Le légo e-commerce

Vouloir monter une plateforme e-commerce à partir d’un éditeur ou d’une solution unique est un leurre, un fantasme.

Bon, je parle des gros sites. Pour se lancer, on peut tout faire avec une solution SAAS type Oxatis, Powerboutique, RentAShop, 42Stores, Wizishop

Donc, pour un site au delà d’une certaine taille, il va falloir jouer du « légo » : assembler des composants pour construire son système e-commerce.

Typiquement, il va falloir assembler :

  • Un moteur e-commerce : qui va gérer le catalogue, la génération des pages du site, le processus achat, le compte client ;
  • Un moteur CRM : qui va gérer l’ensemble des données clients et permettre une relation de qualité, pour l’ensemble des canaux de communication (mail, téléphone…). Le CRM peut tout à fait servir de base pour le SAV ;
  • Un CMS : qui va gérer tous les contenus que ne gère pas (ou mal) le moteur e-commerce
  • Une brique de « searchandising » qui va apporter trois choses : un moteur de recherche avancé, un moteur de navigation par facettes, et un moteur de merchandising ;

Bon, avec tout ça, on a déjà un beau morceau. Mais bien souvent, il faut aller au delà :

Il va en effet falloir brancher tout ça avec les autres systèmes : ERP, comptabilité.

Si l’entreprise gère elle même la logistique, il va falloir mettre en place d’autres outils, de WMS et de TMS.

enfin, si vous voulez un truc un peu pro, il va également falloir se poser la question de la gestion des processus. Vous prendrez bien une petite louche de BPM ?

Bien souvent, la meilleure solution est de mettre en place une vrai logique d’urbanisation, avec un ESB pour assurer la connexion entre tout ce petit monde sans faire un plat de nouille (« Nouille Less » pourrait on dire ?).

Heu, c’est le métier d’Araok de concevoir ou d’aider à concevoir un tel légo.

8 commentaires

  1. Le fameux SI-eCommerce de mon ami François enfin dévoilé 🙂 yeeees…
    Il y a plusieurs billets à écrire sur ce sujet je pense.

    A te lire

    /Olivier

  2. Et il ya des solutions d’editeur qui intègrent en OEM du best of breed (search engine, moteur de recommandation, reporting) et qui sont outillées pour s’interconnecter avec CRM, ERM, SCM et autres webservices… et sont outillées en BPM nativement!
    Et ce n’est pas un leurre 😉
    Mais je ne voudrais pas donner l’impression de faire bassement de la pub pour ma boite !

  3. Bravo François de souligner ce point importantissime qu’est l’intégration du commerce en ligne dans les SI. Cela fait plus de 10 ans que nous travaillons la dessus. D’abord aux USA avec Intuit en 1999 et depuis 2001 en Europe avec des éditeurs de logiciels de gestion comme EBP en France, Danea ou TeamSystem en Italie pour n’en citer que 3.

    Depuis plus d’un an nous avons une équipe dédiée à la création d’un trés bel outil basé sur une architecture SOA nommé DataPlug qui permet et permettra de synchroniser bien d’autres logiciels de gestion, de façon transparente, continue et incrémentale (pas via de vulgaires exports de fichier !!)…

    Bien entendu quand il s’agit de connecter du SAP, du Dynamics ou d’autre systèmes propriétaires, la compétence métier d’un conseil comme Araok me parait absolument indispensable

  4. Oui, bonne analyse.
    En terme de vocabulaire, on pourrait dire, passer d’une « boutique en ligne » à une « solution e-commerce » …
    Dans le même esprit que Philippe, j’ai envie de dire qu’il existe déjà des solutions qui intègrent nativement des composants majeurs de l’activité… et que la logique de lego fonctionne bien lorsqu’on dispose d’un système d’informations suffisamment abouti pour faire dialoguer de manière efficiente toutes les pièces du puzzle !

  5. Bonjour,

    Il manque un très gros morceau du e-commerce dans cette description: les fonctions webmarketing.
    par webmarketing : emailing de masse, gestion des mots-clés, des affiliations, les stats …
    pour un petit site, c’est pas un gros soucis
    pour un site qui veut du trafic c’est la préoccupation N°1
    et la coordination avec les modules cités devient un vrai casse-tete si la solution est simplement une gestion de catalogue améliorée avec un paiement en ligne.

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