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Un site e-commerce mondial

Quand on « regarde de loin », on peut s’imaginer qu’un site e-commerce, cela permet « d’un coup » de vendre dans le monde entier !

Le site est visible pour tous les pays !

Oui, c’est vrai… Mais pas tout à fait ;).

En fait, pour vendre dans le monde entier, il faut y aller… étape par étape.

Le site déjà, ne peut pas être le même pour tous les pays.

On peut faire une première étape, en gardant un seul site, avec deux versions :

  • Une version Française
  • Une version internationale, en anglais

Si, lors de la création du compte, on peut sélectionner le pays de livraison, c’est déjà un premier pas.

C’est un tout petit pas en fait ;).

Pour réellement vendre dans un pays, il sera bien plus efficace d’avoir un site adapté à chaque pays.

Cela permet d’adapter l’offre au marché.

Cela permet également de proposer un site en phase avec les habitudes de chaque pays.

Exemple : pour réellement vendre en Allemagne, mieux vaut mettre en place le payement préféré des Allemand : l’ELV (prélèvement).

Toujours dans l’esprit de bien adapter l’offre, il faut également revoir les conditions commerciales. Le droit du e-commerce n’est pas (encore ?)harmonisé, entre les pays. Il faut donc, par pays, définir les conditions d’annulations, de retour d’une commande.

En fait, il faut prendre tous les métiers du e-commerce, et se poser la question de comment adapter le métier au pays.

Il faut donc se poser la question pour le transport et la livraison, pour les conditions et le mode opératoire des retours, pour le call center

Pareil pour le e-marketing, le SEO.
Pour réellement développer un site dans un pays, il faut travailler tous les sujets e-marketing localement : emailing, SEO, SEM, affiliation…

Bon, entre l’idée d’un site universel et la réalité, il y a une sacré marche, non ? ;).

Dans la série « le e-commerce dans le monde », je demande « la chine »

Tout le monde le sait, la chine est LE pays avec une croissance de folie.

La société translated.net propose une projection, en 2015.

D’après cette projection, le premier pays du e-commerce, à cette date sera… La chine.

Même si l’accès à internet est encore limité aujourd’hui pour la plupart des habitants, vu la population totale, ce résultat n’est pas très étonnant.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude ici.

Ces chiffres et données sont intéressants, mais à challenger. Je suis, par exemple, un peu surpris par la place de l’Inde, qui me semble également avoir un très fort potentiel…

Vente privée s’associe à American Express pour son développement US

La news vient de tomber : on savait que Vente Privée avait un partenaire pour son développement US, on a l’identité de ce partenaire aujourd’hui : Amex.

Bon, la bataille va être rude côté US, entre Amazon qui s’intéresse aujourd’hui aux ventes privées, et d’autres acteurs locaux assez puissant…

A suivre, pour une fois que la France est leader sur un modèle Internet !

L’autre grand pays du e-commerce – Le brésil

Quand on parle de e-commerce, on pense aux US, aux grands pays européens du e-commerce : l’Angleterre, l’Allemagne.

Quand on pense perspectives, on pense à la chine…

Bref, on ne pense pas au Brésil.

Et c’est une erreur !

Le e-commerce au brésil en 2010, c’est :

  • 40% de croissance annuelle
  • 6,5 Milliard €
  • 40 Millions de commandes,
  • 23 Millions de consommateurs en ligne,
  • Un panier moyen de 160 € !!!

J’ai eu ces infos via ce billet ou vous pourrez en apprendre bien plus.

Merci Jean Michel pour l’info.

le e-commerce en chine – mythe et réalité

Le e-commerce est en croissance forte en France et dans le monde.

La chine est globalement en croissance forte.

Alors, le e-commerce en chine, ça doit « exploser tous les compteurs » ?

Peut être. J’ai vu différents chiffres circuler. Je vais essayer d’y voir plus clair.

Le Journal du net

Article ici.

Les chiffres sont les suivant :

  • 260 Milliard € sur un le premier semestre 2010.
  • Croissance de 60% par rapport à 2009
  • 410 Milliard € sur 2009
  • 420 Millions d’Internautes

Bon, ça semble intéressant comme marché.

