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Google Wikia – la révolution ?

Google vient donc de généraliser une nouvelle fonction : SearchWiki.

Vous pouvez le tester : ça marche si vous êtes identifié, et si vous allez sur le site en anglais.

Concrètement, cette nouvelle fonction permet de personnaliser vos résultats de recherche.

Vous pouvez ainsi :

  • Remonter un résultat qui vous semble particulièrement pertinent ;
  • Supprimer un résultat ;
  • Ajouter un commentaire sur un résultat.

D’après Google, ces informations ne seront pas utilisées dans « l’algo magique », et donc vos paramétrages ne devraient pas changer les résultats des autres Internautes.

D’habitude, Google teste les nouveautés sur des services périphériques.

Pour que Google « s’amuse » à modifier son service « cœur », il faut qu’il y ai une bonne raison !

Quel peut être cette raison ?

Ouriel de Techcrunch pense que la raison, c’est de collecter les données de utilisateurs, et d’utiliser ces données dans l’algo de classement des réponses…

Est-ce donc la fin du PageRank, utilisant principalement le nombre et la qualité des liens entrant pour pondérer une page ?

Mon analyse est la suivante :

Comme je l’ai déjà évoqué, Google est dans une situation délicate, parce que :

  • La popularité de Google est basé sur la qualité des réponses du moteur de recherche ;
  • Cette qualité est « challengé » par les pros, qui déploient des stratégies SEO pour remonter « artificiellement » une page et donc biaiser les réponses de Google ;

La piste que creuse Google, ça serait d’utiliser le « crowd sourcing » : utiliser le vote de millions d’internautes pour affiner le tri des résultats et essayer de contrer les techniques de SEO des pros.

Contrer ?

Difficile à dire si ça marchera mais je trouve que la façon de faire de Google plutôt adroite :

  • On commence par tester à très grande échelle la collecte des données des utilisateurs ;
  • Cela permettra à Google de tester la qualité et la quantité des données récoltées ;
  • Google pourra ensuite effectuer des tests en interne, en injectant les données collectées pour pondérer l’ordre du tri ;
  • Si les résultats sont satisfaisants, Google pourra alors ouvrir au grand public cette nouvelle façon de trier les résultats.

Google : la « stupide » impasse

En y réfléchissant, cette conclusion m’est apparue comme une évidence

Mais reprenons depuis le début.

Google, donc.

Google démarre par une révolution technologique : un moteur de recherche, qui présente en priorité les pages les plus pertinentes.

Pertinentes ? Sur quels critères ?

L’idée de Brin et Page, c’est qu’une page qui reçoit pleins de liens est une page qui suscite l’intérêt, donc qui doit être intéressante. C’est la base du PageRank.

On est maintenant 10 ans après le début de l’aventure.

L’algo a bien entendu été mainte fois affiné, modifié, mais au fond, la logique est à peu près celle des débuts.

En 10 ans, on a tous appris à « chercher plutôt que trier ». Fini les bookmarks, puisqu’il suffira de taper quelques mots clés bien choisis pour retrouver l’info, la page.

Mais en 10 ans, Internet est devenu un marché important avec une croissance forte et régulière.

Les enjeux du résultat d’une requête sur Google sont donc très importants. Pour beaucoup d’entreprises, être bien référencé représente une part importante du chiffre d’affaires.

Dans ce contexte, de nombreuses entreprises se sont positionnées en intermédiaire, pour optimiser le référencement sur Google (le référencement naturel donc, ou SEO).

Quels sont leurs leviers, leurs méthodes ?

Analyser le comportement du moteur Google, et adapter le contenu des sites, pour s’adapter et obtenir le meilleur classement.

Oui, mais cette activité va à l’encontre de la logique de base de Google, pour qui le critère de tri n’est pas l’optimisation par rapport à ces algos, mais la pertinence de la page par rapport à la recherche.

Pour Google, l’enjeu est tout à fait vital, parce que ce sont les fondamentaux du service de Google qui sont en jeux : a savoir, la qualité des réponses.

C’est donc une course perpétuelle entre Google et les professionnels du SEO. Google change son algo régulièrement, et les pros analysent les changements, et adaptent leurs recommandations en fonction des évolutions imposées par Google.

