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Quelle vision a Google du référencement des sites e-commerce ?

Quand j’ai vu les dernières news, sur les algos de Google pour gérer l’index de certains site, je me suis vraiment dit : « c’est quoi ce B… » :

Après une modification dans la page, le référencement de la page se met à faire du yoyo pendant des semaines, avant de bénéficier de l’amélioration prévue…

Je me suis demandé comment Google pouvait appliquer de tels algos, puisque le résultat est finalement de désavantager pendant des semaines un site qui devrait plutôt être avantagé.

En lisant des trucs de ci de là, j’ai fini par me faire une idée.

tout d’abord, cet algo sera appliqué que pour certaines pages, certains sites. Sur quels critères ? Et bien ça parait évident : sur les sites qui cherchent à améliorer leur référencement via du SEO, et pas via du contenu nouveau, intéressant, …. Bref, c’est bien le positionnement de google que de chercher à pénaliser ceux qui font du « SEO pour le SEO ».

En poussant le raisonnement un peu plus loin, je me suis dit qu’en fait, Google ne devait pas souhaiter bien indexer les sites e-commerce…

En fait, je pense que pour Google, le bon emplacement pour un site e-commerce est via les publicités, Adwords ou moteur de shopping, pas via le référencement naturel.

Parce que dans la plupart des cas, un site e-commerce ne s’indexe pas très naturellement (d’ou le travail de SEO), mais surtout parce que cela leur permet d’augmenter leurs revenus.

A voir : www.webrankinfo.com/dossiers/r-et-d/brevet-ranking-documents

A discuter avec votre spécialiste SEO (ce que je ne suis pas) 🙂

Treepodia – une solution pour illustrer les produits avec des vidéos… sans vidéo ;)

Illustrer les produits, enrichir la présentation des produits, on le sait, fait parti des « bonnes pratiques » pour vendre plus.

Mais le marchand est pris entre deux feux :

D’un côté, bien sûr, il veut vendre plus, ça c’est sûr !

Mais de l’autre, le marchand, il doit gérer sa marge, et donc choisir avec soin ses investissements.

Faire de la vidéo, ça coûte cher !

C’est à ce problème délicat que ce propose de répondre Treepodia.

La solution, c’est de faire de la vidéo sans vidéo. Trop fort 😉

En fait, il s’agit de faire des vidéos à partir de photos. Le plus simple est de regarder un exemple, comme celui là :

(cliquez sur l’image pour aller voir la démo)

Donc, il ne s’agit pas de vrai vidéos, mais d’une vidéo générée à partir de photos, d’animations, et d’un enregistrement audio (commentaire).

Cela me semble un très bon compromis, et, quand c’est bien fait, ça peut donner des résultats très sympas.

La solution est plutôt simple à mettre en oeuvre.

Le prix démarre à 100 € par mois :

Mais le plus intéressant, c’est que la boite s’engage sur un ROI de x4 minimum : 1 € investi doit au minimum en rapporter 4, c’est dans le contrat !

La boite démarre en France, vous pouvez contacter Olivier de ma part :

oliviera@treepodia.com

(je n’ai pas de comm. Je devrais en demander ? 😉 )

 

Dior : Total Luxe

La France, c’est (aussi) le pays du luxe : ces marques que le monde entier nous envie, qui vendent des produits avec des prix sans limite… vers le haut.

Ces marques ont su pousser très loin le marketing : l’univers de la marque, son image, et la part du rêve qui y est associée.

Comment ces marques appréhendent-elles le Web ?

Prenons une marque – Dior :

La page d’accueil est incroyable, magnifique.

Essayez, c’est génial : le fond d’écran affiche un film, en fonction de la section qu’on survol. Et c’est fait en HTML5 bien sûr.

entrons dans un rayon e-commerce… Le maquillage par exemple :

On arrive sur une page d’accueil thématique, là encore plutôt réussie et complètement immersive :

Le survol de Maquillage permet de dérouler un menu XXL :

Ce n’est pas le premier menu de ce type qu’on voit, mais là, c’est très bien fait, équilibré…

Allons voir la page catégorie des rouges à lèvres :

C’est bien une page catégorie, avec la liste des produits, mais la partie immersive est importante, et permet à Dior de travailler son image de luxe, et de présenter ses produits… pour les vendre.

