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Petit comparatif entre les moteurs de shopping

Comme je sais pas quoi faire ce soir ( 😉 ), je me suis « amusé » à comparer rapidement les principaux moteurs de shopping Français.

Les moteurs que j’ai testé sont :

  • Le Guide.com
  • Shopzilla.fr
  • Kelkoo.fr
  • Ciao.fr
  • Shopping.com
  • Twenga.fr

Ouf, ça fait du monde quand même…

Il faut dire que ça rapporte un tel moteur. Enfin, ça rapporte si les internautes l’utilisent.

Et pour attirer les internautes, il faut soit faire du « google spaming », soit créer de la valeur…

Allez, c’est parti :

leguide

Présentation plutôt clair.

Pas d’aide à la saisie, dans le champ de recherche.

Des produits de toutes les catégories dans la recherche. Si je tape « Netbook » dans ma recherche, c’est probablement pas pour acheter une sacoche…

En haut, je peux affiner ma recherche, et sélectionner la catégorie de ma recherche.

Pour ceux qui veulent faire des bonnes affaires, je peux plus loin choisir les produits en promotion.

Si je clique sur le produit, j’arrive sur la liste des offres pour ce produit. Mais je n’ai pas de vrai description du produit.

shopzilla

Toujours pas d’aide à la saisie dans le champ de recherche.

Comme sur le guide, si je clique sur le produit, j’arrive sur une liste d’offre, mais pas de vrai fiche produit.

En fait, la vrai force de Shopzilla, c’est l’évaluation des marchands.

Pour les marchands qui travaillent avec eux, ils proposent aux clients d’évaluer le marchand, au moment de l’achat et après réception du produit.

Et pour garantir une info à jour, l’historique est nettoyé après 3 mois.

kelkoo

Ah, j’ai une aide à la saisie, qui affiche les recherches les plus probables en cours de saisie dans le champ recherche.

Les filtres, pour affiner la recherche, sont à droite de la page.

La grosse différence, c’est que si je clique sur un produit, je vais directement chez le marchand… Les offres sur un produit ne sont pas regroupées.

On cherche la transfo chez Kelkoo ou quoi 😉 ?

Bon, en fait, on peut quand même voir toutes les offres pour un produit, en cliquant sur le lien « comparer les prix » (mais c’est moins direct que sur les autres moteurs).

Toujours pas de vrai info sur le produit…

Par contre, Kelkoo propose des avis sur les produits, en deux catégories : avis d’experts et avis de « mr tout le monde ».

ciao

Ciao est l’un des vétérans des moteurs de shopping, et tire sa force en partie grâce à sa communauté de fidèles, qui évaluent les produits.

Bon, la page pousse fort la publicité, dans la zone la plus chaude de la page.

Ah, ici, on a une vrai fiche produit.

Exemple, pour le NC10, j’ai trouvé une pleine page de description du produit, plus plus de 30 avis clients.

La théorie de Ciao, c’est que la communauté s’auto modère.

Je dois humblement avoué que je n’ai pas complètement compris comment ça marche, pour empêcher les marchands « malin » de biaiser le truc… Mais je vais surement finir par comprendre 😉

shopping

Bon, j’ai fait plus de la moitié du job…

Vous êtes toujours là ? Merci !

Donc Shopping.com.

Boite israelienne je crois à l’origine, racheté par eBay.

Un moteur comme ça, au niveau mondial, le chiffre se mesure en centaine de millions d’euros…

Bon, mais ça donne quoi pour notre Netbook ?

Ben, un gros mélange entre toutes sortes de produits.

Bien sûr, Shopping me propose d’affiner ma recherche (marque, prix, catégorie).

Pas de vrai fiche produit pour Shopping…

Quelques avis clients (mais rien comparé à Ciao).

Allez, un petit dernier pour la route :

twenga

Twenga, la fusée « SEO », qui a doublé pas mal de monde ces derniers mois.

C’est peut être le moteur qui propose le plus de réponses bien ciblées.

Et l’outil d’aide à la sélection, a gauche, est plutôt complet.

Un clic sur le produit, et hop :

J’arrive sur une vrai fiche produit, avec pas mal de marchands, et une vrai description technique du produit.

Bon, je vais me coucher moi…

eBay internalise son affiliation

Initialement, l’affiliation eBay passait par TradeDoubler.

