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Et si tout changeait sur Internet ?

Internet est un nouveau média, et les règles peuvent changer très vite.

On a pris certaines habitudes…

Il y a pas mal de liberté derrière tout ça.

Mais ça pourrait changer très vite.

Pour prendre une analogie, on est peut être dans la situation des routes, juste avant les obligations, de limitations de vitesse, de radars, de ceintures de sécurité obligatoires et de contrôles techniques.

On aurait dit, en 1950, que tout ça allait venir sur les routes, on l’aurait sans doute pas cru, et on aurait parlé de répression, …

C’est peut être ce qui nous attend sur Internet, avec des poussées locales type Hadopi Loppsi en France, mais surtout ACTA, qui serait en cours de négociation au niveau international.

L’idée derrière tout ça ?

Mettre fin aux échanges de médias non payés. Clairement, ce sont les lobby des majors qui œuvrent pour essayer d’endiguer ces comportements.

Pour moi, c’est une cause perdue, parce que :

  • La copie numérique permet une copie sans perte de qualité ;
  • Le support de stockage devient e plus en plus petit (clé USB de 64 Gb…) ;
  • Les Internautes trouveront toujours des moyens pour échanger les fichiers, que ça soit par Internet, ou via des « disque dur party ».

Pour ma part, au risque de choquer certains, je suis pour une police internationale de l’Internet, simplement parce qu’Internet est aussi un outil au main des mafias de tous bords et autres terroristes.

Mais je crois que c’est anti productif que de laisser les lobby des médias agir sur ce terrain.

Que risque-t-on ?

Si j’ai bien compris, un des risques majeur est de rendre responsable les hébergeurs et autres fournisseurs de services, des contenus qu’ils mettent à disposition.

Cela changerait tout, car pour mettre en œuvre les contrôles nécessaires, ces acteurs devraient dépenser beaucoup d’argent. Argent qui viendrait forcément de quelque part… Internet deviendrait beaucoup moins ‘gratuit’, les services seraient beaucoup plus chers…

Et après ?

ça secouerait grandement le modèle actuel, c’est sûr.

C’est d’ailleur sans doute ce qui devrait freiner la mise en application de tels règles. Internet, et l’innovation associée, est sans doute un moteur important pour les US… Prendront-ils le risque de le gripper ?

Mais bon, si c’est quand même appliqué, alors l’internet que nous connaissons serait complètement changé.

A partir de là, on peut imaginer que des Internet parallèles pourraient se développer… Scénario intéressant, mais complexe à creuser. ça serait sans doute intéressant d’en discuter par exemple avec le sieur Jean Michel

Et vous, qu’en pense vous ?

Pour en savoir plus sur Acta : ici et .

Et une petite vidéo en prime :

Une bonne idée en cas de site « off »

Votre site peu planter.

Autre cas, vous avez une erreur dans les données, il faut le débrancher quelques minutes.

Alors, dans ce cas, vous affichez quoi aux internautes ?

Viadeo affiche ceci :

Une page sympa, qui me propose d’en profiter pour aller boire un café, oubien jouer au petit jeu flash proposé sur cette page.

Pas mal !

Une bonne équipe !

Franck a lancé il y a quelques mois maintenant une boite de conseil, en stratégie Internet : Idaos.

Puis Franck a décidé de monter un programme très riche de formation : Idaos Institut.

Pour réaliser ces formations, Franck a réuni des experts reconnus et compétents, sur une large gamme de domaines.

Bon, je vous laisse deviner ce que j’apporte ;).

Débat : Google Wave

Le « déjeuner-débat » fait rage ce midi : Google Wave, un truc d’ingénieur ou un nouveau média pour communiquer « plus et mieux » ?

Avec Benjamin, Étienne, Vincent, Sébastien et moi.

