais qui peut réserver quelques surprises 🙂 )
Crédit: Business Insider

Mais sous la surface, la Timeline, c’est aussi (et peut-être surtout) la possibilité pour les développeurs d’application :

  • de définir leurs propres actions équivalentes au Like devenu ubiquitaire sur le Web (Open Graph “2.0”),
  • d’avoir accès à de nouveaux leviers de viralité encore plus puissants, comme le Ticker (j’autorise l’application une fois, puis celle-ci publie automatiquement ce que je fais en temps-réel, sans nouvelle action de ma part),
  • et de publier des aggrégations, c’est-à-dire des widgets spécifiques sur le profil de leurs utilisateurs. C’est un peu le retour des widgets profil à la MySpace ou Facebook de 2007… mais avec un design plus homogène 🙂

Un exemple d'aggrégation : l'appli du Washington Post

Spotify et le Ticker


Lorsqu’elle a été annoncée le 22 septembre, la Timeline devait sortir très rapidement. Ce lancement a été retardé une première fois le 3 octobre, puis à nouveau début novembre. Il est difficile de savoir pourquoi ce lancement a été autant retardé, mais il est assez probable que ce soit lié à une certaine prudence de Facebook sur la privacy, car l’impact de Timeline dans ce domaine pourrait être assez fort 🙂

Cela dit, en attendant la généralisation de Timeline, de très nombreux utilisateurs (plusieurs millions) y ont déjà accès, car, par exemple, ce post de Techcrunch US expliquant comment l’activer a été Liké 70 000 fois et linké au moins plus de 20 000 fois 🙂 . De quoi déjà tester les applications dans de bonnes conditions en attendant le grand lancement !

Retour sur le bouton « J’aime » d’Amazon

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

En plein milieu de la Guerre des boutons dont parlait François il y a deux semaines (Boutons +1 de Google, Facebook Like, Tweet this, etc.) et qui continue à faire rage, un bouton est passé relativement inaperçu, en tout cas en France, alors même qu’il émane directement, non pas d’un réseau social, mais d’un e-commerçant : c’est le bouton « J’aime » d’Amazon.

Amazon a commencé à tester son bouton Like sur Amazon US vers novembre 2010, mais il n’a été mis en production sur Amazon.fr qu’il y a un mois environ (vers fin mai-début juin).

Ce qu’il y a d’intéressant avec le bouton J’aime d’Amazon, c’est qu’il permet de faire de la recommandation basée sur des signaux explicites (Amazon le dit clairement : « nous vous recommanderons des articles basés sur les produits que vous aimez ») alors que jusqu’à maintenant la recommandation était plutôt basée sur des signaux implicites (par exemple : j’ai consulté cet article, j’ai acheté cet autre article, etc.).

En revanche, le bouton « J’aime » n’est pas — pour l’instant ! — utilisé d’une manière sociale, c’est-à-dire que je peux facilement consulter la liste des produits que j’aime (sur la page « Chez vous« ), mais pas ceux des autres clients, amis, personnes ayant les mêmes centres d’intérêts, etc.  Même sur Amazon.com, où le e-commerçant a expérimenté l’intégration avec Facebook, ce qui a fait beaucoup de bruit (Voir ce bon article en anglais : Amazon’s Facebook Integration Is The Future Of Commerce), son bouton « J’aime » n’est pas relié à Facebook ou aux profils des clients.

Ce qui est très intéressant en termes d’usages, avec ces boutons, c’est qu’ils permettent au client d’exprimer de manière très simple, informelle, un intérêt pour un produit.

Du coup, comme il est beaucoup plus simple et rapide de cliquer sur « J’aime », que d’écrire un avis consommateur par exemple, le volume des données créées (et donc utilisables) est très important : je me suis amusé à faire un échantillonage aléatoire (ou à peu près…) d’une dizaine de produits, et il y a déjà, un mois seulement après la mise en place, souvent plus de « J’aime » que de commentaires clients, et parfois, 5 voire 10 fois plus !

Ainsi par exemple :

Qu’en pensez-vous ? Et pour les marchands plus petits qu’Amazon, cela a-t-il du sens de mettre en place un bouton « J’aime », plus spécifique que le Like de Facebook (où tout peut être Liké, pas seulement les produits) ?

« voir » mon réseau social sur Facebook

L’application Nexus s’installe sur FaceBook (ici) et permet de générer une vision graphique de « mon » réseau.

Cela donne ça :

Vision graphique de mon réseau FaceBook

Où ça :

Vision graphique (autre !) de mon réseau FaceBook

Essayez, c’est assez joli : les points sont actifs, en cliquant dessus, on voit les relations associées à ce point.

Sympa.

Euh, ça sert à quoi ?

A rien, bien sûr !