Ce programme ferme, il faudra maintenant passer par eBay Partner Network.

Le programme se veut simple, facile d’accès, vous avez même un mode d’emploi video :

Le programme d’affiliation propose les outils classiques, plus une API, qui permet d’accéder en temps réel au catalogue eBay et d’en faire… ce qu’on veut.

Concrètement, l’API, c’est le moyen le plus puissant (mais aussi le plus complexe) pour l’affiliation, puisque le programmeur peut manipuler les données comme il le souhaite, et donc intégrer les offres d’eBay dans le site affilié avec une trés grande souplesse.

L’autre acteur qui propose cette approche, c’est… Amazon.

Autres articles sur le sujet

Google Analytics serait-il pessimiste ?

Vous avez un site e-commerce.

Vous faites de l’affiliation, et vous publiez votre catalogue sur des moteurs de shopping, comme leguide, ou Kelkoo.

Comme ces moteurs sont rémunérés à la performance, au clic, ils vous envoient tous les mois un petit tableau avec le nombre de clics, et la facture associée.

Sur votre site, vous avez mis Google Analytics, pour suivre l’activité.

Entre le reporting de Google et celui des moteurs, vous constatez une différence : les moteurs de shoppings indiquent 30% de clics en plus que ce que rapporte Google Analytics.

Sûr, l’un des acteurs se trompe !

Et comme vous payez les clics, vous aurez plutôt tendance à considérer que c’est Google qui a raison, et que les moteurs de shoppings trichent pour gagner plus d’argent, vous arnaquer !

La réalité est en fait différente.

Il y a plusieurs pistes pour expliquer les différences :

  1. Il y a des fuites. On peut considérer que 10% des clics sur le moteurs de shopping ne seront pas comptés sur votre site, parce que l’internaute fermera la fenêtre avant que votre site soit complètement affiché (et donc que Google considère le lien entrant).
  2. Il y a des visites qui peuvent être comptabilisées par le moteur de shopping, mais qui seront considérés par Google comme ayant une autre origine… Adwords par exemple ? En effet, si dans lors d’une action passé, l’internaute est venu sur votre site via Adsense, Google peut considérer que la deuxième visite est due à Asdsense.
  3. Je me demande également si Google ne regroupe pas plusieurs visites effectuée par un même internaute sur un intervale de temps trop court.

On peut valider tout ça de plusieurs manières, mais une façon assez simple est d’installer un autre moteur de tracking pour croiser les données (Xiti par exemple).

Euh, n’oubliez pas, ces infos de tracking doivent être placées tout en bas des pages, de manière à ne pas ralentir l’afichage des pages.

Maîtriser son image avec l’affiliation ?

Gérer, maîtriser son image est un objectif évidement complètement légitime !

Certaines marques excellent dans cette maîtrise, qui permet beaucoup de choses, comme de vendre plus cher par exemple…

Alors, sur Internet, ou tout va si vite, certains n’osent pas l’affiliation, par peur de ne pas maîtriser son image.

Ce billet va être très court parce que la réponse est hyper simple :

On peut tout à fait faire de l’affiliation et complètement maîtriser son image.

Comment ?

C’est très simple.

Pour la plupart des e-commerçants, l’affiliation passe par un prestataire : une entreprise intermédiaire, qui se positionne entre le e-commerçant et les affiliés.

Et bien, pour maîtriser son image, un e-commerçant doit pouvoir sélectionner lui même les affiliés qui pourront diffuser les supports (kit emails, banières, …).

Dans ce cas, c’est donc bien le e-marchand qui sélectionne les canneaux (sites web, emailing…) sur lesquels seront diffusés les publicités.

Aurtres éléments clés :

  • En tant qu’annonceur, vous n’avez aucun engagement dans la durée. Si un affilié pose un problème, si son image n’est plus en adéquation avec la votre, vous pouvez le retiré de votre programme, instantanément ;
  • Pour les emails, vous pouvez (devez !) valider l’email avec un BAT (Bon A Tirer), que doit fournir l’affilié qui fait de l’e-mailing, avant l’envoie en masse.

Autres billets sur l’affiliation :

Microsoft sur le cash-back, Google sur l’affiliation

Google sort sa plate forme d’affiliation : Google Affiliate Network

C’est la suite logique de l’acquisition de DoubleClick.

