Archives mensuelles : juin 2011

News de Wizishop

Wizishop est une solution SAAS e-commerce, bien adaptée pour se lancer dans le e-commerce.

La solution, lancée en 2008 a pas mal évoluée, depuis ses débuts.

L’occasion de cet article est l’ouverture de la 1000ème boutique ! Belle étape ! Wizishop annonce près de 10 M€ de CA cumulé.

L’une des spécificités de Wizishop est de se rémunérer en pourcentage, par rapport au CA des sites.

Justement, Wizishop fait évoluer son offre, avec la grille suivante :

  • 3% du CA, pour les marchands réalisant moins de 5000 € de CA par mois
  • 2% du CA, pour les marchands réalisant moins de 15 000 € de CA par mois
  • 1% au delà.

Avec un minimum de facturation mensuel de 39 €.

L’avantage, pour le Marchand, est de ne « presque rien payer » tant que la boutique tourne « au ralenti (ce qui est le cas, si on se lance en créant une nouvelle marque).

Avec tout ça, Wizishop en profite pour mettre à jour son infrastructure, et proposer des boutiques avec de meilleures performances.

Etude Eyes tracking Altics dans le domaine du ski

Altics, vous connaissez surement, est une agence spécialisée dans la « user experience ».

Altics nous propose une étude, centrée sur le marché du ski :

ALTICS_Etude-EyeTracking-SKI

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Quelques résultats de l’étude :

1. Seuls 40 % des skieurs ont déjà acheté leur forfait en ligne

2. Les réductions : facteurs décisifs à la réservation de forfait

3. 70 % d’abandon d’achat depuis les sites des offices du tourisme

4. 59 % des freins concernent l’offre et la navigation

5. Un accès à la vente compliqué depuis la page d’accueil

6. Une présentation de l’offre qui manque souvent de clarté

7. Une gamme de forfaits incomplète qui ne répond pas aux attentes

8. Un délai de livraison trop long qui nuit aux ventes

9. Une assurance annulation majoritairement oubliée

10. Des sites qui ne répondent pas aux codes e-commerce habituels

 

Vous pouvez la télécharger sur le site d’Altics

En direct live du Bargento

Ce matin, c’est Bargento.

L’occasion de croiser les équipes Magento, qui viennent de rejoindre la grande famille eBay.

J’essaierais de vous tenir au courant des news en live.

On devrait surtout avoir des news en début d’aprem, par Yoav, le CTO, qui droit faire des annonces sur Magento 2.

Pour l’instant, je suis à la conf d’ouverture. L’équipe dirigente de Magento (Roy et Yoav) nous explique qu’avec eBay, ils ont un partenaire à la hauteur de leurs ambitions…

Enterprise Edition :

Cela reste un élément clé de la stratégie.

Magento devrait continuer à investir sur cette version, qui permet d’adresser les grands clients.

Magento Go :

Lancé il y a quelques mois, déjà pas mal de boutiques en lignes avec cette solution.

Opportunité pour les développeurs :

On peut développer un module, qui peut être utilisé sur toutes les versions : C, E, Go

Yoav présentera la road map en fin d’après midi.

Migration entre les versions :

  • Beaucoup plus de documentation
  • Schémas de migration entre les versions : il y aura des programmes pour monter vers la 2.

Roy et Yoav expliquent qu’ils vont continuer le job, au sein d’eBay.

Philippe (NBS)  : Quel est le prochain objectif ?

Yoav : créer une solution pour l’ensemble des clients

Roy : « je ne me vois nul part ailleurs »

Yoav : nous parle un peu de x-commerce : il doit y avoir de grosses ambitions, pour créer une solution plus ouverte, plus modulaire, qui permet plus d’échanges entre les solutions.

Yohan Ruso, directeur général d’eBay France, arrive sur scène.

eBay est une nouvelle boite :  25% de l’activité d’eBay lié aux ventes aux enchères.

4 forces d’innovation : Mobile, local, social et digital

Le social : c’est évidemment un sujet clé, mais personne n’a trouvé la « potion magique »

Ces 4 forces amènent à un bouleversement, avec de la convergence entre le off et le on.

C’est ce que ebay appelle le commerce 3.0

(eBay a acheté une solution de couponing)

eBay cible, comme Magento, l’ensemble des vendeurs : de l’auto entrepreneur à la grande marque ou enseigne.

Les facteurs de changement : Multi canal, Concurrence globale, millions d’acheteurs et rythme de l’innovation.

Evolution du marché : le mix on-off line offre d’énormes opportunités.

Le coeur de la mission d’eBay : mise en relation entre des acheteurs et des vendeurs. Pas de conflit d’intérêt donc.

Actifs :

  • eBay
  • Paypal
  • Petites annonces
  • GSI
  • Magento
  • Mobile

Objectif : Se connecter avec les consommateurs, ou qu’ils soient (Home, mobile, Télé, …)

Aujourd’hui, de grandes enseignes sont sur eBay. exemple : GrosBill.

Mais également de grands acteurs off-line.

Gros enjeu : fédérer une communauté de développeurs.

