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Le e-commerce, en 2020

Malinéa Conseil, l’agence de Catherine Barba, a réalisé une étude :

2020, La fin du e-commerce… ou l’avènement du e-commerce connecté.

Vous pouvez la télécharger ici.

Cette étude nous a été présentée lors de l’AG de la Fevad. Je ne peux que vous la conseiller, j’y ai participé ;).

Elle a été réalisée pour le compte de la Fevad et avec le soutien du Ministère de l’Economie, des finances et de l’industrie.

Le stockage local, enjeu majeur du HTML 5 et de l’avenir du Web

Quelle sont les différences entre une application « lourde » et un service Web ?

Heu, ces différences sont de plus en plus difficiles à identifier.

C’est d’ailleurs bien la vision de Google, qui va proposer, dans les prochaines semaines, des ordinateurs portables Chrome.

L’OS a fusionné avec le navigateur.

C’est une tendance lourde, qu’on vie tous, tous les jours.

Par exemple pour le mail, en ce qui me concerne, j’ai mis quelque temps à résister, puis j’ai basculé sur une utilisation complètement web du mail (gmail en ce qui me concerne).

Pourquoi ?

Parce que j’ai estimé, à un moment donné, que les avantages du web mail étaient supérieurs aux inconvénients.

Principal avantage : j’ai accès aux mails depuis plusieurs appareils, ordinateur, mobile, avec des données toujours à jour.

Mais, c’est la limite, j’ai un service très dégradé en mobilité, quand le réseau est mauvais ou inexistant (train, avion, …).

Je suis convaincu que l’enjeu majeur, pour que cette nouvelle recette prenne, est le stockage local.

Le stockage local permet de développer des services qui fonctionnent même quand le réseau n’est plus là.

C’était bien le rôle de Google Gears.

Pour revenir à mon exemple Mail, quand Google Gears fonctionnait, l’usage était réellement bluffant : on accède à ses mails, avec ou sans réseau : rechercher dans la base des mails, écrire de nouveaux mails, …

Mais alors, pourquoi Google a arrêté le développement de ce module ?

Parce que cette fonction est nativement intégrée dans le HTML 5 ! Cela veut dire que les nouveaux navigateurs devraient intégrer nativement cette fonction de stockage local.

Si les choses se passent bien à ce niveau là, on devrait donc voir, dans les prochains mois, l’aboutissement de cette mutation, cette véritable révolution !

Révolution parce que cela change l’écosystème, avec la disparition de l’OS tel qu’on l’a connu depuis plus de 20 ans.

Les principales forces en présence sont les suivantes :

  • Microsoft : est pris entre deux contraintes opposées : défendre son business actuel, et donc chercher à protéger le marché actuel, avec une licence pour Windows, et des licences pour chaque application acheté.
  • Google : à fond pour que l’avenir de l’ordinateur soit 100% web, et 100% via le navigateur. C’est le principal moteur de cette révolution.
  • Apple : est dans une situation différente des autres. D’un côté, Apple est constructeur d’ordinateurs, avec un OS spécifique. De l’autre, Apple travaille, comme Google, pour « transformer l’expérience utilisateur » et proposer une interface mieux intégrée, moins technique, avec toute la gamme des terminaux mobiles iOS : iPod, iPhone, iPad.

La vision d’Apple et de Google ne sont pas si différentes que ça, sauf que Google propose de passer par des technologies ouvertes, alors qu’Apple propose cela au travers des technologies propriétaires.

Tout cela promet d’être passionnant !

Si j’étais responsable produit Apple…

iPhone

J’augmenterais la taille de l’écran, pour avoir un écran « presque » sur toute la surface du téléphone. L’idée de supprimer le bouton « home » me semble une bonne piste.

J’améliorerais la synchro, pour permettre une synchro OTA (Over The Air) plus facile, pour toutes les applications.

Je sais qu’il y a d’autres projets stratégiques : paiement mobile et suppression de la carte SIM.

Je ne suis pas sûr que le paiement mobile se développe rapidement chez nous… A suivre en tout cas.

