Archives de catégorie : Entrepreneuriat

Ski nautique

Non, ce n’est pas les vacances 😉

Quoi que, je fais un break fin de semaine, et pour trois semaines !

Mais ça sera pas du ski nautique…

Le sujet est une question de stratégie, pour se développer, quand on est petit.

Donc : Quand on est petit, « dans un monde de brutes », il faut être malin pour survivre.

Dans le monde du logiciel, une stratégie bien connue est ce que j’appelle la stratégie du ski nautique.

Il s’agit de se développer dans la « trainée » d’un gros acteur, pourvus de moteurs puissants.

Un exemple bien connu est ce qu’à fait Business Objects.

Business Objects, aujourd’hui racheté par SAP, c’est développé comme ça, en « ski nautique » derrière Oracle, en proposant un service complémentaire et bien markété pour les bases de données.

C’est donc plutôt une bonne stratégie, mais dangeureuse, parce qu’on fleurte avec beaucoup plus gros que soit, et, pour rester dans la métaphore, on risque de se faire angloutir par « une vague plus grosse qu’une autre ».

Autre exemple plus actuel : des boites développent des soft complémentaires par rapport à ce que proposent les OS de base.

Ainsi, sur Mac, on a vu des solutions pour compléter le mail, la gestion des tâches, un espace disque partagé (dropbox), …

C’est finalement un peu la même chose : ces boites profitent, dans un sens positif, de la traction générée par Apple, et vendent leurs solutions aux clients d’Apple.

Sauf que le périmètre de ce que vend Apple évolue rapidement, il y a intérêt à être agile.

Mail a été refondu avec Lion, et ça met à mal, il me semble, Sparrow.

Même chose pour Dropbox, challengé par la stratégie iCloud (dans ce cas là, c’est plus complexe, parce que Dropbox fonctionne sur Mac et PC).

Autres exemples de ski nautique  :

  • Développer des applications ou des jeux Facebook
  • Développer des modules, sur les solutions e-commerce
  • Vendre des produits sur des places de marchés eBay, Amazon, RueDuCommerce !

Un bon commercial (B2B)

C’est quoi un bon commercial ?

La question vous semble-t-elle évidente ?

Moi pas 😉

Ce que je sais, pour commencer, c’est que les bons commerciaux ne courrent pas les rues.

Un premier aspect pour être commercial, c’est l’organisation. Il faut gérer le « pipe », suivre des dizaines, des centaines de prospects en parallèle. Pour chaque compte, il faut gérer les différents contacts, les rendez vous, les choses à faire.

Autre aspect. Il faut une très grande tenacité, pour prospecter. Appeler les clients, le « cold call » : appeler des comptes, qui ne vous connaissent pas, et qui n’ont pas envie de vous voir…

Ensuite, il faut gérer le rendez vous. C’est là que les qualités humaine interviennent.
Beaucoup de choses se jouent dans ces moments là. Il faut savoir écouter, c’est sans doute l’une des qualités les plus importantes, pas la plus répendue…

Ecouter, c’est fondamental, pour comprendre. Comprendre les besoins, les moyens. Comprendre également les aspects humains, les relations entre les personnes, les relations de pouvoir…

Ecouter, c’est pas simplement se taire, il s’agit d’une « écoute active ». il faut poser les bonnes questions, pour avoir les bonnes réponses.

Mais il ne s’agit pas que d’écouter. Il faut aussi parler, répondre aux questions, et présenter ce qu’on doit vendre.

Présenter une offre, c’est pas si simple non plus. Quels sont les mots pour bien présenter l’offre ? Il faut d’abord, et c’est super important, avoir bien compris ce qu’est l’offre. Et, dans le monde du logiciel, bien comprendre un produit, surtout pour quelqu’un qui n’est pas technique, c’est (encore) un sujet…
Autre chose pour le rendez vous. Il gérer le rendez vous de manière agréable, positif. Il faut donner et laisser une bonne image. La bonne phrase, au bon moment, qui fait plaisir, et qui n’est pas trop « bateau » pour autant.
Enfin, et toujours pour le rendez vous, pour réussir tout ça, il faut bosser, et bien préparer le rendez vous. Il faut savoir chez qui on va, connaitre le mieux possible l’entreprise. Si on a déjà eu des rendez vous, il faut bien relire tout ça.

