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Budget pour lancer une boutique

Après ce premier billet, sur le coût d’une boutique, pas mal de commentaires mettaient l’accent sur le fait que, pour se lancer, il faut beaucoup plus qu’une boutique.

Et c’est une bonne remarque 😉 !

Bon, faut quand même relativiser, en fonction du projet de chacun.

Comme je le dis souvent, il n’y a pas qu’un seul type de e-commerce.

Par exemple, il y a ce que j’appelle le « e-commerce du dimanche ». Rien de péjoratif, cela couvre les sites gérés par des personnes ayant une activité principale autre, et s’occupant d’un site « comme ça », en plus.
Souvent, c’est avant tout lié à une passion.
Pour ce type de e-commerce, l’investissement initial doit être et rester très faible.

Maintenant, il arrive qu’une telle activité décolle réellement. La chance, un bon travail méthodique, un vrai marché de niche… Tout cela peut permettre, avec un investissement initial très très faible, de lancer une vrai activité.

Mais revenons à notre sujet : que doit on prendre en compte, dans un budget initial e-commerce ?

Voici une petite liste :

  • Etude marketing / stratégique
  • Réalisation de la boutique
  • Achat du stock
  • Shooting des produits
  • Budget marketing initial

Etude marketing / stratégique

Si on veut faire les choses bien, il est plus que raisonnable de faire une étude avant de se lancer :

  • Le secteur sur lequel on veut se lancer est il adapté au e-commerce : les produits sont ils facile a envoyer ? …
  • Quels sont les concurrents ?
  • La marge sur les produits permet-elle de faire vivre une boite ?

Sur Internet, la concurrence n’est pas la même que dans le monde physique. Ici, l’étude de la concurrence doit partir de Google : je me mets à la place d’un client, et je tappe dans Google les recherches que je ferais si je cherchais les produits que je souhaite vendre.

Dans une telle étude, il faut également se poser la question de la cible (quels sont les clients qui doivent acheter les produits), et du service que l’on compte apporter.

C’est également le bon moment pour se poser la question de ce qu’on va faire et ce qu’on va faire faire. Va-t-on externaliser la logistique ? Qui va répondre aux clients quand ils appellent ? Qui va développer la boutique ? …

Puisqu’on parle budget, soit on prend son temps pour faire ça en interne, soit on fait appel à une boite spécialisée.

Si on souhaite se faire accompagner pour cette phase, on peut avancer de plusieurs façons : on peut « tenir le crayon » et demander à la boite qui vous accompagne de vous « coatcher ». C’est le mode le plus économique… Mais égaleemnt le plus chronophage.

L’autre façon de faire est de faire faire l’étude. Cela coute plus cher, mais vous prendra moins de temps.

Dans le premier scénario, le coût du « coatching » varie entre 2 000 et 5 000 € (encore d’autres variables : international ou pas, multi secteur ou pas, …).

Dans le deuxième scénario, l’étude marketing / stratégique coute entre 10 000 € et 15 000 €. Ce type d’étude s’adresse plutôt à des entreprises existantes, souhaitant ajouter le e-commerce à leurs réseaux de distribution.

Pour Rue coquette, j’ai bien sûr réalisé moi même cette étude, puisque c’est mon métier.

Stock

Tout les sites e-commerce n’ont pas de stock.

Par exemple, si vous souhaitez proposer une place de marché, vous n’avez pas à acheter les produits.

Autre exemple, vous faite du « drop shipping » : vous ne stockez pas les produits, vous les achetez quand les clients passent commande.

Mais pour les autres, il faut prévoir un stock. Bien souvent, ce stock peut représenter une part significative de l’investissement initial !

Shooting des produits

Pour bien vendre, il faut de beaux visuels. Et de belles photos, ça coûte cher !

C’est donc un poste à ne pas oublier.

Le prix des photos est très très variable (encore !) : allez vous le faire en interne ou le faire faire ?

Si on doit faire les photos en interne, il va faloir s’équiper.

Si on fait faire les photos, il faut trouver un photographe, et une boite pour retraiter les photos.

Pour Rue Coquette, je voulais « m’essayer » au truc. J’ai donc investi dans un appareil photo « moyen de gamme », et j’ai fabriqué un petit studio photo.

En l’occurence, le budget investissement pour ce poste a tourné autour de 2000 €… Sans compter le temps passé ;).

