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Premiers retours du MIX 07 de Paris : WPF & Silverlight

J’étais aujourd’hui au MIX 07 de Paris (merci Julien).

Logo MIX 2007

Ça m’a notamment permis de mieux comprendre ce qui se cache derrière les produits WPF et Silverlight.

WPF

C’est une solution directement concurrente de AIR d’Adobe (ex Apollo : plus de billets ici)

Cela permet de développer des applications, avec des jolis effets graphiques et qui peuvent tourner en mode local ou en mode connecté.

C’est donc l’implémentation Microsoft pour faire des jolis RDA à la sauce Microsoft.

WPF est le composant interface de Windows Vista et est basé sur Microsoft .NET 3.0.

Deux exemples d’application :

Silverlight

C’est un package, qui permet d’enrichir l’expérience utilisateur dans le navigateur.

C’est donc plutôt le concurrent de Flex d’Adobe.

Cela comprend un plug-in pour votre navigateur préféré (Safari, Internet Explorer ou Firefox), sur votre OS favori (Mac ou PC).

Microsoft fournit également des outils auteurs pour générer des contenus silverlight.

Silverlight est en fait un sous ensemble de WPF.

Silverlight est très orienté animation vectorielle et video. Quand on met un élément développé en silverlight dans une fenêtre Web, on peut retailler la fenêtre et l’ensemble des éléments silverlight se retaillent dynamiquement.

Pour la vidéo, il y a tout un tas de fonction pour améliorer l’expérience de l’utilisateur : insérer des zones sensibles dans la vidéo, pouvoir superposer des zones par dessus des vidéos (publicité, …).

Plus d’infos sur Silverlight ici.

En synthèse

On est encore au tout début de ces technologies, et on sent bien que tout cela n’est pas encore mature. Ainsi, on a eu une démo qui montrait comment éditer un contenu Silverlight. Quand il a fallu ajouter un comportement simple (lancer une animation sur un clic), il a fallu éditer à la main le code source sous-jacent (XAML) et donc sortir de l’environnement graphique. Ensuite, il n’était plus possible de revenir dans l’outil auteur, car il ne reconnaissait plus le code source ainsi modifié !

Pour nous, acteurs du e-commerce, il convient de suivre tout celà de très près !

Messieurs les experts, ai-je bien tout compris ?

Je ferai d’autres retours sur MIX 07. Ambiance sympa et démos intéressantes. J’ai trouvé « rude » le repas facturé 12 € et contenant deux sandwiches type « SNCF année 50 » et une banane venant probablement de la même époque ;-). Microsoft fait surement ça pour être certain qu’on vient bien pour écouter les conférences !

San Dimas Project : premiers retours !

Je viens de recevoir le mail avec les codes d’accès pour l’application San Dimas (j’en avais parlé ici).

Vous pourrez trouver d’autres billets sur Apollo ici.

D’ailleur, il faudrait que je me mette à jour, on ne parle plus d’Apollo mais de AIR : Adobe Integrated Runtime.

Comme d’habitude, tout a commencé par une courte phase d’installation :

Installation de l'application San Dimas

Il faudra qu’ils fassent des progrès à l’avenir, pour avoir des applications signées, et donc sans les warnings du bas de l’écran.

Je suis ensuite arrivé sur l’écran de login :

Ecran d'accueil de login de l'application San Dimas

Puis, enfin, sur la page d’accueil :

Ecran d'accueil de l'application San Dimas

Les imagettes représentent en fait des catégories. Elles changent dynamiquement avec des effets de fondus.

En cliquant sur une imagette, on arrive sur la liste des articles en vente, dans la catégorie sélectionnée :

Liste des produits dans l'application San Dimas

Puis, en cliquant un produit, on arrive sur la page produit proprement dite :

Page produit de l'application San Dimas

Je ne suis pas allé plus loin pour l’instant, je vais tester plus a fond et je vous en reparlerai bientôt.

Tout cela est très prometteur ! 

Du nouveau dans le programme d’affiliation d’Amazon

Depuis ce matin, les affiliés du site Amazon peuvent bénéficier d’une fonction très « Web 2.0 » : les Liens Aperçu Produit.

Concrètement, cela permet aux affiliés d’Amazon de mieux mettre en avant les produits, en faisant apparaitre un popup quand l’internaute passe sa souris sur un lien vers un produit d’Amazon :

Exemple de popup qui s'ouvre automatiquement si l'utilisateur passe sa souris sur un lien d'affiliation

Sympa, non ?

Pour ceux qui veulent tout savoir sur l’affiliation, vous trouverez :

Qui va gagner la bataille des RDA ?