25% des ventes sur e-bay passent par des acteurs tiers : Lengow, …

Paypal : 60 000 développeurs.

Magento : 400 000 développeurs.

Mobile : 35 Millions de téléchargement de l’application mobile d’eBay.

  • 600 M$ en 2009
  • 2 Milliard $ en 2010
  • 4 Milliard $ en 2011

L’innovation viendra via les développeurs.

Exemple d’application imaginée : on prend une photo. Le moteur analyse et et reconnait les produits en ligne, et propose des liens vers les produits.

Chiffres sur eBay :

  • 90 Millions de membres actifs
  • Fr : 12 Millions de VU Mensuel
  • Uk : 17,5 Millions de VU
  • Allemagne : 22 Millions de VU

Approche unique pour chaque marchand :

  • Rapidité des ventes
  • Rentabilité : le modèle tarifaire à changé, plus de frais d’insertion, y compris pour les pros. 2x moins cher que les autres marketplaces
  • Visibilité

Exemple de la boutique cache-cache sur e-bay : un vrai shop in the shop, qui respecte complètement l’identité de la marque.

La force d’eBay : international. Cela représente 20% des ventes sur eBay.

A venir :

Investissement massif pour changer l’image d’eBay, et avoir une image « retail ».

Moteur pour aider les internautes à mieux choisir les produits (type searchandising). Autre : moteur de recherche visuel.

Sur x-commerce :

Système d’exploitation pour le commerce, dans le cloud, qui va proposer des outils et des services, pour tous types de marchands.

Plate forme unique, qui va intégrer les développeurs.

Actifs :

  • eBay
  • Paypal
  • Magento
  • GSI
  • Milo : techno pour synchroniser les produits en magasin
  • RedLaser
  • Where : coupons et promotions

Pour en savoir plus : annonce les 12 et 13 octobres, à San Francisco

Retour d’expérience Ventre privée – e-commerce academy

Vente privée à donc lancé son offre de e-commerce délégué. (je suis arrivé en retard à cette conf, pas beaucoup de notes donc)

Cette offre a été montée sur Magento EE, avec l’aide de la e-commerce academy.

Points délicats identifiés :

  • Besoin d’un ESB (ça devrait arriver)
  • Hébergement : faire appel à des hébergeurs pros

Développement de modules spécifiques (ESB par exemple)

Modules développés pour la version Enterprise, à priori pas réutilisable pour d’autres projets.

Pour réutiliser un module, il faut le concevoir comme ça depuis le début.

Echanges avec Yoav et Roy

J’ai pu échanger avec les fondateurs dirigeants de Magento.

Leur message est clair : « gardez confiance, on est là et on le restera ».

Ils ont en particulier insisté sur la partie Community Edition, pour dire que pour eux, la stratégie basée sur l’open source, et la communauté des développeurs est et reste centrale.

Cela devrait même être renforcé par l’acquisition d’eBay, qui a de très fortes ambitions sur ce sujet.

J’ai fait part de mon point de vue : la vision d’eBay est plutôt claire, et l’idée derrière x-xommerce est clairement intéressante (j’y reviendrais). Le challenge est dans l’exécution comme on dit : dans la capacité d’eBay de passer d’une vision à sa réalisation.

X-Commerce

La vision du X-Commerce est la vision d’un bus e-commerce (tient tient, ça me rappelle des choses).

Un bus donc, sur lequel on peut brancher, à la carte, des composants e-commerce : Catalogue, Gestion Clients, Merchandising, Logistique, …

Le client de X-Commerce pourra donc construire son système d’information e-commerce, et interchanger, facilement, les composants choisis.

On pourra donc utiliser Paypal comme brique de paiement, mais on devrait pouvoir choisir d’autres briques.

Même chose pour le coeur e-commerce, ou la solution devrait proposer du Magento ou peut être de l’Intershop (racheté via GSI) mais également toutes solutions qui développerait un connecteur X-Commerce.

Je pense que c’est une excellente vision !

Le risque, on le connait : un bus, ça doit être un accélérateur. Un mauvais bus est une usine à gaz. Et pour eBay, les briques à intégrer sont hétérogènes : Java, PHP.

Ce que m’a dit Yoan (eBay), c’est que eBay mettait une grosse équipe de développement, pour faire de cette vision X-Commerce une réalité. A suivre de très près donc.

Le seul concurrent sérieux, à ma connaissance, sur X-Commerce, c’est la plate forme construite par Amazon.

Mais il existe une différence forte entre les deux acteurs : le conflit d’intérêt.

eBay n’a qu’une mission : mettre en relation acheteurs et vendeurs.

Amazon est plus ambiguë, avec une double (voir plus 😉 ) casquette : Amazon est marchand, et amazon fait aussi le métier de mise en relation…

PHP, Zend on the cloud

On nous parle pour l’instant du « momentum » sur PHP et Zend : c’est du lourd 😉

La communauté des développeurs est juste énorme, et les utilisations sont extrêmement variés.