Mais, pour rester sur l’exemple de Rue Coquette, j’aurais un résultat bien plus qualitatif en faisant appel à un pro, qui prendrait des photos avec des bijoux portés… Mais dans ce cas, le budget ne serait pas du tout le même…

Quand on lance une boutique, il faut faire des choix. J’ai fait celui là : penser qu’il était possible de démarrer sans avoir à faire des shooting de bijoux portés.

Bon, je parle du shooting, mais à ne pas oublier : il va falloir également créer une fiche produit par produit : réaliser un descriptif, qui donne envie d’acheter le produit, et qui permettra de bien monter en référencement naturel.

Budget marketing initial

Mes amis d’Oxatis le disent très bien : « la mauvaise nouvelle, quand on ouvre sa boutique, c’est qu’il ne se passe rien ».

Pour vendre, il va falloir du trafic.

On peut faire venir les clients de plusieurs façons : publicité sur Google (adwords), référencement naturel, emailing, affiliation, …

Seul le référencement naturel est gratuit. Il va donc falloir investir, payer pour acheter du trafic.

C’est là encore un poste de dépense important, fondamental, à ne pas oublier avant de se lancer !

Pour ce poste, impossible de donner des chiffres, c’est trop variable : votre marque existe-t-elle déjà ou est-ce une création ? Quelle est l’objectif de croissance ? ….

Ce qu’on peut dire, c’est qu’au démarrage, c’est plutôt « dur » : le taux de transformation n’est pas très bon, parce que les internautes ne vous connaissent pas… Il faut donc un peu de temps pour créer la confiance.

Ensuite, les choses doivent s’améliorer : la boutique a une base de clients, les internautes commencent à connaitre la boutique, qui a une réputation, …

Autres postes

Il reste d’autres postes de dépenses…
Exemple : Il faut rédiger les éléments juridiques du site (Conditions générales de ventes)….

Mais surtout, si le projet doit démarrer avec une équipe, il faut prévoir les charges pour payer ces équipes.

En synthèse

Pour lancer une activité e-commerce, dans un cadre professionnel, il faut un budget d’investissement non négligeable. Quand on fait la somme de tous les postes évoqués, on arrive facilement à un budget entre 50 000 et 100 000 €.

Attention, je ne dis pas qu’on peut rien faire avec moins… Il y a toujours moyen de faire à moyens très très légers, mais, moins on investi, plus ça prend du temps, et plus il faut donner de son temps.

Araok réalise très régulièrement des business plans e-commerce.

D’après notre expérience, un projet e-commerce demande quelques années avant d’être rentable. Pas 10, mais pas 1 non plus ;).

Mais bon, rien de révolutionnaire finalement : quand on lance un commerce physique, il faut bien investir avant que ça marche vraiment, et il faut bien prévoir un minimum de 18 mois de trésorerie pour « tenir » avant que la boutique ne tourne bien.

Sur Internet, c’est pas si différent en fait à ce niveau ;).

Un vrai sujet : changer de métier !

C’est un des sujets qui me passionne !

On peut prendre ce sujet sur plusieurs angles, à partir de quelques exemples marquants :

Dans tous les cas, il s’agit de changer de métier !

Bien sûr, c’est important pour une entreprise d’évoluer, de s’adapter en permanence.

D’ailleurs, dans les exemples cités, il y a pas mal de cas plutôt réussis…

Mais bien souvent, ce type d’évolution ne se fait pas facilement, c’est un bouleversement.

En fait, une boite fait ça très régulièrement… Apple bien sûr.

Steve Jobs a révolutionné plusieurs fois sa « petite entreprise » :

  • Mac, en rupture totale par rapport à l’Apple II
  • Newton, pas réussi au niveau commercial, mais aussi en rupture 😉
  • iPod
  • iPhone
  • iPad

Il peut y avoir plusieurs schémas : soit le nouveau métier « remplace » le métier historique, soit c’est « en plus ».

Dans la réalité, on peut imaginer que le nouveau métier remplace le métier historique, mais on ne le sait pas encore ;).

