Archives par mot-clé : Web 2.0

La révolution Facebook

Témoignage sur ce qui se passe en Egypte : une personne, interrogée dans la rue, explique comment cette révolte a commencée sur les réseaux sociaux.

Internet a été, d’après ce témoignage, un véritable accélérateur.

Bien sûr, ce n’est qu’un outil.

Mais c’est un outil qui a permis d’accélérer la communication, de fédérer les énergies, bien plus rapidement qu’avec d’autres médias.

Augmenter votre performance avec Bazaarvoice !

Les principaux sites proposent des fonctions liées aux avis des internautes.

Vous avez du voir ça par exemple sur le site de la Fnac :

Ca n’a l’air de rien, mais cette fonction est en fait assez évoluée :

  • L’internaute peut noter le produit ;
  • Il peut mettre un commentaire, court et long ;
  • Les avis sur le site de la Fnac sont liés au compte client. Cela doit a priori limiter les avis bidons ;
  • Les autres internautes peuvent dire si un avis est utile ou pas ;
  • On peut voir tous les avis émis par une personne. C’est un moyen soit de vérifier que les avis sont « consistants », soit parce qu’un avis est vraiment intéressant, et qu’on s’intéresse aux autres avis de cette personne ;
  • On peut enfin partager ces infos sur Facebook, ou autres réseaux sociaux.

Cette fonction est également présente sur pas mal d’autres sites… Sur Sephora par exemple :

Sephora demande plus de choses, en proposant aux internautes de qualifier le produit (mythique, envoutant, …).

Bon, je pourrais multiplier les exemples, parce que Bazzaarvoice, qui fournis cette fonction, l’a mis en place sur la plupart des grands sites e-commerce en France, et dans le monde.

BazaarVoice fournis ainsi ses services à Dell au niveau mondial !

L’offre de Baazarvoice va en fait bien au delà ce qui est visible (comme bien souvent dans le e-commerce). Ils proposent :

  • La technologie pour afficher et capter les avis des clients ;
  • La modération des avis. Il est clair que les avis doivent respecter une charte. On peut ne pas aimer un produit et le dire. On ne peut pas par contre dénigrer de manière générale la marque, avoir des propos racistes, …
  • Expertise métier : BazaarVoice propose un consultant senior, par client. Ce consultant a comme mission de monter le ROI du projet.

Bazaarvoice propose donc la modération des avis.

Ils savent faire ça en pleins de langues, et font, par exemple, se service pour Dell, partout dans le monde. Ils ont près de 150 personne sur cette fonction !

Le produit est proposé en mode SAAS, à partir de 2000 € par mois, avec un prix basé sur les coûts + une marge :

  • Hébergement, lié au nombre de produits ;
  • CDN (cache réseau type Akamai), lié au nombre de pages vues ;
  • Modération, optionnel, lié au nombre d’avis consommateurs ;
  • Expertise métier ;
  • Développement.

BazaarVoice a une road map agressive, avec plus de 8 mises à jours de la plateforme par an.

Kamal, le responsable commercial basé à Paris, estime qu’on peut mettre en oeuvre sa solution à partir d’un chiffre d’affaires de 2 M€ annuel. Son approche commercial est de garantir un ROI très rapide, basé sur :

  • L’augmentation du taux de transformation (je lis des avis positifs, et j’ai plus confiance pour acheter) ;
  • L’augmentation du panier moyen (j’achète plus de produits ou des produits plus chers parce que j’ai super confiance) ;

A propos des avis négatifs, Kamal m’a donné une info que j’ai trouvé très intéressante : l’expérience de BazaarVoice, c’est qu’un internaute qui lit un avis négatif aura un meilleur taux de transformation qu’un autre internaute.

Pourquoi ? Probablement parce que, fort de cet avis négatif, il saura mieux trouver le produit dont il a besoin. Autre raison qu’on peut imaginer : cela augmente la confiance sur les avis positifs.

