Comment se lancer dans le e-commerce (2)

Ce billet est la suite de ce premier billet.

Vous avez donc vos produits, vous savez à qui le vendre, et combien.

La question, c’est comment vendre les produits ?

Plusieurs solutions s’ouvrent à vous :

  • Vous pouvez mettre en place votre propre site en ligne, en développant votre propre boutique, probablement basée sur une solution open-source (prestashop, magento, …) ;
  • Vous pouvez également utiliser des solutions « prêtes à l’emploi » sur un modèle SAAS ;
  • Enfin, vous pouvez simplement utiliser des places de marché, qui permettent de mettre en vente les produits en quelques clics.

La première solution est clairement la plus riche fonctionnellement mais également la plus cher, de 10 à 50 000 euros.

Bon, ok, si vous êtes un pro du PHP, alors vous pourrez faire ça vous même…

Cette solution est très bien… un petit peu plus tard, quand vous aurez déjà fait vos premières ventes, et que vous aurez un sens assez précis de ce que vous voulez faire avec votre site.

La deuxième solution est clairement moins cher. Pas d’investissement lourd au démarrage. En général, les seuls coûts initiaux sont liés à la charte graphique (quelques milliers d’euros donc).

Ces solutions permettent de mettre votre boutique en ligne en quelques jours. Ces boutiques sont complètes, avec le catalogue, les fiches produits, le processus achat…

Mais attention, ces solutions sont relativement rigides : vous ne pourrez pas modifier à votre guise votre boutique. Le processus achat ne vous plait pas ? Dommage, il sera difficile de le modifier, et chaque modification risque d’alourdir rapidement la facture initiale…

Comment choisir parmi l’ensemble de ces solutions ?

Deux conseils :

  1. Prenez le temps de bien utiliser les boutiques cités en référence par l’éditeur. Toutes les boutiques d’un éditeur sont pratiquement sur le même modèle. Si la boutique de référence vous plait, la votre vous plaira probablement.
  2. Entrez en contact avec des marchands qui utilisent la solution que vous avez identifié. En général, les marchands sont heureux de parler de leur expérience. Mon conseil : bien creuser les questions… Au début, le marchand dira que tout est bien, ce n’est qu’au fil des discussions que vous comprendrez quels sont les limites du système. Un des points sur lequel il faut être particulièrement attentif est la qualité et la réactivité du support. En cas de bug, de plantage, quelle est la réactivité de l’éditeur ?

La troisième solution est donc la moins cher. On achète quelques produits, et on les mets en vente sur des places de marché comme ebay, priceminister

Donc, investissement minimum.

Pour autant, cette solution est une très bonne solution pour se lancer : vous pouvez ainsi valider votre positionnement, vos prix, et surtout, votre e-marketing : quels sont les phrases et les mots, les outils qui font vendre ?

Vous pourrez également vous entraîner avec Adwords, pour faire de la publicité et renvoyer les internautes vers vos produits.

Prêt ? Go !

5 commentaires

  1. bonne analyse !
    une petite remarque au passage : « Si la boutique de référence vous plait, la votre vous plaira probablement. » Attention, ce n’est pas au commercant que la boutique doit plaire, c’est surtout aux futurs clients ! Combien j’ai vu (ça fait 10 ans que je fais du web) de e-commercants vouloir construire des sites affreux, mal conçus, avec une maquette faite par le cousin qui débute en photoshop et dreamweaver (mais qui sais pas faire du PHP (pas encore, ouf)), etc… Et surtout être fier de leurs trouvailles, et finir par avoir un site qui n’a aucune vente (manque de confiance du client, si on passe devant une vitrine sale, on n’a pas envie de rentrer dans le magasin)

    Une autre petite remarque sur les plateforme SAAS : Elles sont de plus en plus riches et fonctionnelles mais presque trop ! (c’est parfois un comble). A proposer tout un tas d’options d’e-marketing, de personnalisation, etc, etc, le pauvre e-commercant est souvent totalement perdu (s’il se lance sans conseils de pro, mais comment trouver ces pros ? autre débat… (quoique… il y a Araok, non ? :o)).

  2. Tout à fait d’accord avec l’analyse et aux remarques de Nico, notamment sur les plateformes SaaS qui peuvent parfois sembler trop riches pour un débutant. Mais je pense qu’il vaut mieux avoir un site qu’on pourra faire évoluer rapidement en allant plus loin dans les fonctionnalités que la plateforme propose, plutôt que de devoir changer au bout de 6 mois parce qu’on se rend compte que celle qu’on a choisie n’est pas à la hauteur.

  3. Je ne suis pas du tt d’accord avec votre billet
    En effet, pour choisir un éditeur, il faut surtout s’assurer qu’il maîtrise la solution qu’il vend car la meilleure solution c’est celle qui est vraiment maitrisé
    Or quand vous conseillez du SAAS, c’est souvent 6 mois d’attente pour une modification de base ou 600 € H.T. pour changer une ligne de code

    DONC NON NON NON NON EVITEZ LES SOLUTIONS TYPES P…, Am…, M…. qui sont de véritables banques à pognon

  4. @dotcom> C’est bien pour ça que je conseil de bien valider auprès de clients, demander le temps qu’ils ont attendu, la facilité avec laquelle ils obtiennent des modifications, …
    Je maintiens que ces solutions peuvent être une bonne transition, quand on n’a pas l’argent pour se lancer dans une solution type open-source.

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