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Gefradis by Altima : La fenêtre sur les pros :)

J’ai rencontré l’un des associés de Gefradis

Home Gefradis

Il s’agit d’un site B2C, mais pour les pros, sur un secteur très précis : les fenêtres, portes, volets roulants, …

Le site a été refait par l’agence de Lyon d’Altima.

Altima est une bonne agence, particulièrement pointue sur la réalisation et l’accompagnement de sites e-commerces.

La refonte a permis un gain très significatif en terme de transfo.

Le site permet, en particulier, d’acheter pas mal de produits sur mesures, et le configurateur est plutôt bien pensé :

Configurateur

C’est clair, dépouillé, ce qui n’est jamais très évident pour ce type de fonction.

Bien joué 🙂

 

Salon b-ecommerce – conférence B2B

J’animais hier une conférence sur le B2B, au salon b-ecommerce.

Déjà, j’ai été marqué par l’affluence pour cette conférence : la salle était bondée, cela devait faire environ 200 personnes.

Le sujet intéresse donc, à juste titre : le e-commerce B2B est, on le sait, un gisement de valeur très important et sous exploité.

Quand j’anime une conférence, j’aime bien que ça soit un vrai débat ;). Et sur ce sujet, c’était assez facile, parce que c’est un sujet très riche en fait, et très varié.

Exemples

Certains sites e-commerce B2B sont en fait uniquement tournés vers les clients existants, et proposent une relation client améliorée, accélérée.

Mais pour d’autres, le site e-commerce est un canal de vente à part entière, et l’acquisition de nouveaux clients par ce canal est juste fondamental.

Pour le paiement : pour certains sites, il s’agit plus de collecter des demandes de devis alors que pour d’autres, on pourra mettre en place un paiement en ligne.

Je suis un peu sorti de mon rôle d’arbitre neutre, parce que j’avais le sentiment que la discussion correspondait trop à un profil restrictif du e-commerce B2B…

Au niveau du salon, bien sûr il y a moins de monde qu’à la convention e-commerce, mais il m’a semblé que le public est plus « qualitatif ».

Salon B-eCommerce

Le salon B-eCommerce ouvre ses portes, les 3, 4 et 5 avril prochains, à Paris, porte de versaille.

Je fais parti du comité qui a contrinué à l’élaboration du programme de ce salon.

J’anime également une table ronde, sur les opportunités du e-commerce B2B : un beau sujet, pas toujours bien connu !

Le 03/04/2012 de 14H00 à 15H00

Quelle logique de marge et de services ? Quelles sont les spécificités du btob dans les mécaniques de génération de leads ?

Animateur :

François ZISERMAN, Conseil en e-commerce, ARAOK

Intervenants :

Philippe GUIHENEUC, Client Strategy Manager, WEBLEADS TRACKER

Cyril DROUIN, Directeur Associé, BYSOFT

Laurent CORBE, Dirigeant, ABISCO

On a déjà préparé le contenu, ça devrait être intéressant, avec des points de vues « contrastés » (ce qui veut dire qu’on n’est pas tous d’accord, ça devrait donc « donner » 😉 ).
Pour vous inscrire, c’est par ici.

 

On ne passe pas comme ça de la chasse au mammouth à la chasse au lapin (et réciproquement)

Quand on monte une entreprise, l’un des jobs, c’est de définir l’offre et la cible.

La cible, c’est donc à qui on va vendre notre super -truc-trop-genial-qui-tue.

Pour faire simple, on peut segmenter son marché en fonction de la taille des clients cibles.

Et après, on peut aller « chasser le mammouth » ou partir « chasser le lapin ».

Je ne suis pas l’inventeur de cette métaphore : c’est Pierre Haren qui m’a raconté cette histoire qui m’a marquée.

Donc, on peut se dire :

On va chasser le Mammouth.

C’est bien le Mammouth : il y a de quoi manger pendant des mois, pour toute la tribut (enfin, au bout d’un certain temps, ça devient difficile… mais je m’égare 😉 ).

Et ça fait rêver : quel chasseur ne rêve pas de chasser le Mammouth ? C’est plus prestigieux que le lapin.