Bien sûr, mais c’est juste une évolution naturelle, j’augmenterais globalement les performances : processeur, autonomie, capteur, mémoire.

Bon, bref, sur l’iphone, j’ai pas d’idée killer. Je trouve le truc déjà bien abouti.

Macbook air

Je remplacerais le clavier par un deuxième écran.

Je réduirais la taille des « bords », pour garder la taille du clavier et de l’écran, mais avec un portable encore plus petit.

J’intègrerais une clé 3G. C’est fait sur l’iPad, pourquoi pas sur le Macbook air ?

iPad

Je ferais un iPad plus petit, et donc plus mobile.

Je ferais un iPad « dual screen ». Heu, c’est le macbook air avec un deuxième écran ?

Non, car l’iPad n’est pas un ordinateur !

Et vous, vous feriez quoi ?

Science fiction : et si…

La panne de l’iphone m’a fait comme un déclic : comprendre, de manière plus concrète, les conséquences de la globalisation actuelle.

Un petit bug, et c’est 60 millions de personnes qui, chacun dans leur coin, n’a pas eu de réveil, les 1, 2 et 3 janvier 2011.

Cela c’est mis à tourner dans ma tête : l’impact d’une petite erreur a maintenant des conséquences mondiales.

C’était déjà vrai avec Microsoft, et ces centaines de millions de licences… Mais c’est encore plus frappant avec Internet, ou avec des appareils, qui nous accompagnent dans notre quotidien.

Je me suis dit qu’il y avait là sujet à de beaux scénarios, que je ne crois pas avoir vu.

On a bien sur des auteurs qui parlent de « délire de prise de contrôle des machines », mais je ne suis pas sûr que les scénarios de « bug planétaire » aient été bien creusés.

Pourtant, on peu imaginer des scénarios… rapidement impressionnant :

Que se passerait-il si un pirate prenait le contrôle d’éléments clés de l’internet ou du web ?

Et si un pirate arrivait à détourner les routeurs, et changer le comportement global du réseau ?

Et si un autre pirate (le cousin du premier) arrivait à rentrer sur les serveurs Google, et pourrait détourner le comportement du moteur, au profit de…

Pur science fiction ? Oui, bien sûr… Sauf que… Sauf que les intérêts sont énormes, financiers, politiques. Et si il y a des intérêts énormes, il y a des moyens correspondants. On peut réfléchir à ça en repensant au minitel : il était bien moins sécurisé qu’Internet, mais les volumes, les enjeux étaient bien moindre… Et finalement, le minitel a été très peu piraté.

On l’a vu pour l’iran : il semblerait que, pour affaiblir l’iran, les services secrets israéliens aient infiltrés les programmes des usines atomiques iraniennes. C’est pas de la pure science fiction, ça ?

Bon, encore une idée : un pirate prend le contrôle des DNS, et renvoie sur ses propres serveurs des transactions… Tu parles d’un phishing !

Alors, je suis parano ? Ou bien…

Aller, encore un exemple, assez évident : une attaque bien orchestrée sur FaceBook. C’est très crédible parce que Facebook ne l’est pas ;). Après, l’usage de ces milliards d’informations ? A creuser 😉

Allez, qui écrit ce bouquin ?

Bon, ça n’a aucun rapport, mais je viens de m’acheter le bouquin de Stéphane Hessel : Indignez vous !

C’est pas cher, pas lourd, et bien rafraichissant !

La révolution Internet est-elle une révolution comme les autres ?

L’humanité a pas mal évolué, depuis l’âge des cavernes (je suis peut être remonté un peu loin…).

Donc, pas mal de ruptures dans notre histoire. Exemples : la maîtrise du feu, des outils, de l’agriculture, des métaux, …

L’écriture, l’imprimerie, …

La révolution industrielle…

Et puis, enfin, la révolution actuelle, numérique.

Je me posais la question : la révolution actuelle est-elle de même nature que les révolutions précédentes ?

Au niveau de la force de l’impact, je pense qu’il n’y a pas débat : le « tout numérique » est a mon sens au niveau des plus grands bouleversements.

La ou je me pose une question, c’est sur la possible fragilité de cette révolution.