Benjamin :

Plusieurs points posent problèmes :

C’est un nouveau monde imperméable : il n’y a pas de passerelle avec les médias de communications classiques (Mail, instant messagerie)

L’outil est trop complexe :

Beaucoup trop de fonctionnalités…

ça aurait peut être été plus malin d’avancer plus par étapes

Encore un « killer de productivité » : on va passer notre temps à regarder les caractères arriver, un par un…

Quel est le réel scénario d’usage ? On ne sait pas quoi en faire

Si pour expliquer, il faut une vidéo d’une heure, c’est pas bon signe

Vincent :

C’est pas parce qu’on comprend pas un truc tout de suite qu’il n’est pas bien. Exemple, les fils de discussion sur GMail, c’était pas hyper clair au début…

Génial de regrouper les différents média : Instant Messaging, Mail, dans la même structure

C’est un protocole, un moyen, pas une fin en soi

Sébastien :

Au niveau technique, c’est bluffant, mais je ne vois pas l’usage

François :

Analogie avec le mail il y a 25 ans : c’était utilisé par le réseau des universitaires, dans une interface Unix.

Personne n’aurait imaginé à l’époque que ça pourrait devenir un média de masse

Maintenant, Google Wave, c’est un protocole ouvert et une solution open source

Benjamin

Quel réel scénario d’usage ?

François

Il n’y a pas de nouveau scénario : c’est de la communication.

On n’est donc pas dans une rupture au niveau des fonctions proposées, mais au niveau de la rupture sur la façon de communiquer

Benjamin

C’est comme les flux RSS, Twitter, ce sont des « trips d’ingénieur » : ça restera confiné à une petite communquté

François

Bonne analogie, effectivement, entre tweeter, RSS et Google Wave

Effectivement, ce sont trois « protocoles », brut de décoffrage.

Il faut le temps pour que ces plateformes trouvent leurs marques, leurs usages.

Le temps que les marketeurs d’approprient ces outils et crée les applications « métier »

Mais si ça se trouve, la rupture n’est pas suffisante, et les « petits plus », la plus grande fluidité apporté par GW ne sera pas suffisant pour changer les usages et basculer sur GW

Vincent

Mais c’est Google : il ont une telle énergie, puissance…

Ils ont vraiment les moyens de lancer ça et de réussir !

Les autres

Oui, enfin, Google, ils ont pas tout réussi…

Question clé : ou sont stocké les données ?

Sébastien, Vincent :

Ce qu’on a compris, c’est qu’on peut se monter son « Wave » chez soi

Donc, les données ne sont pas nécessairement chez Google

La conclusion qui semble se dégager :

Probablement un outil génial en entreprise

consensus pour voir de la valeur pour les outils collaboratifs en entreprise

Pour le grand public : a voir, dois faire ces preuves

Je ferais une synthèse plus personnelle sur Google Wave dans un prochain billet

Du texte comme format d’échange ?

Ce billet est la suite naturelle de mon billet précédent, ou je parle du gachis des performances sur Internet.

Ce qui est ressorti des discussions, c’est que le Web est ce qu’il est, un énorme succès, parce que les formats d’échanges sont des formats textes.

ça me semble un élément intéressant à analyser (même si ce n’est qu’un des axes d’analyse).

Donc au début du Web, notre amis Tim Berners-Lee est donc parti sur un langage texte pour décrire le contenu des pages, le HTML.

Avantage : Pas besoin d’outils pour éditer les pages.

Donc, le Web a pu se développer très vite, sans attendre d’avoir des outils d’édition HTML.

J’ai beau chercher, je ne vois pas d’autres raisons : on peut tout à fait imaginer un format « binaire » standard, ouvert.

Alors oui, à l’époque, ça c’est avéré être une très très bonne idée.

Mais aujourd’hui, rester sur des formats uniquement texte ne me semble carrément pas raisonnable.

On pourrait par exemple imaginer un double format : texte et binaire.

Ceux qui veulent peuvent envoyer un format texte, ça marcherait toujours.

Les autres pourraient utiliser un format binaire, encore une fois il faudrait un format ouvert (donc non propriétaire, non protégé par des brevets), et standardisé (ou tout au moins bien décrit).

