Infos pratiques : 16 Mars, au Trocadero, de 9h30 à 11h30.
L’invitation complète :
Les bonnes pratiques et solutions émergentes autour de l’ergonomie et de l’expérience client enrichie.
L’e-commerce Français est en très bonne santé et a bel et bien passé le cap des 30 milliards d’euros de transaction réalisées sur les sites de commerce en ligne français en 2010, la Fevad estime à 45 milliards le montant total des transactions en ligne pour la fin 2012.
Il est intéressant d’observer l’augmentation de la confiance des acheteurs en ligne qui ont acheté en moyenne 12 fois sur internet ce qui représente un achat par mois. La Fevad à recensé un peu plus de 27 millions d’acheteurs en ligne au courant de cette année, ce qui fait 3 millions de plus qu’en 2009.
Comment surfer sereinement sur cette vague au travers d’expériences clients toujours plus riches et contextuelles, attendues par les internautes ?
Programme : Mercredi 16 mars – Paris Trocadéro – 9h30- 11h30
9h Accueil 9h30 – 10h30 Table ronde #1 – De l’importance de l’ergonomie et du testing pour les sites eCommerce
Au travers de témoignages et de cas concrets d’agences spécialisées dans l’ergonomie et l’optimisation de la performance des sites, venez découvrir les meilleures pratiques en matière de benchmark, de collecte d’information, de tests (quali/quanti) avec pour objectif commun : l’enrichissement de l’expérience client. Intervenants : Jean-Pierre LE BORGNE, Directeur général Yuseo Olivier SAUVAGE, Directeur associé Wexperience Laurent BARBAT, Consultant e-commerce, Sqli Agency
10h30-11h30 Table ronde #2 – De la performance des dispositifs rich media (RIA) pour les sites eCommerce
ROI du rich-media : réduction des coûts mais surtout croissance de la transformation
Table ronde avec 3 experts Adobe autour du cycle vertueux de déploiement projet:
– Etat de l’art
– Considération / Etude préliminaire
– Conception
– Mesure du « ROI des RIA »
– Optimisation
Des exemples concrets de sites e-Commerce ayant implémenté avec succès des dispositifs Rich Media et Vidéo seront présentés pour illustrer le débat. Témoignage d’Emery Jacquillat (Groupe Matelsom)
Intervenants : Cedric DROUOT : Regional Manager ADOBE SCENE7 Patrick CHANCELIER : Directeur Commercial France – Omniture BU Michaël CHAIZE : Représentant de la technologie Flash en Europe ADOBE
Témoin : Emery JACQUILLAT Président GROUPE MATELSOM
Apple ne veut décidément pas du Flash sur ses appareils : ni sur l’iPod, ni sur l’iPhone, ni sur l’iPad…
Si les usages se développent sur l’iPad, cela va pousser les agences à ne plus mettre de Flash dans les sites, de manière à être affiché correctement sur le plus grand nombre de terminaux.
Bon, il faut relativiser : le volume d’accès via l’iPhone par exemple reste marginal, par rapport au volume d’accès via un ordinateur, mais il faut rester très attentif : on est à plus de 1% aujourd’hui, avec une progression de 500% en 10 mois !
Dans le même temps, les technologies visant à remplacer le Flash arrivent à grand pas.
A voir, cette démo, proposée par Google, et mettant en avant la capacité du HTML 5 :
Cela fait des mois qu’on a des annonces, qu’on nous promet le web online / offline, de manière plus ou moins transparente.
Google avait en particulier fait des annonces avec Google Gear.
Mais bon, jusqu’ici, j’avais rien vu de vraiment convainquant.
Mais depuis hier, j’ai pu installer l’option GMail qui permet de basculer en online / offline.
Le résultat est simplement… Magique !
Quand je suis connecté, ça marche comme d’habitude… Peut être en un peu plus rapide (normal, les données sont stockées en local, pas besoin d’aller interroger le serveur lors d’une recherche).
Et si je débranche le réseau, ça marche toujours, exactement pareil : je peux écrire des emails, consulter les mails reçus, faire des recherches…
Bien sûr, je vous entends déjà, pour dire qu’avec un client lourd de messagerie, type Outlook, on fait ça depuis une bonne dizaine d’années.
Oui mais là justement, il n’y a pas de client à installer : ça marche tout seul dans le navigateur.
Et alors ?
Mais c’est carrément un nouveau paradigme de l’internet qui est en train de s’ouvrir !
e-commerce ?
Oui, pour le e-commerce, l’enjeux me semble très important !
Pour le client, c’est la possibilité d’utiliser le site, en mode connecté ou non, de manière complètement transparente. On peut imaginer pouvoir aller jusqu’à l’acte d’achat en off-line, et que l’achat soit réellement transmis dès que la connection est rétablie.
Alors, quel sera le premier site marchand à intégrer Google Gear ? Amazon ?
Tout le monde ne le sait peut être pas : Dassault System est aussi un éditeur de logiciel, dans le domaine du PLM.
3DS, c’est 8000 personnes (quand même !), dont la moitier en R&D.
3DS est leader sur son marché, et propose tout un tas d’outils, permettant de modéliser en 3D des produits. Ces outils sont historiquement utilisés pour les produits industriels (avions, voitures, …) mais aujourd’hui, le cadre d’utilisation de ces outils à bien changé, et sont également utilisés pour l’électronique grand public, ainsi que, par exemple, par les grands magasins, pour visualiser une mise en rayon virtuelle.
Bon, jusque là, on est encore dans un contexte purement B2B.
Mais cela évolue, surtout avec l’acquisition de Virtools (2005).
La vision, c’est qu’après le texte, l’image, le son et la vidéo, la prochaine grande révolution pour le web sera la 3D.
Ce portail essaie de construire cette vision, avec tout un tas d’outils et de services.
On peut par exemple naviguer dans une bibliothèque de modèles 3D, qu’on peut consulter directement dans le navigateur (avec un plugins à installer). L’idée, c’est de construire le Youtube du 3D :
Mais les ambitions de 3DS vont plus loin, avec d’autres idées plus futuristes.
3DS a ainsi signé un deal OEM avec Microsoft, pour enrichir MS Virtual Earth, et permettre à chaque utilisateur d’ajouter des objets 3D sur le monde virtuel de Microsoft. On peut ainsi modéliser sa propre maison sur son emplacement :
3DS propose d’aller encore plus loin, avec plusieurs idées « Web 2.0 ».
Ils ont ainsi développés une application FaceBook, permettant d’ajouter et de manipuler des objets 3D directement dans le réseau social.
Mais le plus étonnant est sans doute l’idée de la 3D « long tail » : une application permet de co-créer un modèle 3D sur Internet. On serait donc tous de futures créateurs 3D…
Exemple donné : un constructeur automobile diffuse le modèle 3D de la voiture en préparation, et propose à tout un chacun de modifier ce modèle. On peut ainsi changer la forme d’un tableau de bord qui ne plait pas, déplacer ou ajouter des éléments, …
Partagez vous cette vision ?
Pour ma part, je ne suis pas complètement convaincu.
Je pense bien sûr que la 3D va être de plus en plus utilisée, surtout avec la généralisation des player 3D (Flash ou même nativement dans les navigateurs).
La 3D peut être un bon vecteur pour améliorer la « proximité » avec certains produits, surtout pour les produits complexes.
Mais je ne pense pas que la 3D va prendre une place si importante que ça sur le Web, et je crois encore moins à l’idée qu’on va tous manipuler des modèles 3D (il faut s’entraîner vraiment longtemps avant d’arriver à faire ce qui est montré dans la vidéo ci-dessus).