Archives de catégorie : e-commerce

Nouveau site pour target2sell.com

Nouveau site web pour www.target2sell.com :

target2Sell.com

Pour une boite comme la notre, un site web est très vite décalé.

L’ancien site avait 2 ans. En deux ans, tout à évolué : on a pleins de nouveaux clients, des nouveaux modules, on présente l’offre différemment, …

Donc avec Newquest, on s’est dit qu’il était plus simple de refaire.

Bien sûr ce n’est pas parfait, il reste des choses à affiner, mais l’essentiel est là :

Les différents modules sont bien présentés, dont le tri, exclusivité Target2Sell, breveté s’il vous plait 😉

Merci à tous, et à newquest en particulier.

Discussion passionnée ;)

On avait ce soir notre Advisory board, avec Thierry, Jérôme, Martin, Samuel, Pingki, et bien sûr Arnaud et Adrien.

Advisory board

Si au début on a bien parlé métier, la discussion c’est terminé, vers 1h du mat, sur une problématique très différente : la morale, la culture.

En gros, la question est : les valeurs des droits de l’homme sont elles universelles ?

Jérôme soutenait que non, ce sont des valeurs liés à notre culture, et qu’on n’a pas de raison de plaquer notre culture ou de l’imposer à d’autres.

Je n’étais pas d’accord, soutenant que la valeur morale était un élément fondamental, « non négociable ».

La discussion était super animée, et finalement, sur des sujets aussi sensibles, il est difficile de converger.

Mais l’échange est super riche, c’est passionnant d’essayer de comprendre le point de vue de l’autre, et de chercher LE bon argument, que bien évidemment on ne trouve pas.

Allez, on refait le monde quand ?

Pourquoi n’y a-t-il pas d’Amazon Français ?

Mon humble réponse à cet article des Echos qui retrace la vie de quelques gros acteurs du ecommerce Français : Pixmania, Rueducommerce, CDiscount, Oscaro et Priceminister

L’analyse du journaliste, pour faire simple, c’est de dire que les finances n’ont pas suivies.

Peut être… Mais je pense qu’il y a une autre raison : la culture technique.

La force d’Amazon, c’est d’avoir monté un système d’information qui est une machine de guerre.

Le e-commerce, c’est du « techno-marketing ». Bien sûr, il faut savoir trouver les bons produits, savoir acheter, et savoir vendre… Il faut également s’approprier toute la culture spécifique du ecommerce, et ça fait un « gros morceau ».

Il faut intégrer les notions d’acquisition de trafic : SEO, SEM.

Il faut de plus développer une culture de la data : mettre en place les outils pour avoir de la donnée, et faire de l’analyse.

Mais il faut également avoir une vrai vision de l’urbanisme de son système d’information ecommerce…

C’est sur ce dernier point que, je pense, on pêche le plus.

La difficulté, c’est le passage à l’échelle.

Bien sûr, quand on démarre, il ne s’agit pas d’urbanisme. On prend des outils open source, quelques développeurs, et zou, on a un site en ligne.

Mais quand on doit traiter 100, 1000 commandes par jour, c’est une autre histoire.

Et si on veut de la croissance et de l’agilité, sans urbanisme, on est mort. Le système d’information devient une pieuvre incontrôlable, qui tient par « miracle » et que personne n’ose bouger.

ça coute de plus en plus cher à maintenir, les pannes sont de plus en plus fréquentes, et difficile à corriger…

Le problème ? Pas de vision ambitieuse de la plate forme. On bricole ce qui marche, à cout réduit. Ce qui a fait la réussite des débuts donne l’assurance qu’il faut continuer comme ça…

Alors oui, ça a bien un rapport avec les moyens financiers, mais pas uniquement.

 

Quel futur pour Apple ?

Apple a annoncé plusieurs nouveautés lors de la WWDC, toutes logicielles.

Quelques news. Avec les nouvelles versions des OS des produits, il va être possible de… :

  • Débloquer son mac avec son Apple Watch
  • Payer une commande en ligne, sur son mac, en utilisant le capteur d’empruntes digitales de l’iPhone ;
  • Faire un copier depuis l’iPad et un coller sur le mac.

Vous voyez ? Apple développe des scénarios ou, pour peu qu’on soit « multi équipé Apple », la vie est « meilleure ».

Cela ne crée de la valeur que pour la part des clients « multi équipés ». Quelle part cela représente ? 15% des clients ? Probablement pas beaucoup plus.

Alors, est-ce vraiment une bonne idée de mettre toute cette l’énergie pour un sous ensemble de clients ?

Cela va augmenter la complexité de l’ensemble, et ralentir (encore plus) le rythme d’évolution des différents produits.

Bref, je ne suis pas convaincu… Et vous ?

Amazon met son moteur de recommandation en open source ? Vraiment ?

On peut lire ici ou qu’Amazon aurait mis en open source sa solution de recommandation.

Alors ça c’est un « move » impressionnant : des années de R&D, des milliards (je dis bien milliards) de $ d’investissements, tout ça versé en open source.

Le plus impressionnant, c’est que tout ça tient en 10 000 lignes de codes, dans un seul package, comprenant 10 fichiers !

Whaou ! Quelle incroyable performance !

Bon, évidemment, c’est une blague. La réalité est tout autre. Amazon n’a pas mis son moteur de recommandation en open source, mais a publié (ici) un algo de recommandation. La différence est la même qu’entre une roue et une voiture, ou entre un clou et une maison 😉

Le code est de plus en C++, il n’est donc pas du tout évident à récupérer…

Bref, c’est une fausse nouvelle. Cela prouve que notre métier (le e-marketing) est extrêmement imbriqué à la technologie, et qu’avant de transmettre une info, il faut un peu creuser, sinon, on dit n’importe quoi 😉

Demain sera virtuel, vous en doutez encore ?

