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Le SaaS, fin du débat

Il y a encore quelques année, faire du SAAS, pour un marchand, n’était pas évident. Il y avait des réticences sur cette approche. Les équipes, souvent issues d’une culture “ERP”, avait plutôt l’habitude d’avoir leurs propres serveurs. Enfin pour être plus précis, ils avaient envie d’avoir « plus de contrôle », et donc préféraient l’approche ou ils avaient leurs propres serveurs, chez un hébergeur “de renom”, IBM par exemple.

Quand on a démarré avec Target2Sell, on savait que le SAAS était la seule solution raisonnable. Un service de personnalisation demande une infrastructure très pointue, répartie sur plusieurs serveurs, avec des technologies variées (Bases de données de plusieurs natures, logiciels de gestion de queues, …). Pour un marchand, la mise en oeuvre, le suivi opérationnel et la maintenance d’un tel système serait très couteux et souvent juste impossible.

On a démarré en 2012, et on a eu finalement assez peu de frein sur le mode SAAS. La demande qu’on a eu plusieurs fois est de ne pas être chez Amazon (qui propose une plateforme SAAS très développée : AWS). On nous a parfois demandé si on pouvait installer notre solution en mode “on premise”, mais en discutant, en expliquant les raisons, en démontrant la solidité de la solution (et en particulier l’étanchéité de notre système entre les clients), on n’a jamais perdu un deal pour avoir proposé une solution en SAAS.

En France peut être plus qu’ailleurs, le SAAS avait l’image d’une solution pour les “petits sites”, avec pas mal d’acteurs sur ce créneau. De mémoire : Oxatis, Wizishop, Powerboutique, 42 stores, clicboutique, …

Les “grands” marchands ont préférés rester, jusqu’à il y a peu, sur des CMS non-SAAS, comme ATG (racheté par Oracle depuis), IBM Websphere Commerce (revendu), Hybris (racheté par SAP).

Cela donnait lieu à de “gros projets”, ou l’unité de mesure est le millions €, (voir la dizaine de millions), pour aboutir à… un site qui marche, mais qui est finalement cher à faire évoluer. au bout de quelques années, le site n’est plus à jour par rapport à la solution choisie, et le changement de version est souvent un cauchemars, avec une ardoise très lourde.

Et… Demandware est arrivé : Demandware a été le premier à proposer une solution SAAS vraiment adapté aux “grands marchands”, d’un point de vue technique, avec une logique très extensible, et d’un point de vue marketing, avec une approche commerciale adapté. Il faut dire que le fondateur Stephan Schambach de Demandware n’était pas un inconnu, puisque c’est lui qui avait monté Intershop, solution déjà basée sur une approche très “génie logiciel”.

La solution se développait bien, et a été racheté, en juin 2016, par Salesforce, pour la bagatelle de 2,8 Milliards de $. Ce rachat a été extrêmement bien mené par Salesforce. On a vu le marché “basculer” vers Demandware, aujourd’hui appelé Salesforce Commerce Cloud (ou Salesforce CC pour les intimes).

Salesforce a mis les moyens, et à mis en place une véritable “machine de guerre” commerciale, très efficace. Il faut dire que Salesforce connait le SAAS, puisqu’ils en sont pratiquement les inventeurs.

Le timing était parfait aussi : le marché était prêt pour une solution full SAAS, les marchands ayant compris que finalement il n’y avait pas de bonne raison pour rester sur une solution gérée “chez soi”.

Aujourd’hui, tout le monde fait du SAAS : magento a été racheté par Adobe et est proposé en SAAS, Prestashop propose sa solution SAAS, Hybris est proposé par SAP en mode SAAS

Il y a un autre acteur dont je dois vous parler, c’est Shopify. Shopify a commencé, comme beaucoup d’autres, en proposant la création de sites marchands en « quelques clics ». La boite a très bien fait évoluer son offre, avec une approche « marketplace » et API. Aujourd’hui, la solution Shopify est l’une des solution les plus riche du marché, et Shopify s’intéresse (enfin) aux grands comptes, avec une offre spécifique : Shopify Plus.

Aujourd’hui, Shopify est probablement le meilleur challenger à Salesforce CC.

Si vous vous intéressez à cette solution, je vous propose trois contacts de qualité : 

  • Christophe Davy et son agence ShopiShopa, consultant Shopify Plus (mais ou vas-tu chercher ce nom d’agence 😉 )
  • Benoit Gaillat, qui dirige l’agence spécialisé Shopify : Pikka
  • EMakina, agence digitale, bien connue dans le ecommerce, et ayant développé une expertise Shopify Plus.

Il y a une dernière solution dont je dois vous parler, c’est Proximis.

Proximis est une solution différente, car c’est la seule qui a une réelle approche omni canal, et c’est fondamental. Pour un marchand, le sujet n’est pas d’avoir une boutique en ligne, mais de proposer une expérience d’achat cohérente, sur tous les points de contacts, en particulier entre les magasins et le site en ligne. C’est ce que propose Proximis, et ça commence à se savoir ;).

Vous pouvez les contacter de ma part 🙂

Quelle activité logicielle SaaS en France ?

