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42 stores propose son offre en marque blanche

42 Stores est une solution e-commerce en mode SAAS.

Olivier propose un prix un peu différent des concurrents, puisqu’il propose un prix à la performance : vous ne payez que quand vous vendez.

La solution est ouverte pour les particuliers, qui veulent se lancer dans le e-commerce.

Mais olivier va plus loin, en proposant sa plate forme en marque blanche.

Exemple : Grand-Rouen, un site sur l’actualité de Rouen, propose à tout un chacun d’ouvrir sa boutique. Vous avez compris, derrière, c’est « powered by » 42 Stores.

Tout le monde est gagnant : 42 Stores élargi ainsi sa base client et augmente ses revenus.

Pour le site partenaire, l’intérêt est d’avoir des revenus complémentaires, et d’apporter un service aux Internautes.

Au passage, je profite de ce billet pour relayer une info : 42 Stores recrute (informatique et e-commerce).

Les solutions e-commerce SAAS dans le JDN

Le journal du net vient de mettre en ligne un article sur les solution e-commerce SAAS.

C’est une très bonne lecture puisque j’y ai contribué ;).

Tout le monde fait du e-commerce viral avec cartfly

Vous avez des produits à vendre ?

Vous voulez vous essayer au e-commerce, sans avoir à « payer pour voir » ?

Cartfly propose une solution e-commerce, 100% SAAS, 100% à la performance : vous ne payez qu’au moment des ventes, Cartfly prend 3% de toutes vos ventes.

Cartfly

L’idée, c’est de vendre les produits un peu partout : sur une boutique hébegée par Cartfly donc, mais aussi sur son (ses ?) blogs, sur ses espaces Myspace et FaceBook, … Bref, sur tous les espaces que l’on a et qui ont un peu de trafic.

Comment ? Simple, encore l’utilisation des widgets. Une fois votre boutique configurée, Cartfly génère pour vous les applications, permettant de mettre en ligne vos boutiques soit via des applications (Facebook, Myspace) soit via des widgets qui pourront être facilement intégrés dans des blogs.

A voir comment cette startup se développe, mais c’est clairement une alternative intéressante pour se lancer dans le e-commerce.

(via manu… encore !!!)

Google Friend Connect

Vous avez un site web.

Vous voulez lui ajouter des fonctions « sociales » ?

Google Friend Connect est fait pour vous !

Concrètement, Google Friend connect, c’est un ensemble de Widgets, que vous ajoutez sur votre site, et qui permettent :

  • De gérer la liste des « amis » du site : les Internautes qui passent, et qui s’inscrivent dans la liste ;
  • De noter et commenter les éléments du site (produit, article, …) ;
  • De rajouter tout un tas d’autres applications, liées à la communauté, comme un système pour envoyer des photos, …

Comment ça marche ?

Pour celui qui gère le site, c’est très simple à mettre en œuvre :

Vous vous inscrivez sur le service.

Vous paramétrez vos widgets (taille, couleurs, fonctions), vous copiez le code généré que vous collez dans votre site web.

La suite est automatique.

Pour les utilisateurs, il faut se connecter, avec différents identifiants possibles (gmail marche bien sur), et ensuite, tout marche tout seul : vous pouvez ajouter un commentaire, noter, …

Copie d’écran de la liste des inscrits :

Image du widget permettant de gérer la liste des inscrits

Copie d’écran du widget pour ajouter des commentaires :

Image du widget permettant de gérer les avis des utilisateurs

En synthèse

Cette application est donc un concurrent frontal de services de type MyBlogLog (afficher automatiquement les visiteurs d’un blog… ou d’un site).

On est sur un modèle pur SAAS : le service et les données sont gérées sur les serveurs Google.

Sur le fond, on est en pleine guerre stratégique sur les réseaux sociaux : Google développe ce genre de service pour pousser le modèle ou en fait, le réseau social est le web directement : les fonctions « virales » sont intégrées dans les sites eux mêmes. L’autre modèle, c’est celui de FaceBook ou Myspace : des univers qui veulent apporter « tout ce qu’il faut », pour capter les utilisateurs à rester sur ces services.

La force de Google, c’est sa marque, sa crédibilité, et puis également la base des utilisateurs ayant un compte Google.