Bon, allons voir un produit :

Remarquez que la page est élastique, et s’adapte à la largeur de l’écran. : la taille de la photo s’adapte, les éléments se repositionnent : pas mal !

La suite du processus achat est plus classique et toujours plutôt bien réalisé.

Le SEO n’a pas été complètement oublié, les URL sont travaillées, et, j’ai fait quelques essais, les produits ressortent dans google, même si Sephora s’en sort mieux… ce qui est logique en fait.

en fait, je comptais faire un article pour montrer plusieurs marques, mais ce site m’a impressionné : cela fait pas mal d’années que ces marques cherchent comment conjuguer luxe et e-commerce. Ce site est l’une des plus belle réalisation dans ce domaine.

 

Google Shopping devient un site commercial

Cet article est écrit par Antoine d’Arifat, DG de Brand Online Commerce, invité de François sur ce blog.

Nous avions bien compris que Google Shopping deviendrait payant.

Bien sûr quand ça devient payant on est vite tentés de faire évoluer le produit vers une version plus commerciale. Comme par exemple ici.

Toujours sur cette page on retrouve 3 push qui nous rappellent que Google a des vraies ambitions dans le secteur avec :

– Google catalogs > les fameux catalogues papier sont de retour mais en version numérique avec des liens vers les fiches produit, des vidéos, la recherche de la boutique la plus proche ou l’achat en ligne sans oublier la possibilité de tout partager sur le web. Très fun.

– Google shopper > l’appli mobile des pros du shopping 🙂

– Google offers > le Groupon by Google

Juste sous ces push on retrouve 3 zones avec des sélection de produits : les plus populaires de la semaine, une selection thématique et les derniers produits que vous avez vus.

En cliquant sur un élément du slider principal on arrive sur une page plus familière mais avec quelques nouveautés. Ici on a pris le temps de structurer un peu le produit, avec des catégories et sous-catégories, soit un équivalent d’un fil d’Ariane.

Au passage on peut choisir la silhouette ou la couleur

Vous l’aurez compris, Google pousse ses pions loin dans le shopping.

Si « googler » veut encore dire aujourd’hui « rechercher sur le web », je prends le pari de dire que ça n’aura plus du tout ce sens dans quelques années 🙂

 

 

La bonne gestion du désabonnement par Fab

Pour un site comme Fab.com, la gestion des abonnés est juste un élément fondamental.

Quand on clique sur le lien pour se désabonner, on arrive sur la page suivante :

Je n’avais jamais vu ce type de page aussi bien faite :

On est en même temps dans le plus grand respect de ce que souhaite l’internaute, et en même temps, on cherche des solutions, on pousse des options.

Ainsi dans cette page, le premier bouton, bien clair, permet de faire ce pourquoi on est venu : se désabonner.

Mais juste en dessous, la page propose plutôt de mieux régler les options d’abonnements, bien riches d’ailleurs.

Si on insiste, et qu’on clique sur le bouton pour se désabonner de tout, on arrive sur la page suivante :

Là encore, le message est assez juste. Le désabonnement est bien pris en compte, et la page le confirme.

Mais le bouton incitatif propose de se réabonner.

Encore une fois, tout cela doit être fait de manière subtile :

En premier lieu, on respecte les demandes et les choix de l’internaute. Rien de pire que de chercher à lui forcer la main.

En deuxième lieu, on cherche des solutions pour garder le lien, et proposer un service adapté.

Well done 🙂

L’incroyable ascension de Criteo

Critéo, c’était une petite startup de 30 personnes il y a 3/4 ans.

C’est aujourd’hui une boite de plusieurs centaines de personnes, qui prévoit encore 200 recrutements, présent dans 30 pays, qui fait un chiffre d’affaires en centaine de millions d’euros.

