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Axome, agence e-commerce

Dans la série des articles sur les pros du e-commerce, je vous propose Axome.

axome

Axome est une agence qui a réalisé beaucoup de sites e-commerce, comme Marius Fabre, Rotring, Delbard,Devernois …

L’agence est basée à St Etienne, avec une antenne à Lyon.

Axome sait travailler sur la partie design, et sur la partie réalisation, principalement à partir de Prestashop.

Axome fait parti du groupe Trenta (racheté il y a plusieurs années).

Axome est une agence de pros, et leur connaisances e-commerce permet d’avoir des boutiques bien faites et performantes (prise en compte du SEO par exemple, et réalisation de boutiques ayant des temps de réponses plutôt courts).

A recommander donc 😉

Le taux de transformation, rien de plus simple ?

Vous vous dites :

Hé, ho, il pousse un peu, le taux de transformation, on connait.

Oui, sûrement 😉

Le taux de transformation, tout le monde le sait, c’est la part des visiteurs qui deviennent des clients.

C’est donc le nombre d’achats divisé par le nombre de visiteurs. Facile.

Ok.

Mais si pour un magasin physique la notion de visiteur est évidente, c’est beaucoup moins évident en ligne.

Donc, je pose la question : c’est quoi un visiteur ?

Le problème vient que, puisqu’on n’a pas de « déplacement physique », cette notion est en fait flou :

Une même personne qui voit une page, puis une autre page, avec 4h d’intervalles, doit elle être considérée comme un même visiteur ?

Pouvez vous me dire, chez vous, quelle est la définition exacte d’un visiteur ?

Souvent, on se base sur ce que nous dit notre outil d’analytics préféré (google analytics par exemple).

Mais savez vous précisément quels sont les critères qu’utilise Google pour définir un visiteur unique ?

Si vous allez ici, vous aurez toutes les informations…

Si vous avez été voir cette aide fournie par Google, vous saurez que cette question simple, de visiteur unique, est dans la réalité très loin d’être évidente.

Pourquoi je vous parle de tout ça ?

Parce que ça me semble important de comprendre la réalité sur laquelle on construit des outils de mesures, des tableaux de bords.

Et si vous utilisez différents outils, il sera normal d’avoir des résultats différents, parce qu’il y a peu de chance que les différents outils utilisent les mêmes calculs.

Les devoirs de vacances avec Paul Emile Cadilhac

Paul Emile Cadilhac est l’un des experts e-commerce, avec une expérience riche, construite sur près de 10 ans de métier.

Performance Interactive, son entreprise, a accompagné pas mal d’entreprises dans leurs projets e-commerce, comme Raja, Auchan, …

Aujourd’hui, Paul Emile vient de sortir un livre : L’e-merchandising, un atout pour le e-commerce.

emerch

Et c’est certain que le e-merchandising est un élément fondamental pour les sites e-commerce, car ce sont bien ces leviers qui permettent d’augmenter la performance commerciale des sites…

Un sujet qui me tient à coeur ;).

ça sera donc mon livre pour ces vacances.

Peut on (encore) lancer une solution e-commerce ?

Combien y-a-t-il de solutions e-commerce sur le marché ? Une bonne centaine… Peut-on encore se lancer ? Bonne question. Je pense que oui, parce que peu de solutions sont réellement bien faites. Si je devais m’y lancer (je vous rassure, je suis sur autre chose), voici en vrac ce que je ferais :

  • Je mettrais les API au coeur de la solution
  • Je ne chercherais donc pas à tout faire, mais plutôt à proposer une brique, facile à brancher avec les autres éléments du puzzle (CRM, ERP, Search, …)
  • La solution serait légère, très très rapide, et permettrait donc des temps de réponses très courts
  • Le coeur de la réflexion, ça serait sans doute le catalogue, qui est, je pense, la partie la plus délicate d’une bonne solution e-commerce (déclinés, attributs variables, …). A voir le succès d’Hybris, solution qui n’est pas e-commerce à la base (c’est un PIM à la base, avant le rachat plutôt récent d’icongo).
  • Je ferais des choses simples  sur le multi site, multi langue, parce que de toute façon, c’est un sujet tellement compliqué qu’il vaut mieux proposer une base simple et évolutive plutôt que chercher à tout faire…
  • Je ferais un back-office bien fait, simple, évolutif, entièrement basé sur des API
  • La solution serait très modulaire. On pourrait ainsi n’utiliser que le front, et l’interfacer avec d’autres systèmes
  • Je serais très prudent sur les fonctions de moteurs de promos, avec là encore plutôt une logique d’API
  • Elle serait adapté au cloud, et serait nativement construite pour être répartie sur plusieurs serveurs
  • Elle serait très probablement en grande partie basée sur du NoSQL

Sur ce mini cahier des charges, on voit bien qu’on peut encore y aller… Mais quels sont les clients qui seraient intéressées par un tel produit ? Il faudrait faire un gros travail pour mettre en avant les avantages métiers qu’apporterait une telle solution…. Et vous, elle serait comment l’architecture de votre solution e-commerce de vos rêves ?