Mais ça va pas être facile si ni FaceBook ni Myspace n’ouvrent leurs services pour ce type d’usages (et c’est bien ce qui se passe pour l’instant).

Sur la forme, d’ici quelques mois, des technologies permettront d’utiliser ce type de service sans avoir à copier-coller du code, mais plutôt par de simple drag&drop d’éléments graphiques.

Club innov-it sur le SAAS

J’étais ce matin à une présentation de sociétés, ayant en commun d’être sur le créneau du SAAS (organisé par innov-it).

Le SAAS, c’est le nouveau nom pour l’ASP. En un mot, c’est utiliser un service en ligne, sans installation chez vous donc.

On est tous des utilisateurs aujourd’hui de solutions SAAS, via gmail par exemple.

J’y suis allé pour plusieurs raisons : pour faire de la veille, et voir s’il n’y avait pas dans le lot quelques belles innovations en préparation pour notre domaine préféré : le e-commerce. L’autre raison, vous le savez, c’est que je suis convaincu qu’à moyen terme, le SAAS va se développer énormément.

J’ai ainsi appris qu’on avait un club en France sur l’ASP : l’ASP Forum. Hum, pas très glamour ce site ;).

J’ai pu voir défiler une vingtaine de boites, venues présenter leur projet, soit pour rechercher des partenaires, soit pour chercher des sous.

J’y ai vu quelques boites intéressantes et liées au e-commerce, dont je vous parlerais bien vite (dont une solution pour automatiser la saisie des formulaires, concurrent de spoonkey donc, ou autres solutions pour réaliser des sites 3D… concurrent de VB2S donc).

Un regret : personne n’a parlé des enjeux à venir pour le SAAS. On n’a pas parlé, par exemple, de la problématique de mashup, pourtant fondamentalement liée au modèle SAAS : comment brancher plusieurs solutions SAAS entre elles ?

Tous les articles de ce blog sur le SAAS.

Quel pricing pour les offres SAAS ?

Le SAAS est l’avenir de nos systèmes informatiques, en particulier pour le e-commerce.

Pour que cette mutation se fasse, il faut que les offres matures voient le jour, avec des prix adaptés.

Le modèle Salesforce

La star du SAAS, c’est Salesforce.com (solution qui permet de gérer les données liées à la prospection commerciale et au suivi de la relation avec les clients).

Le prix est principalement basé sur le nombre d’utilisateurs. Le prix d’appel est de 20$ par utilisateur et par mois.

Le modèle de prix est excellent : pour une petite boite, avec par exemple 2 ou 3 comptes, le prix est très bas.

Et puis, les revenus d’une boite sont toujours liés aux nombres de commerciaux. Le prix de la solution s’adapte donc très bien aux petites boites et aux gros groupes.

A l’autre bout de la chaîne, l’exemple d’Amazon

Amazon propose également des solutions SAAS, mais en « partant du bas ».

Amazon propose, avec S3, une solution de stockage et d’hébergement de services en lignes.

Voici la grille de prix proposé par Amazon :

Storage
$0.18 per GB-Month of storage used

Data Transfer
$0.10 per GB – all data transfer in

$0.18 per GB – first 10 TB / month data transfer out
$0.16 per GB – next 40 TB / month data transfer out
$0.13 per GB – data transfer out / month over 50 TB

Requests
$0.012 per 1,000 PUT or LIST requests
$0.012 per 10,000 GET and all other requests*

Comme vous pouvez le voir, le prix est 100% basé sur l’usage. On paye le stockage et les flux, entrants et sortants.

L’avantage de ce modèle est qu’il est lié aux coûts d’Amazon (qui doit acheter des disques pour stocker les données, et acheter de la bande passante).

Ce modèle présente à mon avis deux inconvénients :

  • Il n’est pas forcément évident, pour l’utilisateur, d’anticiper le prix de la solution ;
  • Le prix n’est pas dépendant des revenus. Cette solution sera très avantageuse pour certains, et très cher pour d’autres.

Les exemples liés au e-commerce

Plusieurs éditeurs de logiciels proposent dès aujourd’hui des solutions de type SAAS. Je pense en particulier à des solutions de moteur de recherche, à intégrer dans les sites marchands.

A mon sens, les solutions ne sont pas très matures (en tout cas au niveau du « packaging », de l’offre. Un signe qui ne trompe pas : impossible d’avoir une grille de prix. On est en fait sur du « sur mesure ».