Toujours à propos de ces avis négatifs : il faut savoir que, sur les millions d’avis qu’à récolté Bazaarvoice, la note moyenne est de 4,3 sur 5.

Les internautes laissent donc, de manière très majoritaire, des avis positifs !

Le sens du détail, mis en œuvre par Firefox 3

La nouvelle version de firefox est nettement mieux intégrée dans la charte de chaque OS.

Sur Mac, l’interface reprend l’effet « acier brossé » du meilleur gout.

J’en parlais dans mon billet précédent, dans une bonne interface, il faut différencier, pour le même bouton, plusieurs états : repos, quand la souris passe dessus, et quand on a cliqué.

Voici les trois états, proposés par Firefox, pour le même bouton :

Bouton sur la barre Firefox 3, et ses 3 états

Et le curseur tournant pour attendre l’affichage ? Sur Firefox, il est mis en œuvre à plusieurs endroit : sur l’onglet en cours de chargement et à droite de la barre d’adresse.

Sur une interface Web, on peut positionner ce curseur dans le bouton, mais il y a bien sûr d’autres options possibles.

L’importance du détail pour les interfaces

La qualité d’un site passe par multitude de détails.

Des détails ?

Des détails qui impactent directement le taux de transformation du site. Des détails qui pèsent lourd donc !

Exemple : les boutons.

En premier lieu, le bouton doit avoir une forme sans équivoque, qui sera reconnu par l’Internaute comme un élément appelant le clic.

Un bouton bien clair : on veut cliquer dessus !

La couleur ressort bien du contexte, le libellé est clair. L’effet relief rajoute l’envie de cliquer.

En deuxième point, il me semble qu’on apporte un signal encore plus clair et « incitatif » en changeant la couleur ou la forme du bouton au survol de celui-ci par la souris :

Bouton Up (exemple d'Amazon)

Bouton Down (exemple d'Amazon)

(exemple extrait d’Amazon)

C’est bon ? Oui, mais je pense qu’on va aller dans un avenir proche un cran plus loin.

Je pense en effet qu’on pourrait améliorer l’expérience utilisateur en lui signifiant clairement, après le clic, qu’on a bien pris en compte sa demande.

En effet, le temps de traitement, qui suit le clic, est très variable, en fonction du débit de l’internaute, de l’engorgement du réseau, du taux de charge du serveur, …

Donc, il faut faire patienter l’internaute.

L’interface gagnerait en clarté si, après le clic, un signal visuel indiquait à l’internaute que sa commande est en cours de traitement. On pourrait par exemple ajouter sur le bouton, qui devrait être avoir un code couleur pour signifier que l’utilisateur a bien validé l’option, une animation représentant l’attente, dans le genre :

Représentation de l'attente

Je ne crois pas qu’on puisse faire ça en html / css standard. Il faut un brin de Javascript.

Je n’ai pas vu de site mettant ça en oeuvre (le dernier point je veux dire). Et vous ?

Réfléxions sur l’avenir du droit d’auteur

J’ai regardé l’émission suivante :


Steal This Film II – FR from Nicolas Cynober on Vimeo.

En résumé (le documentaire fait quand même 45 minutes !), le message, c’est que :

  • On est en train de vivre la fin du droit d’auteur, tel qu’on l’a connu ;
  • On ne peut pas empêcher les échanges, c’est trop lié à la technologie Internet, et trop lié à nos gènes. « C’est comme chercher à arrêter de l’eau avec les mains » ;
  • « La musique n’a pas commencé avec le phonographe et ne va pas se terminer avec le Peer 2 Peer » ;
  • C’est la fin de la production de masse et l’avènement de la production UGC.

Je suis en phase avec certains éléments. Je pense en effet que les technologies actuelles rendent la copie « sans perte » trop facile. Avec une carte SD de 16 Go…

Je ne suis par contre pas d’accord avec la fin de ce documentaire. Je ne pense pas qu’on soit tous des artistes. C’est pas parce qu’on tient un blog qu’on est Proust, et c’est pas parce qu’on mix des morceaux qu’on a du talent.