Prenons l’invention de l’imprimerie.

Grosse rupture, qui a changé nos vies.

Et bien, il me semble que cette rupture là ne souffre d’aucune fragilité. Une fois qu’on a compris comment imprimer, on peut le refaire assez facilement.

Pour notre rupture numérique, c’est très différent : tout « tient debout » grâce à une sacrée infrastructure : réseaux, routeurs, …

Cette infrastructure me semble être une « fragilité » : sans ce réseau, il ne resterait pas grand chose de notre monde numérique.

Fragile le réseau ?

Oui et non.

Non parce que justement, ce qui en fait sa force, c’est la souplesse du système. Un point du réseau tombe, pas de problème, les données vont passer par d’autres chemins. Notre réseau numérique semble robuste donc.

Robuste… Peut être, mais cela reste un édifice assez complexe, avec, n’en doutons pas, quelques SPOF (Single Point Of Failure).

Et puis, s’il le fallait vraiment, ne croyez vous pas que quelques gouvernements pourraient « débrancher » le machin ?

Je n’ai pas d’infos secrètes, mais il me semble assez réaliste d’imaginer que le gouvernement américain, par exemple, a des équipes spécialisées pour « tout débrancher »…

l’avenir du e-commerce – abondance d’ offres ou concentration avec d’énormes supermarchés ?

C’est un de mes sujets préféré en ce moment !

Deux visions de l’avenir donc :

Premier scénario : place aux leaders !

C’est la vision défendue par Pierre Kosciusko-Morizet et biens d’autres (plutôt chez les « gros », bien sûr 😉 ):

Demain, le e-commerce sera réservé à quelques leaders.

Les petits, les moyens n’auront pas les moyens pour exister, pas les moyens d’investir ce qu’il faut pour être au niveau.

Plusieurs signaux récents font peser la balance dans cette direction, avec en particulier l’incroyable annonce de la part de marché d’Amazon aux US : 1/3 de l’ensemble du e-commerce !

On est bien dans une logique de méga-super-marché du net. Et comment faire mieux qu’Amazon, quand on sait qu’ils investissent 1 milliard $ par an en R&D !

Deuxième scénario : internet est un lien entre les vendeurs et les clients, quelque soit la taille des vendeurs.

Dans ce scénario, chaque vendeur à le moyen de se créer un « son espace » sur Internet.

Chacun, dans la mesure de ses ambitions, peut utiliser le canal Internet pour tisser un lien direct entre ses produits, son offre et ses clients.

Et les places de marchés ?

Cette vision binaire est en fait bien trop simpliste.

La logique des places de marchés, mise en place par la plupart des leaders e-commerce, rend le paysage bien plus compliqué, puisqu’il est possible pour un producteur de vendre ses produits sur Internet, avec sa propre boutique, hébergé par les leaders e-commerce.

Ces places de marchés sont clairement des alternatives intéressantes pour pas mal de vendeurs.

Mais ce n’est évidement pas le cas pour certains acteurs, qui ont des marques fortes (producteurs ou distributeurs) et ne souhaite pas entrer sous le joug de ces gros acteurs du e-commerce, et qui veulent se monter leur solution e-commerce.

Alors, ça sera comment demain ?

Je continue de penser que le premier scénario n’est pas certain, mais il faut reconnaitre que pour l’instant, on va plutôt dans cette direction…

Pour en sortir, il faudrait que des acteurs, ayant une vrai culture e-commerce et logicielle, sortent enfin des briques e-commerce de grande qualité.

(Article ou j’avais déjà abordé le sujet de la concentration du marché)

Conflit d’intérêt chez Google !

Au début, les choses étaient simples : Google avait un moteur de recherche, meilleur que les autres.

Les « bambins » à la tête de cette gentille boite ne s’embarrassaient pas avec les détails du genre « comment gagner de l’argent » puisqu’ils voulaient plus modestement changer le monde…

Bon, ils ont fini par trouver un patron suffisamment malin pour les faire évoluer en douceur vers un modèle économiquement rentable, à savoir Adwords / Adsense.

