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Le navigateur permet d’exécuter des applications natives !

Ce titre ne vous évoque peut être rien, mais pourtant, c’est un changement fort !

Au début, le navigateur, c’est pour afficher des documents Web en HTML.

Mais la tendance, depuis pas mal de temps en fait, c’est de « tout faire passer par le navigateur ».

C’est une « guerre », que j’avais appelé, il y a quelques années, la guerre des pixels.

La question est : qui contrôle les pixels sur les écrans des clients ?

Normalement, quand on achète un PC, c’est le système d’exploitation qui « règne » sur les pixels.

Mais si on fait tout passer par le navigateur, le système d’exploitation est « masqué », et celui qui a la main, c’est le navigateur.

C’est bien l’enjeu du Chromebook…

Et c’est aussi comme cela que j’analyse l’annonce de Google, de permettre de faire tourner des applications C ou C++ directement dans le navigateur.

En fait, le navigateur se comporte comme une sorte de machine virtuelle, dans laquelle il est possible d’exécuter du code natif.

Natif ? Natif pour le processeur. Il faudra donc compiler une version différente pour chaque type de processeur.

Par contre, le navigateur recouvre l’ensemble des accès du système d’exploitation. Il n’y a aucun lien entre l’application et ce système, ce qui permet au code généré de tourner sur n’importe quel OS.

C’est, de mon point de vue, une étape majeure, qui permet de renforcer le « pouvoir » du navigateur par rapport au système d’exploitation.

Au fait, ça sert à quoi de faire tourner des applications natives ?

Avec Javascript, on peut déjà faire à peu près tout ce qu’on veut. C’est vrai, mais ça rame. ça rame forcément, par rapport à un code natif, parce que Javascript arrive dans l’ordinateur au format texte, qu’il faut analyser, compiler à la volée et exécuter. Tout cela étant bien plus lent que l’exécution d’un code natif. Pour s’en convaincre, il suffit de faire tourner de belles démos HTML5, et de surveiller la consommation CPU… Le résultat est clair : Javascript est terriblement gourmand en ressource CPU. L’exécution d’un code natif devrait régler ce problème.

Tient, au fait, pour mémoire, cette idée n’est pas si nouvelle que ça… Microsoft avait proposé de faire tourner des applications directement dans IE (ActiveX). ça marchait bien mais c’était basé sur une techno propriétaire et n’offrait aucune sécurité. Si l’application voulait reformater le disque, cela ne posait aucun problème.

Une autre alternative, c’est Java, avec les Applets. Cela fonctionne, mais c’est moins performant, puisque le java n’est pas natif par rapport au processeur. Et puis, c’est comme ça, Java n’a pas su s’imposer comme langage universel client (cela reste une solution pro côté serveur).

La proposition de Google semble corriger tous ces problèmes. Maintenant, pour que ça soit une techno vraiment intéressante, il faut qu’elle soit mise en oeuvre sur les autres navigateurs.

Voici une vidéo de présentation par Google :

(via ReadWriteWeb)

Welcome back

Et voilà, fin des vacances.

La news qui m’a le plus marqué, c’est l’acquisition de Motorola Mobile par Google, pour 12,5 Milliard $.

Contrairement à ce que j’ai pu lire ici ou là, je ne crois absolument pas que Google soit suffisamment bête pour développer une meilleure version d’Androïd spécifiquement réservée pour Motorola.

Pour être plus précis, Google a sans doute l’intention de développer de meilleurs produits Androïd, avec, comme Apple, la maîtrise du hard et du soft.

Ils pourront, à partir de la souche open source Androïd, l’adapter « en surface » de manière a offrir une expérience utilisateur meilleure.

Donc, à mon sens, pas de danger pour Androïd. C’est même plutôt une bonne nouvelle que d’avoir un engagement aussi clair de Google vers le mobile.

Cela montre également la difficulté à bien faire les choses, si on ne maîtrise pas la chaîne complète.

Je crois que c’est Steve Jobs qui a dit : « Le soft est trop important pour laisser le hard à d’autres ».

Cela valide la stratégie d’Apple finalement. Maintenant, la situation de Google est, sur ce terrain, beaucoup moins confortable que celle d’Apple qui a su créer un environnement très homogène et cohérent. Si google veut une qualité proche, cela va prendre plusieurs années…

Un peu dans le même domaine, j’ai également été marqué par les annonces de HP :

Rachat d’Autonomy, abandon programmé des PC et de toute l’activité autour des tablettes.

