Le VRM, l’avenir du e-commerce ?

Vous connaissez le CRM ?

C’est le Customer Relationship Management : la relation client quoi.

Et le VRM ? Vous connaissez ?

Moi, jusqu’à il y a peu, je ne connaissais pas.

Heureusement que des amis m’ont sortis de mon ignorance : il s’agit donc du Vendor Relasionship Management : gestion de la relation avec les vendeurs.

L’idée, c’est de renverser la logique commerciale : actuellement un client doit se déplacer, et on gère la « file » des clients qui veulent acheter.

Dans le nouveau système, c’est le client qui attend tranquillement pendant que les marchands se pressent pour faire des offres.

Vous voyez l’idée : vous faire une place de marché inversée, ou c’est l’acheteur qui exprime son besoin et les vendeurs qui viennent « se battre » pour faire la meilleure offre.

Finalement, les systèmes d’achats groupés, c’est un peu du VRM, non ?

Bon, pour certains verticaux, c’est évident que ça marche (« je veux construire une maison », « je veux acheter une voiture », …)

En fait, dès que les enjeux sont suffisant, ça doit marcher,

Après pour acheter une housse d’iPhone, il faut voir 😉

6 commentaires

  1. Bonjour,

    Je vois plus la VRM comme un outils pour laisser au consommateur le contrôle de ses informations: cartes de fidélités, historique des achats, etc.

    En automatisant le système, on pourrait avoir des outils qui vont chercher les meilleurs offres, contrairement à actuellement ou les commerçants nous poussent des offres sans forcement bien comprendre notre besoin.

  2. @Nicolas> Ah oui, effectivement, on peut imaginer un moteur qui a partir d’une demande va chercher les meilleure offres. Avec les méta datas, ça peut se faire !

  3. Bonjour,

    « un moteur qui a partir d’une demande va chercher les meilleure offres » c’est un peut le principe d’un comparateur de prix :
    ex : Je cherche un lave vaisselle 12 couvert -de 44db encastrable …

    Les enjeux ne doivent pas forcément être très important à mon avis.
    J’utilise cette façon de faire depuis quelques années, ça me parait plus naturelle dans ce sens.

    Bonne journée.

  4. @Jam > Actuellement, tu recherche probablement toi-même dans les différents comparateurs de prix ?

    L’idée du VRM est un peu une extension du comparateur de prix: on ajoute ton profil complet (historique de courses, localisation, etc) et on analyse automatiquement les offres des fournisseurs.

    Actuellement, tu peux le faire toi-même pour certains « gros » achats, l’idée est de généraliser à l’ensemble des courses que l’on peut effectuer.

  5. N’est ce pas ce que nous avions vu apparaitre avec les places de marché inversées (enchères inversées) ?

  6. Bonjour,

    Merci pour ce post.

    Je conçois aussi le VRM comme une nouvelle façon fondamentale d’appréhender un marché et d’interagir avec les clients.

    Le marketing « industriel » avec pub de masse doit nécessairement évoluer face à la prise de conscience et de pouvoir de chacun d’entre nous d’une part et l’atomisation actuelle des médias d’autre part synonyme de GRP de plus en plus difficiles à garantir.

    Bref, les publicitaires devraient être les 1ers à voir cette nouvelle vague arriver. Comment passer d’une économie de l’attention à celle de l’intention comme nous l’explique Doc Searls ?

    C’est un sujet passionnant qui à mon sens est plein d’opportunités à venir.

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