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Quand la publicité, c’est la guerre

Vous vous souvenez de cette guerre des publicités entre les rasoirs Bic et les rasoirs Gillettes ?

je n’ai pas retrouvé la pub Bic qui se moquait de la 2ème lame.

Vous aviez aussi la guerre Mac – PC :

(j’ai trouvé ce blog qui raconte cette histoire en détail)

L’une des réponses de Microsoft :

Bref, c’est un peu ce que nous refont Amazon et Apple, en 3 volets. Amazon a commencé :

Apple a répliqué :

Et Amazon a ré répliqué :

La vrai rupture, c’est le nouveau connecteur des iPhones et iPod

Apple a l’expérience de changer des éléments clés de ces produits.

Par exemple, quand Apple a changé les processeurs de ces ordinateurs, c’était un choix très audacieux, parce que ça voulait dire qu’une application ne tournerait pas nécessairement sur les nouvelles machines. Certaines évolutions peuvent en fait freiner le business.

Je pense que dans le cas du connecteur de l’iPhone 5 et des iPod, c’est un risque fort.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que le marché des accessoires c’est incroyablement développé, avec des accessoires dépassant souvent le prix de l’ipod ou de l’iphone.
A voir, par exemple, les pods amplfiés haut de gammes qui se vendent plusieurs centaines d’euros.

Une fois que vous avez 1 ou 2 trucs comme ça chez vous, vous allez facilement vous acheter un nouvel ipod ou iphone ? Pas si sûr.

Et ce n’est pas l’adaptateur qui règle le problème, puisque l’adapteur n’est pas du tout adapté pour un dock, ça se voit tout de suite.

Donc, ce changement de connecteur va être un frein pour certains clients, le temps de « consommer » les accessoires.

Bien sûr, à moyen terme, la bascule va se faire… Mais c’est un risque, parce que les choses évoluent très vite, et que la concurrence n’est pas endormie.

Apple a bien sûr évalué tout ça, et si ils ont fait ce changement, c’est après analyse des avantages et inconvénients. Le connecteur historique avait pas mal d’années, il était gros et pas adapté aux nouveaux challenges technologiques.

Bon, en ce qui me concerne, de toute façon, j’ai un iPhone 4s en parfait état, je n’ai aucune raison de changer maintenant ;). Et vous ?

Le livre électronique – qui va gagner la bataille ?

Bon, j’ai fait un article hier, sur un livre-application qui sort un peu de l’ordinaire… Mais le livre numérique à une actualité chargée 😉

Le livre électronique n’est plus une hypothèse, un « truc qui peut arriver » : c’est en train d’arriver.

Que vous y passiez cette année, ou l’année prochaine, dans 2 ou 3 ans pour les plus réticents, la « bascule » est en cours.

Reste quelques questions intéressantes :

  • Quel sera le type de la liseuse universelle ? écran passif « paper ink » ou écran actif ?
  • La liseuse sera-t-elle un appareil dédié ou la fonction liseuse sera-t-elle intégrée à des « trucs à tout faire » ?
  • Les DRM resteront elles d’actualité ou est-ce, comme pour la musique, une lubie passagère ?
  • Et surtout, quels seront les acteurs qui vont vraiment s’en sortir gagnant ?

Difficile d’avoir des réponses certaines à ces questions, mais voici quelques éléments de réflexions :

Certains fans des liseuses actuelles, basées sur des écrans « paper ink », pour un usage dédié, ne jurent que par ces appareils, et ne voudrait pas d’une tablette « à tout faire ». Pourtant, je pense que la fonction liseuse ne va pas rester un appareil dédié. La fonction de liseuse s’insère très bien dans une tablette, et il y a pleins d’intérêt à regrouper la liseuse dans un tel appareil. C’est un peu la même chose que pour les appareils photos, ou les consoles de jeux. A part pour des usages « extrême », l’appareil dédié perd du terrain face à la « boite à tout faire ».