Si on extrapole un brin, ça fait 650 Milliard € sur 2010 (croissance de 60% de 410 Milliard).

Hum.

On n’a pas, dans ces chiffres, d’estimation sur le nombre d’acheteurs. Mais si on prend l’hypothèse que 60% des chinois achètent en ligne, ça fait :

(260 Milliard * 2) / (420 Millions * 0,6) = 2000 €

Soyons clair : je n’y crois pas. Les chinois ne dépensent pas 2000 €, et il n’y a probablement pas 250 millions d’acheteurs en ligne.

Le bug vient, au moins en partie, du fait que le chiffre d’affaires représente l’intégralité des transactions, B2B et B2C.

Poursuivons la visite.

Business Immo

Article ici

L’article parle d’un rapport, avec les chiffres suivants :

  • Chiffre d’affaires total (B2B, B2C, C2C) 2010 : 510 Milliard €
  • 58 Milliard € sur le marché grand public (B2C etC2C)
  • 158 millions d’acheteurs en ligne
  • 450 Millions d’Internautes
  • 25 000 sites de vente en ligne
  • 22% de croissance par rapport à 2009

Cela fait donc, en moyenne :

58 Milliard / 158 Millions = 370 € par acheteur.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve ça très très élevé.

Cela fait, si le panier est de 50 €, 7 achats par acheteur en moyenne. Cela me semble encore trop élevé, surtout quand on voit le nombre de site, qui est, en proportion, très très faible (à comparer par exemple avec les 80 000 sites français).

Autre point que j’ai du mal à m’expliquer : c’est quoi les 450 milliard € de chiffre d’affaires B2B ?

Cela correspond à quel business ?

AFP / Yahoo News

Article ici

Troisième et dernier article analysé.

Cet article cite plus clairement sa source : un communiqué venant des autorités chinoises.

On retrouve a peu près les chiffres proposés par Business Immo

Mon grain de sel

Je pense que les chiffres sont probablement gonflés, mais cela ne change pas un élément fort : la chine représente une très grosse opportunité sur le domaine du e-commerce.

Maintenant, il serait intéressant d’en savoir plus sur des sujets bien opérationnels :

  • Quid de la livraison ?
  • Et le paiement en ligne ?
  • Quels sont les contraintes pour avoir le droit de vendre en chine ? Il faut probablement créer une structure chinoise.

Autre point : j’ai eu la chance de travailler pendant un an avec la chine.

Ce que j’ai vu, c’est qu’il y a deux chines : une classe aisée, et une classe (très) pauvre.

Savez vous qu’ils se dit que  la chine est le plus gros client pour les BMW série 7 (les plus chères) ?

Ce que je veux dire, c’est que la classe aisée est très aisée, et qu’elle achète les mêmes produits que nous, les mêmes marques.

Cette classe représente un faible pourcentage de la population chinoise, mais comme la population chinoise se mesure en milliard, ça fait un très gros réservoirs de clients « riches ».

Je ne suis pas sûr que le chinois qui travaille loin des villes soit réellement intéressé, aujourd’hui, par le e-commerce.

Après, ça peut changer vite !

Tout savoir sur le e-commerce, en Espagne

On le sait bien, vendre en europe, ça n’est pas une réalité simple.

Chaque pays a ses règles : langues, culture, parfois monnaie différente, législation sur les droits des consommateurs, TVA (!), moyens de paiement, logisticiens et transporteurs…

Bref, se développer en europe, cela veut dire ouvrir, un par un, les différents pays.

Après, tous les pays européens ne sont pas à égalité, au niveau du développement e-commerce.

Deux pays leaders : l’Allemagne et l’Angleterre.

Après, la France,

Ensuite, des pays se développent très vite : l’espagne et l’italie.

L’espagne, justement, représente un beau potentiel.

L’espagne en quesques chiffres :

1,7 Milliard € au premier trimestre 2010, on peut estimer le CA annuel à 6 Millard € ?

Cela représente une croissance de plus de 30% par rapport à 2009 !

Le nombre de transaction mesuré est de 23 Millions (toujours sur le premier trimestre .

