Archives par mot-clé : Hors sujet !

C’est Noël, enfin presque !

My Love from The Bird And The Bee on Vimeo.

J’adore. Pas vous ?

Bon, on part en Inde du Sud, voire des boites et rejoindre Pauline.

En fait, ce billet est programmé, normalement, à cette heure ci, je suis dans l’avion.

Je ne vais probablement pas publier, pendant les 15 jours à venir. J’ai quand même programmé quelques billets, pour cette semaine ;).

On verra si les autres auteurs du blog prennent le relai 😉

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

 

Peut on aimer un bonnet ?

Je suis tombé sur cette vidéo un peu surréaliste, on on présente un robot dont le job est de générer des sentiments :

Alors, vous pensez que l’échange de sentiment peut être violent avec un bonnet ?

(via Vincent)

4 minutes…

Comme vous j’imagine, j’ai écouté les rapports, suite à l’analyse des boites noirs de l’airbus Paris – Rio

Ce qui ressort, c’est qu’apparamment,  l’avion était en état de marche, moteurs opérationnels, commandes ok, mais l’indicateur de vitesse donnait des informations erronées.

Je trouve ça dingue qu’un avion puisse se cracher dans de telles circonstances.

Bon, il y avait de l’orage, ça devait bien secouer.

Mais quand même : pourquoi les pilotes n’ont ils pas pu redresser l’avion ?

4 minutes, le temps de la chute, c’est court… et long à la fois : moteurs à fond (100% du régime), en tirant sur le manche :

  • Pourquoi la chute n’a pas pu être enrayée ?
  • Pourquoi n’y a-t-il pas d’autres calculateurs de vitesse dans un avion à ce prix (GPS par exemple) ?

Voici un commentaire, posté sur le parisien, par un gars connaissant manifestement le sujet :

Ce qui est avéré, c’est que suite au givrage des sondes de Pitot, l’avion a décroché pour une raison inconnue, et n’a pas pu être rattrapé par l’équipage avant l’impact avec l’océan… L’explication la plus plausible, mais génante est la suivante: Le commandant de bord a pris en charge les operations de la phase de décollage jusqu’à la mise en configuration de vol de croisière à 38000 pieds sur pilote automatique, puis a cédé la main aux copilotes… Ce que le BEA ne dira pas au grand public, c’est que pour faire des economies de carburant, la majorité des compagnies aériennes ont recours à une pratique qui consiste une fois l’atitude de croisière atteinte sous pilote automatique à décaler le centrage des masses de l’avion sur l’arrière, en ballastant du carburant vers l’arrière. Cela a pour effet de reduire la trainée de l’empennage arrière. L’avion passe alors d’une configuration de vol « autostable » avec un empennage arrière fonctionnant en déportance, à une configuration de vol « instable » avec un empennage arrière devenant neutre ou porteur. Cette configuration est quasimment impilotable en manuel, seul le pilote automatique est assez précis pour assurer un vol rectiligne. C’est à partir de cette configuration que tout s’enchaine: Les copilotes pilotent un avion qu’ils n’ont pas eux même ballasté, ou seulement un des deux y a participé. La zone orageuse traversée monte à une altitude peu courante, avec des turbulences sérieuses. Survient alors le givrage des sondes de Pitot à une altitude ou l’air est habituellement sec, et donc inhabituelle pour ce type d’incident. S’ensuit le déclenchement des alarmes de vitesse, ce qui amène les copilotes à repasser en manuel. Ils se font « turbuler » aux commandes d’un avion totalement instable, et, réflexe de moyennes ou basses couches ou ce type de conditions est plus courant, ils réduisent les gaz… Mais à 38000 pieds, l’air raréfié remonte la vitesse de décrochage à une valeur proche de la vitesse de croisière… L’avion part alors en décrochage, et celui ci ne pourra être rattrapé en poussant le manche pour le faire piquer et reprendre de la vitesse qu’une fois les masses recentrées en reballastant le carburant vers l’avant… Si cela est bien géré et sans délai, pendant le temps nécessaire à cette opération l’avion va chuter « seulement » de 3000 à 4000 mètres avant d’être récupérable.. Et c’est cette opération de ballastage que les copilotes vont totalement zapper, en panique à cause des alarmes vitesse, cramponnés au manche et à la commande des gaz d’un avion qui ne répond pas…Le décrochage va se poursuivre irrémédiablement jusqu’a l’impact avec l’océan… Ce qui est dérangeant c’est de savoir que tous les longs courriers modernes, grace au pilotage géré par électronique sont volontairement placés en vol de croisière dans une configuration totalement instable pour economiser du carburant, quitte à risquer le gros pépin en cas de problème, cisaillement de jet stream par exemple…

J – 30

La voile est pour moi un « autre monde ».

C’est un bon moyen pour couper, changer d’univers, se ressourcer, et éviter la surchauffe.

Je naviguais jusqu’ici à côté de Quimper, mais, d’ici quelques semaines, je pourrais « jouer » depuis Saint Malo.

Je ne fais pas de la voile pour battre des records, mais juste pour « changer de monde », changer de « référentiel ».

Pour moi, la voile, c’est très « sensuel » : les bruits du vent, de l’eau, des voiles, et puis c’est un bon endroit pour partager des moments en famille et avec des amis.

Le courage et la lacheté…

Vous pensez que c’est simple, de reconnaître entre le courage et la lacheté ?

Moi pas 😉

Je pense, depuis longtemps, qu’en fait, c’est un peu comme le Yin et le Yang : les deux faces d’un même sujet !