Pour rappel, Autonomy venait de racheter Interwoven, qui venait de racheter Optimost… « la chaîne de la vie » 😉

Ils ont beau dire que ce n’est pas l’abandon de WebOS, j’ai du mal à croire que ce système est le moindre avenir, si son principal promoteur ne fait pas de terminaux avec !

Quel chemin parcouru par HP, quelle descente aux enfers, avec un rachat de Compaq qui n’a pas du créer beaucoup de valeur…

Comme pour Nokia, on a l’impression de (gros) navires sans pilotes, ou en tout cas sans pilote visionnaire.

Enfin, dernière news de ces derniers jours : les échanges entre opérateurs pour « réfléchir » à la fin de l’internet illimité.

Ah ça, j’imagine que ça en fait fantasmer plus d’un chez les opérateurs !

Pour ma part, je pense que c’est très important de garder un internet « le plus illimité possible ».

Qu’on se rappele les débuts ratés du Wap, ou l’internaute devait payer à l’octet. que de temps et d’argent perdu alors qu’à l’époque, l’internet mobile marchait déjà très bien au japon.

Bon, voilà, les choses bougent, et évoluent, vite !

Sur ces réflexions, je vous souhaite à tous une bonne rentrée !

 

Les grandes ruptures pour Google

Quels sont les ruptures auxquelles Google est confronté ?

Des pages multi média

Les pages contiennent de plus en plus de médias.

C’est un sujet sur lequel les grands acteurs travaillent depuis longtemps, mais qui n’a toujours pas de réponse satisfaisante…

Dernière actualité, connectée à ce sujet : la volonté de Facebook d’intégrer un moteur de reconnaissance automatique de visages.

De véritables applications en ligne

C’est un sujet dont j’ai déjà pas mal parlé…

Regardez GMail par exemple : c’est une véritable application interactive.

L’indexation, la recherche sur de tels sites n’a pas grand rapport avec l’indexation de pages de contenus.

La pression du « google spamming »

Le métier de Google, pour la recherche, c’est de proposer, aux internautes, les sites correspondant au mieux à ce que cherche l’internaute.

Mais pour tous les sites ayant un enjeu commercial par rapport au web, être bien référencé par Google, c’est juste fondamental.

D’ou le développement du SEO, avec des pratiques plus ou moins clean, pour remonter, coute que coute, dans les pages de Google… et, quoi qu’on en dise, ça marche.

Donc, d’une manière ou d’une autre, les pages de Google se remplissent de liens, qui remontent parce que leur référencement naturel a bien été travaillé…

Le web mobile

Les usages se développent très vite maintenant.

Pour google, il s’agit bien d’une rupture, parce que les usages sont bien différents en mobilité, par rapport à l’usage du web « traditionnel ».

Et puis, le modèle de revenu de Google, c’est avant tout la publicité. Hors, le modèle de publicité change sur mobile. regardez par exemple ce que propose Apple sur mobile avec iAd ;).

Et c’est pas prêt de s’arrêter, avec la multiplications des modes d’accès à internet (iPad aujourd’hui, et quoi demain ?)

Le web temps réel

Google, historiquement, fait remonter une page qui a « pleins de liens » entrants. La logique est simple : si une page a pleins de liens entrant, c’est que son contenu est apprécié par pleins de mondes.

Cette logique est mise à mal, par les points précédents, et par le développement d’un web temps réel, bien représenté par Twitter.

Une info, reprise très très rapidement, fait un « buzz », en quelques minutes.

Google ne pouvait pas ignorer ce type d’information, et c’est donc logiquement intéressé à ce type d’info.

Mais comment faire cohabiter ce type d’information (l’info temps réel donc) avec l’info « de fond », qui a pris de la valeur dans le temps ?

C’est un sujet d’autant plus délicat que l’accord, qui permettait à Google d’utiliser les résultats issus de Twitter a pris fin début Juillet….

Le web social

Le développement de Facebook est forcément un bouleversement majeur pour Google…

Le bouton Like est une rupture à lui tout seul 😉

Dans la logique social, ce qui est important, c’est ce que « disent mes amis ». Et si mes amis me disent que telle page est « cool », c’est probablement une bonne idée que j’aille voir par moi même.

Demain, sur Google, peut on imaginer que l’impact des boutons type +1 devienne plus important que tout le reste ?

Ceci dit, attention. Les enjeux du « Google spamming » restent bien présents, et si les actions de type +1 prennent du poids, on verra forcément se développer des boites pour influencer ce classement…

Et puis là encore, il faut s’intéresser à la publicité : si les internautes passent leur temps dans Facebook, ils ne voient plus les publicités de Google !

