Crise et e-commerce – quel impact ?

Bon, ce coup ci, on est en plein dedans, plus moyen d’y échapper !

Les bourses plongent, et après cette crise financière, la consommation est en baisse : les ventes de voitures sont au plus bas, avec chômage technique à la clef, l’immobilier n’est pas mieux…

Et ma bagnole fait de l’huile comme dirait le chat.

Le e-commerce est impacté, comment pourrait il en être autrement ?

Oui mais…

Le e-commerce, c’est un canal de vente particulier, avec des poches de croissances fortes :

  • Croissance de la part des clients qui achètent sur Internet ;
  • Croissance de la part des personnes ayant un accès haut débit.

Quand on compare la pénétration de l’Internet en général et du e-commerce dans certains pays comparé à la France, on se rend mieux compte du potentiel de croissance (Achat sur Internet – Us : 67%, France : 40%).

Autre source de croissance : le nombre d’entreprise qui vendent sur Internet est bas, toujours comparé à ce qui se passe dans d’autres pays (Allemagne, Angleterre).

Voilà, c’est ça la situation aujourd’hui.

Vous êtes dans un « bain froid » parce que le contexte est… froid, mais il y a des zones chaudes.

Bien évidement, les plus gros, les plus généralistes se prennent la crise de plein fouet (Camif, Redoute…).

Mais certains acteurs du e-commerce, bien positionnés sur leur niche, se développent très bien, croyez moi !

5 commentaires

  1. C’est vrai pour les niches, mais je suis sûr que elles aussi prennent le recul de la consommation de plein fouet.
    Par ailleurs, je commence aussi à me demander, si malgré une croissance du marché, beaucoup d’acteurs en sont réellement rentables.
    Pour les vadistes, on sait que leurs coûts structurels sont inadaptés, mais pour les pure players ? Gagnent-ils vraiment de l’argent ?

  2. @Capitaine> Sur la croissance : j’ai des clients qui ont, dans le contexte actuel, de très fortes croissances…

    Pour la marge, cela dépend complètement du marché.
    On le sait bien, certains secteurs sont effroyablement concurrentiels, avec des marges… adaptées 😉
    Mais sur d’autres secteurs, la marge reste raisonnable.

    La confidentialité que je dois à mes clients m’empêche d’aller plus en détail…

  3. Je sais de mon coté que certains acteurs de la vente déstockée en ligne ont des résultats assez merveilleux.
    L’ensemble du secteur du discount va continuer à très bien se porter, c’est quasi sur, et sur l’E-commerce tout particulièrement.

  4. @Yann> Yes, bien sur, mais dans ce cas, on est encore dans la recherche du meilleur prix sur Internet.

    Il existe d’autres niches, ou c’est le produit et le service qui fait la différence, pas le prix.

  5. Ok la crise par définition impacte nécessairement toutes les différentes typologies d’acteurs & secteurs donc le e-commerce.
    Mais avec les solutions de marketing à la performance + des structures de coûts « agiles » + un positionnement sur des niches et une CRM réelle, le e-commerce présente toujours un potentiel remarquable.
    Quelle seront les tendances des prochains mois et notamment sur la grande messe consumériste de fin d’année : poursuite du phénomène de substitution off/on ? maintien des marges / rentabilité… ?
    Plus que jamais, Internet reste et demeure un atout pour les consommateurs et les entreprises à la recherche des meilleurs opportunités.
    Donc à suivre…

    Et bravo François pour la qualité de ce blog !

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