Le périmètre des solutions logiciels

Quand on crée un logiciel, au début, on a une idée claire (enfin, on devrait 😉 ).

Exemple : on crée une solution de e-commerce.

On se dit, c’est pas compliqué, on va faire une solution de e-commerce (je suis inspiré, c’est vendredi 😉 ).

Donc, on y met : un catalogue, un compte client, un processus achat, une gestion de commande.

ça, c’est au début.

Ensuite, les clients « tirent » pour avoir plus de choses.

Ils veulent :

Des fonctions toujours plus riches, pour faire de l’emailing ;

Le catalogue, au début ça semble simple… sauf que si on creuse, c’est un sujet à lui tout seul ;

Les besoins de merchandising, qui au début, là aussi, semblaient simples, s’enrichissent tous les jours ;

Et je ne parle pas du CMS

Quand on est éditeur et qu’on est face à ces problèmes, c’est une bonne et une mauvaise nouvelle.

Hum, ça me fait penser à Madagascar 2 :

Bon, un peu de sérieux…

Donc, Pour l’éditeur, une bonne et une mauvaise nouvelle :

La bonne nouvelle, c’est que si l’éditeur est ainsi « tiré » par pleins de demandes, c’est qu’il a pleins de clients

La mauvaise nouvelle, c’est que toutes ses demandes sont difficiles à traiter : comment arbitrer ? Comment décider ce qu’on doit mettre dans le logiciel et ce qu’on doit pas y mettre ?

Mon avis est « keep it simple » 😉 : il n’est pas raisonnable d’enrichir un produit sur tous les sujets.

Pourquoi me direz vous ?

Simplement parce que c’est le meilleur moyen de devenir, assez vite « moyen » sur tous les sujets.

Oui, parce que chaque sujet est … riche, vous n’aurez pas les moyens de développer la meilleure solution, item par item.

Donc, la solution passe par deux choses :

  • Bien définir, si c’est pas fait, son coeur de valeur. Et sur ce coeur, il faut être le meilleur.
  • Pour le reste, travailler sous forme d’API, d’extensibilité.

Ainsi, votre solution est la meilleure sur son coeur de valeur, et pour le reste, elle peut proposer un début de solution, mais si le client veut aller plus loin, il peut, en utilisant des briques spécifiques.

Enorme avantage sur cette stratégie : vous vous faites naturellement pleins d’amis : tous les éditeurs partenaires qui enrichissent votre solution.

Un exemple ?

Salesforce bien sûr, avec sa marketplace d’applications.

Mais il y a bien d’autres exemples, plus ou moins avancés, heureusement.

Et pour finir, cette publicité, que j’ai sous les yeux, exemple d’une « machine à tout faire » :

4 commentaires

  1. A mon avis, un produits doit être conçu en toute simplicité, de manière que les clients ait la facilité de l’utiliser.

    C’est pourquoi il doit être accompagner de la notice d’emploi contenant toutes les explications très claires qui doivent faire en sorte que les clients ne se posent pas trop de questions ou recontactent à maintes reprises le vendeur ou le fabricant. Ceci entraine les demandes de remboursement.

    Mais, s’il y a simplicité d’utilisation, les clients seront satisfaits du produit. La crédibilité augmentera et ceux-ci auront le courage d’en parler autour d’eux, pour ensuite entrainer de nouvelles ventes.

    Cordialement.

    Joseph

  2. Soyez encouragés par votre professionnalisme. Ce qui va propulser votre action grâce à votre savoir-faire et l’attention que vous prêtez aux conseils de vos collaborateurs.

    Cordialement.

    Joseph

  3. Faire du modulaire est dans l’air du temps en effet, c’est pratique pour diversifier rapidement une plateforme. C’est d’ailleurs le principal avantage de Magento : un couer « fiable » et des modules pour (presque) tous les goûts.

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