Les règles de bases, pour prendre rapidement un tel virage, c’est :

  • Que la direction de l’entreprise soit consciente de l’importance du sujet. Sans cela, on va bricoler…
  • Isoler la nouvelle activité, pour ne pas être freiné par le « canal historique ». Si possible, aller le plus loin possible dans cette « isolation » : équipe propre, management spécifique, part variables spécifiques, recrutement spécifique… Dans le cas de Microsoft pour la sortie de la XBox, ou d’Apple pour la sortie du Mac, les patrons sont allés jusqu’à mettre l’équipe sur le nouveau métier dans un bâtiment spécifique, isolé !
  • Mettre le lien, entre cette équipe spécifique et la direction au plus haut niveau. Dans les deux exemples précédant, les équipes rapportent directement au patron.

Je ne dis pas que c’est la seule solution, mais c’est certainement la plus efficace.

 

J moins pas grand chose

Comme je l’annonçais dans ce billet, Araok évolue et se diversifie.

Bon, plusieurs d’entre vous l’ont deviné : on ouvre un site e-commerce.

Je dis « on » parce que c’est une aventure d’équipe.

Alors, pourquoi ouvrir une boutique ?

Pour pleins de raisons.

Mais la principale de mon point de vue, c’est la logique que je vois à combiner l’activité de conseil et l’activité de e-commerce.

Je suis convaincu que les deux activités vont se « cross fertiliser ».

Cette première boutique doit marcher, bien sûr.

Mais, au delà de la réussite commerciale, c’est pour Araok un fantastique laboratoire.

Bon, j’entends vos questions d’ici : le nom de la boutique, les produits vendus, …

Et bien, je ne dirais pas ça ce soir !

Pas par goût du secret, mais parce que je préfère que ça soit suffisamment avancé.

Donc, là, on est J moins (pas grand chose), pour un lancement en grande… discrétion ;).

Bien sûr, rapidement, je vous en dirais plus !

 

Développer la culture positive face à l’échec

On le dit, on le répète : il est très important de développer la « culture de l’échec ».

Cela ne veut pas dire qu’il faut absolument échouer 😉 Cela veut dire qu’on doit considérer un échec comme une étape, qui permet d’apprendre, d’avancer.

D’ailleurs, échec, c’est bien souvent très relatif… C’est surtout la vision qu’en ont les autres…

C’est une posture plutôt bien développée aux US, mais qui nous manque encore en France.

Steve Jobs le disait déjà, lors d’une interview en France en 1984. On ne change pas les cultures en 5 minutes ;).

retrouver ce média sur www.ina.fr

Début Février, une conf a été organisé pour justement parler de ce sujet.

Je n’y étais pas, mais vous pouvez lire le très bon compte rendu qu’en a fait Olivier.

Je vous conseille aussi de regarder cette présentation réalisée par le sympathique Gilles Babinet :

Gilles Babinet / Failcon Paris Fev 2011 

Bon, ceci dit, Gilles a surtout développé avec succès plusieurs entreprises. Il y a mieux pour parler de l’échec 😉
En tout cas, si, en particulier, votre enfant rame à l’école, ça vous permettra de relativiser 😉

Il vaut combien ton site ?

Comme dans tout business, on peut souhaiter, à un moment donner, céder sa « petite entreprise » e-commerce.

Comme pour tout action commerciale, il y a un prix à trouver.

Quel est le prix de vente d’un site ? Quels sont les métriques ?

Ma première réponse à cette question est très (très) basique : un site ne vaut quelque chose que si quelqu’un est intéressé pour l’achat.

Ce qui fait le prix, et il ne faut pas l’oublier, cela reste l’offre et la demande.

Maintenant, on est sur un marché ou il y a quelques « retours d’expériences ». On peut donc faire ressortir des « aback ».

Donc, d’après mes sources, un site se vend entre 0,7 et 1,5 fois le chiffre d’affaires annuel, de la dernière année.

Quelques remarques :

Cela fait une fourchette assez large, et pourtant, cette fourchette est dans la réalité bien plus large. On peut vendre son site bien plus cher si plusieurs acheteurs se « battent » pour vous racheter. A contrario, si votre situation financière est fragile, si il y a peu d’acheteurs, si vous êtes pressé, le prix peut baisser.

Bien sûr, il y a d’autres facteurs : la marge, la place du site sur le marché, le potentiel à venir, la qualité de l’équipe, …

The Social Network

J’ai vu hier ce film.

On m’avait dit :

Tu vas voir, on découvre que Zukenberg est un vrai salaud, qu’il a tout volé.

Donc, après avoir vu le film, je ne partage pas vraiment cet avis.