Google cherche à se diversifier, et développe tout azimut pleins de services. Certains passent à la trappe, d’autres vivent et se développent très bien au contraire.

Au passage, il me semble qu’il y a beaucoup d’intelligence dans le mode de développement des projets. Un nouveau projet ne doit pas s’embarrasser de l’existant… Et c’est très bien comme ça !

Donc, pleins de nouveaux services… Web pour la plupart (je ne parle donc pas des projets pour aller sur Mars, ou liés à l’environnement).

Ainsi, Google a développer différents services de traduction en ligne.

Tant que les services sont ‘étanches’, rien à dire…

Mais voilà, ça change.

Si vous tappez « translate maison » dans le champ de recherche de notre moteur préféré, la première réponse est… le service de Google qui propose, directement sur la page de réponse, des propositions de traduction.

C’est un changement énorme : Google pousse son service de traduction, au détriment des boites spécialisées sur ce sujet.

Cet exemple peut facilement se généraliser, pour des services de type office, news…

Donc, Google utilise le fait qu’ils sont en même temps au mannettes du moteur de recherche et fournisseur de services pour pousser ses services lors d’une recherche.

Je pense que c’est une dérive, qui bien sûr ce comprend, mais qui est dangereuse… exactement comme quand on reproche à Microsoft de favoriser Internet Explorer avec Windows.

(info trouvée ici)

Le prochain Google sera Français ?

Probablement comme beaucoup d’entre vous, j’ai suivi ce sujet (ici en particulier).

J’ai un avis très précis sur la question.

Je pense qu’il y a plusieurs obstacles, et en particulier je trouve bien dommage que personne n’ai pensé à suggérer une réflexion sur un Small Business Act Européen, a mon avis bien plus efficace que les aides de la commission européenne, qui ne font qu’aider les grosses boites bien établies.

Si vous avez la flemme de regarder les 2h de vidéo, voici ce que j’ai noté :

  • Pierre Kosciusko-Morizet (PKM) : Très énervé par les différences de TVA entre les pays européens. Pense à s’installer au Luxembourg pour bénéficier d’une TVA à 15%
  • PKM : Morcellement du marché européen. Vendre en France, c’est vendre à 50 millions de clients. C’est plusieurs centaines aux US
  • PKM : Plusieurs lois actuellement vont plutôt dans le sens de freiner l’innovation. Pourquoi taxer l’Internet : quand on taxe, c’est pour freiner. Exemple : le pétrole, pour pousser de nouvelles énergies.
  • PKM (encore) : trop de lobby fait par les gros « anciens », qui ne voient dans l’Internet qu’une agression sur leurs marchés historiques (presse, maisons de disque, …)
  • Catherine Barba : énervé contre la loi Chattel, et le remboursement obligatoire en cas d’annulation par le client. C’est vrai que là encore, ça va pousser à développer des sites depuis d’autres pays. C’est ne pas comprendre qu’Internet est global. PKM reprendra cet argument un peu plus tard…
  • Laurent Kott : La vrai barrière à l’entrée de Google, c’est sa capacité à faire tourner des dizaines de milliers de serveurs en parallèle ! Très peu de personnes au monde savent faire une chose pareille !
  • PKM : Pousse pour que l’état mette du haut débit partout, plutôt que de chercher à taxer.

Eric Besson a fait un discours, et je n’ai rien noté…

Avenir du e-commerce : vers une concentration du marché ?

Quand j’analyse le futur, il y a des sujets sur lesquels j’ai des certitudes. Par exemple, aucun doute, dans les années à venir, les technologies vont encore énormément évoluer, et les boutiques et services en lignes seront de plus en plus riches, avec beaucoup de médias.

Mais il y a des questions qui me semblent plus complexes.

Celle de la concentration du marché en fait parti !

Quelle question ?

Certains pensent que le e-commerce, c’est la possibilité de créer un lien direct entre les producteurs et les consommateurs. C’est la « désintermédiation » (quel mot immonde…).

Chaque producteur, du plus gros au plus petit, peut ainsi en quelques clics mettre sa production en ligne, et la vendre directement à ces clients.