Qui gagne ? La réponse est pour moi complètement évidente : les pros du SEO !

Il est aujourd’hui impossible d’apparaitre bien positionné sur Google sans faire un véritable travail de SEO.

Autre syndrome : chercher une information sur un produit et regardez le résultat : comme il est difficile de trouver une information de fond parmi toutes les offres commerciales.

Les gens de Google sont malin, ils ont très bien analysé ce problème.

Mais la ou ça devient absurde, c’est que leurs réponses ne fait qu’agraver la situation !

En effet, ils mettent en place des « punitions », appliqués à ceux qui essayeraient de « truander » le système de tri.

Que croyez vous qu’il arriva ?

Simple : les vrais pros du SEO analysent ces nouvelles règles, et s’y adaptent.

On a donc un résultat inverse de celui escompté : les vrais pros du SEO s’en sortent toujours mieux, et certains sites, qui n’ont rien fait de malhonnête, mais qui n’ont pas forcément les moyens de se payer les conseils de vrais pros sont pénalisés.

Articles liés :

Quelle stratégie pour google « Monde »

Je cherchais un titre, pour couvrir toutes les applications de Google, liées à la géolocalisation, aux cartes : Google Maps, Google Earth., …

Quelques news récentes :

  • Lancement de Google Earth sur iPhone ;
  • La nouvelle release de l’iPhone contiendra le service Google Street View ;
  • Google vient de se payer un satellite (ils ont payé 50% du bidule) pour avoir un accès direct aux photos du monde ;

Tout celà, ce n’est plus de la « beta », c’est la préparation d’un plan.

Quelle peut être la stratégie de Google ? Je parle de stratégie pour gagner de l’argent !

Il me semble évident qu’on est sur le même modèle que ce qui a fait le succès de Google – le moteur de recherche :

  • Google s’impose comme leader mondial de ce type de services (carte, géolocalisation, …) ;
  • On utilise ces applications partout, sur son ordinateur, dans sa voiture, sur son téléphone mobile ;
  • Ces applications s’enrichissent de services « de proximité » : au lieu de chercher par mots, on cherche par proximité géographique ;
  • Une fois les usages bien mis en place, les utilisateurs bien accroché au service, on met en branle la machine à cash, la publicité.

Chrome et le e-commerce

Chrome, c’est un navigateur de plus, qui s’ajoute à la longue liste de ceux existants (Internet Explorer 6 et 7, Firefox 2 et 3, Opéra, Safari, …).

Et comme Google a en particulier réécrit le moteur Javascript, on peut imaginer que ça va engendrer des différences.

Pour le e-commerce, c’est donc la nécessité de faire des tests en plus… D’autant plus que le javascript est de plus en plus utilisé pour enrichir les sites en lignes.

Navigateur Google Chrome : pourquoi c’est un évènement important ?

Bon, assurément, je ne vous apprendrais rien en vous disant que Google va lancer son propre navigateur.

La question qui me semble intéressante est la suivante :

Quelle peut être la stratégie de Google par rapport à ce navigateur ?

Il semble assez évident que la stratégie est d’augmenter le lien entre la marque Google, les services, et les utilisateurs.

Avoir son navigateur sur le bureau des Internautes, c’est avoir un accès bien plus directe pour pousser les services

Google, qui doit aujourd’hui « se contenter » de sa page d’accueil et de la barre d’outils, pourra alors proposer des options nettement mieux intégrées (menu contextuels, onglets spécifiques, …).

On pourra ainsi avoir Google Maps, GMail, … tous ces services intégrées d’une manière ou d’une autre directement dans le navigateur.

Cela n’a l’air de rien, mais si cette « mayonnaise » prend, c’est une révolution, qui va augmenter considérablement le poids de Google.

Conflit d’intérêt chez Google !

Au début, les choses étaient simples : Google avait un moteur de recherche, meilleur que les autres.

Les « bambins » à la tête de cette gentille boite ne s’embarrassaient pas avec les détails du genre « comment gagner de l’argent » puisqu’ils voulaient plus modestement changer le monde…

Bon, ils ont fini par trouver un patron suffisamment malin pour les faire évoluer en douceur vers un modèle économiquement rentable, à savoir Adwords / Adsense.