Le modèle est au CPA : le e-commerçant (ou l’annonceur) ne paye que quand l’Internaute achète le produit.

Mais l’affiliation, à la différence d’un moteur comme Adwords / Adsense, c’est aussi un métier de terrain, de conseil, de proximité, alors que Google est d’habitude plutôt une « machine sans pilote ».

L’affiliation peut-elle évoluer vers un mode « sans pilote » ou alors Google saura-t-il s’adapter ?

(via Buzzinessman)

Microsoft a une solution de Cash Back : Live Search Casback

La solution est intégrée au moteur de recherche Microsoft Live, et si j’ai bien compris, Microsoft reverse l’intégralité des commissions des marchands aux consommateurs ! Actif pour l’instant aux US, si ça marche bien, ça devrait arriver chez nous…

(via cluster21)

C’est la « joie » de notre secteur : tout peut être « rebeloté » assez rapidement…

Affiliation : Le point de vue d’Effiliation

Suite à mon billet sur l’affiliation sans plate forme, François Deltour, PDG d’Effiliation a répondu. Je pense que sa réponse « mérite » le statut de billet.

Voici donc sa réponse « in extenso » :

En tant que représentant d’une plate forme, je ne peux qu’avoir une opinion restrictive de cette approche.

Plus exactement, c’est bien parce que nous ne croyons pas durablement à ce modèle que nos avons crée une plateforme en ASP.

Ce choix a été fait très tôt chez Effiliation alors que nombre d’acteurs de l’époque (2000, oui je sais c’est loin) militaient pour des solutions telles que celle-ci.

Ces acteurs sont tous morts. Paix à leur âme.

En quelques années, les métiers de l’affiliation se sont professionnalisés. Les techniques se sont sophistiquées.

Je suis donc absolument convaincu que l’intervention et partant, le rémunération de la plateforme est totalement nécessaire et justifiée.

Une plate forme digne de ce nom (et c’est le cas de la plupart des acteurs majeurs du marché français) est un acteur décisif de la relation affilieur/affilié.

Elle ne se contente pas de tracker la relation, elle l’anime, elle l’incarne, elle est au coeur des stratégies d’affiliation gagnantes par sa capacité à innover à proposer les meilleures pratiques, à créer de la valeur pour les deux parties.

Voilà quelques semaines, nous avons récupéré un programme jusque là “géré en interne”. Belle marque, très forte notoriété sur le secteur.

Les affiliés existants sont ravis: “enfin quelqu’un pour s’occuper de nous”.

Le client aussi: Son C.A affiliation a été doublé en quelques semaines, la progression continue.

Alors oui, la tentation de l’internalisation revient de manière récurrente chez certains annonceurs ou marchands. Comme dans tout secteur, il y a souvent un malin pour dire “pourquoi on achète alors qu’on pourrait le faire nous même”.

99 fois sur 100 au bout de quelques temps (semaines, mois), un patron vraiment malin, lui, intervient, lucide, pour dire “ce n’est pas notre métier, confions cela à des pros”.

Alors, gagnons du temps et travaillons ensemble, c’est plus efficace et cela marche mieux.

Francois “PLATEFORME PRIDE” Deltour

Affiliation – plate-forme ou direct ?

Pour la plupart des marchands, l’affiliation, ça passe par une plate-forme.

Une plate-forme est une entreprise, qui s’est centré sur ce métier, d’intermédiaire et de « banquier ».

Intermédiaire entre les marchands et les sites qui vont faire de la publicité sur leurs sites.

Banquier, pour gérer les micros paiements (au clic ou à la transaction).

Très peu de marchands font de l’affiliation en direct donc.

C’est pourtant possible, en particulier parce que vous pouvez utiliser des solutions logicielles SAAS prêtes à l’emploie (comme celle de Digital River).

Passer en direct offre plusieurs avantages :

Une gestion directe des principaux affiliés, qui doivent devenir de véritables partenaires (il est donc important de traiter directement avec eux).

Amélioration du référencement naturel : comme les liens vont directement de l’affilié vers le site marchand, cela améliore mécaniquement le référencement !

en fait, cette approche ne doit pas être mise en opposition avec les plate-formes du marché. On peut ainsi gérer quelques affiliés en direct, et gérer l’ensemble des autres affiliés via une ou plusieurs plate-formes.

en savoir plus sur l’affiliation :