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Vive Free, ça va booster le m-commerce :)

Free vient de lancer son offre :

Cela veut dire plus d’accès internet en mobilité pour moins cher.

La crainte, c’est que l’offre ne soit là que pour quelques mois, le temps de capter les clients, puis de changer cette offre.

Je ne crois pas du tout à ce scénario, qui n’est pas, il me semble, dans la culture de Free. Il n’y a qu’à voir ce qu’à fait Free sur l’accès Internet, avec un prix « cassé » qui a tiré, depuis pas mal d’années maintenant, les prix vers le bas.

Donc, plus d’internet en mobilité.

Et ça, c’est une excellente nouvelle pour le développement des services mobiles en général, et du m-commerce en particulier !

Cela contrarie bien la mauvaise tendance, qui commençait à émerger, d’un retour à « l’octet payant », qu’on a malheureusement connu dans les années 2000.

Donc, vive Free, qui a bien secoué le petit monde des opérateurs.

Bon, évidemment, difficile d’accéder à la page d’abonnement, même à minuit :

Un site e-commerce mondial

Quand on « regarde de loin », on peut s’imaginer qu’un site e-commerce, cela permet « d’un coup » de vendre dans le monde entier !

Le site est visible pour tous les pays !

Oui, c’est vrai… Mais pas tout à fait ;).

En fait, pour vendre dans le monde entier, il faut y aller… étape par étape.

Le site déjà, ne peut pas être le même pour tous les pays.

On peut faire une première étape, en gardant un seul site, avec deux versions :

  • Une version Française
  • Une version internationale, en anglais

Si, lors de la création du compte, on peut sélectionner le pays de livraison, c’est déjà un premier pas.

C’est un tout petit pas en fait ;).

Pour réellement vendre dans un pays, il sera bien plus efficace d’avoir un site adapté à chaque pays.

Cela permet d’adapter l’offre au marché.

Cela permet également de proposer un site en phase avec les habitudes de chaque pays.

Exemple : pour réellement vendre en Allemagne, mieux vaut mettre en place le payement préféré des Allemand : l’ELV (prélèvement).

Toujours dans l’esprit de bien adapter l’offre, il faut également revoir les conditions commerciales. Le droit du e-commerce n’est pas (encore ?)harmonisé, entre les pays. Il faut donc, par pays, définir les conditions d’annulations, de retour d’une commande.

En fait, il faut prendre tous les métiers du e-commerce, et se poser la question de comment adapter le métier au pays.

Il faut donc se poser la question pour le transport et la livraison, pour les conditions et le mode opératoire des retours, pour le call center

Pareil pour le e-marketing, le SEO.
Pour réellement développer un site dans un pays, il faut travailler tous les sujets e-marketing localement : emailing, SEO, SEM, affiliation…

Bon, entre l’idée d’un site universel et la réalité, il y a une sacré marche, non ? ;).

Applications mobiles : il reste du travail ;)

J’étais en déplacement ce week end.

Une bonne occasion pour tester quelques applications mobiles.

La bonne nouvelle c’est qu’il y a du travail, on sait quoi faire ;).

Ce que je veux dire, c’est que les applications que j’ai testées ne sont pas très au point au niveau ergonomie.

Deux exemples :

Premier exemple : Voyages-sncf. L’application est plus tôt pas mal pensée.

Mais pourquoi tout réinitialiser en cas de problème de connexion lors de la dernière étape ?

Plus grave : l’affichage d’une erreur, sur la saisie d’un champ, décale la page, et m’empêche de voir ce que je tappe dans le champ du formulaire !

Le choix du type de réduction, avec un widget joli mais pas du tout ergonomique est également à revoir.

Autre exemple : AlloCiné. J’ai créé un compte depuis l’application mobile. Première page, pas de problème. J’arrive sur la deuxième page, qui me demande de renseigner un Captcha. Là, je reçois un message d’erreur… qui concerne en fait la page précédente… Incompréhensible pour un internaute « lambda ».

Pourtant, il ne s’agit pas de petites applications, mais bien d’applications « pro ».

Bien développer des applications mobiles demande un savoir faire très particulier.

Si on doit être obsédé par la qualité d’un formulaire sur le web, il faut être carrément psycho-maniaque pour une application mobile. La recette prend ici toute son importance.

C’est d’autant plus dommage qu’une application mobile doit justement être faite pour offrir une expérience « fluide » aux internautes qui ont une attache suffisemment forte avec une marque pour télécharger l’application !

