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Séminaire Smile sur les solutions e-commerce open source

Smile, société de services bien connu dans le monde de l’open source, propose un séminaire gratuit, sur quelques solutions e-commerce open source.

C’est une bonne idée, que de chercher à y voir plus clair entre les différentes solutions du marché, et Smile a une bonne expérience de mise en oeuvre des solutions open source.

Au programme :

  • Comprendre les critères pour bien choisir une solution e-commerce
  • Découvrir le panorama des solutions open source disponibles en matière d’e-commerce et l’analyse de leurs grands domaines de fonctionnalités
  • Assister aux interventions techniques des éditeurs :
    • « Synergie Web-points de vente – focus sur le module Magasins dans RBS Change 3.6 »par Franck STAUFFER.
    • « Flexibilité, multichannel et contenu : les trois piliers du e-commerce d’aujourd’hui grâce à Drupal Commerce » par Philippe LAUPRETE.
    • Démonstrations live de Magento par Arnaud LELIEVRE.

Le séminaire a lieu mardi 22 Mai, de 9h à 12h, à Paris.

Pour tout savoir et vous inscrire, c’est par ici.

Si je peux, j’y irai, mais mon agenda est serré en ce moment (heu, il y a des moments ou il est pas serré ton agenda 😉 ?)

Parts de marché des solutions e-commerce

Je viens de regarder ces graphiques, qui présentent les parts de marchés des solutions e-commerce.

Premier graphique, qui présente le marché pour les 1 000 000 premières boutiques :

Deuxième graphique, qui présente la répartition pour les 100 000 plus gros sites :

Toujours difficile de savoir si ces graphiques sont exact ou pas. On peut de plus se poser la question de l’impartialité de l’auteur, qui est prestataire Magento.

Ceci étant dit, ces graphiques m’inspirent plusieurs commentaires :

  • Comme on le sait bien, quand on travaille sur le terrain, les besoins, et les solutions, pour les « sites de taille moyenne » ou pour les très grands sites ne sont pas les mêmes.
  • La part de magento apparait comme très importante, quelque soit le le secteur (100 premiers ou 1 Million).
  • Le graphique pour les 100 premiers sites me semble incomplet : je pense qu’Hybris devrait y apparaitre. Cela montre le côté US de ce graphe. Lors de ma virée US, j’ai pu échanger avec un ami consultant basé à NY, qui me disait ne pas connaitre Hybris. Ils ont donc un déficit d’image côté US.
  • A voir l’évolution, dans les mois à venir, pour ATG et IBM. ATG, racheté par Oracle, a voir comment oracle va réussir à booster les ventes de cette solution, et lui donner un second souffle… Ou pas. A voir également comment IBM peut insuffler à sa solution un second souffle également…
  • Demandware a une belle progression sur ce segment, et cela me semble justifié, leur solution est bien faite, et répond à de vrais besoins.
  • Prestashop se défend bien sur le graphique des 1 million. A suivre 😉
  • Ces graphiques ne font pas apparaitre les développements maison. C’est étonnant, car pas mal de grands sites sont en fait basés sur des devs maisons, et non sur des solutions packagées.
  • Au final, ce qui me semble le plus marquant, c’est l’extrême segmentation du marché, et sa grande volatilité : je pense que les choses vont continuer a évoluer rapidement.

(Merci Antoine !)

Mailjet amène vos emails à destination

Quand on fait du e-commerce, on envoie des emails.

On envoie des emails pour confirmer une commande, informer de l’état de la commande, transmettre un code de tracking, …

On envoie aussi des emails pour entretenir la relation avec les clients : envoyer des news, proposer des promotions, …

Les mails de la première catégorie, c’est ce qu’on appelle les emails transactionnels.

Les emails de la deuxièmes catégorie, c’est ce qu’on appelle les emails marketing.

Dans tous les cas, il est fondamental de s’assurer que les emails arrivent à destination.

Il est également fondamental de suivre ce qui se passe, de savoir quels sont les emails qui arrivent à bon port, ceux qui sont lus, cliqués, …

Mailjet s’occupe de tout ça.

C’est une solution SAAS qu’on peut brancher sur une plate forme e-commerce.

Cela permet d’avoir plus de mails qui arrivent à destination, et de tracer ce qui se passe.

Mais c’est une solution qui permet également de s’occuper des emails marketing, branché derrière une solution comme Sarbacane.

Mailjet est gratuit, jusqu’à 200 emails par jour.

Ensuite, Mailjet coute 5,49 € pour 30 000 emails par mois.