Cela nous fait donc un panier moyen à 73 €

Vous pouvez aller « tater le terrain », en allant sur un salon e-commerce : le EcommRetail Show.

Ce salon se tient les 2 et 3 mars prochains, à Barcelone.

Ce salon aura aussi lieu à Madrid du 26 au 27 octobre.

Pour les e-marchands, c’est un bon moyen pour aller voir ce qui s’y passe.

Pour les fournisseurs, c’est un bon moyen pour … la même chose, voir pour prendre un stand et lancer l’activité !

L’europe en action

Peut on faire du e-commerce au niveau européen ?

La police de Rome à la réponse : c’est oui.

Je viens de tester le paiement des amendes en ligne :

Paiement des amandes en ligne pour des infractions en italie

Bon, c’est basique, ça rappelle les années 97, ou le site Désir D’avenir ;), mais ça fonctionne.

Comble du raffinement : le site utilise 3D Secure !

Je devrais peut être leur proposer mes services ?

  • Moderniser l’interface
  • Améliorer la traduction
  • Lancer un programme d’affiliation ?

Les règles de TVA à l’international pour le e-commerce

Bon, fini de rire, vous avez bien développé votre site en France, il est temps de passer à l’international : le monde attend vos produits !

Super !

Mais, comment on fait pour la TVA ?

D’où ce billet !

Tout d’abord, il faut savoir que ces taxes ne sont pas du tout les mêmes, d’un pays à l’autre.

Même en europe, la TVA n’est pas harmonisée :

TVA

En Europe

Deux cas de figure : vous réalisez un chiffre d’affaires, dans un pays donné, assez bas, en dessous d’un seuil donné (35 000 € pour la plupart des pays).

Dans ce cas, vous payez la TVA en France, comme si vous aviez vendu le produit en France donc.

Soir vous dépassez le seuil.

Dans ce cas là, vous devez payer la TVA à l’aide d’un représentant légal du pays.

Vous devez donc payer la TVA locale, du pays en question.

Bon, pour vous aider dans cette démarche, et surtout ne pas avoir à faire cette démarche pour chaque pays (et dans chaque langue), des boites se sont montées pour proposer de mutualiser cette représentation fiscale. Exemple de boite qui fait ça : RM Boulanger.

Concrètement, vous allez leur envoyer, tous les mois, le récapitulatif des ventes pour chaque pays.

Ils vous enverront en retour la TVA à payer. Et vous n’aurez plus qu’à honorer cette taxe, légèrement augmenter de la commission prise par le prestataire de représentation.

Les seuils sont donc, pour pleins de pays, de 35 000 €.

Mais certains pays appliquent d’autres seuils. Voici la table complète de ces seuils :

Belgique
35 000 €
Espagne
35 000 €
Chyre
35 000 €
Grece
35 000 €
Finlande
35 000 €
Hongrie
35 000 €
Irelande
35 000 €
Malte
35 000 €
Pologne
35 000 €
Portugal
35 000 €
Slovenie
35 000 €
Italie 27 889 €
Lettonie
36 952 €
Lithuanie
36 952 €
Estonie
35 151 €
Slovaquie
36 946 €
Suede
35 809 €
Danemark
37 528 €
Republique Tcheque
35 034 €
Allemagne
100 000 €
Autriche
100 000 €
Luxembourg
100 000 €
Pays bas
100 000 €
Angleterre
105 089 €

Dans les pays hors d’Europe

Dans ce cas, la règle est simple : vous ne payez pas la TVA, et vous ne la faite pas payer à vos clients.

Les clients doivent s’acquiter, à la réception du coli, des taxes de douanes, ou des taxes locales.

Bon, si on laisse les choses comme ça, c’est très simple pour vous, mais ça risque d’être super limite pour vos clients (qui devront payer une taxe à réception du colis).

C’est pourquoi certains transporteurs proposent d’intégrer le paiement de ces taxes dans la prestation de transport. Exemple : DHL propose une telle prestation, pour la suisse.

(Certaines infos scandaleusement repiquées du site de Daniel)

(Merci à Antoine pour sa pédagogie 😉 )