Solution Zend Cloud :

  • http://www.zend.com/fr/solutions/php-cloud/
  • http://simplecloudapi.org/

Le navigateur va-t-il devenir l’environnement de programmation, et remplacer Eclipse ? Il me semble que c’est un peu ce qu’on nous présente, avec la possibilité de monitorer, profiler, débugger une application PHP « on the cloud ».

Témoignage de NBS :

700 sites hébergés, 20 nouveaux sites par mois

Développement de l’expertise sur plusieurs couches, pour apporter une réponse simple à la question des e-marchands : faire que la boutique soit 100% « up & running »

Part des problèmes : 55% Hébergeur, 45 % applicatif

Intérêt : tracking, profiling sur le site de production. Pas besoin de reproduire le bug. On gagne donc du temps pour traiter un bug.

(a voir si ces fonction de tracking sur production n’impactent pas les performances)

NBS se positionne sur ce marché du cloud, et propose donc cette offre, pour l’hébergement de sites e-commerce Magento.

Fraude en Ligne

Patrick Evars, responsable de la BFMP

Brigade des Fraudes aux Moyens de Paiements

Nous explique l’organisation de la Police (Organigramme).

50 fonctionnaires, dont 11 policiers spécialisés sur Internet

Pas un groupe d’informaticiens, mais on demande d’arrêter des excros, qui ne sont pas des informaticiens non plus.

1200 dossiers en 2010 (enquêtes)

318 : Garde A vue en 2010

« C’est pas beaucoup, mais ce qu’on fait, personne d’autre ne le fera ».

La réalité :

  • On se fait piquer son n° de CB dans un commerce « réel »
  • Le n° est réutilisé en ligne
  • Assez peu d’utilisation de récupération de n° de CB achetés en ligne

220 dossiers traités par le groupe internet

96 gardes à vue, soit à peu près une affaire par semaine.

Dépot de plainte : retard sur le traitement, car la plainte met des mois à remonter (de 3 mois à 1 an de retard !), entre son dépot et la prise en charge par le service

Autre catégorie de dossier : infraction répétée, avec point commun (adresse de livraison commune, n° de tel identique, …)

Cela permet de travailler en flagrant délit (piège à celui qui va chercher le coli)

Celui qui vient chercher le coli n’est pas forcément celui qui a acheté. Celui qui a acheté n’est pas forcément celui qui a volé la CB.

Parfois, on arrive à remonter la filière par cette voie là (image de la pelote, ou on tire la ficelle).

Garde à vue : au bout de 48h, fin de la garde à vue.

Options:

  • Remise en liberté (trop petit, manque de preuve, …)
  • Pas d’investigation complémentaire, les personnes passent en comparution immédiate (tribunal des flagrants délits) : risque de 5 ans de prison
  • Si il manque des informations : la cloture est clore, avec une éventuelle demande d’information complémentaires.

Chiffres : Sur 96 , 90 passent en comparution immédiate, et 30 passent dans le cas 3 (peuvent être en prison préventive)

Remarque perso : super intéressant, mais il me semble que ça fait ressortir le manque de moyens, puisque ce qui est dit, c’est que les seuls plaintes qui peuvent être traitées sont celles directement saisie par l’équipe BFMP, et la BFMP ne peut pas, par manque de moyen, prendre directement les fraudes…

SecuVad

La Fraude

« La fraude croie plus vite que le e-commerce »

« Les fraudeurs sont des commerçants créatifs » :

  • Acheter pour revendre
  • Minimiser le risque de se faire prendre

La fraude peut se cacher partout :

  • Fraude externe, via les clients (victime, auteur ou complice)
    • Victime : Vol de la CB ou vol du n° (passage en caisse, …)
    • Auteur : opposition abusive, Factures contestées
    • Complice : « fraude à la mule »
  • Logisticien : les colis ne se perdent pas. ils arrivent pas là ou ils devraient arriver
    • Pendant les périodes de grande affluence
    • De plus en plus utilisé, parce que c’est plus facile que la fraude à la CB (soudoyer un livreur, …)
  • Fraude interne
    • Call Center ; autoroute pour récupérer les CB
    • Boutiques
    • Fraude au stock,
    • Utilisation d’une carte pro, …

C’est donc bien plus large que la fraude à la CB.

Secuvad :

Association de 2 sté :

  • SPVad
  • IIIAAA

Offre des services très larges :

  • Audit CGU / CGV : très important, puisque c’est le seul contrat entre le client et le vendeur
  • Audit process de vente / livraison
  • Recommandations

Solution

  • Analyse automatique : identifier les comportements à risques
  • Analyse manuelle : passer en revue les commandes qui ont été filtrées

Travail avec la justice pour maximiser les risques financiers et pénal.

4000 procédures judiciaires en cours.

Garantie des impayés, France et international

Recouvrement : via des organismes spécialisés

Présentation d’avocats : savoir ce qu’on peut faire ou pas en marketing online

Présentation par le cabinet Ichay et Mullenex

Marketing Online : ce sont des techniques qui, bien souvent, on appliquaient en « off ». On peut donc utiliser les lois applicables (droit de la publicité, de la consommation) :

  • Mentions obligatoires
  • Ne pas mentir
  • Affichage du prix
  • Attention au mot « gratuit », « solde »
  • Pas de raison d’utiliser la marque d’un concurrent

Exemple avec Smartbox, avec une offre limitée alors que c’était pas précisé.