Bon, le bon commercial est organisé, il bosseur et pugnasse, il sait gérer un rendez vous, pour écouter, poser les bonnes questions et présenter l’offre, le tout de manière positif.

And so what ?

Ben il faut vendre 😉

Pour vendre, il faut rajouter un point, il faut savoir négocier.

Négocier ? Bon, avec toutes les qualités déjà citées, c’est pas forcément le plus compliqué ;). Négocier, cela commence par savoir ce qu’on a comme carte en main, et essayer d’estimer les cartes de l’autre.

Après, c’est un jeu, un jeu ou il faut bien écouter (encore !) et avancer, étape par étape.

Une des règles, que m’avait enseigné un sacré « Monsieur » (responsable commercial Monde, d’une des plus grosse boite Française) , c’est de voir ça comme si chacun avait un jardin. Le jeux, c’est de lancer une pierre à l’autre. Et le laisser se « débrouiller » avec.

Comme je le disais, je connais très peu de bon commerciaux.

Bon, la nature humaine n’est pas tellement compatible avec la perfection ;). Une fois qu’on est au clair sur le besoin, il faut chercher le meilleur profil possible.

Enfin, (je suis bavard sur ce sujet), un commercial particulier, c’est le patron d’une boite.

Il doit, il doit (je bégaille) être le premier commercial. Il n’a pas le choix.

Alors, il n’a pas forcément toutes les qualités requises, mais cela ne change rien. Il est le premier commercial.

D’autres idées sur le sujet :

Certains ajouterons qu’un commercial doit avoir un réseau. Je ne suis pas convaincu. Le réseau permet d’accélérer un peu le démarrage, c’est tout.

Le patron a un avantage : son rôle lui donne une crédibilité qui lui facilite les choses.

Un commercial doit être payé avec une part variable significative, uniquement indéxé au chiffre d’affaires. Toute autre idée est du ressort de la poésie.

Contrairement à ce qu’on dit ici ou là, les ingénieurs font de très bons commerciaux.

Fauf erreur de ma part, Bill Gates a une formation technique. Il a plutôt bien négocié les premiers contrats avec IBM…
Autre exemple notable, Larry Elisson, patron d’Oracle. Il c’est plutôt bien débrouillé, lui aussi, non ?

Prix Fevad du meilleur espoir e-commerce 2011

Sur une très bonne initiative d’Olivier, la Fevad propose le prix du meilleur espoir e-commerce 2011.

Il s’agit de mettre sur le devant de la scene, un jeune acteur e-commerce.

Pour concourir, les conditions sont :

  • Le site devra disposer d’une url propre et avoir sa propre marque en tant que site
  • Avoir plus d’un an d’existence et moins de 5 ans
  • Exercer une activité de e-commerce sur le territoire français
  • Avoir réalisé un chiffre d’affaires HT compris entre 300 000 € et 3 000 000 € au cours du dernier exercice
  • Employer au moins un salarié
  • Le(s) créateur(s) et / ou dirigeant(s) doit (doivent) détenir au moins 50% du capital.
Les nominés et le vainqueur seront mis en avant par la Fevad, pendant l’évènement annuel des Favor’i du e-commerce.
La vidéo, des Favor’i 2010 :

Concrètement, c’est un super moyen pour augmenter sa visibilité.

Comment se lancer dans le e-commerce (2)

Ce billet est la suite de ce premier billet.

Vous avez donc vos produits, vous savez à qui le vendre, et combien.

La question, c’est comment vendre les produits ?

Plusieurs solutions s’ouvrent à vous :

  • Vous pouvez mettre en place votre propre site en ligne, en développant votre propre boutique, probablement basée sur une solution open-source (prestashop, magento, …) ;
  • Vous pouvez également utiliser des solutions « prêtes à l’emploi » sur un modèle SAAS ;
  • Enfin, vous pouvez simplement utiliser des places de marché, qui permettent de mettre en vente les produits en quelques clics.

La première solution est clairement la plus riche fonctionnellement mais également la plus cher, de 10 à 50 000 euros.

Bon, ok, si vous êtes un pro du PHP, alors vous pourrez faire ça vous même…

Cette solution est très bien… un petit peu plus tard, quand vous aurez déjà fait vos premières ventes, et que vous aurez un sens assez précis de ce que vous voulez faire avec votre site.