Bref, Mailjet ne coute pas cher, et apporte beaucoup de valeur.

L’aventure américaine de Prestashop

Réussir aux US est un challenge pour n’importe quel éditeur.

Pour autant, les US, c’est LE pays du logiciel.

C’est aussi le pays du e-commerce, avec un volume d’affaires équivalent à l’ensemble de l’europe !

Prestashop a décidé, il y a déjà plusieurs mois, de se lancer aux US.

Pour accélérer les choses, Prestashop a organisé un Barcamp à New York.

Et pour faire les choses en grand, Prestashop a amené, pour ce Barcamp, 60 personnes, pratiquement toute l’équipe Prestashop !

L’objectif est, au delà de l’évènement, de donner une dynamique « mondiale », à l’ensemble de l’équipe.

J’y suis, en live, et je vous propose de partager quelques informations sur cet évènement en direct.

Bruno et Christophe introduisent l’évènement :

Prestashop a démarré en 2007 : 200 boutiques… Plus de 100 000 boutiques en ligue aujourd’hui.

Nouveautés annoncées : Multi Boutique et Navigation à facette.

Autre info, sur l’application Mobile.

Il s’agit d’une vrai application, native. Vous pouvez par exemple l’essayer avec la boutique Menlook, sur iTunes.

Présentation par Cybersource (probablement le premier PSP mondial) :

La fraude en ligne représenterait 2,7 Milliard $ de perte, ce qui représenterait 2,7% (cela me semble très élevé. Pour les emarchands que je connais, on est bien en dessous).

Autre présentation, par TemplateMonster, sur le cross selling

Exemples de cross selling réussi :

Macdo, qui propose systématiquement un déssert avec un café 😉

Hébergeurs, qui proposent des services complémentaires, ou de migrer vers une offre « plus performante »

Amazon bien sûr, Apple, Dell (lors des processus de configuration des ordinateurs)

Conseils :

  • Faites des bundles. Voir ce que fait Amazon, avec des bundles sans discount sur le prix !
  • Proposez des services complémentaires (extension de garantie par exemple)
  • Mettez en avant l’option qui contient du cross selling
  • Faire simple (un seul clic)
  • Ne pas aller au delà de 30% d’augmentation par rapport au prix du produit principal
  • Faire une offre facile a acheter, fluide dans le processus achat
  • Parfois, il peut être intéressant de générer automatiquement deux commandes (???)
  • Proposer une assistance « live » pour accompagner les clients
  • Utiliser l’eMail.

Il faut se doter d’outils pour faire ça :

  • un outil de CRM
  • News letter management
  • Analytics et AB Testing
  • Live Chat

Présentation par WordWatch

Solution de gestion de campagnes Adwords

5 conseils :

1) Le prix du CPC augmente. 400% depuis 2006 !!!

il faut trouver des solutions pour éviter cette inflation (long tail, …)

(la suite est un peu « tarte à la crème 😉 )

Road map Prestashop

A propos de la 1.5 :

– Multi boutique : une seule instance de Prestashop pour plusieurs boutiques

– Multi Stock : Plusieurs entrepots, possible de combiner avec plusieurs addresses de livraison

– Moteur de gestion de règles de promotion : adapter le prix, pour un nouveau client, pour un client qui revient, …

– Passer des commandes depuis le back office

Pas de date de sortie annoncée, la 1.5 sortira d’ici quelques mois, il reste du travail 😉

Le mot de la fin (de ce billet 😉 )

Sur un stand, des gars de chez Google regardent une démo Prestashop. A la fin, ils disent : « super les gars, votre produit est vraiment bien ».

Vous imaginez la motivation des équipes après ça ? Ils avaient des étoiles dans les yeux 😉

News de Wizishop

Wizishop, solution de e-commerce en mode SAAS, évolue.

voici quelques news:

La solution intègre maintenant un moteur, permettant de paramétrer des opérations marketing : réduction pour un nouveau client, réduction au delà d’un certain nombre de commandes, offrir les frais de port au dela de certaines conditions… Sur ce type de sujet, les équipes marketing sont toujours très créatives, les moteurs doivent suivre 😉

Les autres news:

La plateforme a pas mal été optimisée, et les performances sont bien meilleures

Le back office permet maintenant de gérer des droits, en fonction du rôle de chacun

Wizishop propose une solution de migration, permettant aux clients qui le désirent de changer de solution.

Wizishop fait tourner plus de 1250 boutiques, avec de belles perspectives de croissance.