On est lié par les termes d’une publicité (ça vaut comme un contrat).

Un consommateur informé peut faire appliquer les termes, proposés via une publicité

Jurice prudence « dans l’autre sens » si c’est une « erreur manifeste » (cas 3 suisses avec les télés à 90% de réduction)

Autres cas :

  • Faire de la pub, sur une offre avec très peu de stock (5 billets …)
  • Faire une pub, avec grosse différence entre la promesse (voyage loin) et la réalité (voyage au Havre)

Beaucoup de flou sur les contrats via les plate formes d’affiliation.

  • L’affilié ne peut pas copier une partie du site de l’annonceur, ou faire figurer son logo, si cela n’a pas été consenti par l’annonceur

Marketing Viral :

  • Diffusion de manière viral, d’un buzz
  • Attention : pas de contrôle sur ce que ça va devenir. ça peut facilement se retourner.
  • Autre exemple : demander au contact de donner les 10 emails de ces amis.
  • Comme les amis n’ont pas été opt-in, on fait donc du spam.

En pratique, pour limiter le risque :

  • La communication doit sembler venir du contact : Faire en sorte que les mails semblent provenir de l’amis
  • Ne pas relancer
  • Ne pas stocker

Cas d’une grosse société américaine : elle sera moins stressé si injonction du CNIL qu’une société Française. La CNIL a donné une amande de 200 000 € à Google.

Travail quotidien : « négocier » avec les clients, pour évaluer, entre le risque et le gain attendu.

Sanctions :

  • 750 € par mail non sollicité
  • Manque d’information : 1500 €
  • Collecte de données personnelles sans consentement : 5 ans de prison

Attention à la vente « boule de neige » :

  • Avoir un avantage commercial contre, par exemple, 10 adresses emails « d’amis »

Parle de la demande du CSA : ne pas citer la page Facebook d’une émission.

Protection des données personnelles :

  • Il faut le consentement de l’internaute pour collecter ses données
  • Il doit pouvoir s’opposer aux traitements
  • Il doit pouvoir rectifier, compléter

« La plupart des boites ne respectent pas les règles. Mais c’est plus facile pour la CNIL d’attaquer une boite française qu’une boite internationale »

Abonnement newsletter :

  • Le droit français a choisi l’opt-in
  • La désinscription doit être facile

Fin du bargento pour moi, j’ai d’autres contraintes. J’espère que ce format « live blogging » vous intéresse.

J’ai bien conscience de la limite de l’exercice 😉

 

 

 

 

 

 

 

L’émotion, le vrai enjeu du e-commerce ?

J’étais à l’AG de la Fevad :

Bravo et merci à toute l’équipe, qui fait un super boulot !

Cet évènement, c’est l’un des moments fort, pour se retrouver entre pro, et échanger, refaire le monde.

L’un des thèmes de la soirée était : le e-commerce en 2020 !

Nouveaux challenges technos, avenir des marques, Opportunités à venir, Google, Facebook…

Si le e-commerce a 15 ans, comment sera-t-il dans 15 ans ? Difficile à dire.

Mais ce qui m’a marqué LE mot qui est ressorti comme une évidence, c’est EMOTION.

Oui, je pense qu’effectivement, l’enjeu majeur est bien résumé par ce mot : émotion.

L’émotion, c’est la clé d’une relation, d’une proximité très forte avec chaque client.

L’émotion, c’est bien ce que cherche tous les « marketeurs ».

Cela permet de bien résumer les challenges à venir : la proximité, avec les produits et les gens, la richesse des relations, des échanges.

En direct live de l’AG de la Fevad

Et voilà, je suis à l’AG de la Fevad 2011.

Notes, prises au fil de l’eau (sans recul ni analyse donc) :

Première info : les Favory 2011 seront en novembre cette année.

L’un des rôles de la Fevad : répondre aux demandes des consommateurs. 2000 demandes traitées en 2010.

Projet de loi européen sur le e-commerce : gros lobying, aidé par les grands acteurs du e-commerce, Pixmania, …

La loie a évoluée : plus d’obligation de livrer dans 27 pays, plus d’obligation de prendre en charge les frais de retours.

Par contre, obligation d’indiquer si le site marchand prend en charge les frais de retours.

Il faudrait aussi indiquer le cout estimatif des couts de retours, ce qui peut s’avérer compliqué.

A suivre.

Solde : date nationale des soldes (ouf) : le 22 juin. Plus de pb nord sud.

Autres dossiers :

  • protection des données privées. En attente de la CNIL.
  • Distribution sélective
  • Taxe Google : Adopté au sénat, mais pas à l’assemblé nationale… A suivre donc, c’est pas fait
  • Taxe commerce électronique : volonté d’imposer une taxe de 0,5% sur toutes les transactions en ligne. Cette taxe a été supprimée.
  • Copie privée

RV à 17h30 pour la conférence : 2020, la fin du e-commerce.