Voici une vidéo, que j’ai trouvé très impressionnante :

Ces masques et applications de réalité virtuelle vont être partout : dans l’art, les jeux, sans doute de nouvelles formes de fictions (cinéma immersif), et au travail avec la très belle démo de Microsoft :

Alors, prêt ?

Qui fera le premier le site de v-commerce ?

Quelle activité logicielle SaaS en France ?

Je suis tombé sur l’article du JDN, sur le classement des éditeurs de logiciels français.

Cela m’inspire plusieurs choses :

  • Ce type de classement laisse de côté tout un tas d’acteurs, qui commercialisent un service plus qu’un logiciel. Dans ce contexte, Criteo n’apparait pas… ce qui me semble bien dommage. Il est ou le classement des acteurs SAAS ?
  • Même s’il « en manque » donc, ce classement est quand même très parlant : 1 seul acteur au dessus du milliard de CA, On est à moins de 100 M€ dès rang 13, et en dessous de 25 M€ dès le rang 50….

ça serait intéressant de refaire ce classement, en intégrant les fournisseurs de services SAAS, ce qui représente évidemment une tendance lourde dans notre univers.

 

EXCLUSIVITÉ : JEFF BEZOS accepte de venir affronter les top e-commerçants français

EXCLUSIVITÉ : JEFF BEZOS, Fondateur d’Amazon.com accepte de venir affronter les top e-commerçants et experts du e-commerce français lors de notre matinée du 14 avril !

VS

JE M’INSCRIS

Infos pratiques : 

Date : jeudi 14 avril de 9h à 13h
Lieu : Rooftop « TERRASS KARDINAL » – 45 rue de Jussieu – 75005 Paris
Agenda

9h-9h30 : Accueil – Petit déjeuner
9h30-11h15 : Table ronde
11h15-11h45 : Q & A
11h45-13h : Cocktail – Networking

 

THE AGILE COMMERCE MANIFESTO


 

UPDATE

Bon évidemment, c’était notre poisson d’avril :

Enfin « juste » la présence de Jeff hein ! Pour le reste tout est bon 😉

On s’est bien amusé vendredi, en particulier quand BFM nous a appelé pour nous dire qu’ils allaient venir filmer Jeff !

On nous cache tout : la vérité sur l’histoire entre Apple et le FBI

Donc l’histoire :

Le FBI récupère l’iPhone d’un terroriste, après un attentat.

Ils souhaitent savoir ce qu’il y a dedans, et comme le machin est sécurisé, ils demandent à Apple de « l’ouvrir ». Apple répond « non ».

Les grands de l’internet s’en mêlent, pour soutenir Apple. Motif : respect de la vie privée.

Apple communique à fond sur cette posture, jusqu’à en parler lors de la dernière Keynotes (peut être que ça manquait d’actualité produit diraient les mauvaises langues 😉 ). C’est super bon pour l’image d’Apple dans son rôle favori de rebelle, surtout avec des concurrents comme Google ou Facebook qui doivent avoir beaucoup moins d’états d’âme à transmettre des données aux autorités. Il suffit de se rappeler des discours tellement homogènes au moment de l’affaire Snowden / NSA.

Quelques jours après, le FBI annonce qu’ils annulent leur demande, disant qu’ils ont « ouvert l’iphone » via des hackers.

Bon alors ? Qu’en penser ?

En premier, je dirais que cette histoire sur la vie privée est quand même un peu limite. A part quelques hackers éclairés, toute notre vie numérique est accessible assez facilement, via les services SAAS qu’on utilise, Google en particulier.

Beaucoup de données sont également accessibles via les opérateurs, qui, quand on leur demande « gentiment », donnent ces infos. Les opérateurs ont vraiment accès à beaucoup d’infos : géo localisation dans le temps, appels passés et reçus, SMS, et évidemment trafic Internet entrant et sortant (sauf si on est en Wifi).

Donc, le FBI devait déjà posséder beaucoup d’informations.

Ont ils réellement craqué l’iPhone ? Je n’en sais rien, mais je me pose des questions. Je sens bien que mon idée fait un peu « théorie du complot » mais sur un coup comme ça, on peut imaginer que le FBI ai pu bluffer, pour casser l’image d’Apple, surtout s’ils savaient qu’ils ne pourraient pas obliger Apple a ouvrir l’iPhone.

En laissant croire que finalement ça « s’ouvre de l’extérieur », le discours d’Apple sur le sujet est extrêmement fragilisé.

Donc info ou intox ? On ne le saura sans doute jamais mais a titre perso, je ne parierais pas trop sur la protection de ma vie privée, même si j’ai un iPhone…

 

 

 

La dure vie des sites qui vivent de la pub

Le business modèle idéal du web ? La pub, facile 🙂

Sauf qu’à force de truffer les sites de bannières, de pop under, de popup, d’images envahissantes, la riposte est venue, par des bloqueurs de pubs, comme adblock.

Ces petits ad-ons sont plutôt efficace, et sont actuellement très répandus.

Résultat : les sites vivant de la pub souffrent, car si les pubs ne sont plus affichés, les revenus se tarissent.

Réaction du monde par exemple :

On m’explique que j’ai le choix : passer à l’offre payante ou désactiver le bloqueur.

Sauf que, ça va pas se passer comme ça : l’agilité est du côté des éditeurs de plug-ins, et les annonceurs ne pourront pas suivre le rythme.

Donc les internautes pourront voir les articles sans les pubs.

Pour les sites de contenus, je pense qu’il n’y a pas vraiment le choix : l’offre premium doit être suffisamment attractive pour que les clients « passent à la caisse ».

En tout cas, les bloqueurs de pubs ont encore de beaux mois devant eux.