Ce que n’ont pas compris les acteurs de la presse

A mon humble avis, les acteurs de la presse qui se regroupent contre Apple n’ont pas bien analysé la situation.

Ces acteurs n’acceptent pas les commissions ponctionnées par Apple sur la vente de contenus et de revues électroniques.

Et pour bien montrer leur indépendance, ils développent des solutions alternatives, permettant de contourner le système d’Apple.

Malin !

Sauf que…

Sauf que ce que n’ont pas compris ces acteurs, c’est qu’Apple est leur plus grand alié.

Apple est le seul à proposer un modèle complètement fermé, un modèle plutôt bien protégé, un modèle sans équivalent, ni sur PC, ni sur androïd.

Ils n’ont pas compris ces acteurs, qu’Apple propose aujourd’hui une incroyable opportunité, ou le contenu peut « encore » être vendu, dans un monde ou l’échange de médias numérique est de plus en plus facile et de plus en plus rapide.

8 commentaires

  1. @benoit

    Quand tu vois le fonctionnement de la distribution de la presse via les acteurs historiques, je pense que la politique d’Apple ne va pas les changer.

    Je suis d’accord avec François sur le fait qu’Apple permet de conserver un contenu « premium » et payant … mais pour combien de temps ?

  2. @Benoit> Cela fait 70% pour eux, sur un système ou ils n’ont pas eu d’investissement d’infrastructure à faire.

  3. LOL.

    « Le plus grand allié » ?
    Une boîte qui se sucre 30% du prix de vente non négociable et qui peut décider de tout arrêter du jour au lendemain ?
    Une boîte qui censure à la tête du client ?

    Sur le très court terme d’un point de vue purement financier, c’est peut-être intéressant.
    Sur le reste…

  4. @SpaceFox> Je comprends ton point de vue.

    Mais je pense qu’actuellement, seul Apple a su développer un système qui cherche à vraiment protéger les droits d’auteurs, au détriment de la liberté.

    Quand aux 30%, ça me fait rire. 30% de quoi ? Compare aux marges dans le monde physique, ou il faut payer pour imprimer, distribuer, …

  5. Un des pbs qu’il reste néanmoins au monde de la presse est la gestion des droits d’auteurs car le modèle physique « classique » était quantifiable en terme de diffusion et donc de reversion mais sur le modèle on line la donne change… ce qui implique de belle négo sur ce point (je l’ai vécu chez qqes clients)

    Pour tes 30% je suis tout à fait d’accord … notamment sur la distribution qui est cadenassée pour la presse papier

  6. Et regarde les éditeurs de jeux vidéos : ils ne se posent pas toutes ces questions métaphysiques : ils foncent, en font du chiffre !

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