Google cherche à se diversifier, et développe tout azimut pleins de services. Certains passent à la trappe, d’autres vivent et se développent très bien au contraire.

Au passage, il me semble qu’il y a beaucoup d’intelligence dans le mode de développement des projets. Un nouveau projet ne doit pas s’embarrasser de l’existant… Et c’est très bien comme ça !

Donc, pleins de nouveaux services… Web pour la plupart (je ne parle donc pas des projets pour aller sur Mars, ou liés à l’environnement).

Ainsi, Google a développer différents services de traduction en ligne.

Tant que les services sont ‘étanches’, rien à dire…

Mais voilà, ça change.

Si vous tappez « translate maison » dans le champ de recherche de notre moteur préféré, la première réponse est… le service de Google qui propose, directement sur la page de réponse, des propositions de traduction.

C’est un changement énorme : Google pousse son service de traduction, au détriment des boites spécialisées sur ce sujet.

Cet exemple peut facilement se généraliser, pour des services de type office, news…

Donc, Google utilise le fait qu’ils sont en même temps au mannettes du moteur de recherche et fournisseur de services pour pousser ses services lors d’une recherche.

Je pense que c’est une dérive, qui bien sûr ce comprend, mais qui est dangereuse… exactement comme quand on reproche à Microsoft de favoriser Internet Explorer avec Windows.

(info trouvée ici)

Google Ad planner par l’exemple

Pas mal d’actualité côté Google.

Donc, Google vient de sortir ce nouveau service.

Mais a quoi cela sert ?

J’ai testé, voici ce que j’ai compris.

La finalité d’Ad planer, c’est de vous aider à faire des campagnes adwords plus performantes.

Avec des outils fournis :

  • Vous sélectionnez vos critères de sélection sur votre public préféré (sexe, age, études, revenus) ;
  • Vous sélectionnez le format de la publicité que vous voulez pousser (type de média, taille) ;
  • L’outil vous sort alors une liste de sites cibles.
  • Cette liste peut alors être insérée dans Adwords (procédure manuelle, via un fichier CSV).

Bon, ça a l’air très « beta » car dès que je sélectionne une tranche d’age par exemple, il ne reste plus aucun site, mais ça donne l’idée.

Le système propose une autre option qui m’a semblé beaucoup plus intéressante, mais pas pour faire un plan média…

Le système permet en effet d’avoir des informations de type « web analytics » sur n’importe quel site.

Prenons un exemple. Mettons par exemple que je sois un vendeur d’équipement électronique (et j’ai du mal, la concurrence est rude 😉 ).

Qui sont mes concurrents ? Pixmania, Rueducommerce par exemple.

Et bien j’entre les url de ces sites et hop, le système me donne des informations qui me semblent assez intéressantes :

Page résultat de Google Ad Planner, pour Pixmania.fr

Même écran pour Rueducommerce :

Page résultat de Google Ad Planner, pour rueducommerce.fr

On a donc : le nombre de visiteurs unique, la courbe dans le temps, et surtout les sites également visités et les mots clés qui ont permi de rentrer sur ce site.

Pas mal, non ?

Référencement des contenus flash

Google, Yahoo et Adobe vont donc travailler ensemble pour améliorer le référencement des contenus flash.

Très bonne initiative.

Peut on penser que très rapidement, nos sites riches vont se retrouver en tête des recherches sur Google ?

Certainement pas à court terme. A voir a plus long terme ce qui va sortir…

Premièrement, ces travaux prendront du temps.  Même s’ils vont très vite, on ne devrait rien voir sortir de  vraiment nouveau avant un an minimum.

Deuxièmement, sur le fond : cela veut dire quoi indexer un contenu « rich media » ?

Si l’application est en fait structurée comme un site « classique », avec une logique de page avec du contenu, on peut effectivement faire un mapping assez simple entre les moteurs de Google et les sites flash.

Mais utiliser le flash pour faire du « html like », c’est bien réducteur.

Flash permet de développer de véritables applications interactives et multimédia.
Pour de tels applications, la question est bien plus complexe.

Il faut tout d’abord identifier les points d’entrées de l’application, points d’entrées qui seront utilisés par les moteurs de recherche.