La deuxième solution est clairement moins cher. Pas d’investissement lourd au démarrage. En général, les seuls coûts initiaux sont liés à la charte graphique (quelques milliers d’euros donc).

Ces solutions permettent de mettre votre boutique en ligne en quelques jours. Ces boutiques sont complètes, avec le catalogue, les fiches produits, le processus achat…

Mais attention, ces solutions sont relativement rigides : vous ne pourrez pas modifier à votre guise votre boutique. Le processus achat ne vous plait pas ? Dommage, il sera difficile de le modifier, et chaque modification risque d’alourdir rapidement la facture initiale…

Comment choisir parmi l’ensemble de ces solutions ?

Deux conseils :

  1. Prenez le temps de bien utiliser les boutiques cités en référence par l’éditeur. Toutes les boutiques d’un éditeur sont pratiquement sur le même modèle. Si la boutique de référence vous plait, la votre vous plaira probablement.
  2. Entrez en contact avec des marchands qui utilisent la solution que vous avez identifié. En général, les marchands sont heureux de parler de leur expérience. Mon conseil : bien creuser les questions… Au début, le marchand dira que tout est bien, ce n’est qu’au fil des discussions que vous comprendrez quels sont les limites du système. Un des points sur lequel il faut être particulièrement attentif est la qualité et la réactivité du support. En cas de bug, de plantage, quelle est la réactivité de l’éditeur ?

La troisième solution est donc la moins cher. On achète quelques produits, et on les mets en vente sur des places de marché comme ebay, priceminister

Donc, investissement minimum.

Pour autant, cette solution est une très bonne solution pour se lancer : vous pouvez ainsi valider votre positionnement, vos prix, et surtout, votre e-marketing : quels sont les phrases et les mots, les outils qui font vendre ?

Vous pourrez également vous entraîner avec Adwords, pour faire de la publicité et renvoyer les internautes vers vos produits.

Prêt ? Go !

Comment se lancer dans le e-commerce (1) ?

Ce billet ne s’adresse pas aux sociétés, mais plutôt à ceux qui veulent « tout plaquer », changer de métier, et se disent que vendre sur Internet est bien tentant.

Le premier point est clairement le produit : vous voulez vendre quoi ?

Idéalement, vous avez un produit qui va intéresser plus d’une personne, qui n’est pas facile à trouver aujourd’hui, et qui peut être livré.

La question du produit est évidement complètement fondamentale. Sur Internet, si vous êtes sur un modèle de vente classique (un site, qui met en vente des produits), le principal apporteur d’affaire est Google. Et comment les Internautes vont ils trouver vos produits ? Ils vont les trouver parce que vous allez travailler votre référencement naturel : quand les Internautes taperont certains mots, liés à vos produits, il faut que votre site apparaisse en haut de la liste. Quand on choisi son produit, ou plutôt la gamme de produit, on doit penser à « l’espace sémantique » que l’on veut prendre sur Internet. Inutile de rêver prendre des mots trop génériques, ils sont déjà pris par des poids lourds. Il vous faudra choisir une « niche sémantique ».

La question suivante est bien évidement la question du prix. A quel prix allez vous avoir les produits, et à combien allez vous les vendre ?

Bon, vous avez un produit, vous avez une idée du prix. Votre espace sémantique est a peu près clair. Maintenant, comment mettre en vente tout ça ?

Ce sera l’objet d’un prochain billet ;).

Mister Franck Perrier

Fransk PerrierCela fait maintenant un petit bout de temps qu’on se connait avec Franck.

Franck est un vrai entrepreneur. Après avoir dirigé Corbis, Franck a monté Eyeka.

Aujourd’hui, Franck prépare la suite…

Franck vient du monde des médias, et connait par cœur les deux mondes : celui des médias dit traditionnels et Internet.

Discussions passionnante, forcément, sur les projets, la vision du future de l’Internet, l’entrepreneuriat…

On partage en particulier avec Franck une certaine vision du management, faite d’écoute, de respect des personnes, mais également de leadership.

UPDATE 22 04 – 8h30

Franck est au Web 2.0 Expo et nous promets un compte rendu détaillé sur son blog.