Vis à vis des gars de l’université, qui lui avaient demandé de développer une appli, je ne trouve pas que, si la réalité correspond au film, on puisse parler de vol.

Il a repris l’idée, l’a adapté et développé dans un tout autre contexte. C’est à peu près le cas de toutes les inventions.

Il n’a par contre pas été « cool » vis à vis d’eux, en ne leur disant pas qu’il ne travaillait pas pour eux.

C’est un brin plus délicat, à mon sens, vis à vis du CFO.

Toujours d’après le film, le gars a bien aidé au début, et financé tout le démarrage.

Puis il n’a pas suivi : il n’est pas venu assez vite dans la silicon valley, et n’a pas participé à la première levée de fond.

A partir de là, il était objectivement hors jeu.

Mais bon, cela ne justifie pas de l’arnaquer… C’était encore moins « cool » ;).

L’avenir d’Araok – Pourquoi Araok ne sera sans doute jamais une boite avec 30 personnes.

Il y a bientôt 3 ans, lors d’une interview, j’avais parlé de la croissance de mon entreprise Araok, et de ma vision d’alors sur ce qu’elle pourrait être dans 3 ans, dans 5 ans.

En 2008, je pensais que :

  • Le marché avait réellement besoin de conseils en e-commerce
  • Le besoin est suffisamment fort, avec suffisamment de demandes, pour faire vivre en France une boite de 20, 30 personnes
  • Ma vision d’alors était de monter une équipe de consultants, avec l’idée de recruter des « p’tits jeunes qui n’en veulent », avec des expériences variées : technique, e-marqueting, …
  • L’idée était de faire travailler, sur chaque mission, au moins un tandem avec des profils différents

J’ai revu ma position 😉

Le modèle de croissance d’Araok est bien plus modeste.

Il s’apparente au modèle que j’ai vu fonctionner chez les avocats, ou les architectes.

C’est un modèle assez simple : un consultant senior (heu, moi 😉 ) bien entouré par un réseau d’experts, pointus sur différents métiers, et accompagné en interne par quelques consultants plus junior.

Ce modèle marche très bien, mais n’est pas « scalable ». Il permet de monter à 4, 5 personnes, plus quelques stagiaires, pas plus.

Alors, pourquoi ce changement de cap ?

Pour une raison simple : la qualité du travail.

Je ne sais pas, aujourd’hui, tout déléguer.

Parce que le savoir faire mis en oeuvre sur les missions n’est pas décrit dans un document de référence, parce qu’il n’y a pas de formation sur ces sujets…

On est sur un savoir faire « expert », basé sur un mix entre l’expérience, la culture acquise auprès des nombreuses missions réalisées, …

Je ne veux pas, je ne « peux pas » prendre le risque de dégrader la qualité.

Quand je discute et écoute ce qui se fait sur le marché, je vois beaucoup de dogmatisme… ce qui est complètement en opposition avec ma vision de ce métier : on ne sait pas toujours expliquer le pourquoi du comment, mais on doit chercher l’objectivité. L’autre problème pour Araok est la relation avec les autres acteurs du domaine. Mon job est d’en connaitre le plus possible, et de recommander ceux qui seront le plus adaptés, dans le contexte du client. Je ne veux donc pas pousser tel ou tel acteur, pour des raisons commerciales ou financières… ce qui est, j’en ai la conviction, un vrai frein commercial.

Alors, comme le besoin existe bel et bien, je sais que, si Araok ne prends pas « fortement » ce marché, la place va être prise par d’autres boites, qui, disons le clairement, n’auront très certainement pas trouvé de réponse au problème que je pose, mais auront une approche, disons, moins qualitative. J’en connais déjà une, qui vient tout droit d’un autre pays européen ;). Je connais l’équipe, et on est très loin de ce qui est ma vision d’une « bonne équipe » pour traiter nos sujets favoris.

Et bien tant pis, je préfère rester « petit », et bien dormir le soir, parce que je sais que la qualité n’aura pas été brocardé ;).

Et puis, surprise, Araok évolue, et prépare le lancement d’une nouvelle activité.

Une activité bien sûr complètement en lien avec le métier de conseil en e-commerce…

Mais, chut, je vous en dirais plus un peu plus tard 😉

Wokup : 10 ans d’avances

Oui, 10 ans, c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour que l’idée de wokup trouve son marché…

10 ans,  ça fait visionaire.

