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L’annonce de l’iPhone 4s, hier…

Difficile d’accéder à l’annonce hier :

Enfin :

Petite visite sur le site d’Apple après l’annonce :

Bon, et chez les opérateurs : pas un seul opérateur ne propose l’iPhone 4S ! Ni Orange, ni SFR, ni Bouygues !

Sinon, par rapport aux attentes : je ne m’étais pas trompé ;).

Le truc à tester, c’est bien sûr l’application Siri de reconnaissance vocale. Gadget en plus ou nouvelle révolution de l’interface ?

En tout cas, je ne pense pas, comme on peut le lire ici ou là, que l’annonce de cette version soit décevante. Il faut voir qu’Apple trace sa route, et se prépare à une énorme révolution, j’ai bien sûr nommé iCloud.

C’est une rupture, et il faut un peu de temps pour la préparer et la déployer.

L’iPhone 5 viendra bien assez tôt ;).

Et je suis très admiratif de la capacité d’Apple à rester extrêmement focus, sur très peu de produits.

Un seul terminal, a comparer aux centaines de modèles proposés par Nokia ou autres Motorola…

Apple – Secret story

Incroyable, incroyable cette capacité à garder le secret sur un lancement mondial.

Faire un truc en secret, quand on est « petit », c’est pas très compliqué.

Mais là, il s’agit de lancer un (des ?) nouveau produit, dans le monde entier. Cela implique de grosses usines pour produire à des millions d’exemplaires des téléphones, à négocier avec les opérateurs, à préparer la distribution sur les différents points de ventes, …

Et jusqu’à ce soir, personne ne sait vraiment ce qui va être annoncé.

A seulement 2j de l’annonce, il y en a encore qui parle d’un iphone 5 avec un form factor différent (voir les fuites sur les nouvelles housse).

Depuis que je suis la saga Apple – iPhone, c’est la première fois je crois que le secret est aussi bien gardé.

Comment ont ils fait ? Ils ont probablement lancé de fausses infos pour brouiller les pistes.

Ils peuvent, par exemple, construire un modèle « fake » avec un le bon hardware mais le mauvais form factor. Avantage : ça brouille les pistes.

Bon, les choses semblent quand même converger vers un iphone « 4S », c’est à dire reprenant la forme de l’iPhone 4 mais avec un « intérieur boosté ».

On saura donc mercredi, a quoi ressemble l’iPhone 4S, s’il a bien 64 Gb de mémoire, un processeur de nouvelle génération, un capteur video de 8 mpixels…

Et surtout, on attend avec impatience la démo du nouveau service vocal.

Pourra-t-on dire :

« acheter sur Amazon le dernier livre de Guy Kawasaki » ?

 

L’iPhone 6, prochaine grosse rupture

On est toujours à se demander quel sera la prochaine rupture.

On sait déjà que ça ne sera pas l’iPhone 5, qui sera « simplement » mieux : écran, mémoire, capteur vidéo, …

La vrai révolution viendra avec l’iPhone 6, et un concept de communication révolutionnaire :

(via services mobiles)

Apple et son culte du secret ! On nous cache tout…

On est probablement à un mois de la sortie du nouvel iPhone.

Une telle sortie, mondiale, ne peut pas se faire sans que rien ne filtre.

On apprend donc, ici ou là que :  les allemands peuvent pré commander l’iPhone 5 (sans l’avoir vu !), la date de sortie semble converger début octobre.

Et on voit fleurir tout un tas de maquettes, plus ou moins bidon.

Mais, jusqu’à aujourd’hui, on a en fait très peu d’info, et toujours pas d’annonce de keynote de la part d’Apple !

Alors : un ou deux iphones ? Fond courbe (comme le 3) ou plat (comme le 4) ?

On ne sait pas grand chose.

Ce qui est certain, c’est : un processeur plus rapide, un capteur 8 Mpixels

Ce qui est pratiquement sûr : 64 Gb

Ce qui est tout à fait possible : la sortie de deux modèles : le 5, et un modèle « bas de gamme » issu d’une amélioration du 4.

Les trucs auquel je ne crois pas : le NFC, parce que si la techno est mûre, elle n’est pas assez déployée pour que ça soit réellement utilisable par les usagers.

Mais après, c’est le mystère !

Aurons nous une keynote, comme c’est l’habitude pour Apple, avec un « special guest » de Steve Jobs, ou est-ce que le départ de Steve Jobs va être marqué par une sortie d’un nouvel iphone sur le marché sans annonce ?