 

De l’importance des filtres pour aider à (chercher) trouver le bon produit

Aider l’internaute à trouver le bon produit, voilà un bon sujet 😉

Il n’y a pas une bonne façon de faire. On ne sera jamais dans la tête de l’internaute, et le « chemin mantal » qui conduit l’internaute à choisir, au final, tel ou tel produit dépend de chacun.

Autre élément évidemment clé : le catalogue. Le problème n’est pas le même si vous avez 100 produits ou 10 millions.

Bon, mais au delà de ces généralités, certaines pratiques se sont bien développées, et permettent d’aider l’internaute.

Les filtres sont un bon moyen pour guider le client.

Les filtres sont présent sur pas mal de sites.

Sur la plupart des sites, les filtres sont affichés en colonne de gauche.

Exemple avec Fredhopper sur Alinéa :

Exemple avec Endeca, sur Vertbaudet  :

Mais on trouve aussi, sur certains sites, les filtres en ligne, en haut. Exemple avec Compario, sur Milonga :

Au fait, on n’a pas forcément besoin de prendre un outil de searchandising pour faire ça. Exemple sur Lepape, qui propose pas mal de filtres, avec Magento  :

 

On peut filtrer sur… pas mal de choses : le prix, la marque, la disponibilité, les avis consommateurs, la couleur, …

Mais si tout cela à l’air bien rodé, il se cache en fait derrière ces notions, des choix, qui, s’ils sont bien fait, permettent d’augmenter significativement le taux de transformation.

Déjà, l’ordre d’affichage des filtres est important. Quels sont les filtres à faire apparaitre en premier ?

Autre point important : bien choisir les filtres. Si on propose trop de filtres, l’internaute risque de s’y perdre. Pas assez de filtre, et il ne trouvera pas ce dont il a besoin.

Enfin, doit on permettre d’appliquer une recherche sur plusieurs valeurs pour un même critère ?

Exemple : je cherche un tee shirt, soit noir, soit marron.

Sur la couleur, je veux donc pouvoir ajouter deux valeurs. En terme informatique, il s’agit donc de pouvoir faire un « OU » : je cherche du noir OU du marron.

Certains sites proposent cette option. Exemple sur Sears, qui permet de sélectionner plusieurs valeurs pour les critères (marques dans l’exemple) :

Détail ? Non !

Ce sont bien ces détails qui permettent à l’internaute de trouver ce qu’il cherche rapidement.

 

Perspectives 2012

En ce début d’année, c’est un bon moment pour essayer de prendre un peu de recul, et d’anticiper les futures tendances.

Le contexte est difficile, il faut regarder ça en face.

En Inde, nos interlocuteurs ont déclarés qu’il y avait 70% de tourisme en moins. 70 % !

L’économie mondiale est instable, et la France est dans la tourmante.

Cela n’a pas de sens, il me semble, que de parler de perspective, sans prendre cet élément en compte.

Bien sûr, personne ne sait vraiment ce qui va se passer.

les choses peuvent se tasser, comme en 2008. Un peu de mauvais temps, quelques mesurettes, et hop, c’est reparti.

Mais ça peut aussi « taper dur »…

Dans ce contexte, les consommateurs sont prudents, et on ça se comprend.

Alors, fin de la croissance du e-commerce ?

Pas sûr !

Quand chacun doit faire attention à ce qu’il dépense, Internet est un bon moyen de « dépenser mieux » !

Quelle solution permet, à part le e-commerce, de comparer les offres des marchands, en quelques minutes ?

Quelle solution permet de choisir une offre moins cher, sans faire des km ?

Alors bien sûr, la tension sur les prix va être plus forte.

Bon, le décor étant planté, voici comment je vois les choses :

Je pense donc qu’on peut tabler sur une croissance du e-commerce en 2012.

Les principales tendances déjà amorcées vont se poursuivre :

  • La poursuite de la mutation HTML5 du Web, avec la perte de vitesse du Flash, remplacé par des solutions HTML5.
  • L’accès mobile va poursuivre sa croissance très rapide, boosté par de nouveaux terminaux, et des offres opérateurs de plus en plus orientés Internet. A voir en particulier ce que va nous proposer Free Mobile par exemple. A voir également, Apple devrait sortir son iPhone 5
  • Au delà de l’accès mobile, l’accès « tout sauf PC » va se poursuivre, avec la progression des accès depuis des tablettes.
  • Les liens entre le e-commerce et les réseaux sociaux vont se développer. Ce domaine est particulièrement jeune. Tout est à inventer… Mais ce secteur va exploser, c’est certain. Pourquoi ? Parce qu’on est des animaux sociaux, en général, et dans nos actes de consommation en particulier. Qui est mieux placé que mes amis pour me conseiller le dernier livre à lire ? Le film à acheter ?
  • La poursuite de la dématérialisation des médias, avec, après la musique et les films, les livres. Je pensais que ça prendrais plus de temps, mais c’était sans compter sur le booster que peut mettre une boite comme Amazon. 2012 vera les offres exploser sur ce domaine.
  • Développement du e-commerce géo localisé. Parce que si le web est global, nos vie sont locales ;). Comme les équipements techniques sont de plus en plus pourvues de puces GPS, le navigateur « sait ou vous êtes » et cela ouvre la porte au e-commerce local. Google l’a bien compris depuis longtemps en investissant depuis de nombreuses années sur Google Maps.