Si l’on croit que la liseuse n’est qu’une fonction d’un autre appareil, la question de l’écran est réglé : ça sera un écran couleur, actif. L’autonomie reste un vrai sujet, mais je ne crois simplement pas que les gens vont se balader avec un truc en plus (encombrement, poids) tout ça pour avoir une liseuse qui a plus d’autonomie.

Le sujet des DRM est un vrai sujet ! Et je n’ai pas d’idée claire sur la question. Mon impression est que les éditeurs sont encore plus nerveux que les majors pour la musique, c’est pas peu dire ;).
Et objectivement, je comprends la nervosité, le contenu « livre » est encore plus compact que la musique… Combien de milliers de livres peut on mettre sur une clé USB ?
Ceci dit, le fait qu’il n’y ai pas de format unique rend l’expérience de lecture bien lourde.
Savoir que j’achète des livres, mais que rien de me garanti que je pourrais les lire d’ici 20 ans n’est pas très rassurant…
Amazon propose ses propres DRM, Apple les siennes, et d’autres plateformes proposent d’autres formats…

Le sujet des DRM ramène à l’analyse des acteurs en place.

Amazon d’un côté, avec sa puissance dans le e-commerce mondial, investi massivement ce terrain, avec la vente d’ebooks, des liseuses kindle, et maintenant de la sortie des tablettes Kindle Fire. On voit donc qu’Amazon joue sur les deux tableaux, et se permet de ne pas faire de choix… Quoi qu’o mon avis, ils ont plutôt choisi la tablette, et on est juste sur une période de transition. La particularité d’Amazon est sa politique de prix, très très agressive, puisque le Kindle Fire est proposé à partir de 160 € ! Mais pour ce prix là, Amazon a le droit de publier sur l’écran d’accueil des publicités… On est donc sur un modèle désormais classique, ou l’appareil principale est bradé, peut même être vendu à perte, parce qu’ensuite on se rattrape sur « les consommables », les ebooks ici.

Un autre élément remarquable pour Amazon est sa volonté de faire pression sur les éditeurs, avec la fonction sur son site « vous souhaitez lire ce livre sur votre kindle ». On voit bien que la suite logique c’est « vous voulez publier votre livre directement sur la marketplace d’Amazon 😉

Google et Android de l’autre, ne me semble pas particulièrement actif sur ce secteur, au delà du fait que sur Android, on peut installer des applications pour lire les ebooks…. Etonnant car Google a investi de l’énergie et de l’argent sur de grands projets de bibliothèque en ligne. On peut pas être partout à la fois, même quand on s’appelle Google ;).

Apple et l’univers iOS, et l’ipad en particulier. Apple comme Amazon propose la chaîne de valeur complète, avec le matériel, le logiciel, et la place de marché pour acheter des livres. Bon, pour ma part, je lis des ebooks sur iPhone :

Pour Apple, l’actualité, c’est bien sûr la sortie attendue de l’iPhone 5 et de l’iPad mini, 2 terminaux naturels pour la lecture !

Bien sûr, impossible de lire un livre acheté sur l’Apple Store sur un terminal Android ou Amazon…

Alors, comment les choses vont évoluer : DRM or not ? Standard universel ou standard de fait, accordé au plus fort ? A suivre 😉 Mais j’ai quand même tendance à penser que les acteurs qui se sont positionnés en amont et en globalité sur ce marché vont disposé d’un avantage clé pour les années à venir.

Je vais m’acheter un macbook air Retina display ;)

Dommage, il n’a pas été annoncé…

On a donc le choix entre un macbook air re-vitaminé, ou un superbe macbook pro retina display.

Le nouveau macbook pro a l’air superbe, pas de doute là dessus. Mais le prix… Et puis, il est trop grand et trop lourd pour moi qui bouge beaucoup.

Il apparait comme évident que le prochain macbook air sera donc retina display.

Heu, au fait, ai-je vraiment besoin d’un tel affichage ?

Et puis il marche très bien ce macbook air 13 pouces, de 2010.