Wouaou ! C’est incontestablement la plus belle startup Française !

Bravo à l’équipe, aux équipes R&D, Marketing, opérationnelles, Commerciales.

C’est un vrai challenge de gérer une telle croissance.

J’étais invité ce soir pour l’inauguration de leurs nouveaux locaux.

J’ai pu ainsi croiser Fleur Pellerin, venu saluer le fleuron de notre technologie.

Bon, j’ai appris le même jour qu’on avait un retour de la taxe google et d’une taxe spéciale e-commerce… L’envie de financer les boites en difficultés par les boites de la nouvelle économie n’est pas éteinte, il va falloir se battre !

On a déjà parlé à ce propos de l’inepsie de vouloir renflouer la marine à voile par une taxe sur la marine à vapeur. L’image est bonne.

J’ai pu échanger avec différentes personnes de chez Critéo.

Pour eux, leur force, c’est la focalisation sur ce métier.

Mais c’est quoi leur métier ?

Et bien, d’après ce que j’ai compris, leur coeur de valeur, c’est ce métier d’intermédiaire, entre les boites qui proposent des espaces publicitaires et les annonceurs.

Une autre façon de le dire, c’est de dire que le coeur de valeur est de transformer le CPM en CPC.

Cela va donc bien au  delà du retargetting.

Criteo pense par exemple proposer des publicités pour des clients qui ne sont jamais venu sur le site.

Comment ? Et bien en achetant des données, permettant de cibler les internautes.

Sur la focalisation donc, les équipes de Critéo sont bien plus nombreuses que les équipes de Facebook sur le même sujet.

Et oui, Facebook a beau être très gros, ils ratissent très large, et ne peuvent pas mettre les mêmes moyens que ce que fait Critéo sur son métier.

Il s’agit donc bien d’une course. Critéo doit continuer à se développer très vite et très bien, pour garder son avance.

Le retargetting à la sauce Facebook

Le retargetting, vous connaissez :

  • Vous allez sur un site e-commerce, vous naviguez sur le site
  • Vous allez ensuite sur d’autres sites, en particulier des sites de contenus (journaux en ligne…)
  • Là, oh surprise : on vous propose des publicités avec une sélection de produits particulièrement pertinent par rapport à la visite du site e-commerce

La star mondiale du sujet, c’est Critéo, une des plus belle startup Française (soirée Critéo ce soir d’ailleurs…)

Bon, ça, c’est le retargetting tel qu’on le connait aujourd’hui.

Facebook s’intéresse de près au sujet, et devrait annoncer Facebook Exchange : une solution solution de retargetting spécifique pour facebook.

Intéressant à suivre, parce que Facebook cherche a augmenter ses revenus publicitaires, et qu’ils disposent de données très riches sur les utilisateurs de Facebook, ce qui pourrait permettre un retargetting plus précis, voir viral ?

A voir aussi sur quelles support Facebook Exchange communiquera : sur les pages Facebook ou plus largement sur tout sites acceptant des publicités ?

J’espère pouvoir en discuter ce soir avec Critéo 😉

(via techcrunch)

 

Nouveauté facebook : le bouton « Promote »

Cet article est écrit par Antoine d’Arifat, DG de Brand Online Commerce, invité de François sur ce blog.

La news est passée un peu inaperçue en France. Normal, le boton « Promote » a été lancé d’abord aux US. C’est l’équipe de notre filiale américaine qui nous en a parlé ce matin comme d’une évidence.

Le bouton « Promote » permet de booster la visibilité des posts de votre page. Ce bouton apparaît directement sur la gauche du bouton « Publier ». Vous pouvez choisir de promouvoir votre publication dès sa mise en ligne ou à postériori. Vous définissez un budget global. Facebook vous indiquera une estimation du nombre de personnes qui seront « atteintes ».

