Patrick Chancelier, qui vient de chez Adobe-Omniture, vient de lancer la commercialisation, en France, de Tealeaf.
Mais quelle est l’offre de Tealeaf ?
L’objectif est simple : il s’agit d’aider les e-marchants à vendre plus.
Comment ? En améliorant la compréhension de ce qui ne marche pas bien sur le site.
Tealeaf est une solution logicielle, qui commence par tout enregistrer ce que voient les internautes et ce qu’ils font sur le site.
A partir de cette base d’information, on dispose d’outils pour chercher les « points de ruptures » : vous savez, ces petits détails, qu’on ne voit pas forcément quand on conçoit un site, et qui perturbent les clients.
Une fois les problèmes identifiés, on peut sélectionner les clients ayant butés dessus, et « rejouer le film » : on peut passer, étape par étape, ce qu’on fait les clients, sur le site.
On peut également quantifier l’ampleur du problème, et donc se livrer à une analyse de « manque à gagner ».
Ces différentes analyses permettent de trouver, analyser et corriger les « points durs », en se concentrant sur les points les plus importants : ceux qui vont permettre d’augmenter le plus les ventes.
On est donc bien au delà de ce que propose les outils Analytics classique (d’ailleurs, les sites qui utilisent tealeaf travaillent en parallèle avec une solution d’Analytics classique). Ce domaine s’appelle le CEM : Customer Experience Management.
Autres exemples d’application : la solution peut être utilisée couplée avec un call center. L’idée, c’est de relancer les clients en fonction blocages rencontrés.
Bon, on peut imaginer bien d’autres scénarios d’usages…
La solution est vendue de manière classique : c’est une licence logicielle. La solution devra être installée sur deux serveurs, à côté des serveurs web Front Office.
Tealeaf cible plutôt les gros sites. La licence est vendue à partir de 100 000 €.
La société existe depuis 1999. Elle a été fondée par des anciens de SAP-Us.
Ils ont des références de rêve : Zappos ou Wallmart par exemple !
En europe, Tealeaf a notamment travaillé avec Wehkamp.nl, un site qui fait quand même 560 M€ en Hollande (l’autre pays du e-commerce 😉 ).
Vous trouverez plus d’info ici notamment.
A suivre !