Alors ?

Tout ça fait pas mal de changements, à prendre en compte par Google.

Bien sûr, google est acteurs sur pas mal de sujets (Androïd, Google+, …).

Mais il n’empêche : ce sont bien des révolutions, qui secouent le modèle.

La future solution X-Commerce de eBay

X-Commerce, c’est le nouveau projet de eBay.

Donc, la vision X-Commerce, c’est un hub e-commerce.

un hub, c’est un « tuyau », sur lequel on peut brancher et débrancher des briques :

  • Catalogue
  • Paiement
  • Logistique
  • CRM

Cela peut être vu comme un ESB métier, orienté e-commerce.

eBay parle d’ouverture, très large, vers la communauté des développeurs.

Cela peut laisser penser que eBay mettra en ligne un X-Commerce-Store, pour vendre et acheter des composants, compatibles avec le hub.

Bon, ça, c’est une première analyse.

e-Bay n’a surement pas acheté GSI pour intégrer Intershop dans le hub…

GSI, pour rappel, c’est une offre de e-commerce délégué.

Une autre analyse est que X-Commerce soit un « étendard » plutôt marketing, permettant de proposer un ensemble de services adaptés aux e-commerçants. C’est donc plus un « packaging » qu’une plate forme technique.

Dans cette hypothèse là, GSI, Paypal, … pourraient être complètement intégrée à X-Commerce.

A ce stade, je pense qu’on va probablement plus aller vers le deuxième scénario, plus marketing que technique donc.

Si e-Bay veut construire un un vrai hub, avec un X-Commerce-Store, c’est un challenge technique. Regardez Apple, il me semble qu’un élément clé du  succès de l’App-Store, c’est  la qualité de la solution technique qui est proposée (API, environnement de développement et de test).

Pour eBay, comment construire un tel édifice, avec des techniques aussi hétérogènes que Magento, Intershop, Paypal ?

A suivre de près bien sûr !

Le M-Commerce selon e-Bay : une machine à cash !

Cela fait pas mal de mois maintenant que eBay a développé son offre sur mobiles.

Quelques chiffres sur le business mobile actuel :

  • Application pour iPhone et iPad, disponible pour 190 pays
  • Meilleure journée 1010 sur mobile : 13 millions $ (!!!)
  • Chiffre d’affaires 2010 sur mobile : 2 Milliards $
  • Nombre de téléchargement des applications : 45 Millions
  • Temps moyen passé sur l’application mobile : 10 minutes
  • Panier moyen sur mobile : plus de 100 $
  • Fréquence des achats : 1 achat par seconde

Quelques chiffres sur les perspectives :

  • Chiffre d’affaires prévisionnel 2011 sur mobile : 4 milliards $
  • Chiffre d’affaires mondial sur le mobile estimé en 2015 : 120 Milliards $

Pas mal, non ?

Et vous, vous faites quoi sur le mobile 😉 ?

(source : eBay)

Le prix de l’iCloud… Pour apple

Je me suis amusé à faire quelques calculs.

Apple annonce avoir vendu 200 Millions de terminaux iOS.

Si on prend l’hypothèse que 30% des clients ont 2 terminaux apple, cela fait 140 million de compte.

D’ailleurs, Apple annonce avoir 225 millions de comptes, mais cela comprend les comptes des utilisateurs itunes sur Mac, sans terminaux iOS donc.

Apple propose iCloud gratuitement, avec 5 Go de stockage.

Si on prend l’hypothèse que globalement, les clients utiliseront 30% de cet espace de stockage, cela fait :

140 Million * 30% * 5 Go = 210 Million Go

Soit 210 000 To (Téra)

Ou encore 210 Po (Péta)

Avec des perspectives de croissance raisonnable, Apple a du prévoir une marge de croissance.

Il est sans doute raisonnable d’imaginer une capacité de stockage de l’ordre de 500 Po.

Finalement, cela ne fait que 0,5 Eo (Exa = 10 puissance 18)

Si Apple utilise des disques de 2 To redondés, il faut 500 000 disques…

Bien sur, cela ne couvre qu’un aspect du sujet : il faut également de la puissance de calcul, de la bande passante, du courant, …

Cela explique la taille des data center d’Apple :

Tout ça pour supporter un service gratuit !

C’est bien l’une des très grosse tendance du Web : des services bien plus avancés, bien mieux intégrés, mais centré sur peu d’acteurs.

Apple prend une respiration ?

J’ai suivi les annonces récentes d’Apple.

