En y réfléchissant, cette conclusion m’est apparue comme une évidence…
Mais reprenons depuis le début.
Google, donc.
Google démarre par une révolution technologique : un moteur de recherche, qui présente en priorité les pages les plus pertinentes.
Pertinentes ? Sur quels critères ?
L’idée de Brin et Page, c’est qu’une page qui reçoit pleins de liens est une page qui suscite l’intérêt, donc qui doit être intéressante. C’est la base du PageRank.
On est maintenant 10 ans après le début de l’aventure.
L’algo a bien entendu été mainte fois affiné, modifié, mais au fond, la logique est à peu près celle des débuts.
En 10 ans, on a tous appris à « chercher plutôt que trier ». Fini les bookmarks, puisqu’il suffira de taper quelques mots clés bien choisis pour retrouver l’info, la page.
Mais en 10 ans, Internet est devenu un marché important avec une croissance forte et régulière.
Les enjeux du résultat d’une requête sur Google sont donc très importants. Pour beaucoup d’entreprises, être bien référencé représente une part importante du chiffre d’affaires.
Dans ce contexte, de nombreuses entreprises se sont positionnées en intermédiaire, pour optimiser le référencement sur Google (le référencement naturel donc, ou SEO).
Quels sont leurs leviers, leurs méthodes ?
Analyser le comportement du moteur Google, et adapter le contenu des sites, pour s’adapter et obtenir le meilleur classement.
Oui, mais cette activité va à l’encontre de la logique de base de Google, pour qui le critère de tri n’est pas l’optimisation par rapport à ces algos, mais la pertinence de la page par rapport à la recherche.
Pour Google, l’enjeu est tout à fait vital, parce que ce sont les fondamentaux du service de Google qui sont en jeux : a savoir, la qualité des réponses.
C’est donc une course perpétuelle entre Google et les professionnels du SEO. Google change son algo régulièrement, et les pros analysent les changements, et adaptent leurs recommandations en fonction des évolutions imposées par Google.
Qui gagne ? La réponse est pour moi complètement évidente : les pros du SEO !
Il est aujourd’hui impossible d’apparaitre bien positionné sur Google sans faire un véritable travail de SEO.
Autre syndrome : chercher une information sur un produit et regardez le résultat : comme il est difficile de trouver une information de fond parmi toutes les offres commerciales.
Les gens de Google sont malin, ils ont très bien analysé ce problème.
Mais la ou ça devient absurde, c’est que leurs réponses ne fait qu’agraver la situation !
En effet, ils mettent en place des « punitions », appliqués à ceux qui essayeraient de « truander » le système de tri.
Que croyez vous qu’il arriva ?
Simple : les vrais pros du SEO analysent ces nouvelles règles, et s’y adaptent.
On a donc un résultat inverse de celui escompté : les vrais pros du SEO s’en sortent toujours mieux, et certains sites, qui n’ont rien fait de malhonnête, mais qui n’ont pas forcément les moyens de se payer les conseils de vrais pros sont pénalisés.
Bonne analyse. Un moteur de recherche devrait-il alors ignorer les liens/sites commerciaux ? Difficile à dire puisque des gens recherchent justement des liens commerciaux… C’est un peu le serpent qui se mord la queue…
@Vinadeal> C’est toute la « facilité » de la position de ce billet : je décris un problème et je me suis bien gardé de chercher des solutions… Évidement, le problème est vraiment compliqué, et la solution simple n’existe pas…
Créer plusieurs espaces Web ?
Comment définir si un lien est commercial ou pas ? La limite n’est pas facile à définir….
en même temps il existe des contres exemples.
-> regarde le boulet sur « blog e-commerce » (truc.online.tld) en 2° place. Avec une 403… mdr
et puis vendredi… y’à eu le bug google.
( j’avais détrusté blog-ecommerce.com sur la requête blog-ecommerce (l’était 2° le ptit) (puis la il à toujours plus de trust :D)
ou fia-net… même résultat… j’étais devant eux sur leur propre requête :d
mdr
*i love GOOGLE*
*i love him !*
Et comme tu dis… Tant qu’il continuera à modifier son algorithme, ça me donnera de quoi nourrir ma bouche, à l’instar des arrivistes qui croient tout gérer avec leurs annuaires.