Election de François Monboisse, à la présidence de la FEVAD 🙂

Etude : 2020 : la fin du e-commerce

Etude réalisée par DG CIS et Malinea

Méthodologie : 54 interviews : 19 experts, 12 Retailers, 14 pur players, 9 VADistes

Les enjeux :

Hier :

  • Enjeux techniques
  • Etre moins cher
  • Priorité à l’acquisition

Aujourd’hui et demain :

  • Enjeux techniques (mais différents : mobile, social, video, …)
  • « Value for money »
  • Fidélisation

Consommateurs :

Hier :

  • Peur (de payer en ligne, …)
  • Choix limité
  • Acte d’achat individuel

Aujourd’hui et demain :

  • Confiant, choix, agile
  • Exigeants & influant
  • Achats collectifs
  • –> Relation plus transparente avec ses clients

Offre :

  • 2 nouveaux sites par minutes
  • Choix énorme
  • –> Effort clé pour se différentier : en quoi je suis différent des autres sites ? Par quoi ? Le service, l’image, la proximité, par le ton…

Multi canal :

  • Multi écrans
  • Multi canaux : ordinateur, mobile, magasin,
  • –> Travailler la cohérence sur tous les canaux

–> Enormément de chantiers en cours, un peu toujours sur les mêmes sujets :

  • L’offre
  • Le ton et l’image
  • Multi canal
  • Techno

Sujets polémiques :

Facebook : Quel est le réel impact des réseaux sociaux sur le e-commerce ?

Exemple avec Amazon et FB Connect, qui permet d’avoir une page personnalisée, sur amazon, en fonction des gouts de « mes amis ».

Autre exemple avec buy.com et Facebook connect, qui permet d’avoir une expérience plus sociale du e-commerce

Mais : confiance ? …

Sujet qui n’est pas dans le rapport : Vidéo.

La vidéo représente 40% du trafic en 2011, et représentera 90% du trafic en 2015 (oui, mais la question, ça serait : quel part de navigation entre du contenu non video et video ?)

Le futur :

  • Technologie :
    • HTML 5, web sémantique
    • Multi média : 3D, video, Internet des objets
    • Réalité augmenté
    • Géoloc
  • –> Avènement du commerce connecté : plus de différence entre le commerce physique et le e-commerce, on va vers une expérience globale
  • Revoir les organisation pour être mieux centré sur le client

Table ronde

Du consommateur au « consonaute » :

Le mobile est une tendance lourde, c’est plus un débat.

(je n’aimerais pas être à leur place, mais pour l’instant, c’est un peu creux 😉 )

« ça ne changera rien car tout à déjà changé »

Citation de Claude Levy Strauss : Echange de bien, échange de paroles, échange de corps

(j’ai pas compris la suite, mais ça à l’air intelligent 😉 )

Importance de la parole, de la qualité de la relation, pour internet et le e-commerce.

Lien entre le e-commerce et le commerce : le mobile, l’immédiateté.

Importance de la confiance : ça a bien évolué, ça pourrait aller bien plus loin, si la confiance

Importance du foisonnement, porté par les petits acteurs du e-commerce

« Le sur choix est angoissant »

« Le choix, ça rend certains patients fou : ils veulent a tout prix faire le meilleur choix »

« Achats compulsifs : attention aux excès, aux limites »

« Plus de liberté, plus de stress »

« On est un animal mimétique : si un voisin ce gratte ne nez, on fait pareil. »

« Le plus grand supplice, ça serait d’être tout seul au paradi »

« on est un animal social, obsédé par le risque de rater le dernier train social »

Débat : évolution du e-commerce vu par les leaders du e-commerce

Avec Flore du Benchmark, Jacques Antoine, Rachel, Jean Emile, Marc Simoncini

Belle table ronde 🙂

Qui seront les e-commerçants dans 10 ans :

Oxatis : un client sur 5 envisage d’ouvrir un magasin physique

Rachel : importance du multi canal.

Les sites internet de Sephora : premier magasin mondial.

En france, 2ème magasin, juste derrière celui des champs.

Il y aura toujours des pur player dans 15 ans (Amazon par exemple).

Promesse dans 15 ans :

L’offre ! Avoir une offre bien plus large en ligne (pas de limite physique.

Jean Emile :

Attention aux généralités. Voyage ? Bien de la maison ?

Jacques antoine :

le ecommerce existe depuis 15 ans. Le commerce depuis 100 000 ans.

Le e-commerce : 7 milliards d’individus dans mon magasin.

Amazon : le plus grand magasin du monde.

Difficile de « copier »…

Le n° 2 : sears.

Le client, il veut acheter des produits, sans se déplacer, tous les jours, tout le temps,
Mais il veut aussi aller dans des magasins.

Les magasins doivent évoluer aussi.

Importance de la confiance, de l’émotion.