J’ai trouvé des choses intéressantes, mais pas de révolution.

C’est super d’avoir une nouvelle version d’iOS, avec tout un tas de petites nouveautés sympa.

C’est cool Lion. Exemple : la fonction qui permet de sauvegarder complètement l’application quand on quitte…

C’est une bonne idée : iCloud, avec un prix attractif.

Mais :

Sur les deux premiers sujets, ce ne sont au fond que de petites mises à jours.

Sur le troisième sujet, iCloud, c’est plus fondamental, certe.

Mais sur ce sujet, Apple est suiveur : Androïd a coupé le lien du PC depuis bien plus longtemps.

Alors, Apple serait en panne d’idées ?

Il faut dire que côté innovations, ruptures, Apple nous a habitué à faire très fort :

  • Complet bouleversement du mobile et de l’ergonomie mobile avec l’iPhone ;
  • Création d’un nouvel objet avec l’iPad ;
  • Portable vraiment top avec le nouveau Mac Book Air…

Mon avis est le suivant :

Je pense que le rythme des nouveautés, utile pour le marketing et le commerce, est très difficile à tenir. C’est super qu’Apple arrive à avancer aussi vite. Mais cela n’a rien de choquant qu’ils aient besoin d’un peu plus de temps pour préparer la suite.

Surtout qu’Apple fait un vrai travail de road map, à la différence de beaaucoup d’acteurs.
Road map pour travailler la cohérence de l’offre et des produits.
C’est une contrainte plutôt exigente.

Apple avait déjà pris une telle respiration, juste après la sortie de l’iPhone 1, et avant la sortie de l’iPhone 3. Ils avaient fait une conf, juste sur la préparation de l’environnement de développement des applications… qui a eu le succès que l’on connait.

Pour moi, les dernières annonces me semble un peu du même ordre : pas de révolution, mais la mise en place de pièces, permettant de recentrer la stratégie de l’entreprise. En ce sens, iCloud est clairement l’annonce la plus importante.

Maintenant, je suis près à parier que les dates de sorties des différentes offres annoncées auraient du être le jour de la conf… ça doit donc dérapper un peu.

Enfin, je ne sais pas vous, mais j’ai trouvé Steve Jobs en petite forme. La question qu’on peut se poser est bien de savoir si « Apple respire bien » avec son boss plus distant, moins aux afaires ?

Si Apple bosse bien, ils devraient sortir pas mal de nouveautés dans les mois à venir :

  • Nouvel iPhone, avec peut être une mise à jour mineure en septembre, et une mise à jour majeure en 2012. Peut être commenceront ils à mieux segmenter l’offre, en sortant un iphone low cost ?
  • Mise à jour du MacBook Air. Nouveau processeur, SSD plus gros, et, pour me faire plaisir, une carte 3G intégrée 😉

On parle aussi beaucoup du paiement intégré dans le mobile. Je suis prudent sur ce point là, parce que ça demande l’existance de tout un éco système, pas si simple que ça à mettre en place, ça prendra surement plusieurs années à se mettre en place.

J’ai entendu parler d’une télé Apple. Je n’ai pas d’avis sur ce « truc » : qu’est-ce que ça peut apporter, en plus d’une télé connecté à une box ?

Après, au delà des évolutions classiques (processeur, écran, capteur photo, RAM, …), quelle grosse révolution Apple peut apporter ?

J’ai plusieurs pistes pour ma part :

Apple pourrait décliner l’iPad. Pour moi, l’iPad ouvre la voie à de nouveaux usages. On peut décliner le principe, et diversifier le form factor (vous me voyez venir, avec mon iPad dual screen 😉 ).

Il y a encore beaucoup à faire au niveau des interfaces de saisies : le tactile multi point, c’est très bien… Mais Apple (et beaucoup d’autres) continue de travailler cet axe là.

Enfin, le développement de services, très bien intégrées dans iCloud peuvent changer la façon dont on se sert de ces équipements. C’est un point à suivre de prêt.

Et vous, vous voyez quoi comme prochaine révolution ?

Le stockage local, enjeu majeur du HTML 5 et de l’avenir du Web

Quelle sont les différences entre une application « lourde » et un service Web ?

Heu, ces différences sont de plus en plus difficiles à identifier.

C’est d’ailleurs bien la vision de Google, qui va proposer, dans les prochaines semaines, des ordinateurs portables Chrome.

L’OS a fusionné avec le navigateur.

C’est une tendance lourde, qu’on vie tous, tous les jours.