Les applications RDA représentent un enjeu fondamental pour l’ensemble des acteurs. C’est particulièrement vrai dans le domaine du e-commerce :

  • Pour les Internautes, c’est la promesse de services beaucoup plus riches, beaucoup plus faciles à utiliser (voir l’expérimentation de la Fnac pour avoir un avant goût de tels services) ;
  • Pour les marchands, c’est la possibilité d’offrir un meilleur service aux clients, de mieux présenter les produits, de mieux valoriser les marques et les identités visuelles associées.

Dans un tel contexte, l’acteur qui réussira à imposer sa technologie gagnera très gros.

Dans cette bataille, il y a d’un côté Microsoft avec WPF (En anglais), et de l’autre Adobe avec Apollo (En anglais).

Plus d’infos sur Apollo ici. Plus d’infos sur WPF

Quels sont les atouts de chaque camp ?

Microsoft WPF

Microsoft dispose d’une force de frappe colossale, via la base installée Windows. Microsoft peut « bundler » WPF aux prochaines releases des produits Windows, et ainsi permettre un déploiement massif de cette technologie.

C’est bien comme ça qu’en quelques mois, Microsoft a battu Netscape…

Microsoft peut tenter de verouiller le marché, en développant un client universel, qui offre des fonctions exclusives sur les environnements Windows (pour le coup, c’est comme ça que Microsoft a écrasé des acteurs comme Borland). Dans cette hypothèse, WPF offrirait des fonctions sur Windows qu’Adobe ne pourrait pas offrir, n’ayant pas accès à certaines fonctions cachées du système.

Adobe Apollo

Adobe a prouvé sa capacité à déployer des formats réellements universels, avec en particulier le format PDF.

Adobe, ou plus précisément Macromedia, est l’inventeur du Flash, la technologie sous-jacente à Apollo.

C’est un point fondamental, car pour qu’un tel format se développe, il faut des contenus.

Ce format bénéficie d’une très grande communauté de développeurs (plus d’un million), qui savent créer des contenus Flash via les outils auteur Adobe.

Conclusion

D’autres critères vont intervenir dans les mois à venir :

  • Richesse fonctionnelle : si un des environnements devient beaucoup plus riche que l’autre, cela peut jouer ;
  • Terminaux cibles : avoir une technologie qui s’adapte à un plus grand nombre de terminaux peut être un avantage décisif. Exemple : les mobiles représentent un enjeu important ;
  • Sécurité : c’est un item fondamental pour ces applications, surtout vis-à-vis d’applications e-commerce. Pour l’instant, ces technologies ne sont pas assez mures pour qu’on puisse faire des comparaisons.

Enfin, le match va se jouer également au niveau de « l’execution » : la capacité à délivrer des bons produits, au bon moment.

C’est la bataille de deux poids lourds, pour un marché à l’évidence stratégique.

J’ai du mal à croire que les deux solutions peuvent cohabiter longtemps : il y aura un vainqueur et un vaincu.

Difficile de dire qui va gagner.

Si je devais faire un pari, je miserais sur Adobe, dont la culture me semble plus adaptée pour réussir ce challenge.

A lire également, les billets toujours passionnants de Fred sur les RDA

On a le sens du business chez eBay

J’en avais parlé ici : eBay développe une application avec Apollo.

Image de l'application

Je me suis inscrit pour être dans le programme de beta-test.

J’ai reçu un mail ce matin qui me donne quelques infos :

  • La mise en ligne d’une FAQ ;
  • L’annonce de l’ouverture rapide du programme de test.

Mais surtout, ils proposent la mise en vente sur eBay de la place de « premier testeur » de l’application !

Je suis allé faire un tour sur eBay : le prix de l’enchère est actuellement de plus de 200$ !

Vous pouvez aller voir par vous même ici. Encore 4 jours pour enchérir !

Vendre du luxe sur Internet : l’exemple Hermes

Les entreprises qui vendent des produits de luxe ont bien du mal à s’adaper au e-commerce.

Ces entreprises font de magnifiques vitrines, qui permettent de donner une très grande proximité avec le produit.

Super, mais ce n’est pas du e-commerce !

Hermes est à ma connaissance l’une des premières marques à avoir une approche réellement orientée e-commerce.

Accueil du site marchand Hermes

J’ai réellement été impressionné par la qualité du site.

La qualité des photos, tant sur le fond que sur la forme est remarquable.

La navigation dans les catégories est également très bien faite.

Catégorie Cravate sur le site Hermes

On peut choisir la collection en fonction de la couleur via le nuancier sur la droite.

En survolant une cravate, une imagette affiche un détail du motif (Merci Ajax).

En cliquant sur une cravate, on arrive sur la « fiche produit » :

Fiche produit Cravate sur le site Hermes

En survolant la cravate, on affiche une loupe, qui permet de voir en détail la cravate.

Bon, la suite (processus Achat) est à mon humble avis un peu moins travaillé.