Voici comment cela se présente lors d’une nouvelle publication

On retrouve la même possibilité sur des publications déjà en ligne ici

Bien entendu on ne peut pas promouvoir des news qui ne seraient plus très « fraiches ». Cela serait nuisible à la pertinence des fils d’actualités de vos fans. La possibilité de promouvoir son post n’est disponible que pendant 3 jours.

Cet nouvelle possibilité permet de donner un coup de « boost » à une publication en particulier qui va apparaître en bonne place dans le fil d’actualité des fans de votre page. Ce qui est très différent de la possibilité de promouvoir un post par de la publicité. Cette deuxième option existe déjà mais transfère le lien vers la news du coté droit de la page au milieu des publicités. Cette zone est par nature beaucoup moins regardée par la communauté des utilisateurs facebook.

Comme souvent pour facebook, cette nouvelle possibilité de promotion de contenu de pages va vers une surexposition des fans des pages à leurs publications. Cela va dans le sens des marketeurs. Mais cela va aussi avoir un impact négatif sur l’acquisition et la rétention de fans. Ils vont être en moyenne plus durs à convaincre car sûrs d’être surexposés. Ils coûteront plus cher à acquérir. Peu à peu les fils d’actualité des membres ressembleront de plus en plus à leurs boîtes mails, envahies par des mails promotionnels dont les cadences s’emballent d’année en année.

Bref, vous l’aurez compris, cette nouvelle possibilité de mettre en avant du contenu de vos pages arrive. Ne ratez pas l’occasion d’être parmi les premiers à l’utiliser. Mais soyez vigilants de ne pas en abuser au risque de perdre une partie de votre communauté de fans.

En attendant que cette option soit disponible en France voici quelques infos pour vous y préparer.

https://www.facebook.com/help/promote

 

Google Shopping évolue et devient payant

Ce n’est pas une petite nouvelle !

Google Shopping évolue.

Première évolution, et pas une petite évolution : Google Shopping va devenir payant.

Deuxième évolution : la présentation des produits sur les résultats de recherche va être modifiée.

Présentation actuelle :

Demain, le moteur de recherche devrait supprimer le bloc issu de Google Shopping (qui était gratuit donc), et le remplacer par un bloc, sous le bandeau de publicités, contenant les produits enregistrés sur Google Shopping :

Ces changements devraient intervenir assez vite aux US, puis dans le monde dans les mois à venir.

C’est donc un sacré changement, et cela met en évidence la pression qu’à Google sur l’augmentation des revenus, et des risques que cela lui fait prendre.

En effet, la partie référencement naturel devient de plus en plus petite, et en bas des pages. En « poussant un peu le trait », Google devient une grosse page pleine de publicités.

Bon, la situation de Google est clairement de plus en plus en situation d’abus de position dominante, puisque Google favorise son moteur de shopping, intégré à la page de recherche, et défavorise donc les autres moteurs de shopping, quelque soit leurs qualités.

Les articles qui en parlent :

(via Alexandre)

Infographie des principaux acteurs des Réseaux Sociaux

Cet article est écrit par Antoine d’Arifat, DG de Brand Online Commerce, invité de François sur ce blog.

J’aime beaucoup ces cartes qui tentent de répertorier au mieux les acteurs des secteurs économiques. Elles sont encore plus intéressantes quand l’exercice porte sur un marché récent comme c’est le cas ici.

Je vous propose cette carte réalisée par LUMA Partners et relayée par Business Insider. Il s’agit d’une vision américaine du paysage des acteurs. Une version française ou européenne serait la bienvenue car quelques acteurs importants n’y figurent pas.

 

 

En peu de temps, les Réseaux Sociaux sont devenus un secteur à part de l’internet avec une grande diversité d’acteurs et de métiers. La concurrence y est rude. Il est très probable que la moitié de ces acteurs auront disparu dans quelques années. Mais d’autres seront apparus avec des nouvelles offres produit. Tout va aller très vite car le tempo s’accélère d’année en année du fait du très grand appétit des leaders et de leurs considérables moyens financiers.