Pour ma part, je parie pour :

Une annonce début octobre, avec une mise en vente pratiquement dès l’annonce

Une apparition de steve jobs (sinon, c’est qu’il n’est vraiment pas bien)

Personnellement, si vous voulez tout savoir, je compte m’acheter un 5 pour changer mon 3 Gs, et en profiter pour changer d’abonnement 😉

Intégration verticale ou horizontale ?

Olivier a fait un billet que je trouve passionnant, sur les stratégies d’intégrations, verticales ou horizontales.

(re)Prenons les exemples cités par Olivier :

Apple a clairement une stratégie verticale : ils veulent tout maîtriser, depuis le hard jusqu’au soft.

Sauf que, sauf que toute l’intelligence du modèle est d’avoir une dernière couche ouverte : ils auraient pu pousser la logique un cran plus loin, et se garder la main sur les applications… et tout perdre.

Donc, le modèle est vertical, avec une ouverture très très bien faite au dernier niveau. Bien faite car il y a tout ce qu’il faut : rémunération, environnement de développement top, API complète, …

Bon, c’est vrai qu’Apple « déborde » sur la dernière couche. Exemple, les applications les plus mises en avant sur l’App Store, c’est à 90% des applications Apple (Lion, …). C’est dangereux pour Apple de pousser trop loin dans ce sens…

Un autre exemple intéressant en ce moment est bien sûr Google.
Google a certains axes horizontaux : Google se développe sur la recherche, la géolocalisation, « office en ligne », …

Mais Google cherche également à se développer verticalement :

Sur le PC, Google s’étend verticalement en développant son OS, son navigateur, et ses services.
Google essaye même d’aller « presque » jusqu’au Hard, avec les Chromebook.

Sur le mobile, Google se développe clairement verticalement : rachat de Motorola (donc maîtrise du Hard), OS Androïd, Applications mobiles.

Sur le mobile, même si l’intégration verticale peut sembler très proche, entre Apple et Google, elle est en fait très différente, ne serait-ce que par la différence de culture en Apple et Google.

Google, c’est « don’t be evil » alors qu’Apple, ça serait plutôt « keep it secret » 😉

Bon, dans notre monde du e-commerce, il y a aussi des mouvements, verticaux ou horizontaux.

Exemple d’intégration horizontale : IBM, qui achète différentes briques autour du e-commerce, de manière a couvrir le besoin le plus large possible, et être l’unique point d’entrée chez des clients « bleu ».

chez IBM, il y a aussi une intégration verticale : du hard au service, en passant par l’hébergement.

Autre exemple : eBay, avec l’élargissement de l’offre, horizontalement : petites annonces, vente aux enchères, …

eBay est également à suivre au niveau de l’offre pour les e-marchands, avec la future plate forme X-Commerce, dont on doit avoir plus de news bien vite.

Troisème exemple de notre domaine, exemplaire : Amazon bien sûr.
Amazon a clairement une stratégie horizontale en élargissant le catalogue au maximum.
Mais Amazon a aussi une stratégie verticale, en vendant ses propres produits (Kindle), et en ayant une maîtrise complète de pratiquement toutes les couches du système e-commerce (hors hardware et transport).

Pour un site e-commerce, la question se pose, de ce qui doit être maîtrisé par la boite, et ce qui ne doit pas l’être.

La priorité peut être :

  • De développer l’offre, la plus large possible (développement horizontal), c’est bien toute la logique des stratégies actuelles de place de marchés.
  • D’offrir un service le plus complet possible, de l’avant vente jusqu’au service après vente (développement vertical)

Pour offrir son service, le e-marchand doit il complètement maîtriser les « couches du dessous » ?
S’il est évident que le hard et les couches basses (OS, serveur HTTP) n’ont pas grand intérêt, la question est légitime pour les éléments « au dessus ».

Autre question : que doit il maîtriser, au niveau service ? Doit il externaliser la logistique, la relation client ?

Que des bonnes questions, avec des réponses spécifiques, pour chacun ! Pas de recette magique, désolé 😉

En tout cas, déjà, mettre ces questions sur la table, et y réfléchir, c’est déjà pas mal !

Ce qui va manquer à Apple

J’ai pu lire ici ou là qu’Apple devrait très bien pouvoir continuer sans Steve Jobs.

Peut être…

Ce qui, à mon sens, sera le plus difficile à remplacer, c’est la vision stratégique développée par Steve Jobs, et son incroyable capacité à la mettre en oeuvre.

Steve Jobs a su prendre des risques, et faire faire à son entreprise des changement radicaux sur des choix originaux.

Alors que la boite n’est pas très en forme, il lance l’iPod.