Importance des marques (ça me rappelle un dirigeant d’Orange qui parlais de la disparition des marques 😉 )

Armani : augmente l’émotion, avec des pizzas et des pâtes

Idem pour les hotels qui vendent des CD. L’important, c’est que quand on écoute le CD, on pense à la marque.

Les marques ont besoin de ce rôle : se faire désirer.

Jean Emile : (sur l’importance des marques)

On peut être une marque en étant distributeur (il pense à qui ? 😉 )

Très peu de marques leader (Apple, …)

Les marques leaders peuvent aller directement vers les consommateurs. C’est une vrai opportunité pour elles.

Mais ça sera pas le cas de tout le monde, les autres devront passer par des distributeurs spécialisés.

Jacques Antoine :

Pas d’accord, les marques vont vendre en direct. C’est un mouvement qui existe depuis longtemps.

Jean Emile :

Vrai pour le textile, …

Rachel :

Pour la beauté, importance d’avoir des sites multi marques, (panier avec des produits de marque différentes)

Les marques font plus des sites d’images.

Flore : nouvelles opportunités ?

Marc :

Brevet avec Meetic de l’expérience et de l’émotion 😉

Beaucoup d’opportunités encore sur Internet

Exemple avec l’optique.

Marché de 5,5 milliards €

Contrôlé par très peu d’acteurs qui font 65% de marge.

ça doit voler en éclat sur Internet. Mais : difficulté à vendre de tels produits en ligne.

On peut vendre à des prix web et ouvrir des points physiques

Jean Emile :

Encore des bastions à prendre avec 65% de marge.

Mais, attention au pouvoir des lobys

Les niches non touchés sont celles ou on n’a pas eu le droit d’aller.

Exemple avec la vente de voiture : il s’en vend des milliers en ligne.

On peut vendre tout en ligne.

Flore : quelle place pour l’innovation ?

Rachel : innovation sur l’offre, la « shopping experience »

Il faut travailler ça en ligne : l’émotion

Flore : nationalité des sites marchands.

Les sites se font rachetés, restera-t-il des sites français ?

Jacques Antoine :

Pierre (PKM) a vendu parce qu’il veut être chanteur. ( 😉 )

Difficulté à ouvrir les pays : chaque pays, c’est l’ouverture d’une startup.

Rien d’unifié en Europe… A comparer au 350 m de clients US…

Le jeu est donc inégal.

On a pleins de savoir faire, mais on a du mal à les sortir de France…

Les vrais entrepreneurs recréent, après une vente.

Rachat de Price Minister ? Ce n’est plus une boite française.

Google : force financière, cela leur donne une longueur d’avance… Mais ça peut changer.

Jean Emile (racheté par une boite uk) :

Il faut être réaliste sur la place de la France dans le monde.

Normal qu’une boite française ne soit pas leader mondial.

Mais ça peut arriver…

Tout ce qui est disruptif en France est bloqué par des lois.

En France, un Google serait bloqué par des lois.

Les politiques devraient aller en silicon valley

Marc :

On est le dernier pays ou on peut réussir.

La légifération ne suit pas les évolutions.

Google : le patron de Google explique la Google TV : le patron de TF1 : protégé par le CSA

Google : je m’en fou, je vais émettre depuis l’italie…

Les chinois vont arriver, avec des innovations très fortes.

Flore : Quelle place de Google dans les 10 ans ?

Jacques Antoine :

Google est une boite fantastique.

Les marques ne devraient pas payer Google, mais investir sur la marque.

J’ai des concurrents, qui achètent mon nom : je ne vous aime plus, parce que je trouve que c’est pas normal

Pas un centime de Vente privée à Google.

Rachel :

Pas normal d’investir des millions sur une marque, récupéré par un « petit malin » qui récupère cette notoriété.

Marc :

Je rêverais que Google soit plus gros.

30 millions investi par an avec Meetic (l’un des plus gros investisseur Adwords).

Je rêverais de pouvoir mettre 100 M €

Facebook n’est pas un remplaçant….

On aimerais dépenser plus sur Google, et moins sur la télé (5 à 6 fois moins bon)

La pub revient à la tv car il n’y a pas assez d’espace en ligne

On peut pas comparer amazon, avec des vrais barrières à l’entrée, et Facebook, avec des barrières à l’entrée virtuelle.

Je doute que Facebook soit là dans 10 ans.

Jean Emile :

Google construit aussi des barrières à l’entrée, avec 100% de marge brut

Google c’est pas un phénomène de mode.

Jacques antoine :

Différence de point de vue entre nous.

Dior ne devrait pas avoir à investir, la marque se suffit a elle même.

Jean Emile :

Une marque qui démarre a besoin de Google pour démarrer.

Jacques Antoine :

Demande de couper les budgets google dans tous les pays, on verra à Noël ce que ça donne.

Marc :

On peut créer une marque en se servant de Google. (Meetic, Amazon)

Flore : Evolutions technologiques à venir

Jean Emile :

Arrivée de la fibre.

La fibre va tout révolutionner. On va pouvoir aller bien plus loin au niveau de la shopping experience.

