C’est un des points saillant de l’annonce de l’iPad d’Apple : lors de la démo, par Steve Jobs, quand il surf sur les sites, on voit un grand blanc à la place des espaces Flash.
Pourquoi Apple bloque-t-il le flash ?
En fait, le moteur d’interface, présent dans les iPhone, iPod et iPad, est concurrent du Flash.
Ce moteur permet de réaliser des applications, y compris multimédia, avec tout un tas d’effets graphiques, qui rendent l’utilisation de l’iPhone (et autres terminaux apple) si agréable.
Laisser le Flash entrer, c’est donc pour Apple prendre le risque de permettre le développement « parallèle » d’applications multimédia, sans passer par l’appstore, et donc sans passer par la grille de validation d’Apple.
Mais bloquer le Flash, c’est bien sûr prendre le risque de baisser la richesse de l’offre, la valeur du terminal finalement (il a moins de valeur parce que je ne peux pas surfer sur les sites Flash).
Alors ?
Tout d’abord, diriger, c’est naviguer entre plusieurs risques et faire des choix.
Ensuite, les choses peuvent évoluer dans deux directions simples :
Soit Flash perd la bataille, et disparait au fur et à mesure des sites Web. Flash est d’ailleurs également challengé par le HTML 5.
Soit Apple baisse la garde, et fini par laisser entrer le Flash dans l’iPhone.
Maintenant, il y a tellement de sites qui utilisent le Flash aujourd’hui que je suis près à parier que d’ici quelques mois, Apple baissera la garde et laissera rentrer le Flash dans son navigateur. Mais c’est un pari risqué, car Steve Jobs est têtu ;).
On en parle également ici :