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Système d’information e-commerce : De l’importance des traits !

Quand on fait le schéma d’un système d’information (un système informatique pour gérer un site e-commerce par exemple), on fait souvent des schémas avec des blocs et des traits.

L’idée est simple : l’important, ce qui doit être étudié, ce sont les blocs.
Ils contiennent les fonctions qui doivent faire vivre le système, et apporter la valeur attendue.

On se retrouve à faire un beau « légo » avec des blocs super sympa, un CRM par ci, un ERP par là, un moteur e-commerce bien sûr…

Méfiez vous !

Tous les « urbanistes » de systèmes d’informations savent que dans la vrai vie, un vrai sujet de complexité se cache dans les traits du schéma.

Les raisons ?

Elles sont nombreuses :

Les différentes briques ainsi assemblées ne parlent pas nécessairement le même langage. Il va donc falloir définir des « traducteurs », pour que tout le monde se comprenne.

Qui dit « lien » dit en fait protocole d’échange. Il faut spécifier ce protocole, en détail ;

Ce protocole doit définir :

  • Le support pour échanger les données (fichier FTP, Web Services, …) ;
  • Le contenu des échanges (XML, CSV, …) ;
  • Le modèle de données des échanges  ;
  • Le mode de synchronisation :
    • Synchrone (le client fait une demande, et à la réponse en temps réel) ;
    • Asynchrone, soit de manière évènementiel, soit sur intervalles de temps réguliers ;
  • Le traitement des erreurs. Souvent oublié, alors que les raisons et les types d’erreurs sont nombreux (panne d’un des serveurs, bug, évolution d’un des systèmes non répercuté sur les autres, …

Tout cela est sympathique, mais ce n’est pas fini, il faut également penser évolutivité !

Cela veut dire que notre protocole d’échanges doit être capable d’évoluer, sans tout avoir à refaire.

Enfin, un tel système d’échange doit pouvoir s’administrer, se « monitorer ».

Bien sûr, pour un petit site, on doit faire simple,…

Mais « petit site deviendra grand » (c’est tout le mal que je lui souhaite 😉 ) et si on ne prend pas le temps de bien concevoir le nouveau système d’information…

C’est pourquoi dès qu’un site est suffisemment grand, je propose de mettre en place un véritale système d’échange, pour « remplacer les traits » par un module, bien identifié, dont la fonction est de faciliter tous les échanges entre les différentes briques du système d’information.

Le grand avantage de cette architecture, c’est qu’on factorise, on regroupe les différents besoins d’échanges au même endroit.

Enfin, il me semble raisonnable d’ajouter : c’est vraiment l’un des métiers d’Araok de vous accompagner dans ce type de réflexion…

Système e-commerce : bricoler ou construire pour durer ?

Si vous voulez aller loin, utiliseriez vous une « fusée » bricolée ?

La réponse est évidente, non ?

Le système d’information pour un site e-commerce est un système complexe, nécessitant des compétences pointues.

En bricolant, on peut arriver à faire un « truc qui marche » mais quelle galère pour le faire évoluer, et quelle fragilité !

Donc, pour développer un site pro, ll faut s’adresser à des pros.

Le problème, c’est que les vrais pros ne courent pas les rues… Beaucoup d’offre, mais pas tant que ça de qualité…

Autre point sensible : il faut demander la bonne prestation au bon prestataire.

Dans le batiment, ça ne vous viendrais pas à l’idée de demander à l’électricien de faire la peinture ou le carrelage ! Il est évidement fondamental d’appliquer le même type de règles pour le système d’information e-commerce.

Mais comment savoir « qui sait faire quoi » ?

Nous y voilà… Une seule solution : Il faut s’adresser à un architecte, un homme de l’art, qui a une connaissance métier et technique suffisante pour identifier et réunir les bons industriels et bâtir un système e-commerce de qualité.

C’est ça la mission clé d’Araok : vous aider à bâtir des systèmes e-commerce plus performants !

e-commerce : Maîtriser la technique ?

