Comme dans tout business, on peut souhaiter, à un moment donner, céder sa « petite entreprise » e-commerce.
Comme pour tout action commerciale, il y a un prix à trouver.
Quel est le prix de vente d’un site ? Quels sont les métriques ?
Ma première réponse à cette question est très (très) basique : un site ne vaut quelque chose que si quelqu’un est intéressé pour l’achat.
Ce qui fait le prix, et il ne faut pas l’oublier, cela reste l’offre et la demande.
Maintenant, on est sur un marché ou il y a quelques « retours d’expériences ». On peut donc faire ressortir des « aback ».
Donc, d’après mes sources, un site se vend entre 0,7 et 1,5 fois le chiffre d’affaires annuel, de la dernière année.
Quelques remarques :
Cela fait une fourchette assez large, et pourtant, cette fourchette est dans la réalité bien plus large. On peut vendre son site bien plus cher si plusieurs acheteurs se « battent » pour vous racheter. A contrario, si votre situation financière est fragile, si il y a peu d’acheteurs, si vous êtes pressé, le prix peut baisser.
Bien sûr, il y a d’autres facteurs : la marge, la place du site sur le marché, le potentiel à venir, la qualité de l’équipe, …
Je saisis la balle au bond.
Alerte, Planquez vous tous.
Nos chers (tres chers puisque c’est nous qui les payons depuis l’ENA jusqu’à leurs retraites en tant que sénateurs) politiques viennent de prendre conscience de la Valeur (je suis dans le sujet) d’Internet, de l’économie numérique en général.
Je la fais courte, Eric Besson, ministre de l’économie numérique, entre autres portefeuilles (bien remplis soyons en sur), vient de recevoir une étude de McKinsey qui dit qu’en 2015 il y aura 129Mds en contribution au PIB soit 5,5% 450 000 emplois en 5 ans. Pour l’heure c’est 72 Milliards et 1,5% via le web.
Super n’est ce pas !
Eh bien moi par expérience je constate que dés qu’un politique croit découvrir la poule aux oeufs d’Or, il la tue.
D’ailleurs à la suite de l’article que je mentionne ci dessus (le fig éco de jeudi 10 mars) Il y a un article qui dit qu’Internet offre 7 millards d’€ de services gratuits. Pour bénéficier de l’équivalent en service payant c’est 36 euros par mois que devrait dépenser l’internaute. ET la je dis DANGER, nos supers élites ne vont pas tarder à taxer les services gratuits sous prétextes qu’ils sont gratuits et que cela représente un manque à gagner dans les caisses de l’état.
Amis du web, je vous le dis, soyons sur nos gardes, le web devient l’attention de nos élites parce que ca pourrait leur permettre de piquer encore un peu plus de laine au braves moutons que nous sommes ! Bêêê
@Jean-Michel : Taxer des services gratuits ? Peut être un petit peu trop paranoïaque non ?
Certainement 🙂 malheureusement pour avoir dans une vie antérieure fréquenté ce joli monde des politiques, je crains n’être pas totalement dans l’hyper fiction. Avec une dette publique telle que la notre ou les emprunts d’état ne couvrent plus que quasiement le paiement des intérets des emprunts publics, il va bien valloir trouver de l’oseille fraiche qql part et ca ne sera pas dans les verts paturages. Je crains plus que les poches de citoyens silver (les golds ont les moyens d’échapper aux impots et les « bronze » n’en payent pas) soient fortement mis à contribution, et comme par hasard ce sont ces même CSP (même pas forcément plus) qui consomment sur le web.
Tentant quand on sort de l’ENA !
Mais disons que je suis effectivement parano, et l’avenir nous dira quoi !