Allez, un peu de (non) consommation raisonnée…

 

Derrière l’agilité, la brutalité

On loue souvent l’agilité d’une entreprise, sa capacité à changer de modèle, rapidement.

Apple a commencé par encourager le développement de distributeurs.

Ce sont des boites indépendantes, qui ont choisi de distribuer les produits d’Apple.

Comme Apple a un égo un peu sur dimensionné, il fallait plutôt montrer pâte blanche pour faire partie du club des revendeurs, et ne pas trop vendre autre chose.

Mais voilà, le vent à tourné.

Apple a décidé d’ouvrir ses propres magasins.

Du point de vue d’Apple, c’est objectivement une très belle évolution : agile, intelligente, efficace.

Pour les revendeurs historiques, c’est la panique.

J’imagine que cette évolution est vécue comme une véritable trahison : le fournisseur d’hier devient le concurrent implacable d’aujourd’hui, et en plus, le fournisseur partial, qui favorise les boutiques maisons.

La vie industrielle est cruelle et injuste !

Quelques notes sur la bio de Steve Jobs

J’ai lu, il y a quelque temps maintenant, la bio de Steve Jobs.

Voici, dans le désordre, ce qui m’a marqué :

Je savais que Steve Jobs avait mauvais caractère, qu’il était capable de s’emporter en réunion.

J’ai découvert qu’il était carrément caractériel, capable de pleurer, d’humilier, de crier… Bref, un gars bien loin de toutes idées de « management positif ».

Cela fait se poser la question de la mesure de la qualité, de la performance d’un manager. Comme je l’ai déjà dit, il me semble que le critère clé, c’est la réussite de la boite. Si on s’en tient à ce seul critère, Steve Jobs à 10/10. Pourtant, c’est probablement quelqu’un pour qui je n’aurais pas pu travailler…

Autre point : la « tactique » qu’il a utilisé, pour reprendre les reines d’Apple m’a impressionné :

Apple rachète NeXT, pour sortir un nouvel OS.

Steve Jobs commence par prendre un role plutôt light, mais place des hommes à lui aux postes clés.

Il jette négligemment des peaux de bananes sous les pates du PDG de l’époque, de manière à bien convaincre les administrateurs, que l’actuel PDG était nul.

Quand le conseil d’administration s’en convainc, et le dégage, Steve Jobs commence par sembler non intéressé par le poste de PDG… Il laisse les administrateurs venir « pleurer » pour qu’il accepte ce rôle.

Quand il se dit prêt à un essai, il soumet une première décision au board. Comme celui ci tergiverse, il leur demande simplement de … partir : il demande un changement de l’ensemble du board !

Sa tactique est donc parfaitement clair : il a appris, de son éviction d’Apple, quelques années plus tôt : pour pouvoir manœuvrer, il a besoin d’avoir un contrôle sur les équipes, mais également d’avoir des hommes de confiances au board.

Quelle (vrai) innovation à venir pour Apple ?

Apple avance sur son élan. Le nouvel iPad a un écran avec une meilleure résolution.

Les nouveaux Macbook auront un processeur plus rapide. Peut être un écran de meilleure qualité.

On est dans le « + », l’amélioration incrémental.

Mais il ne s’agit pas d’innovation, mais d’évolutions « naturelles ».

Alors, quelles peuvent être les révolutions à venir de la part d’Apple ?

Je veux parler de vrais révolutions, comme celle apporté, en 2007, par l’iPhone, avec le multi touch comme rupture.

Vous allez me trouver difficile, mais je ne pense pas que l’intégration du paiement sans fil dans un mobile constituera une vrai révolution.

La Télé Apple ? On verra, mais ça sera probablement l’équivalent de la fusion entre une Télé classique et l’Apple TV.