C’est donc la suite logique de ce billet sur les systèmes d’information.

La question est finalement assez ancienne par rapport à l’informatique : doit on maîtriser le système que l’on met en place, ou pas ?

Plus précisément, jusqu’à quel niveau de maîtrise doit on aller ?

Revenons à notre domaine favori : le e-commerce.

Pour les « petits marchands qui démarrent », il y a pas mal de solutions en mode SAAS : Oxatis, Power Boutique, …

Typiquement, pour ces solutions, qui gèrent un front office (le site e-commerce donc) et un back office pour suivre les commandes et gérer le catalogue, la maîtrise technique est « hors sujet ». Il s’agit de solutions pas chères, « clé en main », et avec aucune maîtrise technique.

Vous êtes donc, avec ces solutions, dépendant du fournisseur. Vous avez besoin d’une adaptation spécifique ? Pas le choix : vous demandez à votre fournisseur SAAS le prix de l’adaptation, et quand il pourra la faire…

Ces solutions peuvent être adaptées pour démarrer une activité e-commerce, mais la question que vous devez vous poser est : comment je pourrais « en sortir » ? Proposent-ils des solutions pour migrer vers des solutions plus « lourdes » ? Il s’agit de ne pas perdre, au moment de la migration, tout l’actif du référencement naturel !

A l’opposé, vous pouvez opter pour une solution open source (Prestashop, Magento par exemple).

Là, vous avez le code source du logiciel, donc à priori le contrôle sur la technique…

Mais comment passer du code source à votre boutique ?

Vous pouvez passer par un intégrateur ou une société de service, qui va « capter vos besoins » (avec un cahier des charges ?) et les mettre en œuvre dans le produit open source choisi.

Vous pouvez également monter une équipe technique, pour faire les modifications « en interne ».

Entre les deux solutions, société de service ou équipe interne, le choix n’est pas simple :

  • Aurez vous assez de travail pour l’équipe technique, dans la durée ?
  • Comment recruter l’équipe technique ?
  • Si vous faites faire le travail par une société de service, comment s’assurer que le travail est bien fait, et que vous pourrez ensuite facilement faire évoluer votre solution ?

Un site marchand doit être vivant, et évoluer en continue.

A mon sens, quand on est au delà du démarrage, on doit garder un minimum de maîtrise technique.

Vous pouvez donc tout à fait faire faire les développements par une société externe, mais si vous sous traitez 100% des développements, vous n’avez plus de contrôle sur le travail réalisé.

Les « bonnes pratiques », comme on dit, disent qu’on doit avoir un minimum de 30% de l’équipe technique en interne.

Du site e-commerce au système d’information…

Bien souvent, quand on pense à un site e-commerce, on pense au site web, à l’interface que va voir le client.

C’est vrai que cette interface (le front) est importante.

Mais le système à mettre en place pour vendre va bien au delà du front.

Il y a bien sûr toute l’interface « Back office » pour administrer la boutique : gérer le catalogue, suivre les commandes.

Puis, quand la boutique est un brin plus grosse, que le marchand doit gérer de nombreuses commandes par jour, le système doit s’enrichir :

  • Comptabilité ;
  • Aide à la préparation des commandes ;
  • Lien électronique avec les livreurs (impression automatique des étiquettes de livraison, pour ne pas à avoir à ressaisir les adresses, …) ;
  • Gestion des stocks ;

Enfin, pour les entreprises qui ont d’autres activités que le e-commerce, il faut bien synchroniser le site avec le reste du système d’information de l’entreprise.

Bref, le « petit site en ligne » devient un véritable système informatique d’entreprise, un ERP quoi.

Naturellement, il faut avancer étape par étape, il n’est pas question de tout faire d’un coup.

Et puis, une application à une durée de vie. 3 ans est une durée raisonnable. En dessous, il y a eu un dysfonctionnement… ou une croissance très très forte ;).