Par exemple pour le mail, en ce qui me concerne, j’ai mis quelque temps à résister, puis j’ai basculé sur une utilisation complètement web du mail (gmail en ce qui me concerne).

Pourquoi ?

Parce que j’ai estimé, à un moment donné, que les avantages du web mail étaient supérieurs aux inconvénients.

Principal avantage : j’ai accès aux mails depuis plusieurs appareils, ordinateur, mobile, avec des données toujours à jour.

Mais, c’est la limite, j’ai un service très dégradé en mobilité, quand le réseau est mauvais ou inexistant (train, avion, …).

Je suis convaincu que l’enjeu majeur, pour que cette nouvelle recette prenne, est le stockage local.

Le stockage local permet de développer des services qui fonctionnent même quand le réseau n’est plus là.

C’était bien le rôle de Google Gears.

Pour revenir à mon exemple Mail, quand Google Gears fonctionnait, l’usage était réellement bluffant : on accède à ses mails, avec ou sans réseau : rechercher dans la base des mails, écrire de nouveaux mails, …

Mais alors, pourquoi Google a arrêté le développement de ce module ?

Parce que cette fonction est nativement intégrée dans le HTML 5 ! Cela veut dire que les nouveaux navigateurs devraient intégrer nativement cette fonction de stockage local.

Si les choses se passent bien à ce niveau là, on devrait donc voir, dans les prochains mois, l’aboutissement de cette mutation, cette véritable révolution !

Révolution parce que cela change l’écosystème, avec la disparition de l’OS tel qu’on l’a connu depuis plus de 20 ans.

Les principales forces en présence sont les suivantes :

  • Microsoft : est pris entre deux contraintes opposées : défendre son business actuel, et donc chercher à protéger le marché actuel, avec une licence pour Windows, et des licences pour chaque application acheté.
  • Google : à fond pour que l’avenir de l’ordinateur soit 100% web, et 100% via le navigateur. C’est le principal moteur de cette révolution.
  • Apple : est dans une situation différente des autres. D’un côté, Apple est constructeur d’ordinateurs, avec un OS spécifique. De l’autre, Apple travaille, comme Google, pour « transformer l’expérience utilisateur » et proposer une interface mieux intégrée, moins technique, avec toute la gamme des terminaux mobiles iOS : iPod, iPhone, iPad.

La vision d’Apple et de Google ne sont pas si différentes que ça, sauf que Google propose de passer par des technologies ouvertes, alors qu’Apple propose cela au travers des technologies propriétaires.

Tout cela promet d’être passionnant !

Skype serait finalement racheté par Microsoft ?

Microsoft serait intéressé par le rachat de Skype !

Je trouve pour ma part l’annonce énorme, et je trouve que ce mariage aurait beaucoup de sens pour Microsoft :

Vous imaginez, Skype pré installé sur l’ensemble des plate formes Microsoft ?

On parle d’une valorisation de 7 Milliards $… A mon sens, ça peut encore monter, si plusieurs boites se concurrencent pour le rachat (on parle de Cisco, Google, Facebook, rien que ça 😉 ).

Pas mal pour une boite faisant 860 M $ de CA, et une dette d’environ 700 M $ !

(News trouvée ici)

Les dangers de la mondialisation – Suite !

J’avais écrit, il y a quelques jours, un petit billet sur les dangers de la mondialisation.

Je ne le savais pas quand j’ai écrit cet article, mais c’est tombé juste au moment ou Sony a eu de très graves problèmes, avec sa plateforme de jeux en ligne.

Il semblerait que Sony se soit fait volé l’ensemble des données, y compris les données de paiement, stockées pour acheter des jeux ou des options.

24 millions de CB volés d’un coup !

A 5 € le prix de revente du numéro de CB volé, cela fait un vol à plus de 120 Millions € !

Cela montre deux choses de mon point de vue :

1) Il est difficile d’assurer la sécurité des systèmes d’information. Difficile, car c’est un sujet qui va toucher pas mal de dimensions : sécurité physique, réseau, programmation, …

Maintenant, ce n’est pas impossible, il s’agit « juste » de prendre le problème par le bon bout, et d’y consacrer les bons moyens et les bonnes ressources.

2) On est bien sur un risque lié à la globalisation : 24 millions de comptes d’un coup !

Si l’on veut que le e-commerce continue sa progression, il est fondamental que ces éléments de sécurités soient traités à la hauteur des enjeux !

Bon, si vous êtes un pro de la sécurité, vous avez du boulot pour les années à venir 😉

(merci pierre pour l’info)