Ce qui pourrait être vraiment nouveau, ça pourrait être un hybride, ipad croisé avec un macbook air, avec deux écrans à la place d’un clavier et d’un écran 😉 (ceux qui lisent ce blog savent que c’est un produit auquel je crois)

Autre exemple : aller sur un nouveau marché, complètement différent, mais réinventer l’ergonomie et l’usage.

Une voiture Apple ? J’ai vu passer une news disant qu’Apple recruterait des personnes sur ce sujet. ça pourrait être « cool ».

Une montre Apple ? ça pourrait être une bonne idée, et très complèmentaire des produits actuels.

Et vous, vous voyez quoi comme vrai nouveau produit pour Apple ?

Autre question, vous pensez qu’ils ont gardé cette capacité à aller explorer de nouveaux territoires ?

 

Apple a-t-il perdu son Mojo ?

Apple se remettra-t-elle de la disparition de son fondateur ?

Bien sûr, la société continue à avancer, le « Nouvel iPad » a un écran de meilleure qualité, un processeur plus gonflé.

Plus tard, Apple va sortir une gamme rajeunie pour les Macbook Pro / Macbook Air.

Mais tout cela, ce ne sont que des mises à jour.

Steve Jobs innovait, avec un rythme plutôt élevé, et allait sur de « nouvelles terres ».

Les présentations étaient vivantes… Je trouve qu’elles se sont « fossilisées », le format est devenu statique, sans ame (je sais, je l’ai déjà dit lors de la présentation précédente 😉 )

Alors, Apple a-t-il perdu son Mojo ? Quelles innovations la pomme va-t-elle nous proposer ?

Le vrai coup de génie de Steve Jobs

Steve Jobs a réussi pas mal de choses dans sa vie d’entrepreneur.

A la fin de sa vie, il a quand même fait très fort, avec la gamme des Mac complètement revue, l’iPod, l’iPhone, puis enfin l’iPad.

Mais la chose qui, personnellement, m’impressionne le plus, c’est ce qu’il a réussi à faire un peu plus tôt : l’iMac.

Reprenons :

On est dans les années 1997.
Apple va mal.
Les ventes sont en chute libre.
Apple n’a pas su se réinventer, le système d’exploitation de l’époque est vieillissant.
La boite est proche du gouffre, avec presque plus d’argent dans les caisses.
Les équipes sont, on l’imagine sans peine, démotivées.

Apple décide donc de racheter NeXT, pour recréer un nouvel OS.

Steve Jobs reprend donc les reines à ce moment là, mais le challenge est énorme.

Comment sortir une boite d’une telle ornière ?

Autant quand on est dans une dynamique de conquête, de succès, on voit bien comment faire.

Mais là : problème de produit, de R&D, d’image, de cash…

Et bien le tour de magie, c’est l’iMac.

Il ne peut pas attendre le nouvel OS.

L’innovation sera donc principalement centrée sur le design : faire du neuf avec du vieux !

Et ça a marché : l’iMac n’avait rien de révolutionnaire. A l’intérieur, c’est un Mac, avec un OS d’ancienne génération.

Mais le design plait, le marketing d’Apple se remet en marche, et hop, ce « bonbon acidulé » se vend comme des petits pains !

La suite, on la connait : l’argent collecté par ce magnifique coup a permis de financer toute la suite de la saga : le nouvel OS, puis toute l’aventure iOS.

Quel talent !

Siri – Le cadeau d’adieu d’Apple à Steve Jobs ?

J’ai testé, comme beaucoup Siri, puis j’ai arrêté rapidement de m’en servir. A mon sens, le produit n’est pas prêt.

Et ce n’est pas dans la stratégie d’Apple que de sortir des fonctions en mode Beta (Apple n’a pas la même culture que Google).

Alors, pourquoi Apple a sorti le Siri ?

Mon hypothèse est que c’est le dernier cadeau d’Apple à Steve Jobs.

Steve Jobs rêvait de cette fonction depuis bien longtemps.

Les ingénieurs d’Apple ont voulu lui montrer que ce rêve était devenu réalité, et qu’il pouvait « partir en paix ».