A voir également si ce site est bien conçu par rapport au référencement…

Ce que nous montre Hermes, c’est qu’on peut respecter l’univers d’une marque, et faire du commerce sur Internet.

(via capt’ain commerce)

Quand Microsoft fait dans l’open-source

Logo Ajax.asp.netVous connaissez ajax.asp.net (En anglais) ?

C’est un site géré par Microsoft, qui propose des composants Ajax, fonctionnant réellement sur l’ensemble des navigateurs du marché. Ces composants sont proposés gratuitement !

Ils permettent, entre autre, d’ajouter à des sites des composants graphiques « web 2.0 ».

Si j’ai bien compris (ah, quand on ne code plus, …), ces composants sont nativement faits pour interagir avec la plate-forme .Net.

Vous pouvez aller voir une liste de sites qui utilisent ces composants (En anglais).

Au passage, j’ai eu aujourd’hui une présentation détaillée de la plate-forme .Net pour développer des sites Web… Je vous en parlerai bientôt…

Le business de l’écologie vue par Yahoo

Le climat de la terre est-il en train de changer et de se réchauffer ?

Ce réchauffement est-il du à notre activité de terrien ?

Je n’ai pas de certitude, n’étant pas spécialiste du domaine. Je dois donc m’en remettre à des experts… qui ne disent pas tous la même chose…

Ceci étant dit, comme beaucoup de monde, je pense que la réponse est oui aux deux questions.

Et comme beaucoup de monde s’intéresse à ces questions, cela fait un bon « creuset » pour développer de nouvelles opportunités de business.

C’est bien ce qu’a compris Yahoo qui lance un « portail vert », Yahoo Green (En anglais) :

Portail Yahoo Green

Dès aujourd’hui, on peut, entre autre :

  • Suivre des animations flash pour voir comment économiser de l’énergie ;
  • Aller sur la liste des voitures « écolos » ;
  • Enregistrer son propre programme écolo.

On peut facilement imaginer que, si la « sauce » prend, le service va s’enrichir !

Tout cela est naturellement orienté Web 2.0, avec des interfaces Ajax et Flash, du drag & Drop, …

Quel est l’intérêt pour Yahoo ?

  • Donner une image très positive de Yahoo grâce à l’écologie ;
  • Se positionner au coeur de la communauté « verte », et capter une part du trafic des services internet « vert » ;
  • En profiter pour générer de nouveaux revenus de publicité, bien entendu !

D’ailleurs, le vert, c’est également la couleur …

Image d'un billet d'un Dollar US

Du dollar !

Le collaboratif ne résiste pas à la pression

Vu sur 01Net : Des internautes ont manipulé Wikipedia pendant le débat Sarko / Sego

Cette news confirme que le collaboratif ne résiste pas aux pressions, politiques ou économiques.

Les systèmes de recommandations non modérés, non hiérarchisés, sont contournés, détournés.

Aux US : le clic s’achète 1$ (donc, un marchand paye 300$ pour avoir 300 avis positifs « spontannés »).

On connait les ingrédients de la riposte. Les plus importants :

  • Hiérarchiser les utilisateurs ;
  • Valider l’identité des internautes (OpenID devrait nous aider).

Ya plus qu’à…

Le beurre et l’argent du beurre

Comme je l’explique dans ce billet, il est tout à fait fondamental de rendre son site accessible à sa cible.

Est-ce que cela veut dire qu’il faut freiner sa créativité, son désir d’innovation, et rester sur des standards et des classiques, pour atteindre 100% de ses utilisateurs ?

Non, et pour plusieurs raisons.

Premièrement, il est possible de faire un site qui respecte des contraintes d’accessibilité, tout en intégrant des fonctions pour faciliter la vie de l’internaute.

Ainsi, on peut très bien faire des sites qui intègrent de l’Ajax pour améliorer l’expérience utilisateur, et qui fonctionnent très bien sans ces fonctions.

Exemple : on peut intégrer un brin d’Ajax pour afficher des grandes images quand la souris survole une imagette. Cela n’empêche pas d’avoir accès à cette fonction d’affichage sans javascript (par exemple en cliquant sur l’imagette).

Pour les interfaces riches type Flash, RDF et Apollo, on peut avoir une autre approche, qui consiste à développer plusieurs sites pour vendre les mêmes produits.

On a donc un site web « classique » qui permet au plus grand nombre de consulter le catalogue et d’acheter.

Ensuite, il est tout à fait possible de développer d’autres sites, plus innovants, qui donnent à l’utilisateur une expérience différente, riche, sans rien retirer au site de base.

Ces nouveaux sites ne seront pas accessibles par tous. Si les sites utilisent Flex, seuls les utilisateurs ayant installé la dernière version de Flash y auront accès (65% des internautes aujourd’hui, probablement 90% avant la fin de l’année).

Les clients ont donc le choix, la liberté de choisir entre le site classique ou un site plus innovant.