On sera connecté partout, rapidement, avec de la video

Fin du débat 🙂

La guerre des boutons

Normal, indispensable même, quand on fait du e-commerce, de s’intéresser aux réseaux sociaux.

Et une façon simple d’avancer, c’est de mettre un bouton « like » sur la page produit.

Bonne idée.

Et si l’internaute veut parler du produit sur Twitter, pourquoi ne pas l’aider ?

Au fait, Google vient de lancer son propre bouton :

Mais pourquoi s’arrêter là ? Et si…

Vous voyez l’idée ?

Clairement, ce n’est pas la bonne solution.

Les internautes sont avant tout sur le site pour acheter. Tous ces liens, vers des réseaux sociaux, c’est très bien, mais ce sont des distractions, des éléments qui font partir les internautes, sans garantie qu’ils reviennent.

C’est bien de proposer des fonctions liées aux réseaux sociaux, mais bon, proposer trop de choix n’est pas une bonne idée.

Mon avis est que cela montre bien la non maturité de ce sujet 😉

Il reste à inventer le lien « soft » entre les sites e-commerce et ces espaces « sociaux » !

Zoom sur la recherche d’Amazon, suite

Voici la suite de l’exploration de la fonction recherche, pour le site d’Amazon.

Reprenons, après avoir cherché « Canon » :

En haut à droite, je peux choisir une boutique :

Si je choisi ‘image et son’, j’arrive sur une page bien plus structurée :

Regardez, cette page est complètement différence, maintenant qu’on a choisi une recherche limitée à la boutique.

Les filtres sont bien plus nombreux et Amazon propose maintenant des options de tri : par pertinence, meilleures ventes, prix, note des internautes.

Un peu plus bas dans la page, la colonne de gauche est utilisée our faire du push, de bests sellers :

Si j’applique un filtre, via cette colonne de gauche, l’affichage est mis à jour presque instantanément.

Exemple de page, avec pleins de filtres sélectionnés : marque, prix > 500 €, Vendu par Amazon, ayant des notes de 4 ou plus :

Les filtres apparaissent en colonne de gauche, et j’ai la possibilité de compléter ou modifier mes choix.

Notez que la requête est plutôt complexe en fait, puisqu’il s’agit de faire des OU si je sélectionne plusieurs critères d’un même groupe, et des ET entre les groupes.

Exemple : Je recherche un produit de :

  • La marque (Canon OU Tamron)
  • ET vendu par (Amazon OU SmartTech)
  • ET ayant un prix supérieur à 500 €

Cette formule n’est pas explicite, elle est « sous entendue » par la façon dont les choses sont présentées.

L’info sur les filtres actifs est reprise en tête de page, en titre.

Je peux également aller sur une page Marque (encouragé via un bandeau en tête de page) :

Notez que la page est complètement organisée par rapport à la marque. C’est un véritable corner pour la marque.

Notez que si je veux réutiliser le moteur de recherche, il est paramétré par défaut pour recherche dans la boutique ou je suis (Photo, image son et GPS).

Effectuons maintenant une recherche ou je fais une faute de frape :

Je recherche « cannon ». Amazon propose la correction, mais, le catalogue est tellement large qu’il y a des réponses pour « cannon » :

Amazon pousse quand même, on sait jamais, le bandeau pour la boutique de la marque.

Si je fais des fautes n’offrant pas de résultats, amazon propose d’afficher directement quelques résultats de recherche, avec la suggestion de correction :

Pas mal, non ?

Bon, je m’arrête là pour cette deuxième couche.

Tout cela est plutôt riche, non ?

Alors, vous vous dites que seul Amazon à besoin d’un tel moteur de recherche ?

Bien sûr, plus le catalogue est profond, et plus un tel moteur est utile mais je pense que ces fonctions sont utiles, même pour les petites boutiques.

Zoom sur la recherche d’Amazon

La fonction de recherche, sur un site, est une fonction fondamentale.

Google nous a tous appris à chercher plutôt que classer…

Donc, sur le site e-commerce, les internautes auront naturellement tendance à chercher le moteur de recherche, et à l’utiliser.

Le problème est qu’entre ce que cherche les clients et les produits en stock, il y a un vrai travail à faire, un travail plutôt délicat, mal traité en général par les moteurs de recherche natifs des solutions e-commerce.

Il faut donc se pencher vers des solutions spécifiques…

Pour comprendre tout l’enjeu de ces moteurs de recherche, c’est une bonne idée que de regarder ce que font certains grands sites, qui ont pas mal investi pour avoir un moteur de recherche performant.

Amazon est donc un bon cas d’étude.

Première remarque : le moteur est, pour Amazon, bien mis en avant.

Il apparait sur une zone bien délimitée, dans le header finalement plutôt dépouillé d’Amazon.

Autre remarque, le moteur est paramétrable : on peut rechercher, par défaut, sur tout le site, mais on peut choisir de limiter sa recherche sur une boutique spécifique.