Il crée une autre énorme rupture avec l’iPhone.

Puis encore une autre avec l’iPad.

Cette capacité à développer une vision originale est très rare.

Tim Cook est sans doute un bon directeur des opérations. Il va poursuivre la route : mise à jour des produits (iphone, ipad, mac, ipod) plus fins, plus puissants, avec plus de fonctions intégrées dedans.

C’est très bien pour les 2/3 années à venir, mais si Apple avait fait ça dans les années précédentes, on n’aurais eu aucun des nouveaux produits.

Alors, qui sera le prochain visionnaire pour Apple ?

Le prix de l’iCloud… Pour apple

Je me suis amusé à faire quelques calculs.

Apple annonce avoir vendu 200 Millions de terminaux iOS.

Si on prend l’hypothèse que 30% des clients ont 2 terminaux apple, cela fait 140 million de compte.

D’ailleurs, Apple annonce avoir 225 millions de comptes, mais cela comprend les comptes des utilisateurs itunes sur Mac, sans terminaux iOS donc.

Apple propose iCloud gratuitement, avec 5 Go de stockage.

Si on prend l’hypothèse que globalement, les clients utiliseront 30% de cet espace de stockage, cela fait :

140 Million * 30% * 5 Go = 210 Million Go

Soit 210 000 To (Téra)

Ou encore 210 Po (Péta)

Avec des perspectives de croissance raisonnable, Apple a du prévoir une marge de croissance.

Il est sans doute raisonnable d’imaginer une capacité de stockage de l’ordre de 500 Po.

Finalement, cela ne fait que 0,5 Eo (Exa = 10 puissance 18)

Si Apple utilise des disques de 2 To redondés, il faut 500 000 disques…

Bien sur, cela ne couvre qu’un aspect du sujet : il faut également de la puissance de calcul, de la bande passante, du courant, …

Cela explique la taille des data center d’Apple :

Tout ça pour supporter un service gratuit !

C’est bien l’une des très grosse tendance du Web : des services bien plus avancés, bien mieux intégrés, mais centré sur peu d’acteurs.

Apple prend une respiration ?

J’ai suivi les annonces récentes d’Apple.

J’ai trouvé des choses intéressantes, mais pas de révolution.

C’est super d’avoir une nouvelle version d’iOS, avec tout un tas de petites nouveautés sympa.

C’est cool Lion. Exemple : la fonction qui permet de sauvegarder complètement l’application quand on quitte…

C’est une bonne idée : iCloud, avec un prix attractif.

Mais :

Sur les deux premiers sujets, ce ne sont au fond que de petites mises à jours.

Sur le troisième sujet, iCloud, c’est plus fondamental, certe.

Mais sur ce sujet, Apple est suiveur : Androïd a coupé le lien du PC depuis bien plus longtemps.

Alors, Apple serait en panne d’idées ?

Il faut dire que côté innovations, ruptures, Apple nous a habitué à faire très fort :

  • Complet bouleversement du mobile et de l’ergonomie mobile avec l’iPhone ;
  • Création d’un nouvel objet avec l’iPad ;
  • Portable vraiment top avec le nouveau Mac Book Air…

Mon avis est le suivant :

Je pense que le rythme des nouveautés, utile pour le marketing et le commerce, est très difficile à tenir. C’est super qu’Apple arrive à avancer aussi vite. Mais cela n’a rien de choquant qu’ils aient besoin d’un peu plus de temps pour préparer la suite.

Surtout qu’Apple fait un vrai travail de road map, à la différence de beaaucoup d’acteurs.
Road map pour travailler la cohérence de l’offre et des produits.
C’est une contrainte plutôt exigente.

Apple avait déjà pris une telle respiration, juste après la sortie de l’iPhone 1, et avant la sortie de l’iPhone 3. Ils avaient fait une conf, juste sur la préparation de l’environnement de développement des applications… qui a eu le succès que l’on connait.

Pour moi, les dernières annonces me semble un peu du même ordre : pas de révolution, mais la mise en place de pièces, permettant de recentrer la stratégie de l’entreprise. En ce sens, iCloud est clairement l’annonce la plus importante.

Maintenant, je suis près à parier que les dates de sorties des différentes offres annoncées auraient du être le jour de la conf… ça doit donc dérapper un peu.

Enfin, je ne sais pas vous, mais j’ai trouvé Steve Jobs en petite forme. La question qu’on peut se poser est bien de savoir si « Apple respire bien » avec son boss plus distant, moins aux afaires ?