C’est par exemple ce que pense Olivier, quand il s’adresse aux plus petits marchands, pour les aider à vendre plus.

Mais d’autres acteurs pensent le contraire : ils pensent que le métier va ce professionnaliser, ce complexifier, et que mécaniquement, des barrières de plus en plus hautes vont se dresser, faisant émerger des gros, des « monstres » qui seront du bon côté de la barrière, et les autres (la longue traine des commerçants) qui devront passer par les fourches caudines des « gros » acteurs.

Quelle est la logique derrière l’idée d’une concentration ?

L’idée, c’est que si c’est effectivement très facile d’ouvrir un site web qui met en vente des produits, c’est une autre histoire de vendre.

Premier point : il faut faire venir le trafic. On a intérêt à avoir une vrai niche, parce que sinon, on n’a simplement aucune chance de s’en sortir face aux gros acteurs du marché (essayez de vous positionner sur des mots couvert par des leaders (« livre » pour Amazon », « Appareil Photo Numérique » pour Pixmania…).

Autre point : le logiciel, pour gérer une boutique, va nécessairement beaucoup évoluer.

Je pense que le logiciel, pour mettre en ligne des boutiques « modernes » va devenir de plus en plus « lourd », complexe.

Déjà aujourd’hui, l’ajout d’un « vrai » moteur de recherche pour une boutique n’est pas du tout à la porté de tous…

Et puis on en à déjà parlé : faire un site marchand vraiment professionnel, cela demande du cash, pour faire les investissements nécessaire. Si les gros peuvent espérer avoir suffisamment de trésorerie pour investir, pour les petits acteurs, c’est très dur.

Alors ?

Voici ce que je pense (avec une proba de 70% comme ils disent au Gartner) :

Je pense qu’effectivement, il va falloir de plus en plus de solutions logicielles pour mettre en ligne de vrais bonnes boutiques.

C’est là que la vision SAAS prend tout son sens : je crois que les petits producteurs pourront effectivement mettre en vente leurs produits, mais ils le feront avec l’aide d’outils très puissants, mis à disposition par des éditeurs de logiciels et d’autres acteurs, spécialisés et puissants. Les futurs « salesforce » du e-commerce quoi.

Si cette offre n’est pas créée, alors effectivement les petit commerçants auront beaucoup de mal à garder une place au soleil, et le marché sera pris par quelques leaders.

Mais il n’y a pas de raison pour que cette offre ne voit pas le jour ! Simplement, cela prend du temps pour une raison simple : les acteurs en place qui pourraient développer cette offre préfèrent cibler les gros poissons que « la petite friture », et ça se comprend… C’est là qu’il faut être audacieu !

Réfléxions sur l’avenir du droit d’auteur

J’ai regardé l’émission suivante :


Steal This Film II – FR from Nicolas Cynober on Vimeo.

En résumé (le documentaire fait quand même 45 minutes !), le message, c’est que :

  • On est en train de vivre la fin du droit d’auteur, tel qu’on l’a connu ;
  • On ne peut pas empêcher les échanges, c’est trop lié à la technologie Internet, et trop lié à nos gènes. « C’est comme chercher à arrêter de l’eau avec les mains » ;
  • « La musique n’a pas commencé avec le phonographe et ne va pas se terminer avec le Peer 2 Peer » ;
  • C’est la fin de la production de masse et l’avènement de la production UGC.

Je suis en phase avec certains éléments. Je pense en effet que les technologies actuelles rendent la copie « sans perte » trop facile. Avec une carte SD de 16 Go…

Je ne suis par contre pas d’accord avec la fin de ce documentaire. Je ne pense pas qu’on soit tous des artistes. C’est pas parce qu’on tient un blog qu’on est Proust, et c’est pas parce qu’on mix des morceaux qu’on a du talent.

Je trouve très bien que chacun puisse s’amuser, créer, échanger, mais cela ne fait pas de nous de grands artistes.

De tous temps, les artistes ont du trouver des moyens pour gagner leur vie, à partir de leurs créations artistiques. Il faudra trouver le business model adapté à l’aire du peer 2 peer.

(via Kelblog)