Je suis tombé sur l’article du JDN, sur le classement des éditeurs de logiciels français.

Cela m’inspire plusieurs choses :

  • Ce type de classement laisse de côté tout un tas d’acteurs, qui commercialisent un service plus qu’un logiciel. Dans ce contexte, Criteo n’apparait pas… ce qui me semble bien dommage. Il est ou le classement des acteurs SAAS ?
  • Même s’il « en manque » donc, ce classement est quand même très parlant : 1 seul acteur au dessus du milliard de CA, On est à moins de 100 M€ dès rang 13, et en dessous de 25 M€ dès le rang 50….

ça serait intéressant de refaire ce classement, en intégrant les fournisseurs de services SAAS, ce qui représente évidemment une tendance lourde dans notre univers.

 

RFM avec Wizishop

Wizishop propose de nouveaux services.

La solution permet notamment de gérer une segmentation avancée des clients, segmentation appelée RFM (Récence / Fréquence / Montant). Ce n’est pas une radio 🙂 A ma connaissance, ce sont des outils développés par les acteurs historiques de la VAD

Wizishop calcul un profil RFM et l’associe à chaque fiche client. Cela permet ensuite d’utiliser ces informations, pour analyser sa base client, ou pour segmenter les emails.

Oxatis – 7300 boutiques en ligne !

Oxatis est devenu au fil des ans un leader européen du e-commerce.

Oxatis

Depuis 2001  (13 ans déjà 😉 ) les fondamentaux sont les mêmes : proposer une solution SAAS e-commerce, permettant de mettre en ligne un site e-commerce en quelques clics.

Aujourd’hui, Oxatis, c’est :

  • 7300 boutiques,
  • plus de 3 millions de commandes traités via les boutiques, soit une commande toutes les 6 secondes
  • 315 millions d’Euros de CA
  • 5 millions de produits
  • 9 millions d’acheteurs français
  • plus de 80 personnes, 350 revendeurs…

Les boutiques Oxatis ont bien évoluées au fil des ans. La richesse fonctionnelle est aujourd’hui impressionnante !

Vous avez sans doute fait des achats sur une boutique oxatis sans le savoir… C’est ce qui m’est arrivé, pour l’achat des sièges de bureau de Target2Sell : je suis tombé sur un site spécialisé en sièges de bureaux : Direct siège.

Direct Siège

C’est souvent ça, le ecommerce qui fonctionne : un marché de niche, un vendeur qui connait son marché, qui sait acheter, et qui sait bien choisir sa gamme. Avec une solution full SAAS bien choisie, il n’a pas à s’occuper de la plate forme, des serveurs, des évolutions techniques…

Plusieurs boutiques Oxatis ont de très beaux résultats.

Aujourd’hui, les nouvelles technologies mises en place, et dont bénéficient de facto tous les clients Oxatis, permettent de réaliser des boutiques très avancées, très « custom », tout en gardant la compatibilité à 100% avec la solution.

Pour faire ça, Oxatis propose la solution suivante : les éléments customs sont réalisés « client side », via des programmes Javascript, qui font appel à des fonctions disponibles via des web services. Oxatis propose son propre studio pour réaliser ces intégrations.

Exemple : commencal store, qui propose des vélos pro :

commencalLa boutique permet de passer des commandes complexes, via un configurateur très sophistiqué :

Configurateur

L’équipe m’a montré d’autres exemples impressionnant, avec par exemple la possibilité de gérer des formations en ligne, y compris la réservation des inscriptions, ou la gestion de prix spécifiques à chaque client (via les liens avec les ERP gérés par la solution).

Bien joué !

 

Oxatis s’enrichit avec des fonctions de searchandising

Qui a dit que les fonctions de searchandising étaient réservées aux grosses boutiques « motorisées » par de grosses solutions logicielles ?

Oxatis a développé des fonctions permettant d’enrichir la navigation dans le catalogue, avec en particulier la navigation par facettes.

On peut voir ça par exemple sur la boutique gdbobalcons qui vend des plantes artificielles

Navigation par filtres sur Oxatis

A droite de la page, la colonne filtre permet d’affiner sa recherche sur différents critères du catalogue.

La mise en forme est d’ailleurs originale,puisque la barre des filtres coulisse, de manière à être toujours en haut de la fenêtre quand on scroll.

Même chose au passage sur la colonne de gauche qui affiche les meilleures ventes.

Le site est plutôt sympa, avec des menus  XXL biens structurés, avec des images et des mises en avant :

Menu XXL

 

 

L’actualité riche de Wizishop

Wizishop est une solution e-commerce en mode SAAS.

La solution permet de faire de bonnes boutiques en lignes, avec un bon rapport qualité prix.

