e-commerce 2.0 ?

Pourquoi parler de e-commerce 2.0 ?

Que recouvre cette appellation ? Qu’est-ce qui se cache derrière ?

Est-ce important pour un e-marchand de faire du e-commerce 2.0 ?

Voici quelques questions que je vais tenter de traiter !

En fait, c’est plus ou moins le sujet que je traite dans l’ensemble de ce blog, mais il me semble intéressant de prendre un peu de recul, et de mieux définir « le terrain de jeu ».

Le Web 2.0 est une étiquette marketing, qui regroupe plusieurs concepts, plusieurs idées, plus ou moins jeunes, plus ou moins innovantes.

Ce qui me semble important, c’est que ce label permet d’identifier une volonté d’innover : c’est pour moi le signe qu’on a bien compris qu’on était au début de l’histoire, et que faire du commerce sur Internet répond à de nouvelles lois, qui sont en train d’être écrites.

Le e-commerce 2.0, c’est donc du e-commerce :

  • Qui prend en compte les nouvelles tendances marketing ;
  • Qui exploite les dernières avancées technologiques ;

Tout cela afin d’améliorer l’expérience de l’utilisateur, et donc de vendre plus et mieux.

Les idées marketing

  • Tout le monde est acteur : le monde est « symétrique », l’acheteur est également potentiellement un vendeur, l’auditeur peut être également créateur de contenus…
  • Le client est au centre : il est aux commandes. On lui impose le moins de choses possibles.
  • Le client appartient à des communautés : liées à ses centres d’intérêts (sport, musique, …), sa situation (avec ou sans enfants, …)… Il a à sa disposition tout un tas de services qui lui permettent d’intéragir avec ses différentes communautés.
  • Le marketing viral : les clients peuvent eux même devenir des vendeurs, à leur échelle, et les clients des clients aussi, et ainsi de suite. C’est une véritable réaction en chaîne.
  • La théorie de la « long tail » : les petits fleuves font les grandes rivières… (notion un peu longue à décrire dans ce billet. Vous trouverez plus d’infos ici).

Les idées techniques

  • Les flux RSS : Idée simple et puissante, qui permet de « structurer le web ». Une des utilisations qui commence à être bien répandue, c’est la possibilité de s’abonner à un flux d’informations (un blog, un journal, …). Ensuite, on reçoit directement les informations du flux avec un logiciel adapté (RSS Bandit par exemple) ou sur Internet, avec des services comme Netvibes ou Google RSS Reader. Bien entendu, on peut utiliser les flux RSS pour bien d’autres applications !
  • Les interfaces riches : proposer à l’utilisateur un environnement convivial, simple, ergonomique, qui utilise différents médias (audio, vidéo, animations, …) pour mieux mettre en valeur les produits et pour rendre le processus d’achat plus intuitif et plus rapide.

A partir de là, il n’y a pas de recette magique. Chaque marchand est un cas unique, avec des objectifs, des produits, des clients et des moyens différents. Il ne faut donc surtout pas tomber dans le dogmatisme. Au bout du compte, seul compte le résultat : le chiffre d’affaires !

Mais le paysage bouge, la concurrence arrive en force. L’immobilité est certainement une maladie mortelle sur Internet !

Le e-commerce 2.0, c’est une boite à outils, dans laquelle on peut piocher des idées intéressantes pour mieux se différencier et améliorer sa performance.

Pour ma part, je me positionne sur le e-commerce 2.0 parce que cela permet de visionner rapidement (mais imparfaitement !) mon expertise et mon apport pour les marchands.

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