Autre point : ces solutions visent plutôt les gros acteurs. On comprend la logique : il vaut mieux vendre une solution chère à un petit nombre d’acteurs que diluer son effort commercial, avec des petits revenus pour chaque vente.

C’est vrai, mais :

  • La concurrence est très rude : tout le monde cible les « gros poissons » ;
  • Le principe même du SAAS, c’est qu’on peut cibler tout le monde, y compris les petits acteurs, et qu’on y gagne de l’argent, avec un modèle du type ‘les petits ruisseaux font les gros fleuves ».

Autre élément : ces solutions sont aujourd’hui assez « technique » à mettre en œuvre. On est loin du « plug & play ».

Quel avenir ?

Les solutions doivent donc s’améliorer, avec une mise en œuvre plus rapide, et donc une interface plus simple, mieux travaillée (marrant, ça fait référence, sans que ce soit prémédité, à mon billet précédent).

On doit trouver un prix acceptable pour les petites boites et dans le même temps un prix qui rapporte suffisamment pour permettre à l’éditeur de vivre, en faisant évoluer la solution (investissement R&D).

Prenons l’exemple d’un moteur de gestion de catalogue, en SAAS donc.

Quels peuvent être les éléments de pricing :

  • Eléments « physiques » :
    • Nombre de produits ;
    • Espace physique occupé (un peu comme S3) ;
    • Nombre de visites ;
  • Autres critères :
    • Nombre de produits vendues par mois ;
    • Chiffre d’affaires ;

Le chiffre d’affaire est un critère qui peut sembler intéressant pour l’éditeur, mais il est délicat à faire accepter par les clients en général et par le e-commerçant en particulier.

Les critères physiques ont l’avantage de l’objectivité, mais cela ne me semble pas parfait non plus : un commerçant peut démarrer avec beaucoup de produits, sans pour autant avoir des revenus importants… Un peu comme si Salesforce.com nous faisait payer au nombre de contacts.

Vous le voyez, il reste du travail…

Autres articles sur le sujet :

Le monde SAAS selon Amazon

Pour tout le monde, Amazon, c’est un boutique de vente en ligne.

Mais Amazon a également une offre SAAS qui s’enrichie de mois en mois.

Le SAAS, c’est l’idée, à mon avis promise à un très grand avenir, que les systèmes d’informations vont évoluer, et que ces systèmes seront de plus en plus répartis, et géré non pas par les entreprises directement, mais par des tiers.

Le leader du domaine, c’est bien entendu salesforce.com qui propose une solution CRM en mode SAAS donc.

C’est donc une approche « métier », c’est à dire proposer un service, qui cible directement un besoin de l’entreprise (le suivi des contacts commerciaux en l’occurence).

Logo d'Amazon Web ServicesAmazon propose une approche opposée, qui « part du bas ».

Ils ont commencé par S3 (Simple Storage Service), qui consiste à proposer du stockage en mode « service » : un client peut ainsi louer en ligne un espace de stockage.

Le prix est à l’usage, 100% dépendant des volumes :

  • 0,18$ par GB et par mois ;
  • 0,10$ par GB envoyé vers l’espace de stockage ;
  • 0,18$ par GB sortant de l’espace de stockage ;
  • 0,012$ par requête.

On paye donc tout, mais 100% au volume et sans limite basse. Un petit service va donc payer quelques $ par mois. On est à fond sur l’idée des petits ruisseaux qui font les grands fleuves.

Amazon a étendu son offre avec la mise en ligne d’une base de données, sur le même principe : Amazon Simple DB.

Le prix est calqué sur le modèle de S3, on paye au stockage, et aux requêtes.

Enfin, Amazon propose une offre de paiement en ligne, également en mode SAAS.

L’idée est clair : proposer des briques de bases, qui permettent de construire des applications en ligne, le plus simplement possible, et avec un prix complètement dépendant de l’usage : pas cher au début, plus cher ensuite, mais si il y a du trafic, on peut imaginer qu’il y a des revenus (quoi que 😉 ).

Je ne sais pas ce que cette expérience d’Amazon va devenir, mais je suis convaincu par l’approche, que ce soit mis en oeuvre par Amazon ou par d’autres.