Exemple : Bernard Moitessier, qui est parti, faire près de deux fois le tour du monde en solitaire et sans escale : courage ?

Oui, bien sûr ! Magnifique courrage, quelle avanture : c’est l’Aventure avec un grand A.

Mais pas seulement.

Je ne suis bien sûr absolument pas là pour juger, mais Moitessier, c’est aussi l’histoire d’un homme qui a quitté femme et enfants, et qui n’est jamais revenu.

C’est aussi (je vais me faire détester par ses fans 😉 ) donc, d’un autre point de vue, l’histoire d’une « certaine » lacheté.

Le plus grand courage pour Moitessier, ça aurait peut être été de rester avec sa famille ?

Quand on lit ses livres, on sent bien que pour ce gars là, pas besoin de rassembler son courage pour prendre le large.

Vous voyez mon point de vue : le courage est super variable, suivant les personnes.
Le courage, c’est faire quelque-chose malgré la peur qu’on a au ventre. Pour certain, c’est prendre le large quand pour d’autres, c’est rester au port.

Dans l’entreprise, dans notre quotidien, c’est la même chose : Pour certains, le courage, c’est de rester fidèle au poste, alors que pour d’autres, ça sera de changer.

Le manager doit « sentir » ces choses là, et s’adapter.

Ergonomie et processus achat pour… une station essence

Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi les automates des stations essence ont une ergonomie mal fichue ?

Moi, oui 🙂

Et bien, ce We, j’ai été agréablement surpris, par une station bien faite.

Exemple : on ne me demande pas le carburant (suivi de deux écrans de confirmations), celui si est sélectionné automatiquement quand je décroche le pistolet.

Détail ? Peut être, mais l’ergonomie, c’est bien un ensemble de détails, qui, mis ensemble, permettent de créer une cohérence globale, et un usage agréable.

Tunisie – Egypte : Solidaire !

Ce blog n’est clairement pas un blog politique…

Mais il me semble insupportable de parler d’ergonomie, de e-commerce, d’entrepreneuriat, … Comme si de rien n’était.

Donc, oui, ce blog va garder sa ligne éditoriale, mais je voudrais juste dire que je me sens « solidaire » de ce qui se passe en Tunisie et maintenant en Egypte.

Ce vent de liberté, cette soif de changer, et en même temps, la brutalité de la répression en Egypte…

Alors espérons, espérons que ces peuples frères trouverons le chemin vers plus de liberté, plus d’armonie, sans s’entretuer.

Wokup : 10 ans d’avances

Oui, 10 ans, c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour que l’idée de wokup trouve son marché…

10 ans,  ça fait visionaire.

Mais, je le dis souvent, dans le monde impitoyable des startups, 10 ans d’avance, c’est aussi c… que 10 ans de retard, sauf que ça fait plus chic ;).

Donc Wokup.

Wokup est né dans la R&D de France Télécom.

A l’origine, j’ai proposé à mon boss (Hello Vincent) un projet, avec la promesse suivante :

Utiliser les concepts du génie logiciel pour créer un environnement de développement d’applications Web de qualité.

Le projet est passé, et une petite équipe est parti à plancher là dessus. Le projet s’appelait « WOK », pour Web Object Kernel : tout un programme ;).

Mon idée était qu’il n’y avait pas de techno fiable, à la hauteur des enjeux du web (je dirais presque la même chose aujourd’hui 😉 ).

On était en 1997 / 1998.

Déjà à l’époque, monter un projet, c’était bien, mais pour qu’il vive, il fallait trouver du financement : un client « interne » qui « paye pour voir ».

Mon projet était un brin « théorique », puisque mon idée de base était de travailler sur les méta modèles des langages de programmation…

Bref, un client interne est passé, c’était la direction du minitel (je vous entends ricaner 😉 ). Le minitel était sur sa fin de vie, et la direction cherchait un produit pour essayer de maximiser les revenus dans cette phase.

Avec quelques collègues, en quelques minutes, on a imaginé comment adapter le projet, pour en faire un outil pour le minitel  :

La promesse est devenue :

Avec WOK, vous pouvez récupérer du contenu Web, et le publier sur le minitel, mais aussi sur le WAP, des serveurs vocaux, …

Bref, WOK est sorti de sa phase un peu théorique, pour entrer sur un tout autre concept : celui de la publication multi canal.

L’idée a bien pris, le Minitel nous a donné des sous, et j’ai pu lancer les développements… en même temps qu’on spécifiait le système ;).

J’avais envie d’entreprendre, depuis tout petit ;).

Mais la passion pour la technique m’a « distrait » de cette voie : j’étais à l’époque passionné de conception objet, de programmation, j’étais reconnu dans ces domaines, et ça m’apportait un certain « confort ».

Ce projet a réveillé cette flamme, et j’ai rapidement imaginé qu’on pourrait, à partir de ce projet, faire un essaimage.

C’était d’autant plus facile à imaginer qu’à l’époque, et au plus haut niveau, France Télécom avait une vrai politique d’essaimage industrielle.

Et voilà, j’en ai parlé a mon boss, qui m’a bien aidé, et j’ai « recruté » l’équipe, à partir de l’équipe qui bossait sur les développements, et en allant voir d’autres personnes.

On était alors en 1999. On a levé des fonds avec une belle promesse (publier un service de qualité sur tous les terminaux), une belle « niake », et beaucoup de naiveté ;).

La suite, je vous la raconterais plus tard ;).

Mr les wokupiens qui me lisent, je vous laisse commenter, éventuellement juste pour dire bonjour 😉