Wizishop a sorti plusieurs évolutions intéressantes :

  • Processus de paiement en une étape : Smart Check-Out
  • Une solution de gestion de campagnes SMS
  • La refonte des sites pour les mobiles

Le processus de paiement est intéressant, très riche fonctionnellement (paypal access, Facebook registration, traitement « intelligent » des erreurs du formulaire, …)

Le plus simple est de l’essayer sur la boutique de démo : http://www.demo-wizishop.com

Vous pouvez bien sûr aller les voir au salon e-commerce, je suis sûr qu’ils seront très content de vous montrer tout ça 🙂

 

RentAShop, pour des boutiques SAAS sur mesure

RentAShop est une solution SAAS, pour mettre en ligne une boutique e-commerce, qui existe depuis 2005.

C’est une solution de qualité, avec a peu près 220 références.

Les boutiques sont plutôt bien faites.

Pour François Huet, le patron « rock » de RentAShop, la qualité est vraiment un axe clé. Il est très attentif, par exemple, à ce que les boutiques tournent sur l’ensemble des navigateurs Internet. Cela peut paraître une évidence, mais pourtant, ce n’est pas toujours le cas…

Deux exemples de boutiques :

Sympa la présentation des produits, avec des tailles différentes, non ?

Autre exemple :

Le jeu des couleurs, la charte est bien sympa.

RentAShop évolue : l’expérience acquise permet de mieux comprendre les attentes du marché :

Bref, RentAShop est une bonne solution pour se lancer dans le e-commerce, avec un investissement maîtrisé, et donc du budget pour les autres postes clés : le stock et le e-maketing.

Bonne continuation à RentAShop !

 

Oxatis permet de choisir la déclinaison dès la page liste

On peut gagner, au niveau du taux de transformation, en affichant à l’internaute la bonne information, plus vite.

Pour les produits déclinables, on peut gagner un clic, et proposer à l’internaute de choisir la déclinaison qu’il souhaite dès la page liste.

C’est ce que propose Oxatis, voici un exemple :

La vignette de gauche est normale.

A droite, c’est la vignette affichée au survol de la souris.

La vignette permet d’afficher deux critères de déclinaisons : la contenance et le dosage en l’occurence.

Bien sûr, ce qui est affiché est synchronisé avec les données du stock : on n’affiche que les déclinaisons disponibles.

Pour ceux qui ne connaissent pas, je rappelle qu’Oxatis est la solution leader en France, permettant de créer facilement et rapidement une boutique en ligne, pour quelques dizaines d’euros par mois.

Tout l’argent économisé, vous pourrez l’investir sur le stock produit, l’acquisition de trafic, la fidélisation…

 

T’as quoi dans le cloud ?

C’est le cloud du spectacle.

Bon, ok, j’arrête 😉

Le cloud, le nuage, c’est l’idée de déporter des services sur Internet.

Plus besoin de mettre ses applications en locale, plus besoin d’avoir des serveurs chez un hébergeur :

vos applications sont accessibles, depuis votre ordinateur, en général via le navigateur, mais pas toujours.

Bon, l’exemple que tout le monde connait, c’est GMail, ou tout autre service de messagerie en ligne. Personne ne s’occupe ni de l’application, ni des serveurs ni des données. La boite qui met à disposition le service Cloud s’ocupe de tout.

Un autre exemple intéressant de service Cloud, c’est DropBox.

Je ne sais pas si vous connaissez, c’est un service assez bien fait, de partage de dossiers en mode cloud justement.

Le service est accessible depuis internet, mais également via une application, qui permet d’étendre les fonctions natives du système d’exploitation.

Une fois qu’un dossier est partagé, l’ensemble des fichiers du dossier partagé sont mis à jour, sur tous les ordinateurs de tous les utilisateurs ayant une vue sur ce dossier.

Super commode pour travailler à plusieurs, et bien plus évolué qu’un simple FTP.

Mais on peut voir les choses différemment : finalement, Dropbox propose un service d’assez bas niveau : le partage de dossiers.

D’autres services proposent de partager une application. Exemple : Wimi.

Wimi est un service dans le nuage donc, qui propose tout un tas d’outils pour travailler sur des projets partagés.

On peut gérer les dossiers des projets, les documents, les calendriers, les listes des tâches, le reporting du temps passé…

J’ai un peu joué avec, ça a l’air plutôt bien fait.

Bon, pour revenir à mon article, vous voyez maintenant ce que je veux dire : pour un même problème, on peut voir le cloud de différentes façons. Pour gérer un projet par exemple, on peut juste se servir de Dropbox, et partager différents documents ; Ou alors on peut se servir d’une application en ligne, comme Wimi.

News de Wizishop

Wizishop, solution de e-commerce en mode SAAS, évolue.

voici quelques news:

La solution intègre maintenant un moteur, permettant de paramétrer des opérations marketing : réduction pour un nouveau client, réduction au delà d’un certain nombre de commandes, offrir les frais de port au dela de certaines conditions… Sur ce type de sujet, les équipes marketing sont toujours très créatives, les moteurs doivent suivre 😉

Les autres news:

La plateforme a pas mal été optimisée, et les performances sont bien meilleures

Le back office permet maintenant de gérer des droits, en fonction du rôle de chacun

Wizishop propose une solution de migration, permettant aux clients qui le désirent de changer de solution.

Wizishop fait tourner plus de 1250 boutiques, avec de belles perspectives de croissance.

A suivre 😉