La chasse au Mammouth, c’est toute la tribut qui s’y met. On se prépare, on piste la bête, et, quand le moment est venu, on peut chasser le Mammouth.

Bien sûr, c’est long et difficile, il y a des risques ;).

De l’autre côté, on peut se dire :

On va chasser le lapin.

Après tout, un bon lapin, c’est bon.

C’est moins dangereux, et un chasseur, seul, bien entraîné, peut ramener plusieurs lapins dans la journée.

Cela permet finalement de nourrir tout le monde, en prenant moins de risque.

Chacun fait comme il veut, il n’y a pas de religion.

Par contre, la réalité, c’est qu’une fois qu’on a choisi un type de chasse, il est extrêmement difficile de changer.

Pourquoi ?

Parce que tout est différent.

Bon, a ce stade, je quitte la métaphore préhistorique pour revenir sur le métier de commercial B2B donc.

Tout est différent, donc, suivant le type de client que l’on chasse prospecte :

  • Les commerciaux ne sont pas les mêmes, pas avec les mêmes méthodes, pas avec le même plan de comm
  • Le management est donc différent
  • L’offre doit être différente : on ne vend pas le même produit, et pas au même prix
  • La R&D finalement n’est pas la même, puisqu’il ne faut pas construire le même produit

Au final, c’est toute l’entreprise qui est différente.

Exemple dans notre secteur : Hybris cible plutôt de gros acteurs, ils auraient du mal à aller sur les terres de Wizishop. La réciproque est vrai également (deux exemples parmi d’autres…).

Il y a des exceptions, de magnifiques exceptions… mais il est 22h45, ça fait trois jours que je fais des jours de 12h,

Et puis, si je dis tout, c’est pas drôle 😉

Alors, pour vous, quelles sont les boites capables de passer du mammouth au lapin, ou réciproquement ?

 

Un bon commercial (B2B)

C’est quoi un bon commercial ?

La question vous semble-t-elle évidente ?

Moi pas 😉

Ce que je sais, pour commencer, c’est que les bons commerciaux ne courrent pas les rues.

Un premier aspect pour être commercial, c’est l’organisation. Il faut gérer le « pipe », suivre des dizaines, des centaines de prospects en parallèle. Pour chaque compte, il faut gérer les différents contacts, les rendez vous, les choses à faire.

Autre aspect. Il faut une très grande tenacité, pour prospecter. Appeler les clients, le « cold call » : appeler des comptes, qui ne vous connaissent pas, et qui n’ont pas envie de vous voir…

Ensuite, il faut gérer le rendez vous. C’est là que les qualités humaine interviennent.
Beaucoup de choses se jouent dans ces moments là. Il faut savoir écouter, c’est sans doute l’une des qualités les plus importantes, pas la plus répendue…

Ecouter, c’est fondamental, pour comprendre. Comprendre les besoins, les moyens. Comprendre également les aspects humains, les relations entre les personnes, les relations de pouvoir…

Ecouter, c’est pas simplement se taire, il s’agit d’une « écoute active ». il faut poser les bonnes questions, pour avoir les bonnes réponses.

Mais il ne s’agit pas que d’écouter. Il faut aussi parler, répondre aux questions, et présenter ce qu’on doit vendre.

Présenter une offre, c’est pas si simple non plus. Quels sont les mots pour bien présenter l’offre ? Il faut d’abord, et c’est super important, avoir bien compris ce qu’est l’offre. Et, dans le monde du logiciel, bien comprendre un produit, surtout pour quelqu’un qui n’est pas technique, c’est (encore) un sujet…
Autre chose pour le rendez vous. Il gérer le rendez vous de manière agréable, positif. Il faut donner et laisser une bonne image. La bonne phrase, au bon moment, qui fait plaisir, et qui n’est pas trop « bateau » pour autant.
Enfin, et toujours pour le rendez vous, pour réussir tout ça, il faut bosser, et bien préparer le rendez vous. Il faut savoir chez qui on va, connaitre le mieux possible l’entreprise. Si on a déjà eu des rendez vous, il faut bien relire tout ça.

Bon, le bon commercial est organisé, il bosseur et pugnasse, il sait gérer un rendez vous, pour écouter, poser les bonnes questions et présenter l’offre, le tout de manière positif.