Il faut ensuite associer des informations à ces point d’entrées. On est encore, et pour pas mal de temps, sur une recherche « texte ». Donc, même si votre site est surtout un site multi média, cela n’empêche pas qu’il faut, d’une manière ou d’une autre, associer du texte à chaque point d’entrée.

Comment associer ce texte ? Purement déclaratif ? C’est un mode qui pose problème à Google, parce qu’à l’opposé de toute sa politique actuelle pour luter contre le « spamdexing » (technique qui vise à obtenir de très bonnes réponses sur Google, en donnant de fausses indications).
La question pour Google est simple : comment garantir que la description textuelle correspond bien au contenu multimédia ?

En synthèse :

  • A l’évidence, le Web va de plus en plus se remplir d’applications multimédia de plus en plus riches ;
  • C’est un enjeu majeur pour les années à venir que de permettre une bonne indexation de ces services ;
  • A l’évidence, pour avoir un service rich-media bien indexé, il faut y penser dès la conception du service. C’était vrai en HTML, et c’est encore plus vrai en Flash ;
  • Il se passera de nombreux mois avant qu’un service rich-media flash arrive en tête des réponses sur Google !

Google ne donne pas les mêmes réponses à tout le monde !

Le saviez vous ?

Suivant des critères évidement non communiqués, Google personnalise les résultats des recherches.

Exemple concrêt, avec deux recherches pour le mot « e-commerce » (ou est-ce que je vais chercher tout ça ?) :

Résultat 1 :

Résultats de recherche, avec FireFox

Résultat 2 :

Résultats de recherche, avec Safari

Si les 4 premières réponses sont identiques, la suite est très différente :

  • Les lignes 4 et 5 sont interverties ;
  • Le résultat « comment ça marche » n’apparait que dans le premier cas ;

Voilà un sujet que je vais creuser ! Quels sont les critères qui interviennent : adresse ip ? identifié ou pas ? Navigateur ? …

Google Friend Connect

Vous avez un site web.

Vous voulez lui ajouter des fonctions « sociales » ?

Google Friend Connect est fait pour vous !

Concrètement, Google Friend connect, c’est un ensemble de Widgets, que vous ajoutez sur votre site, et qui permettent :

  • De gérer la liste des « amis » du site : les Internautes qui passent, et qui s’inscrivent dans la liste ;
  • De noter et commenter les éléments du site (produit, article, …) ;
  • De rajouter tout un tas d’autres applications, liées à la communauté, comme un système pour envoyer des photos, …

Comment ça marche ?

Pour celui qui gère le site, c’est très simple à mettre en œuvre :

Vous vous inscrivez sur le service.

Vous paramétrez vos widgets (taille, couleurs, fonctions), vous copiez le code généré que vous collez dans votre site web.

La suite est automatique.

Pour les utilisateurs, il faut se connecter, avec différents identifiants possibles (gmail marche bien sur), et ensuite, tout marche tout seul : vous pouvez ajouter un commentaire, noter, …

Copie d’écran de la liste des inscrits :

Image du widget permettant de gérer la liste des inscrits

Copie d’écran du widget pour ajouter des commentaires :

Image du widget permettant de gérer les avis des utilisateurs

En synthèse

Cette application est donc un concurrent frontal de services de type MyBlogLog (afficher automatiquement les visiteurs d’un blog… ou d’un site).

On est sur un modèle pur SAAS : le service et les données sont gérées sur les serveurs Google.

Sur le fond, on est en pleine guerre stratégique sur les réseaux sociaux : Google développe ce genre de service pour pousser le modèle ou en fait, le réseau social est le web directement : les fonctions « virales » sont intégrées dans les sites eux mêmes. L’autre modèle, c’est celui de FaceBook ou Myspace : des univers qui veulent apporter « tout ce qu’il faut », pour capter les utilisateurs à rester sur ces services.

La force de Google, c’est sa marque, sa crédibilité, et puis également la base des utilisateurs ayant un compte Google.

Mais ça va pas être facile si ni FaceBook ni Myspace n’ouvrent leurs services pour ce type d’usages (et c’est bien ce qui se passe pour l’instant).

Sur la forme, d’ici quelques mois, des technologies permettront d’utiliser ce type de service sans avoir à copier-coller du code, mais plutôt par de simple drag&drop d’éléments graphiques.