Le multi canal va bien sûr rester un sujet central pour beaucoup d’acteurs, ayant des magasins, et cherchant à maximiser la valeur entre les différents canaux, pour offrir une expérience cohérente et riche.

Bon, ça, se sont des tendances, finalement peu impactées par le contexte.

Au niveau des solutions du e-commerce, je pense que le contexte « tendu » va encourager des solutions du type SAAS. Pourquoi ? Parce que cela permet d’opérer des sites e-commerce en limitant les équipes internes, les risques (pour peu qu’on choisisse bien sa solution 😉 ). Au delà du SAAS, je suis convaincu que des solutions de type « bus e-commerce », à la X-Commerce, vont se développer. 2012 ? 2015 ? Je ne sais pas, mais ça va venir ;).

Autre tendance, les avis clients. Dans un contexte ou on doit « faire les bons achats », les consommateurs vont accorder encore plus d’importance aux avis consommateurs. C’est d’ailleur complètement en lien avec le f-commerce… Bref, pour revenir sur les avis consommateurs, ses avis sont importants et donc la tentation est grande de les bidonner. Cela existe, bien sûr. Il y a un marché pour ça. C’est combien d’euros pour un avis bidon ? Les offres sont plus ou moins qualitatives, mais on peut faire confiance aux « créatifs » : si rien n’est fait, le web sera rempli d’avis bidons, tuant la valeur de ces avis. Je pense que, assez naturellement, pour contrer cet effet, des solutions vont se généraliser, permettant d’avoir des avis « certifiés ».

Au final, pour les e-commerçants, un contexte tendu, c’est un moyen de gagner des parts de marchés, de renforcer sa position.

Pour beaucoup, l’exercice va être « faire plus avec moins ».

et ce n’est pas un mauvais exercice !

Au delà de ces tendances, quels sont les évènements qui peuvent apporter des ruptures plus franches ?

Certains gros acteurs peuvent changer la donne, avec des offres en ruptures.

Amazon peut booster l’offre « légo » et augmenter sa prise sur le marché e-commerce et logistique.

Google… Ah google. On peut quand même difficilement parler tendances et ne pas parler de google. La situation de Google n’est plus si confortable que ça. Les conflits d’intérêts apparaissent de plus en plus évidents. Comment tout ça va-t-il évoluer ?

En tout cas, aujourd’hui, Google reste l’acteur majeur à prendre en compte pour travailler l’acquisition de trafic.
A voir à ce sujet les perspectives SEO proposées par des pros (exemple : blog.axe-net.fr/SEO-tendances-2012 ou encore webrankinfo.com/dossiers/conseils/referencement-2012).

Et vous, vous voyez quoi comme tendances et ruptures pour 2012 ?

Et bien sûr : Bonne année à tous !

Etude Spartoo – Ifop : 70% des consommateurs déclarent avoir décaler leurs achats, pour attendre les soldes

C’est 30% de plus que d’habitude !

50% des clients déclarent avoir un budget solde moins important que d’habitude.

Pour rappel, les soldes, c’est mercredi 11 janvier.

Dans ce contexte, Spartoo prépare les soldes, avec des discounts allant jusqu’à -70%.

La crise va-elle favoriser les « leaders », qui pourront faire des offres plus attractives ?

En tout cas, la recherche de bonnes affaires favorise le e-commerce, qui est un bon outil pour les consommateurs qui recherchent rapidement et facilement les meilleurs prix.

Qui va mettre « la fessé sur les prix » pour reprendre l’expression d’un discounter en ligne 😉 ?

A suivre.

Choix d’une plateforme SAAS : LE critère clé à ne pas oublier

Quand on veut se lancer sur le e-commerce, une bonne solution peut être de passer par une solution SAAS.

Il y a le choix : Oxatis, Power Boutique, ePages, RentAShop, sans oublier les solutions open sources avec leur option SAAS : prestabox et magento go

Comment choisir ?

Il y a plusieurs critères à prendre en compte, et il faut prendre son temps pour choisir, parce qu’une fois qu’on est parti avec une solution, on ne change pas si facilement que ça.