A suivre 😉

Quel modèle de données pour le catalogue des sites e-commerce ?

Dans le e-commerce, on range les produits dans un catalogue.

Ce catalogue a une structure.

La première idée simple est de faire une structure calquée sur ce qu’on ferait dans un magasin physique : on classe les produits par type de produit.
C’est un modèle en arbre. La racine, c’est le site. Les produits sont rangés, par exemple, par catégorie, sous catégorie et rayon.
Dans ce modèle, un noeud peut avoir plusieurs fils mais n’a qu’un père.

Suivant les moteurs, on a plus ou moins de contrainte sur cet arbre : quelle hauteur maximum, minimum, les branches doivent elles avoir toutes la même longueur, …

Cela fonctionne, mais c’est dommage : on n’est pas dans un magasin physique.
Un même produit peut très bien être « rangé » à plusieurs endroits. Soit parce qu’on peut proposer plusieurs clés d’accès au catalogue, soit parce qu’on veut créer des rayons « marketing » : produits de saisons par exemple.

Certains moteurs e-commerce vous proposent de faire ça, en gardant la structure d’arbre initiale, mais en ajoutant des accès complémentaires.
On peut par exemple accéder aux produits par marque, en complément de l’accès de base.

Cela fonctionne, mais c’est encore limité. On peut aller plus loin.

On peut, par exemple, avoir un modèle en « graphe orienté » : chaque noeud, dans ce cas, peut avoir autant de père que l’on veut.

Certaines solutions e-commerce limite cette fonction au niveau des produits :
Dans ce cas, on crée un arbre, ou seuls les feuilles peuvent être associées à plusieurs branches.

D’autres solutions sont plus souple : un noeud intermédiaire peut être associé à plusieurs pères.

Enfin, on peut également trouver des solutions qui permettent de mixer les 2 : un produit peut avoir plusieurs pères, et chaque noeud intermédiaire peut lui même avoir plusieurs pères.

C’est super, parce que cela donne un grand pouvoir d’expression.

Petit détail à gérer : le duplicate content. En effet, dans ce type de représentation, le chemin pour aller vers un produit n’est plus unique.

C’est important cet histoire de modèle, parce qu’au bout du compte, cela conditionne ce que vous allez pouvoir faire avec votre boutique : les catégories que vous pourrez créer, ou pas, …

Autre élément à bien avoir en tête : ce modèle est conditionné par le moteur e-commerce. Une fois votre solution choisie, il faudra faire avec. On fait très difficilement évoluer ce modèle.

Alors, il est comment votre modèle de données pour votre catalogue ?

Système e-commerce : intégration, par le haut ou par le bas ?

Un système e-commerce, c’est l’ensemble des composants, qui font fonctionner le site e-commerce.

Bien sûr, cela comprend un (ou plusieurs) Front office, mais également un ou plusieurs back offices, un CRM, le branchement vers les autres systèmes d’information de l’entreprise, …

Au système d’information e-commerce pour un site un peu important, c’est rapidement près de 10 composants, qui doivent travailler les uns avec les autres.

Au fil de la vie du site, on doit ajouter de nouvelles briques.

Par exemple, on souhaite enrichir le site avec un système d’avis utilisateurs (type BazaarVoice ou PowerReview), ou encore avec un moteur qui va gérer des publicités à l’intérieur du site (un ad-server interne au site).

Comment réaliser cette intégration ?

Il y a deux approches, presque opposées : l’approche par le haut ou l’approche par le bas.

Par le haut

Le principe est de ne pas vraiment s’intégrer en fait : on effectue juste quelques modifications du code Front, avec l’ajout de tags et de Javascript.

Ensuite, les deux systèmes vont tourner en parallèle. Le nouveau module pourra tout faire à partir des légères modifications réalisées sur l’interface.

C’est typiquement comme ça que s’intègre d’ailleurs les outils d’avis utilisateurs. C’est également comme cela qu’on intègre la fonction de Web Analytics.

Par le bas

Il s’agit d’une vrai intégration. Le nouveau composant est branché sur le système e-commerce, et les informations qui doivent remonter sur le Front passent par l’architecture standard du site.

Avantages et inconvénients de chaque solution

L’intégration par le haut à plusieurs avantages :

  • L’intégration est très rapide, puisqu’en fait, on ne modifie presque rien.
  • Le coût d’intégration est donc mécaniquement réduit.

Beaucoup de briques e-commerce se développent en proposant ce type d’intégration.