Il y a des domaines ou les formats binaires se sont bien développer. Les images (JPG) par exemple…

Bon évidement, pour transporter des images, personne n’a imaginé un format texte…

Alors, aujourd’hui, n’avoir que du texte / xml pour envoyer des pages complexes, des styles (CSS), des programmes (javascript) ou des données structurées (xml), je trouve que c’est…. nul.

Et je suis prends le pari avec qui veut que ça ne restera pas comme ça !

Qui veut jouer ?

(par contre, ça peut prendre du temps 😉  )

Le gâchis phénoménal de puissance des systèmes Internet

Quand on regarde se qui se passe, entre l’envoie d’une requête par le navigateur et l’affichage du résultat, on est frappé par l’incroyable gâchis, à tous les niveaux.
Incroyable à un niveau difficile à imaginer. Intuitivement, je dirais au moins 1000, mais la réalité est sans doute bien plus élevée.

1000 ? 1000 quoi ?

1000, entre ce que ferait un système avec des performances optimisées, et ce qu’on fait actuellement.

Un exemple croustillant :

La page à afficher contient du Javascript.
Ce javascript est envoyé en texte sur le réseau. Il prend donc une bande passante correspondante.
De plus, il est bien souvent dans un fichier à part. Cela veut dire un échange spécifique, entre le client et le serveur, pour ramener ce script sur le client.
Bon, le script est là…. Le navigateur doit analyser ce texte, caractère par caractère, pour transformer tout ça en un programme exécutable.
Si, à la place, on avait un « bytecode » : un code binaire universel (comme le java par exemple, ou le flash), il y aurait, sur le client, une lecture incroyablement plus rapide, pour un code beaucoup plus léger.

Des exemples comme celui là, il y en a des dizaines, des centaines, qui s’accumulent les uns aux autres…

C’est toute la chaîne Internet / Web qui est construite sans aucune réflexion de performance, comme si les ressources étaient illimitées.

Résultat, pour mettre en ligne des services, avec des temps de réponse raisonnable (moins d’une seconde… une éternité pour un ordinateur), on doit mettre en œuvre des monstres de puissance : batterie de serveurs octo-processeurs, giga octet de Ram, systèmes de cache, … Bref, un système capable de performances hallucinantes… Tout ça pour servir quelques pages web à la seconde… Pages qui ne comportent en général aucune complexité au niveau des calculs…

Comment en est-on arrivé là ?

Simplement, très simplement : grâce à Mr Moore, ou, pour être plus précis, à l‘incroyable évolution de la puissance des machines.

Pourquoi optimiser, si les machines gagnent un facteur 2 tous les 18 mois tant côté serveurs que côté client ?

La question suivante est naturellement : mais que va-t-on devenir ?

Je veux dire : va-t-on continuer à « gâcher » à ce point les ressources IT ou les choses vont elles « naturellement » évoluer, pour aller vers un peu plus de raison…

toujours difficile et risqué de répondre…

Je pense que les choses vont évoluer, avec des sauts technologiques, poussés par des nouvelles solutions, qui seront acceptées, parce qu’elles trouveront un axe malin pour se propager…

Google peut naturellement être un acteur de ces révolutions à venir, ils travaillent à plusieurs niveaux pour optimiser un peu « tout ce bazar » !

La révolution Internet est-elle une révolution comme les autres ?

L’humanité a pas mal évolué, depuis l’âge des cavernes (je suis peut être remonté un peu loin…).

Donc, pas mal de ruptures dans notre histoire. Exemples : la maîtrise du feu, des outils, de l’agriculture, des métaux, …

L’écriture, l’imprimerie, …

La révolution industrielle…

Et puis, enfin, la révolution actuelle, numérique.

Je me posais la question : la révolution actuelle est-elle de même nature que les révolutions précédentes ?

Au niveau de la force de l’impact, je pense qu’il n’y a pas débat : le « tout numérique » est a mon sens au niveau des plus grands bouleversements.

La ou je me pose une question, c’est sur la possible fragilité de cette révolution.

Prenons l’invention de l’imprimerie.

Grosse rupture, qui a changé nos vies.

Et bien, il me semble que cette rupture là ne souffre d’aucune fragilité. Une fois qu’on a compris comment imprimer, on peut le refaire assez facilement.