Après quelques années, si la boutique c’est bien développée, et qu’on souhaite évoluer, et changer de solution, on va devoir récupérer ses données : catalogue, clients, commandes.

C’est justement LE critère auquel je pense : vérifiez bien que vous pourrez récupérer ces données, dans un format facile à exploiter, pour relancer la nouvelle boutique sans devoir tout refaire.

C’est particulièrement délicat pour la partie catalogue, parce que les données ne sont « pas plates » : produits déclinables, …

Un format exploitable, c’est donc probablement plus un dump SQL qu’un fichier plat.

Il faudra également pouvoir récupérer l’ensemble des médias, les photos associés aux produits.

Le modèle de données, au coeur du métier du e-commerce

C’est marrant la vie.

J’ai commencé par me passionner pour la modélisation des données, et les systèmes pour gérer ces données, les systèmes de gestion de bases de données (SGBD pour les intimes).

j’avais travaillé, pendant mes études, sur un système innovant, orienté objet.

La réflexion, dans le courant de ce que faisait O2 à l’époque, était de travailler sur un système de modélisation, permettant de faire « plus et mieux » que ce que propose les SGBD relationnels.

J’avais même acheté un NeXT pour développer une première version du système ! A l’époque, c’était un investissement très élevé, le prix d’une belle voiture neuve…

A la base, la réflexion, c’est de ce dire que la modélisation c’est super important, parce que c’est la « racine », et qu’ensuite, on empile les couches par dessus cette brique.

C’était bien avant le Web, bien avant le e-commerce.

Et aujourd’hui, je me rends compte à quel point ces réflexions restent d’actualités.

Dans les systèmes web, les bases de données sont, plus que jamais, au coeur du système.

Plusieurs experts du domaine, que je connais, commencent leurs analyses à partir de l’audit du système de gestion des données, relationnel dans 99% des cas.

Si une donnée est mal modélisée dans la base de données, il y a peu de chance pour que les choses s’améliorent sur les couches supérieures.

Le modèle relationnel est il fondamentalement pourri ?

Non, bien sûr que non !

Comme souvent en informatique, le pouvoir d’expression n’est pas en cause : on peut tout modéliser avec une base de données relationnelle.

C’est bien pour ça d’ailleurs que ce modèle a survécu, et même écrasé les modèles alternatifs des années 80 / 90.

La théorie, c’est qu’on n’a qu’à rajouter les couches qui vont bien, par dessus le modèle relationnel.

Ainsi, on peut très bien ajouter une couche objet, entre la programmation et le base de données.

Cela marche bien… Sauf que le Web challenge tout ça.

Les serveurs web se servent de la base de données pour beaucoup de choses, en permanence, en temps réel.

Résultat, la base de données devient rapidement « le maillon faible » du web, vis à vis des performances. On doit optimiser la base pour qu’elle réponde vite, et donc avoir de bons temps de réponses sur le site web.

Conséquence : on oublie la qualité de la modélisation, les formes normales pour ceux qui connaissent, et on fait de bons grosses tables plates, capable d’afficher rapidement les informations dont on a besoin.

Bon, l’autre problème, c’est que les bons concepteurs de bases de données ne courent pas les rues

Je suis convaincu que les choses doivent évoluer… Vont évoluer !

On doit, par exemple, ajouter des couches, de manière à séparer le coeur du modèle de données – ou l’on doit privilégier la qualité de la modélisation – et la couche de présentation, on l’on doit privilégier les temps de réponses.

Bref, la modélisation de données, c’est un bon fil rouge, entre hier, aujourd’hui et demain !

Tout ça pour dire que, entre le début de ma vie professionnelle et aujourd’hui, je me rends compte à quel point tout cela est cohérent.

 

 

Formation : Choix des composants e-commerce

Je donne, principalement avec le CCM Benchmark, des formations.

Le sujet de la prochaine session est : « choix des composants pour le système e-commerce« .

De mon point de vue, c’est un super sujet ;).

Quels sont les composants clés à choisir ?

Comment construire son système e-commerce, entre le searchandising, le CRM, la logistique, … ? Sur quels critères ?

Au delà des briques, comment conduire le projet e-commerce ? Les technos, les boites, il s’agit de ne pas se tromper !

Ces questions sont très impactantes pour la suite, pour la vie du site.

Pendant cette journée, après un « overview » de quelques sujets clés, on prend le temps de se poser les bonnes questions, de prendre du recul, et d’échanger sur ces problématiques clés.

Pour tout savoir, c’est ici. La formation a lieu le 12 janvier, à Paris.