Si Apple bosse bien, ils devraient sortir pas mal de nouveautés dans les mois à venir :

  • Nouvel iPhone, avec peut être une mise à jour mineure en septembre, et une mise à jour majeure en 2012. Peut être commenceront ils à mieux segmenter l’offre, en sortant un iphone low cost ?
  • Mise à jour du MacBook Air. Nouveau processeur, SSD plus gros, et, pour me faire plaisir, une carte 3G intégrée 😉

On parle aussi beaucoup du paiement intégré dans le mobile. Je suis prudent sur ce point là, parce que ça demande l’existance de tout un éco système, pas si simple que ça à mettre en place, ça prendra surement plusieurs années à se mettre en place.

J’ai entendu parler d’une télé Apple. Je n’ai pas d’avis sur ce « truc » : qu’est-ce que ça peut apporter, en plus d’une télé connecté à une box ?

Après, au delà des évolutions classiques (processeur, écran, capteur photo, RAM, …), quelle grosse révolution Apple peut apporter ?

J’ai plusieurs pistes pour ma part :

Apple pourrait décliner l’iPad. Pour moi, l’iPad ouvre la voie à de nouveaux usages. On peut décliner le principe, et diversifier le form factor (vous me voyez venir, avec mon iPad dual screen 😉 ).

Il y a encore beaucoup à faire au niveau des interfaces de saisies : le tactile multi point, c’est très bien… Mais Apple (et beaucoup d’autres) continue de travailler cet axe là.

Enfin, le développement de services, très bien intégrées dans iCloud peuvent changer la façon dont on se sert de ces équipements. C’est un point à suivre de prêt.

Et vous, vous voyez quoi comme prochaine révolution ?

Le stockage local, enjeu majeur du HTML 5 et de l’avenir du Web

Quelle sont les différences entre une application « lourde » et un service Web ?

Heu, ces différences sont de plus en plus difficiles à identifier.

C’est d’ailleurs bien la vision de Google, qui va proposer, dans les prochaines semaines, des ordinateurs portables Chrome.

L’OS a fusionné avec le navigateur.

C’est une tendance lourde, qu’on vie tous, tous les jours.

Par exemple pour le mail, en ce qui me concerne, j’ai mis quelque temps à résister, puis j’ai basculé sur une utilisation complètement web du mail (gmail en ce qui me concerne).

Pourquoi ?

Parce que j’ai estimé, à un moment donné, que les avantages du web mail étaient supérieurs aux inconvénients.

Principal avantage : j’ai accès aux mails depuis plusieurs appareils, ordinateur, mobile, avec des données toujours à jour.

Mais, c’est la limite, j’ai un service très dégradé en mobilité, quand le réseau est mauvais ou inexistant (train, avion, …).

Je suis convaincu que l’enjeu majeur, pour que cette nouvelle recette prenne, est le stockage local.

Le stockage local permet de développer des services qui fonctionnent même quand le réseau n’est plus là.

C’était bien le rôle de Google Gears.

Pour revenir à mon exemple Mail, quand Google Gears fonctionnait, l’usage était réellement bluffant : on accède à ses mails, avec ou sans réseau : rechercher dans la base des mails, écrire de nouveaux mails, …

Mais alors, pourquoi Google a arrêté le développement de ce module ?

Parce que cette fonction est nativement intégrée dans le HTML 5 ! Cela veut dire que les nouveaux navigateurs devraient intégrer nativement cette fonction de stockage local.

Si les choses se passent bien à ce niveau là, on devrait donc voir, dans les prochains mois, l’aboutissement de cette mutation, cette véritable révolution !

Révolution parce que cela change l’écosystème, avec la disparition de l’OS tel qu’on l’a connu depuis plus de 20 ans.

Les principales forces en présence sont les suivantes :

  • Microsoft : est pris entre deux contraintes opposées : défendre son business actuel, et donc chercher à protéger le marché actuel, avec une licence pour Windows, et des licences pour chaque application acheté.
  • Google : à fond pour que l’avenir de l’ordinateur soit 100% web, et 100% via le navigateur. C’est le principal moteur de cette révolution.
  • Apple : est dans une situation différente des autres. D’un côté, Apple est constructeur d’ordinateurs, avec un OS spécifique. De l’autre, Apple travaille, comme Google, pour « transformer l’expérience utilisateur » et proposer une interface mieux intégrée, moins technique, avec toute la gamme des terminaux mobiles iOS : iPod, iPhone, iPad.

La vision d’Apple et de Google ne sont pas si différentes que ça, sauf que Google propose de passer par des technologies ouvertes, alors qu’Apple propose cela au travers des technologies propriétaires.

Tout cela promet d’être passionnant !