La maintenance du système d’information est toujours un sujet sensible : cela coute cher, les équipes techniques ne vont pas aussi vite que ce que voudraient les équipes métiers…

Les éditeurs de logiciels l’ont bien compris, l’approche par le haut leur permet de « rentrer » plus facilement, avec une promesse simple  : mettez en oeuvre notre solution en quelques clics, sans avoir besoin d’une intégration longue et chère.

Alors, pourquoi s’embêter ? Pourquoi ne pas tout intégrer par le haut ?

En fait, cette intégration miracle peut cacher plusieurs désavantages : back office non intégré, trop de javascript sur la page, SEO difficile à travailler…

Comme toujours, il n’y a pas de recette miracle, pas de solution magique.

L’intégration par le haut peut être une très bonne chose dans certains cas, mais c’est une approche à « consommer avec modération ».

 

 

Oxatis évangelise sur le Cloud, le SAAS, pour le e-commerce

Marc m’a montré cette vidéo, qui, au delà de la publicité pour Oxatis, est plutôt bien faite de mon point de vue, pour comprendre l’intérêt de l’approche SAAS pour le e-commerce :

Netwave WebSales Booster : une nouvelle solution pour pousser les bons produits aux bons moments

Améliorer son taux de transformation, augmenter le montant du panier, tout e-comerçant souhaite cela.

Conséquence, pas mal d’acteurs vous abordent, avec cette promesse.

Vous allez sur un salon e-commerce, ou e-marketing, et beaucoup de boites font cette proposition : « Améliorez votre taux de transformation ».

Et c’est vrai que pour faire ça, on peut jouer sur de très nombreux facteurs : la qualité du site, la qualité de l’offre, les temps de réponses, …

Parmi cet ensemble de possible, une famille de solutions vous proposent d’atteindre ces objectifs, amélioration de la performance commerciale du site donc, en vous aidant à proposer les bons produits aux bons moments.

Là encore, on peut atteindre cette promesse de plusieurs façons. Celle qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le « push » de produits ou d’informations, en complément des pages.
Il s’agit de ces encarts, un peu comme des publicités sur les sites.

Ce sont par exemple des produits mis en avant sur la home page ou sur des pages listes.

Ce sont des suggestions d’autres produits « intéressants » suggérés sur les pages produits.

Ce sont d’autres propositions, pour compléter le panier, sur la page panier.

On peut trouver encore bien d’autres exemples… (allez voir sur Amazon si vous voulez des idées 😉 )

Pour faire ça, on peut essayer de gérer des liens entre les produits, qui permettrons de pousser les bonnes informations, en fonction du contexte.

Mais ce travail manuel a plusieurs limites :

  • Il devient vite fastidieux, parce que la combinatoire est très élevée.
  • Plus embêtant, comment savoir quels sont les bonnes propositions à faire ?
  • Encore plus grave : suivant le contexte, les éléments à pousser peuvent être très différents.

Si on ne peut pas faire le travail à la main, il va falloir le faire de manière automatique.

Cette longue introduction pour vous parler de Websales Booster.

C’est une nouvelle solution, développée et commercialisée par NetWave (ancien Linea Soft).

Leur solution fait exactement ce dont je viens de parler :

  • Des capteurs permettent de « savoir » ce que fait l’internaute,
  • Des « règles métiers » permettent d’en déduire ce qui semble intéressant de « tester » auprès de l’internaute
  • Des « templates » permettent de pousser les différentes informations aux bons endroits.

La solution se met en oeuvre avec une intégration technique, qui doit pouvoir être plutôt légère (5 à 10 jours).

La solution démarre sur un mode « apprentissage » d’un mois. Durant cette phase, le moteur ne fait aucune suggestion, mais « apprend » à partir de ce qui se passe sur le site.

Ensuite, le moteur commence à pousser ses propositions. Cette bascule est progressive : au début, le moteur ne fait des suggestions que sur une petite partie des internautes (5% par exemple).

Avantages :

  • Si les suggestions ne sont pas bonnes, cela n’impacte pas l’ensemble du site.
  • Cela permet de faire de l’AB testing, et de comparer la performance de la solution

La solution cible plutôt les gros sites, voir les très gros.
Un élément qui pousse Websales a aller dans cette direction, c’est que la solution a besoin de beaucoup de données, qui sont donc difficile à collecter sur les « petits » sites.

La solution est vendue en mode SAAS, avec un prix de 10 000 € pour 1 millions de visiteurs traités.
Autrement dit, le visiteur traité coute 1c €.
Le client achète un « pack » de millions de visiteurs à traiter (exemple : 6 packs pour traiter 6 millions de visiteurs). Ensuite, dès que la « réserve » de visiteurs à traiter est consommer, il doit racheter des packs.
Bien sûr, l’achat de packs est dégressifs.