Je trouve très bien que chacun puisse s’amuser, créer, échanger, mais cela ne fait pas de nous de grands artistes.

De tous temps, les artistes ont du trouver des moyens pour gagner leur vie, à partir de leurs créations artistiques. Il faudra trouver le business model adapté à l’aire du peer 2 peer.

(via Kelblog)

Enrichir la page produit avec une fonction Q&A ?

(Q&A : Question & Answer)

BazaarVoice propose un module, qu’on insère dans les fiches produits, de questions / réponses.

On comprend bien l’idée, d’enrichir la page produit avec des discussions, alimentées par les consommateurs et internautes de passage.

J’ai cherché des sites marchands, utilisant cette fonction.

J’ai en particulier trouvé CompUSA :

CompUSA

Un petit zoom sur la fonction Q&A :

CompUSA / Q&A

A mon sens, un tel module n’a d’intérêt qu’à partir d’un certain niveau d’audience.

Autre remarque : il est à mon avis important de jouer la transparence de la part du marchand. Si la réponse est écrite par l’équipe interne, il faut le dire, et ne pas « faire semblant d’être un client ».

Un tel module pourrait également avoir de l’intérêt sur d’autres pages que les pages produits (conditions de garantie, …).

Liens entre les moteurs de shopping et les réseaux sociaux

Avez vous vu les icônes, sur les fiches produits de Twenga ?

FaceBook & Myspace sur Twenga

J’ai essayé les deux, Facebook et MySpace (sans grand succès je dois dire).

Concrètement, l’idée est la suivante : mettre les produits que je recommande, que j’aime, ou que je veux, dans mon profil, sur un réseau social.

Pour Twenga, le gain est évident : l’idée est d’utiliser les réseaux sociaux pour multiplier les « points de ventes » : présenter les produits partout, directement dans les pages perso des membres. Si « l’ami d’un ami » voit le produit, et l’achète via la vignette Twenga, Twenga empoche les revenus liés à l’affiliation.

L’idée de brancher sur les réseaux sociaux existants est une bonne idée.

Toute la question sera ensuite dans la qualité de l’intégration : ça doit marcher, bien marcher, de manière simple, avec les quelques fonctions sympatiques permettant de rendre ce service intéressant (ajouter un commentaire par exemple).

Il reste du travail…

Pour en savoir plus sur les liens entre les réseaux sociaux et le e-commerce.

Premier retour du p’tit dej’ sur les réseaux sociaux et le e-commerce

Pas mal de monde pour le petit dej’ de ce matin, sur un sujet passionnant.

Voici ma présentation :

Quelques infos, récupérées au fil des discussions :

  • Penser au business model basé sur les micro paiements.
  • Ne pas se laisser « hypnotiser » par FaceBook, il y a beaucoup, beaucoup de réseaux sociaux.

Réseaux sociaux, e-commerce & petits déjeuners

Les réseaux sociaux, vous connaissez ?

Facebook, Myspace, LinkedIn, Twitter, ça vous dit quelque chose ?

Les réseaux sociaux n’ont pas attendu Internet pour exister, mais Internet est un formidable levier pour ces réseaux. La montée fulgurante de Facebook est là pour nous le rappeler si on en doutait.

Maintenant, quels sont les liens entre ces services et le e-commerce ?

Les sites marchands peuvent ils utiliser ces services pour faire plus de business, ou pour mieux se différentier des concurrents ?

Peut on mettre en place son propre réseau social dans son site ?

Avec Laurent, on va tenter de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres, lors de notre petit déjeuner de mardi prochain (Mardi 15 donc).

Il reste quelques places…

Pour avoir le programme, c’est par ici.

Pour s’inscrire, c’est par là.

Logo de la Fevad, notre sponsor