Analyse tout à fait cohérente mais c’est un problème que l’on retrouve dnasl es affaires de policier/voleur. Le voleur a toujours un coup d’avance sur les policiers ! Prenez le piratage, l’Etat et les sociétés essaient de faire passer des lois, de mettre des protections mais on arrive toujours à télécharger sans trop de problèmes !
Mais cela veut-il dire que les spécialistes du SEO sont les voleurs de résultats ? Pourquoi pas après tout…
Nous pourrions envisager de regrouper tous les liens commerciaux dans les adwords et avoir en résultat de recherche un contenu non commercial.
Google augmenterait énormément son CA d’adwords et comme d’habitude, les plus gros morceaux du e-commerce seraient en haut…adieux les petits malins du seo
Le plus chiant dans tout ça, c’est pour les petits commerçants comme moi, qui doivent devenir éditeur de contenu pour continuer à vivre et à faire plaisir à Google pour qu’il ne me deference pas.
Ce n’est pas notre métier premier mais la puissance de Google nous y oblige.
@ scott : j’aime pas ta réponse du tout. on à rien sans rien & ça va de sois.
à nouveau, faut pas croire qu’on arrive sur le web & youpee c’est la joie.
je me bat tous les jours contre les « duplicateurs » de contenu. ( les clients & les pseudos agences de ref. ) C’est principalement à cause de VOUS que NOUS les seos devons adaptés nos techniques pour récupérer vos erreurs trop souvent grossières. Et c’est donc la que le monstre se fache.
@Greg: Je vais réexpliquer ma pensée : ecommerçant est un métier difficile par toutes les compétences qu’il demande, mais est ce notre métier de devoir créer DES sites de contenu afin de maintenir artificiellement notre classement dans google ???
J’en doute mais certain petits malins ont su saisir l’opportunité.
Par exemple, il ouvre un blog et un site en se déclarant expert seo et ecommerce…
Pour conclure : Ce n’est pas parce que je n’ai pas de blog pour étaler mes connaissances que :
1. je ne travaille pas dur
2. je ne connait les différentes facette de mon métier.
Signé : Ecommercant réalisant 2m CA, plus de 20% de RN.
PS: Désolé François d’utiliser ton blog pour ce genre de réponse.
@Scott> Pas de pb, a mon sens, un blog est un espace de discussion ! Et bravo pour tes résultats !
Sur le fond : ton métier est de vendre, de faire du chiffre. Si pour augmenter le référencement naturel, tu dois faire des sites satellites, cela devient une partie de ton métier, non ?
Oui et non car on ne sert pas le client en créant des sites satellites mais google.
Il est déja difficile de satisfaire les clients (prix, service, livraison) si en plus il faut les atteindre via les règles de google.
Google base son classement principalement sur le contenu et non sur les attentes de clients (information produit, service, prix & livraison)
C’est notre métier par la force des choses…
@ Scott
Enfin un e-commerçant customer centric : je ne peux qu’être d’accord, se faire la guerre du référencement ne sert nullement le client final.
Mais reprenons l’ensemble du raisonnement. Google que ça soit en naturel ou en payant est un outil de conquête. Avec un service de qualité, on doit espérer fidéliser ! Je sais que vu la maturité du canal Internet, parler de fidélisation est parfois regardé comme un sujet stratosphérique. Dans les faits, en partant du postulat que sur Internet les clients ne sont pas fidèles, connerie sans nom, tout le monde s’est lancé dans des logiques full conquête… Stupide, car un nouveau client ça coûte cher à convertir, alors qu’un client en fidélisation, c’est beaucoup plus simple à convertir. Donc le jour où on évitera de penser que conquête, les acteurs investiront moins sur le référencement et les autres moyens de recruter du client, et Google repensera ou non sa pertinence, mais il aura moins besoin de faire évoluer son algo pour éviter les biais…
C’est comme avec les bio carburants, c’est les visions partielles qui amènent les prob. Le bio carburant si on regarde le coût énergétique global n’est pas intéressant. Mais bon, chacun raconte une vérité qui arrange son business. Les boîtes de référencement sont en quantité, car il y a de la demande. A nous, avec François et les autres experts e-commerce d’expliquer aux e-commerçants qu’ils sont partis d’un postulat débile, qui ne fait que dégrader leur rentabilité. Je lisais dernièrement qu’à cause de la crise, les sociétés utilisaient le mail car c’était le canal avec le meilleur R.O.I. … Ce qui signifie que lorsque tout va bien, on a le droit de jeter l’argent par les fenêtres ?