Pour notre rupture numérique, c’est très différent : tout « tient debout » grâce à une sacrée infrastructure : réseaux, routeurs, …

Cette infrastructure me semble être une « fragilité » : sans ce réseau, il ne resterait pas grand chose de notre monde numérique.

Fragile le réseau ?

Oui et non.

Non parce que justement, ce qui en fait sa force, c’est la souplesse du système. Un point du réseau tombe, pas de problème, les données vont passer par d’autres chemins. Notre réseau numérique semble robuste donc.

Robuste… Peut être, mais cela reste un édifice assez complexe, avec, n’en doutons pas, quelques SPOF (Single Point Of Failure).

Et puis, s’il le fallait vraiment, ne croyez vous pas que quelques gouvernements pourraient « débrancher » le machin ?

Je n’ai pas d’infos secrètes, mais il me semble assez réaliste d’imaginer que le gouvernement américain, par exemple, a des équipes spécialisées pour « tout débrancher »…

La valeur du lien

Le lien est le cœur de la valeur de l’internet.


Linked Originally uploaded by deannedaffy

C’est tout simple comme réflexion.

D’ailleurs, l’élément fondateur de l’Internet, c’est bien le lien hyper-texte.

Aujourd’hui, l’explosion des réseaux sociaux, c’est également l’explosion d’autres types de liens : les liens entre les personnes.

Mais il y a encore bien d’autres liens à explorer…

Le P2P : la seule alternative pour détrôner Google ?

Je regardais la vidéo qui a tourné pas mal il y a quelques semaines, et qui parle du fait qu’Internet est aujourd’hui plutôt centralisé…

Si Google s’arrête, ou tout autre serveur central, boum, plus rien ne marche.

C’est vrai qu’à l’origine, Internet, c’est justement l’idée qu’il n’y a pas de centre, chaque client est un serveur… Historiquement, c’était d’ailleurs un objectif militaire.

Ça me faisait penser que pour contrer la puissance de Google, des (dizaines de ?) milliers de serveurs dans le monde, une solution serait de créer un réseau P2P (Peer 2 Peer), ayant pour fonction l’indexation et la recherche dans le Web.

Vous imaginez ? Des millions de serveurs qui collaborent gaiement pour apporter une réponse précise…

Je n’ai pas fouillé plus mais j’imagine bien qu’il doit y avoir de tels projets chez nos amis chercheurs…

GMail Offline – et en plus, ça marche !

Enorme !

Tout simplement énorme.

Cela fait des mois qu’on a des annonces, qu’on nous promet le web online / offline, de manière plus ou moins transparente.

Google avait en particulier fait des annonces avec Google Gear.

Mais bon, jusqu’ici, j’avais rien vu de vraiment convainquant.

Mais depuis hier, j’ai pu installer l’option GMail qui permet de basculer en online / offline.

Le résultat est simplement… Magique !

Quand je suis connecté, ça marche comme d’habitude… Peut être en un peu plus rapide (normal, les données sont stockées en local, pas besoin d’aller interroger le serveur lors d’une recherche).

Et si je débranche le réseau, ça marche toujours, exactement pareil : je peux écrire des emails, consulter les mails reçus, faire des recherches…

Bien sûr, je vous entends déjà, pour dire qu’avec un client lourd de messagerie, type Outlook, on fait ça depuis une bonne dizaine d’années.

Oui mais là justement, il n’y a pas de client à installer : ça marche tout seul dans le navigateur.

Et alors ?

Mais c’est carrément un nouveau paradigme de l’internet qui est en train de s’ouvrir !

e-commerce ?

Oui, pour le e-commerce, l’enjeux me semble très important !

Pour le client, c’est la possibilité d’utiliser le site, en mode connecté ou non, de manière complètement transparente. On peut imaginer pouvoir aller jusqu’à l’acte d’achat en off-line, et que l’achat soit réellement transmis dès que la connection est rétablie.

Alors, quel sera le premier site marchand à intégrer Google Gear ? Amazon ?