And so what ?

Ben il faut vendre 😉

Pour vendre, il faut rajouter un point, il faut savoir négocier.

Négocier ? Bon, avec toutes les qualités déjà citées, c’est pas forcément le plus compliqué ;). Négocier, cela commence par savoir ce qu’on a comme carte en main, et essayer d’estimer les cartes de l’autre.

Après, c’est un jeu, un jeu ou il faut bien écouter (encore !) et avancer, étape par étape.

Une des règles, que m’avait enseigné un sacré « Monsieur » (responsable commercial Monde, d’une des plus grosse boite Française) , c’est de voir ça comme si chacun avait un jardin. Le jeux, c’est de lancer une pierre à l’autre. Et le laisser se « débrouiller » avec.

Comme je le disais, je connais très peu de bon commerciaux.

Bon, la nature humaine n’est pas tellement compatible avec la perfection ;). Une fois qu’on est au clair sur le besoin, il faut chercher le meilleur profil possible.

Enfin, (je suis bavard sur ce sujet), un commercial particulier, c’est le patron d’une boite.

Il doit, il doit (je bégaille) être le premier commercial. Il n’a pas le choix.

Alors, il n’a pas forcément toutes les qualités requises, mais cela ne change rien. Il est le premier commercial.

D’autres idées sur le sujet :

Certains ajouterons qu’un commercial doit avoir un réseau. Je ne suis pas convaincu. Le réseau permet d’accélérer un peu le démarrage, c’est tout.

Le patron a un avantage : son rôle lui donne une crédibilité qui lui facilite les choses.

Un commercial doit être payé avec une part variable significative, uniquement indéxé au chiffre d’affaires. Toute autre idée est du ressort de la poésie.

Contrairement à ce qu’on dit ici ou là, les ingénieurs font de très bons commerciaux.

Fauf erreur de ma part, Bill Gates a une formation technique. Il a plutôt bien négocié les premiers contrats avec IBM…
Autre exemple notable, Larry Elisson, patron d’Oracle. Il c’est plutôt bien débrouillé, lui aussi, non ?

Le prix ARAOK de l’ergonomie : Legallais.com

Comme je vois un peu partout fleurir des prix de ceci ou de cela, je me suis dit que j’allais faire mon propre prix, voilà ;).

Bon, je dois dire que ce qui a motivé aussi ce billet, c’est un prix que j’ai vu, pour un site que j’ai trouvé plutôt mal fait…

Et je me suis dit : halte là ! On doit savoir faire de plus belles choses en France !

Donc, je décerne (à l’unanimité) le prix de l’ergonomie à Legallais.com :

legallais

C’est un site B2B, qui vend des fournitures pour les artisans.

Ce qui me marque sur ce site, c’est le travail très appliqué pour donner une grande lisibilité, une grande cohérence.

Ce qui est cliquable est bien identifié comme tel.

Les photos sont bien travaillées, les visuels de qualités.

lagallais. Page produit

Et pourtant, vu le nombre de références qu’ils ont, c’est un vrai challenge !

Le site fonctionne très bien, les résultats sont là…

Bravo à Nicolas et son équipe pour son travail !

Et vous, a qui donneriez vous le prix de l’ergonomie ?

Le e-commerce B2B peut être bien différent du B2C !

J’ai la chance de travailler en ce moment pour un site e-commerce exclusivement B2B.

Intéressant comme la problématique, dans ce cas de figure, est radicalement différente d’un site classique grand public.

Ici, le filtre à l’entrée est très élevé. Impossible d’acheter directement. Il faut faire une demande d’inscription, puis les clients sont contactés par un commercial, …

Donc, pour ce site, Google n’est pas l’apporteur d’affaires. Du moins pas directement.

Par contre, les clients sont incroyablement fidèles, et font plusieurs achats par mois.

J’ai trouvé la situation très paradoxale par rapport à la majorité des sites B2C, où la prospection de nouveaux clients est en général assez bien rodé (Affiliation, campagnes adwords, …) mais avec bien souvent une gestion de la base client, dans la durée, pas très optimisée.