Mais, je le dis souvent, dans le monde impitoyable des startups, 10 ans d’avance, c’est aussi c… que 10 ans de retard, sauf que ça fait plus chic ;).

Donc Wokup.

Wokup est né dans la R&D de France Télécom.

A l’origine, j’ai proposé à mon boss (Hello Vincent) un projet, avec la promesse suivante :

Utiliser les concepts du génie logiciel pour créer un environnement de développement d’applications Web de qualité.

Le projet est passé, et une petite équipe est parti à plancher là dessus. Le projet s’appelait « WOK », pour Web Object Kernel : tout un programme ;).

Mon idée était qu’il n’y avait pas de techno fiable, à la hauteur des enjeux du web (je dirais presque la même chose aujourd’hui 😉 ).

On était en 1997 / 1998.

Déjà à l’époque, monter un projet, c’était bien, mais pour qu’il vive, il fallait trouver du financement : un client « interne » qui « paye pour voir ».

Mon projet était un brin « théorique », puisque mon idée de base était de travailler sur les méta modèles des langages de programmation…

Bref, un client interne est passé, c’était la direction du minitel (je vous entends ricaner 😉 ). Le minitel était sur sa fin de vie, et la direction cherchait un produit pour essayer de maximiser les revenus dans cette phase.

Avec quelques collègues, en quelques minutes, on a imaginé comment adapter le projet, pour en faire un outil pour le minitel  :

La promesse est devenue :

Avec WOK, vous pouvez récupérer du contenu Web, et le publier sur le minitel, mais aussi sur le WAP, des serveurs vocaux, …

Bref, WOK est sorti de sa phase un peu théorique, pour entrer sur un tout autre concept : celui de la publication multi canal.

L’idée a bien pris, le Minitel nous a donné des sous, et j’ai pu lancer les développements… en même temps qu’on spécifiait le système ;).

J’avais envie d’entreprendre, depuis tout petit ;).

Mais la passion pour la technique m’a « distrait » de cette voie : j’étais à l’époque passionné de conception objet, de programmation, j’étais reconnu dans ces domaines, et ça m’apportait un certain « confort ».

Ce projet a réveillé cette flamme, et j’ai rapidement imaginé qu’on pourrait, à partir de ce projet, faire un essaimage.

C’était d’autant plus facile à imaginer qu’à l’époque, et au plus haut niveau, France Télécom avait une vrai politique d’essaimage industrielle.

Et voilà, j’en ai parlé a mon boss, qui m’a bien aidé, et j’ai « recruté » l’équipe, à partir de l’équipe qui bossait sur les développements, et en allant voir d’autres personnes.

On était alors en 1999. On a levé des fonds avec une belle promesse (publier un service de qualité sur tous les terminaux), une belle « niake », et beaucoup de naiveté ;).

La suite, je vous la raconterais plus tard ;).

Mr les wokupiens qui me lisent, je vous laisse commenter, éventuellement juste pour dire bonjour 😉

Interview de Marc Simoncini

Marc Simoncini, fondateur dirigeant de Meetic, parle de son fond d’investissement Jaina Capital.

L’interview n’est pas toute récente, mais toujours d’actualité.

Entretien avec Marc Simoncini, fondateur de Jaina Capital from frenchweb on Vimeo.

Ce que j’en retiens :

100 Millions €, à investir dans les 3 ans.

Le lien avec l’autre fond pour aider les très jeunes boites : Kima Venture : ils se connaissent et peuvent regarder des dossiers ensemble.

Le positionnement : ticket de 1 à 10 M€, donc en concurrence avec les VC traditionnels. Egalement possibilité d’aider les boites très en amont, avec des tous petits tickets.

L’intérêt de Marc : projet en rupture… Mais c’est pas si facile à trouver ;).

Le moteur : l’envie.

Marc insiste sur l’importance de l’humain : si il y a investissement, il devra y avoir une forte proximité. Il faut donc que les personnes aient envie de travailler ensemble.

Sur les BP : marc dit être plus intéressé par une discussion « stratégique » que par un tableau excel.

Ce qui va l’intéressé : la vision du marché, pourquoi c’est pas déjà fait, … Bref, des questions de bon sens.

Marc insiste sur sa capacité d’investissement très rapidement : quelques jours.

La culture d’entreprise chez Zappos

Tony Hsieh, qui a développé avec succès Zappos, nous parle de sa façon de développer une culture d’entreprise très forte :