Quand on vend en ligne, il y a toujours un moment ou on doit « passer à la caisse ».
Quoi que, sur certains sites, on a bien l’impression qu’on joue à « chercher charlie », mais c’est un autre sujet.
Donc, le paiement…
Comment ça marche ?
Comment se fait le lien entre la page HTML, le serveur de la boutique en ligne, et la banque ?
Le réflexe « naturel », c’est d’aller voir la banque, pour en discuter avec elle.
La banque va chercher son « expert » (en généal, à l’agence, ils ne connaissent pas trop) et vous proposer une solution.
Vous pensez donc que vous avez choisi la bonne solution en discutant directement avec votre banquier.
Et bien, pas forcément.
Pour le paiement en ligne, il y a un acteur, qu’on ne voit pas toujours : le PSP (Paiement Service Provider).
Cet acteur apporte une double prestation technique et service : c’est lui qui a développé la solution, en ligne, permettant d’insérer réellement le paiement dans un site marchand. Les transactions vont donc passer par sa plateforme.
Les PSP du marché sont, par exemple : Paybox, Payline, Ogone, Atos SIPS.
En fait, ce que vous ne savez pas forcément, c’est que, en allant voir votre banque directement, vous donner l’occasion à votre banque de gagner un petit peu plus d’argent, puisqu’elle va aller chercher un PSP, et vous refacturer la prestation, avec une petite marge.
Donc, mon conseil est le suivant :
C’est très bien d’aller en discuter avec la banque, c’est même indispensable.
Mais c’est bien d’en discuter aussi avec les PSP, directement.
en fait, là ou ça devient compliqué, c’est qu’il existe tout un tas de solutions qui compliquent cette vision du marché :
Cetains PSP sont en fait adossés à une banque (c’est le cas de Bibit).
Certaines banques ont développé leur propre solution de PSP. C’est, je crois, le cas e Cybermut.
Enfin, certains acteurs sont un peu des ovni, avec une offre très différente des autres : c’est le cas de Paypal bien sûr.