La solution est actuellement en Beta test, sur plusieurs sites.

A suivre !

Système d’information – Démêler le « plat de nouille »

Dès qu’une boite a une certaine taille, qu’elle a plusieurs canaux de distributions, un « historique » informatique, nécessairement, le système d’information vieilli, devient de plus en plus compliqué et de plus en plus cher à maintenir et à faire évoluer.

Ce système est pratiquement toujours composé de briques différentes, ERP, Compta, Caisse, Logistique, … et e-commerce 😉

Les connections entre les systèmes se sont faites au fil du temps.

Assez rapidement, on se retrouve avec plusieurs problèmes :

  • Les briques, individuellement, ont vieilli
  • L’interconnection du système est devenu anarchique, n’importe quel brique effectuant des échanges avec n’importe quel autre composant.

Comment faire évoluer un tel système ?

Comment sortir de cette logique infernale ?

On peut se dire : on va remplacer tel brique, par une autre plus moderne. Au fil du temps, on pourra remplacer toutes les briques et avoir un système « comme neuf ».

Cela ne va pas vraiment régler le problème, et le cout de cette greffe va être très élevé.

Et on sait bien que tout remettre à plat, c’est d’une part tellement cher qu’on ne le fera jamais, et d’autre part, même si on avait le budget, ça ne serait un pas une bonne idée, car le projet serait trop gros, avec tous les risques associés à ce type de « big bang ».

Alors, que faire docteur ?

Mon avis est que la seule solution raisonnable est de passer par une approche SOA.

Il faut, déjà, mettre fin aux échanges anarchiques entre les différentes briques.

Il faut donc définir des couches d’échanges, des API, qui déinissent des objets et méthodes métiers.

Les briques ne doivent dialoguer qu’au travers ces nouveaux composants.

Ces couchent doivent être bien faites : il s’agit de modéliser, le plus proprement possible, les objets métiers.

Exemple classique : les informations sur un client.

Dans bien des boites, la logique « full CRM » n’est pas en place (c’est un « graal », en ce sens que ce n’est jamais complètement possible de toute façon), et les infos sur le client sont en fait réparties dans différentes briques : e-commerce, ERP, solution d’emailing, application de call center…

Dans notre approche, on défini une couche abstraite permettant de modéliser le client, et toutes les informations associées à ce client.

En tant qu’utilisateur de cette couche, j’aurais une vision propre, un référentiel unique, cohérent

En fait, c’est cette couche qui doit « se débrouiller » avec l’existant, et aller piocher les infos là ou elles sont

Jusqu’au jour ou l’entreprise décidera de fair évoluer la couche CRM, qui pourra alors se brancher simplement « sous » cette couche.

L’avantage de l’approche, c’est qu’une fois une telle couche en place, les briques utilisatrices sont réellement indépendantes des couches sous jacentes, et les problèmes de modélisations « du dessous » ne remontent plus.

Toute la difficulté de l’approche est qu’il faut définir des objet avec le bon niveau d’abstraction, « comme si » les autres éléments étaient nickel.

Les difficultés de cette approche, c’est qu’elle n’est pas immédiatement rentable : on a un cout supplémentaire, pour définir, développer et utiliser cette couche, ce qui est bien plus long que d’aller chercher l’information directement à sa source.

C’est en fait toujours le cas avec les approches ou l’on recherche la qualité.

Prenons un simple développement web, pour une application quelconque. C’est bien plus rapide de faire un petit développement, sans aucune approche qualité, un petit programme qui pourra allègrement mélanger la couche présentation, les logiques métiers et la couche de données. bien plus rapide à développer (je dirais un facteur 3, pour fixer les idées). Le surcout vien ensuite : le petit programme est rapidement impossible à maintenir.

A mon sens, deux cas de figures : soit les responsables sont « convaincus », et on va pouvoir y aller, vendre cette approche.

Soit ce n’est pas le cas, les responsables n’ont pas de culture SOA. Dans ce cas, je pense qu’on peut quand même avancer, mais par étapes, et sans mettre en avant ce travail. Simplement, à chaque demande d’évolution, on prend un peu de temps pour définir et mettre en oeuvre une couche d’échange.

Bien sûr, le plus simple, c’est quand cette approche est sponsorisée par les chefs 😉

Un excellent article sur le sujet, par un gars qui a bossé chez Amazon, Google ;).