Rentabiliweb – e’Perflex 360

Vous connaissez Rentabiliweb ?

Le nom est assez explicite : faire du web rentable. Et vu l’évolution des cours pour l’acquisition du trafic, c’est clairement une bonne idée.

J’ai été invité, il y a quelques jours, à une présentation d’e’perflex 360.

eperflex

Il s’agit d’une solution d’email retargeting.

Concrètement, cela permet de relancer par email un visiteur de votre site.

Pour que cela marche, il faut bien sûr que le visiteur soit également inscrit dans une base.

Par rapport au reciblage plus classique, cela permet de gérer le timing des relances (J+1, J+4, …).

Le retargeting peut se faire sur une landing page, sur une page liste ou produit, ciblé en fonction de l’internaute.

Les premières campagnes montent la pertinence de l’approche : ça marche très bien 🙂

Exemple : une campagne faite avec Lastminute a généré 30% de taux d’ouvertures et 180 ventes.

Et pour booster encore plus la transfo, eperflex propose de combiner d’autres leviers emarketing, comme du cash-back.

Tout cela est plutôt malin.

Presque parfait – V2

Benjamin vient de sortir la nouvelle version de Presque Parfait :

La nouvelle home page de Presque parfait :)

 

Benjamin est un ancien d’Araok, ça crée des liens 😉
Et puis l’aventure presque parfait est intéressante à plus d’un titre. Pour les grincheux qui pensent que « le e-commerce appartient aux gros, aux puissants », Benjamin prouve qu’avec peu de moyens, et des idées, il reste des tonnes de choses à faire.
Pourquoi une refonte ?
Au départ, la première idée était de faire évoluer les visuels produits en les passant en format carrés sur fond blancs. Il fallait revoir le Front Office pour intégrer la nouvelle charte visuels. Puis Yann (le patron de NewQuest) a proposé de migrer de version de Prestashop (on était en 1.3) pour passer à la 1.5 et bénéficier de toutes les nouvelles fonctionnalités. Ce qui devait être au départ un rhabillage graphique s’est finalement transformé en refonte et on est repartis de (presque) zéro pour construire la nouvelle boutique.
Quels étaient les objectifs de cette refonte ?
Notre boutique est assez identifiée et appréciée de nos clients. Il fallait qu’on fasse évoluer la boutique tout en gardant notre identité. En plus du ecommerce, on avait un objectif de marque important. Notre site, en plus d’être ecommerce, est notre élément principal de communication. À ce titre, il doit véhiculer l’esprit de la marque tout en rendant l’achat facile. On est parti de ce constat : offrir un site simple avec les fonctionnalités essentielles ecommerce tout en rajoutant notre « touche » personnelle. On s’est concentré sur la valorisation de l’offre et des services. On affiche maintenant plus de produits au-dessus de la ligne de flottaison en ayant notamment réduit la hauteur du header.
Combien de temps a duré le projet ?
Nous avons commencé en février avec un premier cahier des charges et un brief créa. L’étape graphique de maquettes a duré deux mois et l’intégration deux mois de plus.
As-tu fait une boutique responsive, une version mobile ?
Ni l’un ni l’autre en fait, le site a d’abord été pensé pour tablettes. Vue l’évolution du parc informatique, je pense que les tablettes vont prendre de plus en plus de place en ecommerce dans les années à venir. Et puis ça correspond bien à notre cible majoritairement trentenaire et bien équipée de ce côté. On a privilégié une version unique du site, conçue aussi bien pour une utilisation « touch » que « desktop ». On a fait en sorte que l’expérience soit la même sur tablettes. Ce qui nous a amené dès le début à une recherche de minimalisme dans l’interface, et à proscrire le recours aux effets roll-over par exemple.
Et la recommandation / personnalisation ? 😉
Pour le cross selling sur les fiches produits, on a développé un système basé sur la popularité des produits. C’est un début mais on peut aller plus loin. Je pense à un système qui identifia dès les premiers clics si le client cherche des articles pour fille ou garçon, selon l’âge… Bref, on peut encore améliorer ce point, si tu as des suggestions je suis à l’écoute 😉

Merci Ben, bravo et bonne continuation 🙂

Réinventons le e-commerce – Merci Peggy

Peggy est géniale : elle a organisé cette soirée sur le e-commerce, et c’était super bien !