Ensuite, le moteur est équipé d’une fonction de saisie prédictive, comme Google :

C’est une fonction assez subtile à bien mettre en oeuvre :

Il s’agit d’aider l’internaute, et de lui permettre de choisir ce qu’il recherche, après très peu de lettres tappées. Cela permet à l’internaute d’aller plus vite, cela doit donc avoir un impact sur le taux de transformation. Cela permet également d’éviter les fautes de saisies (autre impact sur le taux de transfo).

Chez Amazon, il y a à l’évidence bien plus de 10 réponses commençants par « ca ». Amazon applique donc un algo, pour proposer les réponses qui ont le plus de chance de correspondre à ce que cherche l’internaute.

Autre fonction importante : le moteur propose de choisir en fonction de la boutique : voyez les trois premières réponses : apparemment, « casque audio » est une réponse très bien notée par Amazon, et Amazon propose cette réponse trois fois : une première fois sur tout le magasin, et ensuite dans deux boutiques distinctes.

Voici la page de résultat, pour « Canon » :

Cette page présente pas mal de choses :

  • En haut, le moteur pousse une publicité, contextuelle par rapport à la recherche ;
  • Juste en dessous, le moteur propose des recherches connexes, permettant de mieux cibler la recherche :
  • Mieux cibler, c’est utile : cette recherche donne quand même près de 150 000 résultats distincts !
  • Le moteur propose, toujours afin de m’aider à affiner ma recherche, de choisir une boutique :

Remarquez que, pour chaque boutique, Amazon m’indique le nombre de résultats trouvés.

  • Encore en dessous, Amazon a identifié que ma recherche porte sur une marque, et propose de basculer sur un espace spécifique à la marque.
  • Enfin, en dessous, apparait une première page de résultats, triés, de manière à présenter les meilleurs produits. Meilleurs produits ? Chaque marchand peut imaginer ses propres règles. Mais en général, il s’agit d’un mix de plusieurs critères : match avec la recherche, produit en stock, produit populaire, …
  • Sur la gauche, le moteur propose des outils pour filtrer la recherche, sur différents critères : boutique, option d’expédition.

Bon, ce n’est qu’une analyse très superficielle (je n’ai même pas traité la correction des fautes de frappes par exemple !), mais cela permet de voir une partie de ce que doit offrir un bon moteur de recherche.

Ah, j’oubliais : il faut bien sûr faire ça en quelques millisecondes : pas question de faire attendre l’internaute !

 

 

Le prix de l’iCloud… Pour apple

Je me suis amusé à faire quelques calculs.

Apple annonce avoir vendu 200 Millions de terminaux iOS.

Si on prend l’hypothèse que 30% des clients ont 2 terminaux apple, cela fait 140 million de compte.

D’ailleurs, Apple annonce avoir 225 millions de comptes, mais cela comprend les comptes des utilisateurs itunes sur Mac, sans terminaux iOS donc.

Apple propose iCloud gratuitement, avec 5 Go de stockage.

Si on prend l’hypothèse que globalement, les clients utiliseront 30% de cet espace de stockage, cela fait :

140 Million * 30% * 5 Go = 210 Million Go

Soit 210 000 To (Téra)

Ou encore 210 Po (Péta)

Avec des perspectives de croissance raisonnable, Apple a du prévoir une marge de croissance.

Il est sans doute raisonnable d’imaginer une capacité de stockage de l’ordre de 500 Po.

Finalement, cela ne fait que 0,5 Eo (Exa = 10 puissance 18)

Si Apple utilise des disques de 2 To redondés, il faut 500 000 disques…

Bien sur, cela ne couvre qu’un aspect du sujet : il faut également de la puissance de calcul, de la bande passante, du courant, …

Cela explique la taille des data center d’Apple :

Tout ça pour supporter un service gratuit !

C’est bien l’une des très grosse tendance du Web : des services bien plus avancés, bien mieux intégrés, mais centré sur peu d’acteurs.

Quelle stratégie pour eBay, avec toutes ces acquisitions ?

eBay a donc racheté Magento, mais également, il y a quelques mois, GSI.

Quelle peut être la stratégie de eBay ?

Quels sont les points communs entre ces acquisitions ?

  • Magento est une solution permettant de mettre en ligne, plutôt facilement, pour pas très cher, des sites e-commerce ;
  • GSI est l’acteur leader aux US, sur le e-commerce délégué ;

Clairement, le point commun de ces acquisitions est le e-commerce pro (je veux dire B-2-C ou B-2-B)

eBay essaye, ils le disent d’ailleurs, de se positionner comme acteur clé, pour « motoriser » le e-commerce, avec une offre très très large :

  • eBay pour le C2C ou la vente « sans magasin » (les power sellers)
  • GSI pour le e-commerce délégué, vers les grandes marques
  • Paypal pour tous les aspects paiement
  • Magento, pour bâtir la base d’un légo logiciel e-commerce

Je trouve l’idée intéressante, mais pour l’instant, je reste « à convaincre »  ( 😉 ) :

Je trouve en effet qu’il y a peu de cohérence logicielle entre ces briques, qui fonctionne fondamentalement sur des technos très hétérogènes (Java, PHP, …).

A suivre donc !

en attendant, je vous encourage à voir cette vidéo du patron d’eBay :