Marc Lolivier nous a parlé de sa vision du e-commerce :

50 Milliards d’euros en 2013, 130 000 sites, un nouveau toutes les 1/2 h !

32 Millions d’acheteurs, qui dépensent 1300 € par an… Et les perspectives de croissances : les anglais achètent deux fois plus en ligne !

Stéphane de Sellermania nous a rappelé à juste titre que faire du ecommerce ne rimait pas forcément avec créer un site ! Une grande partie des clients SellerMania n’ont pas de site !

Richard de Pompe à bierre nous a parlé de sa propre aventure : partir de rien et monter une boite qui fait des millions en ligne…

Ce que j’en retiens c’est : le choix d’un secteur pas trop encombré, du bon sourcing produit, de la passion, et du travail… beaucoup de travail !

Enfin, avec Benoit, on a parlé du cap des 2 / 3 ans : monter un site est facile, le faire réussir, garder la pêche, c’est une autre affaire ! Externaliser certains métiers permet de se concentrer sur le coeur de la valeur (et là, c’est différent suivant les sites)

Merci Peggy 🙂

Les enjeux e-commerce de la Fevad, c’était jeudi dernier

Les enjeux e-commerce, c’est LE gros évènement e-commerce de l’année organisé par la Fevad.

Bien sûr, comme toujours pour ce type d’évènement, c’est l’occasion de croiser les collègues, les clients, les amis.

C’est aussi l’occasion de prendre du recul, d’écouter, de comparer, de discuter, de polémiquer 😉

Quelques notes prises pendant les présentations :

Etude Mc Kinsey

Présentation très orienté multi canal (complémentarité des canaux, entre le mobile, l’ordi, le magasin…)

30% des acheteurs disent que la source d’info prioritaire c’est le numérique
49% des consommateurs vont sur internet pour s’assurer de la dispo en magasin
31% achètent en ligne et retirent en magason
23% parlent de leurs achats sur les réseaux sociaux
Les abonnés à Amazon prime font 50% de leurs achats sur Amazon

Un client multi canal dépense 2x plus qu’un client mono canal.

Mais le multi canal, ça coute cher :

  • Ouverture du canal
  • Formation
  • Canibalisation
  • Système d’information

Mc Kinsey propose de faire une analyse « stratégique » avec un tableau, ou on met  les différents canaux, et les différentes interactions avec les clients. Il faut faire des choix : on peut pas proposer tout sur tous les supports !

Table ronde

Avec notamment Daniel Malouf, Directeur Auchan e-Commerce, François Momboisse, Président, Fevad, Yves Tyrode, Directeur Général, Voyages-sncf.com

Yves Tyrode :

10 % du Ca depuis les mobiles

2 axes de progressions : international et mobile

« Le click to call permet d’augmenter très significativement les ventes » (merci iadvize 😉 )

Sur le multi terminal :

Le graal reste d’avoir une application par terminal, mais ça coute très cher…

Le responsive est un minimum aujourd’hui

Daniel Malouf :

Segmentation indispensable des rayons : adapter la stratégie en fonction des produits (pas la même pour l’alimentaire et pour l’ameublement par exemple)

Le plus gros enjeux est humain

Objectif clé: amener les clients en magasin (qui reste donc l’adn de l’enseigne

Gros enjeux ergonomie, pour l’alimentaire, avec des paniers contenant plus de 40 lignes

 

Voilà, fin de mes notes 🙂

Etude iadvize CCM Benchmark sur le click to chat

IAdvize a réalisé, avec le CCM Benchmark, une étude très intéressante sur l’impact du click to chat pour un site e-commerce :

Etude Click to chat

L’étude a été réalisé auprès de 93 professionnels du e-commerce !

A lire ! La relation client est clairement un axe clé de réussite pour un site e-commerce…

 

Conférence Réinventons le e-commerce

Comme je le disais ici, je participe à la conférence Réinventons le e-commerce, organisée par Peggy.

On y parlera e-commerce, vision du futur, stratégie de développement.

Et pour les lecteurs de ce blogs les plus rapides, 5 places à gagner 😉

Comment : facile, les places seront attribuées aux 5 premiers commentaires.

Go 😉